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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 19:51







 


Prêt à dépenser des sommes colossales pour relancer l'économie, Barack Obama n'entend pas pour autant grever les finances publiques et s'apprête à dévoiler un ambitieux plan censé réduire de moitié en quatre ans le déficit abyssal des États-Unis.
On connaissait jusque-là le président américain comme l'homme des plans de sauvetage de plusieurs centaines de milliards de dollars. À lui seul, le train de mesures destiné à remettre la première économie mondiale à flot, qu'il a promulgué mardi, se monte à 787 milliards de dollars. Barack Obama montrera la semaine prochaine une nouvelle facette de sa personnalité en présentant sa solution à l'équation : relancer l'économie tout en réduisant les déficits à moyen terme.
Dans son allocution radiophonique hebdomadaire, samedi 21 février, l'ancien sénateur de l'Illinois a assuré que son administration et lui étaient décidés à faire "tout" ce qu'ils peuvent "pour maîtriser des déficits qui explosent", pendant que l'économie
"se remet".

Lundi 23 février, il a assisté à la Maison-Blanche à un sommet sur la "responsabilité budgétaire". Il prononcera le lendemain son premier grand discours de président aux deux Chambres réunies du Congrès. Jeudi enfin, il annoncera les grandes lignes de son projet de budget pour 2010. Un haut responsable de l'administration américaine a affirmé samedi que l'objectif immédiat était de parvenir, d'ici quatre ans, à une réduction de moitié du déficit budgétaire des États-Unis, qui menace d'atteindre des proportions vertigineuses cette année, en raison de la crise économique.

D'après les dernières prévisions du Bureau du budget du Congrès (CBO), le déficit pour 2008-2009 devrait se monter, avant même prise en compte du plan de relance, à 1.200 milliards de dollars, soit 8,3 % du produit intérieur brut. Du jamais vu "depuis la Seconde Guerre mondiale", soulignait dimanche le Washington Post . Comment, dans ces conditions, faire des économies ? En commençant par réduire les dépenses destinées à la guerre en Irak, répond ce haut responsable de l'administration américaine sous couvert d'anonymat.

Faire des économies ou augmenter les impôts

Lors de la campagne présidentielle, le camp Obama avait indiqué que les économies ainsi réalisées pourraient se monter à 90 milliards par an. Mais si l'effort en Irak baisse, celui en Afghanistan augmente, notait dimanche le New York Post : "Le montant des économies qui seront réalisées (par le retrait en Irak) reste flou étant donné l'augmentation des dépenses en Afghanistan."

Autre idée pour réduire le déficit : augmenter les impôts pour les "Américains les plus riches", toujours selon le haut responsable de l'administration Obama, qui ne précise pas qui entrerait dans cette catégorie. La pilule risque d'être dure à avaler pour les républicains, habitués aux baisses d'impôts de George W. Bush, déjà échaudés par le contenu du plan de relance de l'économie. Certains gouverneurs de l'opposition ont même menacé, dimanche, à l'occasion d'une réunion à Washington avant un dîner à la Maison-Blanche, de ne pas utiliser l'argent alloué par ce plan à leur État.

C'est pourtant de la bouche d'Arnold Schwarzenegger, un républicain, certes modéré, que le président américain a reçu un soutien. Le gouverneur de Californie a estimé sur la chaîne ABC que les querelles politiciennes étaient facteurs d'insécurité : "Il est préférable que (les deux parties) se réunissent et disent d'une même voix aux Américains : voilà comment on va faire."



Source : LePoint.fr   24-02-2009

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