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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2042) : SAMEDI 12 FEVRIER 2022

Samedi 12 Février 2022 - Le point du corona virus le 11 Février 2022 au soir :

La pression hospitalière due au Covid-19 poursuit sa lente décrue , y compris dans les services de soins critiques, mais elle reste encore forte et le nombre de décès toujours élevé, selon les chiffres officiels publiés vendredi. Les hôpitaux français accueillent actuellement 31.939 patients atteints du Covid (dont 2.377 arrivés en 24 heures), en recul par rapport à jeudi (32.415) et à la semaine dernière. La baisse se poursuit aussi timidement dans les services de soins critiques qui soignent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3.371 malades (dont 245 admissions quotidiennes) contre 3.416 la veille, et 3.618 il y a une semaine.

Désormais largement dominant, le variant Omicron provoque des formes moins graves de Covid, ce qui se traduit par des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation. Mais les décès, en forte hausse depuis novembre, restent à un niveau élevé, essentiellement chez des non vaccinés et des immunodéprimés: 269 personnes ont été tuées par la maladie en 24 heures, et 310 la veille. "Sur les sept derniers jours, l'épidémie a tué 2.000 personnes", a relevé vendredi le Premier ministre Jean Castex. Au total, depuis le début de l'épidémie il y a un peu moins de deux ans, le Covid a fait 134.536 morts. Sur le front des contaminations, la décrue continue, confirmant que la cinquième vague de l'épidémie a amorcé son reflux. En 24 heures, 131.376 cas positifs ont été enregistrés, contre 153.025 jeudi. En moyenne sur les sept derniers jours, cet indicateur s'élève à 159.323 contre 273.180 le vendredi précédent. Le gouvernement a estimé mercredi qu'il existait des "raisons d'espérer" que "fin mars-début avril nous puissions lever le pass vaccinal", en raison de l'amélioration de la situation sanitaire.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2042) : SAMEDI 12 FEVRIER 2022

Samedi 12 Février 2022 - Le Pen fustige Macron, «candidat qui démarre sa campagne avec des blindés» :

La candidate à la présidentielle Marine Le Pen a fustigé Emmanuel Macron , "le candidat qui démarre sa campagne avec des blindés", en référence à l’interdiction de manifester samedi à Paris pour des opposants au pass vaccinal. "C’est quand même le candidat qui démarre la campagne avec des blindés", a-t-elle raillé depuis le marché de Menton (Alpes-Maritimes), où elle a effectué une déambulation aux côtés de militants du Rassemblement national.

Des milliers d'opposants au pass vaccinal venus en convois de toute la France sont attendus à Paris samedi, déterminés à y manifester malgré l'interdiction des autorités et une forte mobilisation policière. Près de 7.200 policiers et gendarmes ont été déployés à Paris, selon les autorités, ainsi que des blindés de la gendarmerie, une première depuis les manifestations du mouvement de contestation sociale des "gilets jaunes" né à l'automne 2018. Certains sont d'ailleurs présents dans les convois, aux côtés d'opposants à Emmanuel Macron.

"Dans la foulée de l’arrivée des blindés de la gendarmerie à Paris, il pourrait déclarer sa candidature parce que, symboliquement, je trouve que ça ressemble à son mandat", a-t-elle déclaré, qualifiant le quinquennat du président de la République de "mandat de chaos, de désordre, de conflit, de division des Francais". Pour Mme Le Pen, le chef de l’Etat sortant, qui a indiqué vendredi à Ouest-France qu'il officialiserait le choix sur sa candidature, un secret de polichinelle, "au moment nécessaire", "termine son mandat comme il l’a commencé", "avec des divisions", selon elle. Face à "des Français qui ne s’en sortent pas" notamment avec "depuis des semaines, des prix de l’énergie qui augmentent dans des proportions spectaculaires", "quelle est la réponse du gouvernement?", a interrogé la candidate d’extrême droite face à la presse. "Rien, zéro ! Le gouvernement ne fait rien et crée les conditions d’un agacement, d’une indignation qui est de plus en plus forte jour après jour", a-t-elle lancé, appelant de ses voeux à "la fin du mandat d’Emmanuel Macron pour enfin retrouver, en même temps, le bon sens et la sérénité".

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Ukraine: entretiens entre Poutine, Biden et Macron, Washington craint une invasion imminente :

Le président russe Vladimir Poutine s'entretient à nouveau samedi au téléphone avec ses homologues américain Joe Biden et français Emmanuel Macron, alors qu'une guerre en Ukraine pourrait éclater "à tout moment", selon Washington. Face à la menace d'une invasion russe de l'Ukraine, présentée comme imminente, les sonneries téléphoniques retentissent de plus belle des deux côtés de l'Atlantique pour tenter de relancer le dialogue. Le président Biden, qui passe le week-end dans la résidence de Camp David, va s'entretenir samedi avec Vladimir Poutine dans la foulée d'un coup de fil vendredi entre leurs chefs d'état-major respectifs. Un appel est aussi prévu samedi entre le maître du Kremlin et Emmanuel Macron.

"Nous continuons à voir des signes d'escalade russe, y compris l'arrivée de nouvelles forces à la frontière ukrainienne", a prévenu le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale Jake Sullivan après une réunion virtuelle des principaux dirigeants occidentaux. "Une invasion pourrait intervenir à tout moment si Vladimir Poutine en donne l'ordre", a-t-il ajouté, assurant qu'elle pourrait même "commencer pendant les Jeux olympiques" de Pékin qui s'achèvent le 20 février. Selon lui, une telle offensive est une "possibilité très, très réelle", mais le renseignement américain ne sait pas si le président russe "a pris une décision définitive" ou non. "Nul ne sait si une décision d'agir est prise", a confirmé à l'AFP un diplomate de l'Otan.

Le conseiller de Joe Biden a réaffirmé que les Occidentaux étaient "prêts à tous les scénarios": des représailles économiques sans précédent en cas de guerre mais aussi une main tendue diplomatique pour continuer les négociations avec Moscou. En attendant, le Pentagone va envoyer "dans les prochains jours" 3.000 soldats américains supplémentaires en Pologne pour "rassurer les alliés de l'Otan". Et le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré vendredi son homologue ukrainien Dmytro Kouleba du "soutien ferme" des Etats-Unis à Kiev.

Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de désamorcer la crise, née du déploiement ces derniers mois aux frontières de l'Ukraine de plus de 100.000 militaires russes avec des armes lourdes. "Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie" en cas d'attaque, a tweeté, après la réunion des dirigeants occidentaux, le porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit se rendre en début de semaine prochaine à Moscou. Comme Paris, Berlin a insisté sur la voie "diplomatique" pour aller vers une "désescalade".

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Les «convois de la liberté» arrivent à Paris sous haute surveillance policière :

Partis de tout le pays, des milliers d'opposants au pass vaccinal s'étaient arrêtés vendredi soir aux abords de la capitale. Ils sont arrivés à Paris ce dimanche pour manifester, malgré l'interdiction des autorités.

Des milliers d'opposants au pass vaccinal, venus en convois de toute la France, ont rejoint Paris samedi matin, déterminés à y manifester malgré l'interdiction des autorités et une forte mobilisation policière. Les autorités veulent empêcher tout blocage de la capitale et ont déployé 7.200 policiers et gendarmes, qui verbalisaient les véhicules "pour participation à une manifestation non autorisée" ou effectuaient de simples contrôles aux portes de Paris, ralentissant la circulation. Le mouvement s'est constitué sur le modèle de la mobilisation au Canada paralysant Ottawa .

Il rassemble des opposants au pass vaccinal qui réserve aux personnes immunisées contre le Covid-19 l'accès à bon nombre de lieux accueillant du public (restaurants, cinémas...) mais aussi des manifestants aux revendications sociales, sur le pouvoir d'achat et le coût de l'énergie.

Partis de tout le pays, voitures, camping-cars et camionnettes s'étaient arrêtés vendredi soir aux abords de la capitale. Parmi les consignes dispersées qui circulaient au sein du mouvement : un appel à rejoindre les Champs-Elysées, la plus célèbre artère parisienne. Quelques véhicules de manifestants et camions de gendarmes mobiles étaient présents sur l'avenue, calme en fin de matinée, a constaté un reporter de l'AFP.

Des véhicules blindés étaient également stationnés au pied de l'Arc de triomphe, monument en haut des Champs-Élysées, a constaté un photographe de l'AFP.

Le déploiement de ces blindés est une première depuis les manifestations du mouvement de contestation sociale des "Gilets jaunes" né à l'automne 2018, d'ailleurs présents dans les convois actuels aux côtés d'opposants au président Emmanuel Macron. "Le moment est important, c'est pacifique, nous on n'est pas là pour casser", a déclaré à une journaliste de l'AFP un quadragénaire, qui a voulu garder l'anonymat, arrêté à un point de rassemblement dans la forêt de Fontainebleau, au sud de Paris, avant de repartir vers la capitale.

Le Premier ministre Jean Castex a promis d'être inflexible : "S'ils bloquent la circulation ou s'ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme", a-t-il averti. "Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans. Cette fatigue s'exprime de plusieurs manières : par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d'autres. On voit une souffrance mentale très forte (...). Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l'entends et la respecte", a souligné le président Macron dans un entretien au quotidien régional Ouest-France. "Mais j'en appelle au plus grand calme", a-t-il ajouté.

A deux mois de l'élection présidentielle en France, le gouvernement affirme envisager pour fin mars ou début avril la levée du pass vaccinal. Le masque, lui, ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass dès le 28 février, exception faite des transports.

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Au pied du volcan Cumbre Vieja, un océan de cendres :

 Sur l'île de La Palma, le volcan Cumbre Vieja est en léthargie depuis plus près de deux mois. Mais encore de nombreuses maisons sous sous les cendres.

«C'est comme une plaine» de cendres volcaniques, «un autre monde», soupirait début janvier Félix Rodríguez, maçon de 61 ans, en balayant le sable noir accumulé sur le toit de sa maison pour le faire tomber sur sa terrasse en contrebas. Près de deux mois après la fin de l’éruption du volcan Cumbre Vieja, sur l’île de La Palma, la situation est toujours autant catastrophique. Le volcan est en léthargie, ses torrents de lave sont noirs, figés, durcis, et une couche de sable noir s'est déposée comme un voile sur l'endroit. Il faudra des années, voire une décennie pour nettoyer, déblayer, reconstruire et se réapproprier ce terrain défiguré.

Près de 7.000 personnes ont été chassées de leur domicile par l'éruption. Plus d’un millier ont pu y retourner. Mais beaucoup d’autres sont toujours coincées. Car, aux cendres qui obstruent portes et chemins s'ajoutent le manque d'eau courante et la destruction d'une route dans la vallée d'Aridane, qui oblige les riverains à faire le tour de l'île -soit près de deux heures de route- pour des trajets qui duraient autrefois cinq minutes.

L'éruption du Cumbre Vieja, qui avait débuté le 19 septembre, a été déclarée officiellement terminée le 25 décembre , après 10 jours d'inactivité. La lave a détruit plus de 1.300 maisons et recouvert 1.250 hectares de terres, dont des plantations de bananes, d'avocats ou des vignes. Il s'agissait de l'éruption la plus longue que l'île ait connue : débutée le 19 septembre, c'était la première depuis 50 ans, après celles du volcan San Juan en 1949 et du Teneguia en 1971.

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Hôpitaux débordés, opérations déprogrammées, enfants en danger :

Les services de pédiatrie sonnent l’alerte. Les déprogrammations se multiplient. Un calvaire pour les familles… et les soignants

On met des enfants en danger et il nous faut vivre avec cela. » La sentence tombe, abrupte, amère. Sous le pudique « avec cela » du Dr Oanez Ackermann, il faut entendre : avec inquiétude, frustration, extrême fatigue et, bien sûr, culpabilité. Les larmes aux yeux, cette praticienne hospitalière de Bicêtre, un des fleurons parisiens de l’Assistance publique, raconte comment, en novembre, elle a dû choisir entre deux patients : « Un bébé de 15 mois en attente de greffe du foie et un autre, encore plus jeune, plus grave. » Un choix impossible, inhumain. « La petite fille de 15 mois a attendu trois semaines. Elle est arrivée dans un état gravissime, mais nous l’avons sauvée. Quand le foie ne fonctionne pas, trois semaines, c’est énorme ! Une vraie perte de chances », insiste le Dr Ackermann, du service d’hépatologie et de transplantation hépatique pédiatrique.

En médecine, la pédiatrie est sacrée. Et, par ricochet, les déprogrammations dans cette spécialité, taboues. Que ce secteur soit touché permet de mesurer la situation dramatique de l’hôpital public. Au manque structurel de personnel est venue s’ajouter la pandémie. Telle une lame, elle s’est engouffrée dans un navire qui prend l’eau depuis des années. Un neurochirurgien de Necker, seul centre de neurochirurgie pédiatrique d’Île-de-France, fait ce constat terrible : « Depuis dix ans que je travaille, je n’ai jamais vu ça. Une infirmière positive au Covid et c’est un bloc que l’on doit annuler. On passe autant de temps à opérer qu’à chercher des lits. »

« Un lit… » Derrière ce jargon se cache une réalité économique, comme l’explique le Pr Isabelle Desguerre, chef de neuropédiatrie à Necker : « Il y a des gens habiles dont le métier est de faire des tableaux Excel. On nous dit qu’il y a des lits et que nous ne savons pas compter. C’est sûr que si vous ne précisez pas qu’un lit est fermé parce qu’il n’y a pas de soignants, le lit existe sur le plan administratif. »

« À Necker, en ce début d’année, faute de personnel, 20 % des blocs sont fermés. C’est chronique. C’est le résultat d’une politique de démembrement de l’hôpital public. Nous ne sommes pas en capacité de faire le “courant” et l’expertise », rage le Pr Sabine Sarnacki, chef du service chirurgie viscérale et urologie pédiatrique de Necker. Également vice-doyenne de l’UFR de médecine de l’université de Paris et présidente de la Société française de chirurgie pédiatrique, elle confesse une certaine colère : « Nous assurons les urgences, les transplantations, les nouveau-nés, les cancers, mais nous jonglons en permanence avec les blocs. » Cet été, à Bicêtre, dans le service d’hépatologie pédiatrique, huit lits en hospitalisation de cinq jours ont dû fermer faute de soignants. Autant d’interventions déprogrammées, que ce soit pour des biopsies, pour adapter des traitements antirejet ou pour traiter les cirrhoses du foie. D’ordinaire, ces lits rouvrent après les grandes vacances. Pas cette fois. Ils resteront fermés jusqu’à l’été prochain. Sur 340 enfants qui ne pourront pas être soignés dans le service hépato cette année, les deux tiers seront accueillis dans d’autres unités de l’hôpital ; les autres verront leur prise en charge reportée en fonction des disponibilités.

 

Cet hiver, la vague Omicron a contaminé le personnel. Dans ces services de transplantation, hors de question de faire venir des soignants positifs. « Nous faisons le maximum avec les moyens mis à notre disposition. Bien sûr, on pousse les murs, on met d’autres services à contribution. Il n’empêche, l’engagement moral pris auprès des familles est bafoué », alerte le Dr Ackermann. L’histoire de Robin en est l’illustration. Robin est né prématurément en mars dernier. Il souffre d’une atrésie des voies biliaires, une maladie rare empêchant la bile de rejoindre l’intestin. En septembre, son ventre s’est mis à gonfler de façon inquiétante. Il avait besoin d’une place en urgence dans un service ultra-spécialisé. Sa mère, Chloé-Marie, appelle le médecin qui suit le bébé à Bicêtre. Le Dr Alice Thebaut lui avoue être « très inquiète ». Elle explique ne pas avoir de lit, une partie du service étant fermée. Robin devra patienter près d’une semaine – une éternité – au centre hospitalier de Château-Thierry (Aisne) avant que l’énergie du Dr Thebaut lui permette d’accéder à une place. Malheureusement, quand il arrive à Paris, on lui découvre des varices œsophagiennes à un stade très avancé. Le 9 novembre, à seulement 8 mois, Robin est greffé du foie par le Dr Virginie Fouquet. « Peut-être que s’il y avait eu un lit à Bicêtre dès septembre, cela aurait été moins compliqué pour mon petit garçon », se demande sa mère.

À Bicêtre, les lits fermés l’été rouvrent après les vacances. Pas cette année

Les déprogrammations, une réalité dont les conséquences font trembler à Necker, un autre temple de la pédiatrie française. Un neurochirurgien explique par le détail : « La première semaine de janvier, nous avons dû annuler la moitié de nos blocs. Nous avons fermé une des deux salles durant trois jours, ce qui représente environ six déprogrammations. » Chacun à leur niveau, les familles, les soignants et les cadres de santé ressentent ces reports comme un calvaire. « Tout se fait grâce à la bonne volonté des uns et des autres. Quand il n’y en aura plus, on devra fermer d’autres lits », prévient le Dr Ackermann. Déprogrammer, attendre, s’inquiéter : terrible triptyque pour parents et soignants.

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Un trafic de chiots démantelé par la gendarmerie dans le Finistère :

Un trafic de chiots, principalement composé de bouledogues anglais, a été découvert par la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix (Finistère). Selon «Ouest France» quatre personnes ont été placées en garde à vue le 31 janvier dernier pour avoir monté un réseau d’élevage illégal. Entre 2016 et 2021, les malfrats auraient placé des chiens «gracieusement» en famille d’accueil, à charge pour elles, de les faire se reproduire, à cinq reprises. Les chiots étaient ensuite revendus à des particuliers, au mépris de toutes les réglementations sanitaires et obligations légales. De mauvais traitements auraient été mis en évidence.

Au total, 310 chiots auraient été élevés de cette manière et 89 d’entre eux auraient été donnés ou seraient morts. «Cela représente un gain estimé à 304 000 €», affirme le journal. En outre, les faux éleveurs, qui s’étaient déclarés en tant qu’autoentrepreneurs en élevage canin, auraient fraudé la Caf (Caisse d’allocations familiales) puisque une enquête a permis de révéler une fraude aux aides sociales portant sur 152 902 €.

Des vêtements de luxe, du matériel high-tech ainsi que de l’argent en liquide ont été saisis auprès des quatre personnes. Et douze chiots ainsi que deux chiens ont été trouvés et placés à la SPA, en attendant qu’ils trouvent une nouvelle famille. «La procédure se poursuit et les individus seront convoqués ultérieurement devant le tribunal judiciaire de Brest, pour répondre de leurs actes. L’un d’entre eux est incarcéré à la maison d’arrêt de Brest pour une autre affaire.», peut-on lire encore.

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - «Convois des libertés» : heurts entre policiers et manifestants sur les Champs-Élysées :

Les différents convois organisés pour contester les décisions du gouvernement ont réussi samedi à atteindre les Champs-Élysées, déclenchant rapidement l'intervention des forces de l'ordre pour les disperser.

Une partie des milliers d'opposants au pass vaccinal, dont les convois se dirigeaient vers Paris, a réussi samedi à atteindre les Champs-Élysées, déclenchant rapidement l'intervention des forces de l'ordre pour les disperser, et s'est mêlée aux manifestations anti-pass autorisées. Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron, au pass vaccinal et de "gilets jaunes", ceux qui se font appeler "convois de la liberté" se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa.

Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice, Lille, Strasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), circulant pendant deux ou trois jours à vitesse réduite sur des routes secondaires pour rejoindre la capitale. Parmi les consignes disparates qui circulaient dans le mouvement: un appel au rassemblement sur les Champs-Elysées.

Vers 14H00, plus d'une centaine de véhicules avaient rejoint l'avenue, des automobilistes, certains désormais à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient "liberté". La situation s'est ensuite tendue: la place de l'Arc-de-Triomphe puis l'avenue de Champs-Élysées ont progressivement été évacuées par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.

Jérôme Rodriguez, une des figures des "gilets jaunes" et soutien actif des convois anti mesures sanitaires, a été interpellé aux abords de l'Elysée, a-t-on appris de source policière. Il a été interpellé en tant qu'organisateur d'une manifestation interdite par le préfet de police de Paris, a-t-on ajouté de même source. Figure connue du mouvement des "gilets jaunes", Jérôme Rodriguez s'est revendiqué sur les réseaux sociaux comme faisant partie des organisateurs des convois anti mesures sanitaires, autoproclamés "convois de la liberté". Il a été interpellé près de l'Elysée, à l'angle des rues Duras et du faubourg Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement de Paris.

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Éric Zemmour renvoie dos à dos Pécresse et Macron, «deux robots de la technocratie française» :

Devant plus de 3000 personnes dans le Morvan, le candidat s'est efforcé d'effacer les différences entre Emmanuel Macron et la candidate LR. «Macron contre Pécresse, c'est Big Brother contre Big Sister»: dans le Morvan samedi 12 février, Eric Zemmour a renvoyé dos à dos le président sortant et la candidate des Républicains, dépeinte en technocrate centriste à la veille d'un meeting important pour elle.

«Non, Valérie Pécresse n'est pas de droite», a martelé le candidat nationaliste dans un discours virulent devant plus de 3000 personnes réunies dans la petite ville de Saulieu (Côte-d'Or).

Dans une salle qui reprenait régulièrement le slogan «on est chez nous !», il s'est efforcé d'effacer les différences entre Emmanuel Macron et la candidate de droite, copieusement huée par la foule à chaque fois qu'il prononçait son nom. Ce sont «deux robots de la technocratie française», s'est-il emporté à la veille du premier grand meeting de campagne de Valérie Pécresse à Paris, dont l'objectif est de redynamiser une campagne LR qui patine depuis quelques semaines. «Quand vous posez deux miroirs face à face, mes chers amis, vous le savez, vous ne voyez plus qu'une chose : le vide, à l'infini», a-t-il lâché, avant d'assurer que «le centre droit de Mme Pécresse ne vaudra pas mieux que le centre gauche» du quasi-candidat Macron.

Selon les sondages, la candidate Les Républicains, celle du Rassemblement national Marine Le Pen et Eric Zemmour sont dans un mouchoir de poche pour l'accession au second tour face à Emmanuel Macron, ce dernier étant largement en tête des intentions de vote. Pour accéder au second tour, le polémiste s'efforce donc de détourner le plus d'électeurs possibles de ses deux rivales. À la veille du meeting LR, il a donné la priorité aux attaques contre Valérie Pécresse - sans prononcer une fois le nom de Marine Le Pen dans son discours à Saulieu. Dans une harangue de plus d'une heure, ponctuée par plusieurs bans bourguignons de ses partisans, il a appelé les électeurs de droite à choisir «entre sauver les LR ou sauver la nation» en votant pour lui au premier tour de la présidentielle.

«Avec Valérie Pécresse, vous n'aurez pas Zemmour. Vous n'aurez même pas une moitié de Zemmour. Vous aurez un masque plaqué sur le visage de la technocratie», a-t-il affirmé. Près de 250 personnes manifestaient à quelques pas du meeting au cri de «Les fachos dehors» ou «no pasaran». Quelques échauffourées se sont produites avec l'important dispositif policier déployé, une personne étant légèrement blessée et cinq interpellées, selon la préfecture.

Devant un auditoire conquis, le candidat s'est employé à opposer la campagne à la ville, ses diatribes contre les «bobos parisiens» ou les écologistes qui «interdisent les sapins de Noël» suscitant de vigoureuses acclamations dans cette région forestière. Eric Zemmour s'est aussi efforcé de flatter son public, vantant les atouts gastronomiques de la Bourgogne ou promettant, sous des ovations, de «sanctuariser la chasse et la pêche».

Applaudissements nourris également quand il a repris son antienne contre les «milliers d'éoliennes aussi inutiles que bruyantes (qui) enlaidissent nos campagnes». «On n'en peut plus!», a réagi un partisan dans la salle, deux jours après l'annonce par Emmanuel Macron de la relance du nucléaire et d'un coup de frein à l'éolien terrestre. À plusieurs reprises, il a défendu un «État protecteur» dans une petite ville où des banderoles «Non aux fermetures de classes» s'affichaient aux grilles du collège.

Avant son meeting, Eric Zemmour a chaussé des bottes de caoutchouc dans la matinée pour se rendre dans la forêt du Morvan pour y soutenir la filière bois. Au milieu des sapins, marchant sur un chemin forestier parsemé de flaques encore gelées, il a promis «un grand plan foret». «Aujourd'hui, on exporte une matière première brute et on importe des meubles», a expliqué Eric Zemmour, qui promet, sans développer comment, de «bloquer ces exportations tant qu'il n'y aura pas une transformation en France».

 

 

 

 

 

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Samedi 12 Février 2022 - Barkhane: Paris étudie toutes les hypothèses :

Le point de rupture se rapproche pour Barkhane. Jusqu’à présent, la coopération militaire entre la France et les forces armées maliennes restait tant bien que mal préservée des tensions politiques entre les deux capitales. Depuis 2013, la France lutte au Sahel contre les groupes armés djihadistes. Quelque 4800 soldats sont engagés. Les dernières opérations conjointes, sur lesquelles communique volontiers l’état-major, ont d’ailleurs obtenu des succès tactiques. Mais la dégradation quasi irréversible des relations entre la junte et ses partenaires finit par percoler. Les troupes sur le terrain commencent à subir des entraves et le dispositif à être brouillé par des ordres politiques venus de la junte, des militaires maliens recevant la consigne de ne plus travailler avec les éléments de la force Barkhane. Pour l’instant, les incidents restent ponctuels, mais les militaires français restent attentifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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