En plein imbroglio dans le procès qui l'oppose à l'UIMM pour une sordide affaire d'argent "occulte", il semblerait que madame Parizot aurait intérêt a plutôt faire profil bas en ce moment. Mais non ! C'est plus fort qu'elle. Après avoir pris des engagements auprès du Président de la République pour "moraliser" un minimum les affaires des rémunérations des grands patrons (voir notre article "Patron de Valeo : encore un scandale de plus du 20-01-2009)  voilà que Laurence Parisot remonte au créneau.

La présidente du Medef a lâché, mercredi 21 janvier sur France Info, que le "rappel à l'ordre" des dirigeants des banques pour qu'ils renoncent à leur bonus pour 2008 "n'était pas forcément nécessaire".
"Vous pouvez supprimer tous les bonus, ce n'est pas ça qui va résoudre la crise",
a-t-elle ironisé, après avoir affirmé ne pas connaître "les super bonus qu'évoque la ministre" de l'Economie Christine Lagarde. Celle-ci a souhaité mercredi que les patrons des firmes automobiles aidées par l'Etat imitent ceux du secteur bancaire en ne se versant pas la part variable de leurs salaires.

Estimant que les entreprises ne pourraient "jamais s'engager" à ne pas délocaliser, Laurence Parisot s'est dite très favorable à la suspension de la taxe professionnelle, réclamée par les constructeurs automobiles. "Voilà la meilleure garantie pour éviter toute délocalisation : supprimer cette taxe qui pèse sur l'investissement et donc sur le futur industriel de notre pays".