Décidément ces deux là ne passeront surement pas leurs vacances ensemble !..Le ministre des Finances, Michel Sapin, a de nouveau critiqué les propositions faites par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, pour compenser la suspension de l’écotaxe. Elle proposait d'imposer une vignette sur les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour compenser la perte de l'écotaxe. Alors de deux choses l’une ou bien il y a incompatibilité d’humeur entre les deux ministres ou bien Ségolène Royal, comme cela lui arrive souvent, raconte n’importe quoi !..

En effet s’Ils sont de nouveau en désaccord c’est sur un point bien précis qui ne devrait pas inciter à la polémique. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a jugé lundi 20 octobre que si une vignette était imposée aux poids lourds pour compenser l'écotaxe, il fallait qu'elle le soit "à tous les camions quelle que soit leur origine" et non aux seuls véhicules étrangers, hypothèse soulevée par Ségolène Royal dimanche 19 octobre dernier. "Mettre en place un système de vignette à l'entrée oui, mais bien entendu pour tous les camions quelle que soit leur origine", a dit le ministre des Finances sur France Info. "En Europe on ne taxe pas un camion étranger parce qu'il est étranger", a asséné Michel Sapin

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait évoqué sur BFMTV l'imposition possible d'une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l'écotaxe.

"Ecologie punitive"

Michel Sapin et Ségolène Royal s’étaient déjà affrontés publiquement sur la manière de compenser la suspension de l’écotaxe le 9 octobre dernier. La ministre de l’Ecologie avait déclaré souhaité compenser "en priorité" la suspension de l'écotaxe par une taxe sur le profit des sociétés d'autoroutes. Le ministre des Finances lui avait répondu que ce n’était pas “forcément la bonne solution”.

Les deux ministres avaient également ferraillé après l'annonce le 5 octobre par Michel Sapin d'une hausse en 2015 de deux centimes du prix du diesel. Ségolène Royal déplorait de n'avoir pas "été entendue" malgré les "solutions existantes" après cette décision. Elle avait ainsi rappelé son opposition à une mesure "d'écologie punitive".

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