Public et privé se sont unis mardi 27 septembre pour une grève historique visant à lutter contre les suppressions de postes et les choix du gouvernement en matière d'éducation. Selon le ministère de l'Education nationale, Luc Chatel, le mouvement aurait été suivi par près de 29% dans le primaire et un peu plus de 22% dans le secondaire. Les syndicats évidemment contestent ces chiffres et annoncent une participation à la grève de 50% en moyenne !..
La grève de mardi dans l'Education Nationale est exceptionnelle, public et privé étant unis, et la mobilisation est très suivie. Ainsi, près de 29% des enseignants du primaire -alors que l'estimation initiale était de 20,5% vendredi- et 22,3% pour le secondaire sont en grève, selon une estimation du ministère de l'Education Nationale, diffusée dans la matinée. Dans le second degré, les grévistes représentent 25,57% dans les collèges, 23,29% dans les lycées professionnels et enfin 17,80% dans les lycées généraux et technologiques.
Un enseignant sur deux selon les syndicats
Au niveau des syndicats, les prévisions sont traditionnellement différentes : 53,75% de grévistes dans le primaire prévus par le SNUipp-FSU. Le Snes-FSU, principal syndicat des collèges et lycées, prévoit, lui, 46% de grévistes.
Ces chiffres, du ministère et des syndicats, ne concernent que l'enseignement public. En effet, le ministère a fait savoir que l'enseignement privé sous contrat n'est pas intégré dans son système d'information et se trouve sous la responsabilité hiérarchique des évêques et non des recteurs. Une telle mobilisation étant rare dans le privé, le secrétariat de l'enseignement catholique et la Fep-CFDT, premier syndicat du privé, ont assuré, auprès de l'AFP, n'avoir "aucun outil pour faire le décompte" des grévistes dans ce secteur. L'un des cinq syndicats du privé, le Snpefp-CGT, a, quant à lui, relevé une forte mobilisation -entre 35% et 40% de grévistes- dans l'académie de Nantes, première du pays pour l'enseignement privé.
Le mouvement de grève vise à dénoncer les suppressions de postes dans l'Education nationale et les choix éducatifs du gouvernement. Un appel historique pour peser sur le projet de budget 2012 qui passera mercredi en conseil des ministres et qui prévoit 14.000 suppressions de postes -du fait du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite- alors que les effectifs des élèves augmentent. Le total de postes supprimés, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, s'élèvera alors à 80.000.
Source : leJDD.fr 27-09-2011
Informations MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)