Je ne l’ai jamais caché, je ne suis pas du tout un inconditionnel de Nicolas Sarkozy. Hyper-Président, hyperactif, il dérange, bouscule les habitudes, surprend toujours. Il lui arrive même d’être brutal et dans ses propos et dans ses actes. Mais, à sa décharge reconnaissons qu’il a été, de toute l’histoire de la Cinquième République, le Président le plus critiqué, parfois de façon violente et souvent de manière injuste. La seule politique du parti Socialiste, et d’un certains nombre d’autres formations politiques a été de faire de « l’anti-sarkozysme ». Cela a été leur seule doctrine pendant cinq ans : à l’Assemblée, au sénat, dans la Presse. Tout a été critiqué, dénigré, tourné en ridicule, parfois déformé sans qu’aucune proposition sérieuse ne soit émise. A l’Assemblée Nationale et maintenant au sénat, le parti Socialiste et ses alliés ont refusé de voter quasiment toutes les propositions venant de la majorité..
C’est vrai que j’ai également partagé certaines de ces critiques mais, à mon avis, elles ne peuvent masquer l’action menée par le Président de la République. Elles ne peuvent pas non plus, tant elles sont futiles, déconsidérer l’homme qui a par ailleurs de nombreux talents. C’est vrai il y a eu la malheureuse soirée au Fouquet’s après la victoire de 2007, ses liens avec les « grands patrons », les trois jours passés sur le yacht de Bolloré, ses écarts de langage, Même si cela a pu choquer certains, ce n’est pas l’essentiel de l’action menée depuis cinq ans par un Président. On ne peut, en tous cas, ramener « à cela » les cinq ans d’une présidence qui, pour l’essentiel, s’est déroulée au milieu d’une tourmente internationale sans précédent.
LES REPROCHES
Dans les reproches qui lui sont faits de façon chronique beaucoup sont exagérés d’autres sont totalement infondés. Examinons en quelques uns en détails :
On lui a reproché d’avoir augmenté le déficit public. Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des « subprimes » venant des Etats-Unis? Puis s'il a fallu sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à endetter très lourdement la France pour ne pas plomber nos emplois.
On lui a reproché d’avoir aidé les banques alors qu'elles étaient responsables de la crise. Mais fallait-il, au nom du libéralisme, les laisser sombrer. Il était impossible de ne pas le faire. Il n’y a que Nathalie Arthaud ou Philippe Poutou pour prétendre le contraire. Sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient sans doute beaucoup perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. Par ailleurs il faut rappeler que les banques n’ont pas reçu un « cadeau » de l’Etat ; elles ont accepté un prêt qu’elles ont totalement remboursé, intérêt compris. Le soutien aux banques n’a pas couté un centime au contribuable. Il a même rapporté de l’argent au trésor public ce que, bien sur, les opposants feignent d’oublier !..
On lui a reproché l’augmentation du chômage. Oui le taux de chômage actuel est très loin de celui qui avait été prévu il y a cinq ans. Mais la crise a frappé partout et a tout désorganisé. Le prix des matières premières, les difficultés des entreprises à investir, la crise de confiance, etc.. La France a mis beaucoup d’argent pour enrayer la progression du chômage et a, sur ce plan, mieux réussi que les Américains, et que la plupart des autres pays européens excepté l’Allemagne. Le chômage n’aurait-il pas été encore plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme, la créations d’emplois jeunes et autres dispositifs dont on pu mesurer, jadis, l’inefficacité ? Nicolas Sarkozy a privilégié le long terme en soutenant l'investissement en développant la recherche et l’innovation. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.
On lui a reproché de favoriser les riches. En fait, peu de gens comprennent que l’objectif de Nicolas Sarkozy n'est pas de faire des cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays pour aller investir ailleurs. Il faut donc avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts. Si des Bolloré, Pinault, Peugeot, ou même des entreprises comme Total, sont maltraitées fiscalement elles iront faire leurs affaires ailleurs qu’en France et personne ne pourra les retenir quoi qu’en dise un Mélenchon qui veut interdire les licenciements !....Malheureusement l’affaire du « bouclier fiscal », justifiée lorsque la mesure a été mise en place est devenue très impopulaire au moment où la crise a commencé à sévir. Il aurait fallu avoir le courage de revenir an arrière à ce moment là !..
On lui reproche d’être le président des riches. Mais on oublie qu’il est le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il a pris l’option de taxer la transmission de capital plutôt que le capital lui-même. N’est ce pas plus juste ?
On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%. La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.
On lui a reproché de ne pas tenir ses promesses. C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection. En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés. Curieusement, au lieu de parler de "ce qui a été fait", on se complait à parler que des promesses non tenues. Les opposants et certains médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement
LE BILAN DES REFORMES
Justement intéressons nous au bilan. Aux réformes qui ont été faites et qui ont, pour certaines d’entre elles, changé le pays en profondeur en apportant de réels progrès dans notre démocratie. On notera au passage que parmi ces réformes, bon nombre d’entre-elles réduisent les prérogatives du Président de la république.
DANS LE DOMAINE DE L’ORGANISATION DE L’ETAT
· Possibilité pour le citoyen de faire un recours individuel devant le Conseil Constitutionnel
· Modification de la Constitution et réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens
· Limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
· Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
· Réunion annuelle des deux chambres réunies en Congrès à Versailles pour entendre le Chef de l’État
· Loi de représentativité syndicale qui renforcera les organisations tout en favorisant le dialogue social.
· Autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.
· Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussie faute de l’avoir tentée.
· Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
· Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire
· Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats
· Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait toucher depuis des décennies
· Redéfinition de la carte hospitalière
· Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris
· Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
· Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014)
D’autres résultats importants et spectaculaires ont été obtenus dans des domaines divers
· La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente. La France était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir réformé son système de retraites
· Mise en place du service minimum lors de grèves dans le secteur public
· Suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
· Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur
· Suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour
· Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre
· Réduction de la mortalité routière grâce à des campagnes de préventions et des sanctions plus sévères
· Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
· Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)
DANS LE DOMAINE DE L’EMPLOI
· Relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme
· Aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française
· Réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombe notre économie. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi.
· Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès (plus d’un million de créations)
· Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés
· Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle
· Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
· Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent souvent à rien
DANS LE DOMAINE DE L’AGRICULTURE
· Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer
· Maintien de la PAC au niveau européen
· Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
· Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)
DANS LE DOMAINE DU LOGEMENT
· Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés)
· Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
· Modération des loyers par la modification de l’indexation
· Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
DANS LA DOMAINE DE L’ASSISTANCE
· Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards
· Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres établissements ont ouvert en 2011)
· Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants
· Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés) – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler
· Revalorisation de 25% sur 5 ans de l’allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse
· Création d’une prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent
· Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises
DANS LE DOMAINE ECONOMIQUE (CHIFFRES SELON INSEE)
· Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat
· Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an
On voit clairement que dans les mesures citées ci-dessus, bon nombre d’entre elles s’adressent aux chômeurs et aux plus démunis. Cela contredit radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.
DANS LE DOMAINE DE LA POLITIQUE ETRANGERE
· Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas
· Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est souvent la France et Nicolas Sarkozy qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
· Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne
· Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire
· Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie
· Retour de la France dans l'Otan
· Création du G20 où le volontarisme de Nicolas Sarkozy fut décisif. Il a d’ailleurs été salué par l’ensemble des participants. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités du chacun pour-soi en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la possibilité de prises de décisions internationales
· Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…
· Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays
· Engagement acharné en faveur de l’Euro
· Gestion imaginative et énergique de la crise
· Les qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision de Nicolas Sarkozy sont largement reconnues par des chefs d'État étrangers
DANS LE DOMAINE DE LA POLITIQUE INTERIEURE
Très souvent décrié pour ses réformes de société, Nicolas Sarkozy reconnait lui-même que tout n’a pas été réussi mais il a, à son actifs’, de nombreux succès :
· Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions
· Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.
· Il a fait preuve d’un grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes
· Il n'a reculé sur aucune des réformes qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Chatel. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité des décisions à sa vraie place : le parlement. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …)
· Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne
· Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au point qu'ils étaient prêts à vider leurs comptes, ce qui aurait été un pur désastre
LES AUTRES RESULTATS
· Réunion des Assedic et de l'Anpe, pour l’efficacité.
· Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber un ministre socialiste)
· Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement
· Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la concurrence
· Refus d'augmentation générale de nos impôts
· Délais de paiements raccourcis aux entreprises
· Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF
· Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts
CHANTIERS EN COURS OU LA VOLONTE DE NICOLAS SARKOZY PERMET D’ESPERER
· Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des Hedgefunds et les paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords internationaux très difficiles à obtenir.
· Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des transactions financières
· TVA anti délocalisation de notre industrie qui permet d’alléger les charges sur les entreprises de 5,5 % donc de baisser le coût du travail.
· Militance pour la mise en place d’une « règle d’or » assurant constitutionnellement l’équilibre de nos comptes
EN CONCLUSION
La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité) oblige à reconnaître que Nicolas Sarkozy a travaillé pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée.
Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances. Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même". Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.
Eh bien justement du courage et de la ténacité c’est bien ce qu’il faudra à notre futur Président de la République pour nous sortir de cette crise qui n’en finit pas de rebondir. Ce qui a été laborieusement bâti, avec nos partenaires européens, nos alliés américains, le FMI et la Banque Centrale Européenne en matière de confiance réciproques serait très rapidement compromis, voire anéanti, si la France se laissait à nouveau aller à des « folies » budgétaires comme le propose François Hollande. La parole de la France serait immédiatement mise en doute, son crédit vis-à-vis des marchés serait affaibli et l’on sait ce que tout cela signifie. Nous en avons eu le 5 avril dernier la démonstration en Espagne : le pays doit emprunter, il ne trouve pas la totalité des fonds nécessaires, les taux d’intérêt augmentent, et la rigueur budgétaire doit encore être augmentée.
François Hollande qui a déjà passé des accords scandaleux avec Europe Ecologie Les-Verts devra aussi composer, quoi qu’il en dise, avec Jean-Luc Mélenchon et son Front de Gauche. Quelle sera alors la crédibilité de notre pays pour aborder la sortie de crise.
J’ai bien réfléchi et, bien qu’en désaccord sur certaines dispositions prises dans le passé et sur d’autres prévues dans l’avenir, je voterai NICOLAS SARKOZY.
Jean Pierre ECHAVIDRE
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