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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 08:00
retraites-samedi manifestations

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Samedi 11 Mars 2023 – Nouveau samedi de manifestations contre la réforme des retraites

Les syndicats appellent à manifester pour la septième fois samedi contre la réforme des retraites, comptant sur une nouvelle démonstration de force à l'orée d'une semaine cruciale, où le gouvernement espère voir la réforme définitivement adoptée après un parcours parlementaire chaotique. "Je suis toujours très déterminée car on a l'expérience des lois passées qui ont ensuite été abrogées", assure Elodie Boussarie, une professeure de Marseille syndiquée chez SUD, rencontrée vendredi lors d'une action de blocage d'un péage urbain.

"On ne lâche rien et on continuera la lutte jusqu'à l'abandon pur et simple du projet de réforme", renchérit au même endroit Virginie Akliouat, de la FSU.

 

La menace du 49.3

Pour contrer l'"opposition méthodique" de la gauche, le ministre du Travail Olivier Dussopt a dégainé vendredi, avec l'assentiment de la majorité de droite, l'arme constitutionnelle du vote unique devant le Sénat qui va devoir se prononcer en une seule fois sur l'ensemble du projet de loi. L'échéance est prévue dimanche à minuit. Une commission mixte paritaire doit se réunir mercredi avant un vote définitif dans la foulée dans les deux chambres.

Mais il semble incertain que le gouvernement parvienne à trouver une majorité de députés pour approuver le texte, et il pourrait recourir une nouvelle fois à l'article 49.3 (adoption sans vote), ce qui le placerait dans une situation politique périlleuse.

"Le recours au 49.3 pour un projet de loi qui n'aura pas été discuté serait une forme de blocage démocratique inacceptable", a prévenu Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, mardi lors de la précédente journée d'action.

"Quand des millions de personnes sont dans la rue (…), quand il y a des grèves et qu'en face il n'y a rien, silence, les gens se disent +qu'est-ce qu'il faut faire de plus pour être entendu+", a déploré vendredi matin le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

 

- "Attiser la colère" -

L'intersyndicale a en effet interpellé sans succès Emmanuel Macron. En réponse à la demande écrite des syndicats de les recevoir "en urgence", il ne leur a pas proposé de rendez-vous vendredi, expliquant vouloir "préserver le temps parlementaire", tout en assurant être "à (leur) écoute".

"On pense qu'il y aura du monde encore très largement dans la rue parce que la fin de non-recevoir de Macron au courrier de l'intersyndicale, le fait d'accélérer la procédure de vote au Sénat, ça donne quand même le signe d'une espèce de fuite en avant de ce gouvernement. On pense que ça va plutôt attiser la colère qu'autre chose", a commenté auprès de l'AFP Murielle Guilbert, codéléguée générale de Solidaires.

De source policière, la participation samedi pourrait atteindre 800.000 à un million de personnes dans les 230 manifestations prévues en France, dont 70.000 à 100.0000 à Paris, où la manifestation s'élancera à 14H00 de la place de la République vers celle de la Nation.

Mardi, les syndicats avaient une nouvelle fois fait la preuve de l'opposition très forte au projet de réforme, avec un record de manifestants (1,28 million de personnes selon le ministère de l'Intérieur, plus de trois millions selon l'intersyndicale).

Des grèves reconductibles ont été enclenchées ou intensifiées dans plusieurs secteurs, notamment les trains et le secteur aérien, ainsi que les centrales de production d'électricité, l'infrastructure gazière ou le ramassage des poubelles. Le trafic est annoncé quasi normal à la RATP samedi sauf sur les RER A et B.

 

Certains avertissent qu'un nouveau durcissement est toujours possible.

"Il y a des voix qui s'élèvent depuis plusieurs jours pour dire (...) +puisque le gouvernement reste sourd, il faut faire plus dur+", a averti vendredi Fabrice Coudour, secrétaire général de la CGT Energie.

Selon un sondage Odoxa-BackboneConsulting pour le Figaro publié vendredi, "7 Français sur 10 soutiennent les mobilisations et grèves reconductibles à venir" et "60% se disent même prêts à un blocage du pays".

Samedi marquera la deuxième journée de mobilisation pendant le week-end, afin de permettre aux salariés d'y participer sans avoir à poser un jour de grève. Le 11 février, 963.000 personnes étaient descendues dans la rue selon le ministère de l'Intérieur, et plus de 2,5 millions selon la CGT.

 

 

 

 

 

carole delga-occitanie-decoupage régions

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Samedi 11 Mars 2023 – Les présidents de Région ne veulent pas de redécoupage

La présidente de la Région Occitanie estime notamment qu’un redécoupage des régions serait une perte d’argent et une dépense d’énergie inutile.

Après la réforme des retraites, Emmanuel Macron veut encore avancer. Et dans le cadre de son projet de réforme institutionnelle, le président reçoit lundi huit associations d’élus, avec les présidents de Région notamment, explique Le Parisien. Si le projet est encore flou, l’exécutif souhaiterait que les Français « sachent un peu mieux qui fait quoi », avec par exemple un redécoupage de certaines régions, jugées trop grandes aujourd’hui. Ce redécoupage territorial ne fait pas l’unanimité, le sénateur socialiste Éric Kerrouche qualifiant la mesure de « complètement stupide » dans Public Sénat début février, car « cela reviendrait à introduire une complexité inutile pour un coût financier considérable ».

Un point de vue que semble partager la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, aussi à la tête de l’Organisation Régions de France, qui entend opposer un refus à Emmanuel Macron lundi. L’ancienne députée explique que personne « n’est favorable à un redécoupage » et que cela « représenterait une dépense d’énergie et d’argent inutile » alors qu’il y a d’autres priorités ». « Ce serait une gabegie financière », tonne la présidente de Région. Pourtant, dans la majorité, l’idée fait son chemin, Stéphane Séjourné mettant en avant au Figaro en janvier « la fin des grandes régions pour revenir à un schéma plus simple à taille humaine ».

 

« Des surcoûts importants » pour la Cour des comptes

Les régions ne sont pas seulement opposées au projet en lui-même. Auprès du Parisien, Carole Delga souligne les effets du passage de 22 à 15 régions, avec un taux de chômage en baisse et des « économies de fonctionnement ». L’Association des maires ruraux, des collectifs et l’Association des maires de France (AMF) y sont aussi opposés. Avec l’Association des départements de France, l’AMF et les Régions de France avaient écrit à l’exécutif au mois de janvier afin d’organiser une rencontre, rappelant au chef de l’État qu’il avait promis de les rencontrer au moins deux fois par an.

Mais l’exécutif aura des arguments à faire valoir, puisque la Cour des comptes a été beaucoup plus critique sur le redécoupage à 15 régions, estimant que la fusion avait « au moins, dans un premier temps, occasionné des surcoûts importants notamment en matière de rémunération des personnels et d’indemnités des élus » et ce « contrairement à ce qui avait été annoncé ». En outre, des députés de la majorité s’appuient aussi sur l’insatisfaction des Français sur les nouvelles régions, en citant des sondages : 67 % d’insatisfaction dans le Grand Est, 61 % en Occitanie ou encore 60 % en Nouvelle-Aquitaine.

 

 

 

 

 

macron-terrorisme-attentats-déjoués

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Samedi 11 Mars 2023 – Terrorisme : « Près de 70 attentats déjoués » en France, annonce Emmanuel Macron

Ce samedi marquait la journée nationale et européenne consacrée aux victimes du terrorisme, date anniversaire des attentats du 11 mars 2004 à Madrid qui avaient fait 191 morts. À cet égard, un hommage était organisé aux Invalides en présence du chef de l’État, Emmanuel Macron. Après avoir salué la « dignité » et l'exigence de « vérité » et l’« humanité » qui ont marqué les procès des attentats de la décennie passée en France (notamment ceux de Nice), le président français a rappelé que l’État était là « pour empêcher que l’inconcevable ne survienne ». Il a ainsi expliqué que « ces dix dernières années, près de 70 attentats ont été déjoués grâce à l’action des services de l’État », rapporte BFMTV.

Avec ce bilan, Emmanuel Macron a aussi rappelé qu’il avait créé le parquet national antiterroriste en 2019, sous la direction de Jean-François Ricard à l’époque, avec 26 magistrats spécialisés dans les affaires de terrorisme et les crimes contre l’humanité. Une structure réclamée après les attentats de 2015 et 2016 en France. Après avoir rendu un hommage appuyé aux victimes, le président de la République a réaffirmé l’importance de l’action de l’État relaie l’AFP : « Face à la fureur des assassins, nous avons mis au cœur de notre réponse ce que ces idéologues de haine exècrent : l'État de droit, la garantie des libertés, l'apaisement par la force de nos lois. »

 

23 procès à venir

L’année dernière, plusieurs procès se sont tenus en France, notamment ceux en appel de deux complices de l'attentat contre Charlie hebdo ou ceux de l'assassinat du policier Xavier Jugelé : « Malgré tous les obstacles, les contraintes, ces procès se sont tenus dans la dignité, avec la plus haute exigence d'humanité et de vérité. Ils ont permis l'éclosion de paroles nécessaires. » Qualifiant de « jalon exceptionnel » le procès du 13-Novembre, Emmanuel Macron a parlé de « moment important pour vous, pour toute la nation. »

Une journée d’hommage qui doit « permettre de continuer de mobiliser tout ce qui nous permet de prévenir le terrorisme », a insisté le président devant des proches de victimes d'attentats, des ministres, des parlementaires et l'un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy. Dans les prochains mois, 23 procès liés à des attentats sont prévus, Emmanuel Macron espérant qu’ils « soient à la hauteur de l'épaisseur des drames ». Un musée-mémorial du terrorisme ouvrira aussi ses portes au premier semestre 2027 à Suresnes (Hauts-de-Seine), un lieu « d’éducation, et de vigilance ».

 

 

 

 

 

mélenchon-sortie-par-la-force-referendum

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Samedi 11 Mars 2023 – «Nous allons trouver une porte de sortie par la force», déclare Mélenchon, qui demande une «consultation du peuple par lui-même»

Après que les leaders syndicaux ont suggéré à Emmanuel Macron de «consulter le peuple» sur la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a fait le même vœu. «Je recommande, comme l'a dit ce matin M. Berger, que l'on se dirige vers une consultation du peuple lui-même, pour que l'on tranche et que l'on ne reste pas dans cette situation d'extrême tension», a déclaré le chef de file de la France insoumise. «Dans un pays démocratique, il faut une sortie démocratique à une situation d'impasse créée par le pouvoir lui-même», a-t-il ajouté.

«Il faut trouver une porte de sortie, donc nous allons en trouver une par la force», a également affirmé le leader Insoumis. «M. Macron ne laisse d'autre possibilité à personne que d'être dans ce rapport frontal, eh bien nous sommes frontaux et nous espérons que d'ici quelques jours, il finisse par comprendre que ça ne peut pas durer comme ça», a plaidé l'ancien député des Bouches-du-Rhône, aux côtés de Manuel Bompard, qui lui a succédé dans l'hémicycle.

 

 

 

 

 

wagner-Bakhmout-armée-russe

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Samedi 11 Mars 2023 – Wagner annonce que les Russes sont proches du centre de Bakhmout, en Ukraine

Le patron du groupe Wagner a affirmé samedi que les Russes se trouvent actuellement à un tout petit peu plus d'un kilomètre du centre de Bakhmout.

Les Russes se trouvent actuellement à un tout petit peu plus d'un kilomètre du centre de Bakhmout, une ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été, a affirmé samedi le patron du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine. "C'est le bâtiment de l'administration municipale, le centre administratif de la ville", a-t-il déclaré, pointant du doigt, du toit d'un bâtiment, un autre édifice dans ce qu'il a dit être Bakhmout.

"C'est à un kilomètre deux cents", a-t-il précisé dans cette vidéo diffusée par le service de presse de son entreprise Concord. "C'est la zone, il y a des combats en cours". Ces propos étaient invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.

"Le plus important est d'obtenir la bonne quantité de munitions et d'avancer", a-t-il encore martelé, tandis qu'il est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe notamment pour obtenir plus de munitions, essentielles, selon lui, pour continuer l'assaut sur Bakhmout. Les hommes de M. Prigojine sont en première ligne dans la bataille pour Bakhmout, qui a causé de lourdes pertes dans les deux camps.

 

Une ville clé

Les Russes cherchent depuis plusieurs semaines à encercler cette ville de quelque 70.000 habitants avant le conflit et ont réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des soldats ukrainiens. Si les observateurs doutent de l'importance stratégique de Bakhmout en elle-même, cette bataille - la plus longue depuis le début de l'offensive russe il y a plus d'un an - a acquis une valeur symbolique, tant pour Kiev que pour Moscou, qui voudrait obtenir là une victoire après plusieurs revers humiliants.

Le patron de Wagner avait par ailleurs annoncé vendredi l'ouverture de 58 centres de recrutement dans 42 villes de Russie, pour essayer de reconstituer ses troupes qui essuient de lourdes pertes dans l'est de l'Ukraine.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2411) - SAMEDI 11 MARS 2023
LA MARCHE DU MONDE (2411) - SAMEDI 11 MARS 2023
LA MARCHE DU MONDE (2411) - SAMEDI 11 MARS 2023
LA MARCHE DU MONDE (2411) - SAMEDI 11 MARS 2023
LA MARCHE DU MONDE (2411) - SAMEDI 11 MARS 2023

Samedi 11 Mars 2023 – Guerre en Ukraine : les émouvantes funérailles de « Da Vinci », héros tombé dans la bataille pour Bakhmout

Des milliers de personnes, dont le chef de l'Etat ukrainien, ont rendu hommage vendredi à Kiev à "Da Vinci" un héros de guerre tué par les Russes lors de la bataille de Bakhmout, point le plus chaud du front est de l'Ukraine.

Le président Volodymyr Zelensky et la Première ministre finlandaise Sanna Marin ont également fait une apparition surprise à cette occasion sur la place de l'Indépendance, dans le centre de la capitale.

Il a pris les armes en 2014 pour combattre les séparatistes soutenus par Moscou dans l'est de l'Ukraine.

Pour ses faits d'armes, Dmytro "Da Vinci" Kotsiubailo était le plus jeune combattant à avoir reçu du président Zelensky, en décembre 2021, la médaille de héros de l'Ukraine, la plus haute distinction du pays.

 

"Difficile chemin vers la victoire"

Présent sur place, le chef d'état-major des armées, Valery Zaluzhny, s'est agenouillé près du cercueil.

"Le chemin vers notre victoire est très difficile. Et le prix de cette victoire est la vie de nos guerriers, les meilleurs citoyens ukrainiens qui ont défendu le pays les armes à la main", a-t-il lancé.

"Tu dois être sûr que nous ne nous contenterons pas seulement de te venger. Nous allons certainement remporter la victoire. Dors en paix, mon ami", a ajouté le chef militaire.

Des personnes vêtues de deuil, portant des fleurs et brandissant des drapeaux ukrainiens, ont descendu la colline jusqu'à l'emblématique place Maïdan. Beaucoup pleuraient en passant devant son cercueil ouvert.

"Nous ressentons un énorme chagrin. Chagrin et douleur que nos jeunes hommes comme lui meurent", a déclaré Liudmyla, une retraitée, portant un bouquet de tulipes.

"Je ne le connaissais pas personnellement mais je le respecte énormément pour ce qu'il a fait pour son pays. Je suis fier d'appartenir à un pays qui a des citoyens comme lui", a dit Valentyn Demenyuk, un étudiant en droit portant un foulard aux couleurs du drapeau jaune et bleu de l'Ukraine.

 

Père et fils tués à Bakhmout

Plus tôt dans la journée, des centaines de personnes ont rendu un dernier hommage à un père et son fils tués également lors de la bataille pour Bakhmout.

Oleg Khomiouk, 52 ans, et son fils Mykyta, 25 ans, étaient partis combattre comme volontaires au début de l'invasion russe en février 2022. Tous deux sont morts le 2 mars dans la même tranchée, selon leur famille.

Lors d'un bombardement, le père a voulu couvrir son fils de son corps, mais un obus a explosé près de leurs têtes, tuant les deux hommes, a raconté lors de la cérémonie un membre de leur famille, Iouri Samson, en tenue de camouflage, s'essuyant les yeux pendant son discours.

A côté, des paniers de roses et d'oeillets ont été placés, ornés de rubans indiquant "à un cher petit-fils" et "à mon cher fils Oleg, de maman".

Des gerbes de fleurs, barrées de l'inscription "les Héros ne meurent pas", étaient également déposées à proximité. Un soldat a joué une mélodie grave de sa trompette, tandis qu'un autre battait du tambour au moment où les cercueils étaient portés par des militaires.

 

L'Ukraine ne dévoile pas ses pertes humaines depuis le début de l'invasion russe.

Dernière estimation occidentale en date, le chef d'état-major norvégien, Eirik Kristoffersen a affirmé en janvier que la guerre en Ukraine a fait près de 180.000 morts ou blessés dans les rangs de l'armée russe et "probablement au-delà des 100.000 morts et blessés" parmi les militaires ukrainiens, un bilan auquel il a ajouté 30.000 civils tués.

 

 

 

 

 

Iran-avions-chasse-Sukhoï Su 35-Russie

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Samedi 11 Mars 2023 – Iran : Téhéran scelle son contrat d’achat d’avions Sukhoï Su-35 avec Moscou

L’Iran a affirmé ce samedi avoir finalisé son contrat d’achat d’avions Sukhoï Su-35 avec la Russie, malgré les mises en garde des États-Unis.

C’est une nouvelle qui risque de ne pas plaire à Washington. Ce samedi, l’Iran a officiellement annoncé avoir finalisé un contrat d’achat d’avions de combat avec la Russie. Moscou livrera donc bien des chasseurs Soukhoï Su-35 au régime iranien, alors que les deux nations étaient en discussion depuis plusieurs années.

C’est l’agence iranienne Irna qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué, expliquant que cette décision fait suite à « la levée de l’embargo [des Nations unies] sur l’achat des armes conventionnelles en octobre 2020 ». Le ministre de la Défense iranien, Mohamad-Réza a affirmé lundi dernier que Téhéran « n’a pas encore reçu l’équipement ».

 

De nouveaux enjeux géopolitiques

L’annonce a fortement déplu aux États-Unis qui menacent de lourdes sanctions quiconque commercerait avec les forces iraniennes. Washington redoute que des armes arrivent aux mains des Gardiens de la Révolution, cette organisation paramilitaire de la République islamique d’Iran. Ce « bras armé du pouvoir judiciaire » est classé comme « organisation terroriste » aux États-Unis. Ces derniers se sont par ailleurs dits inquiétés par ce « dangereux » rapprochement entre les puissances, alors que Téhéran est accusé de fournir des drones utilisés sur le front ukrainien.

L’Iran semble bien amorcer une reconquête diplomatique en cherchant de nouveaux alliés. Vendredi dernier, l’agence de presse saoudienne SPA annonçait que Téhéran et Riyad avaient enterré leurs rivalités respectives lors de pourparlers en Chine, dans le but de rétablir les relations diplomatiques entre les deux puissances du Moyen-Orient. Paris avait alors timidement salué l’initiative tout en appelant l’Iran à renoncer « à ses actions déstabilisatrices ».

 

 

 

 

 

Thierry-Casasnovas-crudivorisme-garde-a-vue

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Samedi 11 Mars 2023 – Thierry Casasnovas, gourou du crudivorisme, placé en garde à vue

L’influenceur et vidéaste Thierry Casasnovas, connu pour mettre en avant le manger cru et l’abstinence pour mieux vivre, régénérer et détoxifier son corps, a été placé en garde à vue, jeudi 9 mars. La décision de le présenter à un juge vendredi en vue d’une éventuelle mise en examen n’a pas encore été prise.

Alors qu’il fait l’objet d’une information judiciaire, depuis l’été 2020,  pour « exercice illégal de la médecine », « abus de faiblesse » et « pratiques commerciales trompeuses », puis « infractions économiques et financières » à l’automne 2021, une perquisition avait eu lieu en février 2022 à son domicile, dans les Pyrénées-Orientales, sans le placer en garde à vue.

 

Une dérive sectaire

Selon les vidéos de Thierry Casasnovas, le fait de manger cru et l’abstinence permettraient de prévenir, voire de guérir les cancers, le diabète ou la dépression. En novembre dernier, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), s’était alarmée de l'influence de Thierry Casasnovas sur plusieurs adeptes, qui ont notamment « renoncé à leurs traitements médicaux ».

Le Syndicat des professionnels de la naturopathie (SPN) avait appelé, en janvier dernier, l’État à réglementer la profession, pour différencier les vrais praticiens et les charlatans. Face aux critiques, Doctolib avait fait le choix de « se recentrer exclusivement » sur les soignants « référencés par les autorités », poussant vers la sortie près de 6 000 « praticiens du bien-être ».

La secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, avait rappelé que des assises se tiendraient au printemps pour donner « à l’État les moyens de lutter contre ces nouvelles formes de dérives sectaires »

 

 

 

 

 

nucléaire-français-emprise-russe-greenpeace

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Samedi 11 Mars 2023 – Nucléaire: Greenpeace accuse la France d'être «sous emprise» russe

Greenpeace a affirmé samedi que la filière nucléaire française était "sous emprise" de la Russie, via des importations d'uranium naturel en provenance du Kazakhstan et d'Ouzbékistan, soit plus de 40 % de l'approvisionnement de la France, outre de l'uranium enrichi. Le gouvernement français a réfuté cette argumentation, assurant que "notre pays ne dépend en aucune manière de la Russie pour le fonctionnement de son parc électronucléaire" et "a su diversifier ses sources d'approvisionnement".

En 2022, année de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, "près de la moitié de l'uranium naturel importé en France provenait du Kazakhstan et d'Ouzbékistan", 43 % exactement, a souligné Greenpeace dans un rapport publié deux jours avant le début de l'examen par l'Assemblée nationale d'un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

Or, selon l'ONG, "la quasi-totalité de l'uranium naturel en provenance du Kazakhstan, et une partie considérable de celui venant d'Ouzbékistan, passent entre les mains (du monopole russe du nucléaire civil, NDLR) Rosatom qui contrôle le transport de toutes les matières nucléaires transitant sur le sol russe", via des convois ferroviaires jusqu'au port de Saint-Pétersbourg, puis des cargos jusqu'en France.

Des routes évitant le territoire russe "ne représentent aujourd'hui pas de véritables alternatives", ajoute le rapport. Le texte de 99 pages s'appuie sur des données publiques (douanes, publications d'entreprises, d'organisations publiques, d'ONG, de groupes de réflexion et de médias). L'uranium naturel, extrait des mines, doit être enrichi pour être utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires. La France dispose d'une usine dédiée au Tricastin (Drôme), gérée par Orano.

Greenpeace avait déjà qualifié de "scandaleuse" la poursuite du commerce nucléaire avec la Russie, secteur qui n'est pas visé par des sanctions internationales, contrairement aux hydrocarbures.

 

"Impact modeste" de sanctions

L'organisation avait en particulier relevé que la France avait reçu de la Russie "un tiers de l'uranium enrichi nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires françaises pendant un an", un triplement en 2022 selon elle. "Toujours en 2022, l'intégralité des exportations françaises d'uranium de retraitement (URT) ont été envoyées en Russie, et l'intégralité des importations d'uranium réenrichi (URE) en France provenaient de Russie", selon la même source.

"Contrairement à ce qu'affirment les défenseurs de l'atome, la dépendance de la filière nucléaire française aux autorités russes est immense, ce qui pourrait expliquer pourquoi la France continue de s'opposer activement aux sanctions contre Rosatom au niveau européen", a affirmé Greenpeace samedi.

Mais selon le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, la France "ne se fournit pas en Russie pour son approvisionnement en uranium naturel ou la préparation du combustible, comme cela est sous-entendu à tort par Greenpeace. C'est une différence qu'a notre pays avec certains de ses voisins européens". "S'agissant des sanctions contre la Russie, la position française sur ce sujet est constante : les sanctions doivent avoir un impact sur l'économie du pays visé. Des sanctions sur la filière nucléaire généreraient un impact modeste sur la Russie", selon la même source.

"A l'inverse, la résiliation des derniers contrats subsistants qui portent sur le retraitement de combustibles générerait des indemnités plus avantageuses pour la Russie que leur poursuite a minima", a plaidé le cabinet.

De son côté, EDF a dit "maximise (r) la diversification de ses sources géographiques et de ses fournisseurs" en combustible nucléaire : "nous ne sommes dépendants d'aucun site, d'aucune société et d'aucun pays". EDF, qui oppose le "caractère confidentiel" du détail de ses approvisionnements, "applique strictement toutes les sanctions internationales et / ou les restrictions liées à la non-obtention d'autorisations administratives requises, tout en respectant les engagements contractuels pris", a ajouté la société.

Celle-ci a souligné n'avoir "acheté aucun uranium naturel extrait de mines russes, ni de services de conversion de l'uranium naturel en Russie en 2022", ni "augmenté sa part d'enrichissement de son uranium naturel non russe réalisé en Russie en 2022 par rapport à 2021".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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