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15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 08:00
Europe-moteurs-thermiques-interdits-2035

Europe-moteurs-thermiques-interdits-2035

Mardi 14 Février 2023 – Le Parlement européen vote la fin des moteurs thermiques en 2035

Le Parlement européen a approuvé, dans un vote final mardi, le projet de réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035, un texte emblématique pour les objectifs climatiques européens. Malgré l'opposition du PPE, principale formation au Parlement européen, le texte a été adopté par 340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions.

«Nous sommes arrivés à un accord historique, qui réconcilie l'automobile et le climat, deux frères ennemis», s'est réjouie l'eurodéputée écologiste Karima Delli, présidente de la commission des transports. Le texte prévoit de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures et camionnettes neuves en Europe à partir de 2035. Cela revient à l'arrêt de facto des ventes de voitures et véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel dans l'UE à cette date, ainsi que des hybrides (essence-électrique), au profit de véhicules 100% électriques.

Cette réglementation, proposée par la Commission européenne en juillet 2021, avait fait l'objet de négociations entre le Parlement et le Conseil de l'UE, qui étaient parvenus à un accord en octobre 2022. Le Conseil (représentant les États membres) devra encore formellement approuver le texte pour qu'il entre en vigueur. Il s'agit du premier accord sur un texte du paquet climat européen («Fit for 55») destiné à réduire d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE. Il entérine l'objectif de réduction des émissions de CO2 pour 2030 de -55% pour les nouvelles voitures et -50% pour les nouvelles camionnettes, par rapport à 2021.

«Notre industrie est prête à relever le défi de fournir des véhicules zéro émission», a déclaré dans un communiqué Sigrid de Vries, directrice générale de l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). «Tous les efforts et investissements de l'industrie automobile sont orientés vers une mobilité zéro émission. Il est essentiel que toutes les politiques et réglementations de l'UE s'alignent sur cet objectif et le soutiennent», a-t-elle ajouté.

«L'industrie automobile génère 12,5 millions d'emplois en Europe. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer aux apprentis-sorciers avec cette filière», a déclaré de son côté Nathalie Colin-Oesterlé, du groupe PPE, opposée au texte. «La transition doit se faire avec et non contre cette filière, afin de ne pas être génératrice de drames humains et sociaux», a estimé la députée.

 

 

 

 

 

Américains-Paris-Emily-in-Paris

Américains-Paris-Emily-in-Paris

Mardi 14 Février 2023 – Les Américains sont de retour... merci «Emily in Paris» !

La troisième saison d’«Emily in Paris» est sortie fin décembre sur Netflix et il est clair que cette série a impacté l’image qu’ont les Américains de la France et de sa capitale. Les Frenchies ont la cote !

Il suffit de se balader un samedi matin à Montmartre pour se rendre compte de l’impact qu’a la série «Emily in Paris» sur les touristes. Des bérets rouges fleurissent sur toutes les têtes, à l’instar de l'héroïne de la série. Une enquête Ifop pour le site de voyages Bonjour New York chiffre d'ailleurs l’influence de la populaire série Netflix sur le regard que posent les Américains sur les Français.

Après avoir interrogé plus de 1 110 Américains, il en ressort que la cote de popularité de la France et des Français a considérablement progressé outre-Atlantique, notamment pour les fans de la série et ce, depuis son lancement en 2020. Pour rappel, «Emily in Paris» relate la nouvelle vie parisienne de l’héroïne, Emily, incarnée par Lily Collins, qui quitte Chicago pour travailler dans une agence de marketing parisienne.

 

Emily in Paris proche de la réalité pour 8 Américains sur 10

Pour 83 % des Américains, «Emily in Paris» renvoie une image de la capitale proche de la réalité. Pourtant, la série nous dépeint un Paris fantasmé, immaculé... Les clichés ont la dent dure : Emily habite place de l’Estrapade, au cœur du Quartier latin (5e arrondissement), passe à la boulangerie tous les matins, ne se déplace qu’en taxi, ne travaille pas le week-end et prend de longues pauses déjeuner avec quelques verres de vin.

Dans ce Paris rêvé, il n’y a pas non plus de SDF. Pour 46 % de ceux qui ont vu la série, il n’y a pas de sans-abri dans les rues. Autre illusion, à peine 4 Américains sur 10 pensent que les grèves sont courantes et 1 sur 4 que nous ne sommes pas très travailleurs. Heureusement pour les scénaristes, le tournage n’a pas eu lieu ces dernières semaines lors des mobilisations nationales contre la réforme des retraites....

Pour 53 % des Américains interrogés, il n’y a pas de rats - ou presque - dans les rues de Paris. Alors que selon les scientifiques ils seraient six millions… Soit deux fois plus que le nombre d’habitants. Les Parisiens pourront s’en étonner mais une large majorité d’Américains pense que la capitale est une ville propre. Parmi ceux qui ont donné leur opinion, plus de 2 sur 3 (67 %) en sont persuadés, en premier lieu ceux qui ont regardé «Emily in Paris» (78 %). Sublimer la ville Lumière, voilà une mission réussie pour la série Netflix.

 

"Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?"

Côté us et coutumes, 66 % des fans d’«Emily in Paris» pensent qu’il est courant pour les Français de coucher dès le premier soir. 71 % nous considèrent comme romantiques, raffinés (57 %), cultivés (54 %)... tandis qu’une minorité nous perçoit paresseux (13 %), indisciplinés (17 %) ou râleurs (25 %). Il est bien connu que les Français sont des bons vivants, plus des 2/3 nous imaginent traîner longuement au restaurant le midi ou encore qu’il est possible de fumer à l’intérieur, sur son lieu de travail.

Parce que pour beaucoup de touristes, «Paris c'est la France», ce regain de popularité profite à l'ensemble du pays. 36 % des personnes interrogées aimeraient vivre en France, soit 14 points de plus qu’en 2000.  Ils sont 73 % à avoir une bonne image des Français, proportion qui a presque doublé en 15 ans.

Qui peut donc reprocher à la série d’idéaliser notre capitale et de donner ainsi envie aux Américains de (re)venir en France ? On peut difficilement bouder ce nouvel élan quelque peu fictif après deux ans de confinement et de monuments parisiens déserts... Et pour les fans Français (il y en a), même si «Emily in Paris» ne reflète pas la réalité, la série nous permet de découvrir Paris comme on n’ose pas (plus) l’imaginer.

 

 

 

 

 

Moldavie-Russie-espace-aérien

Moldavie-Russie-espace-aérien

Mardi 14 Février 2023 – La Moldavie ferme temporairement son espace aérien

Les médias locaux citent «des raisons sécuritaires» sans plus de précision sur fond de tensions entre l'ex-république soviétique et Moscou.

La Moldavie a fermé ce mardi temporairement son espace aérien, a annoncé la compagnie nationale Air Moldova, les médias locaux citant «des raisons sécuritaires» sans plus de précision sur fond de tensions entre l'ex-république soviétique et Moscou.

«Chers passagers, l'espace aérien moldave est actuellement fermé», a écrit Air Moldova sur son compte Facebook, en annonçant l'arrêt des vols.

 

 

 

 

 

Russie-europe-liste-noire-paradis-fiscaux

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Mardi 14 Février 2023 – L'UE ajoute la Russie à sa liste noire des paradis fiscaux

Mesure symbolique, le pays était déjà sous sanctions économiques depuis l'invasion de l'Ukraine.

L'Union européenne a ajouté mardi la Russie à la liste noire des paradis fiscaux, une mesure avant tout symbolique, ce pays étant déjà sous le coup de sanctions économiques liées à l'invasion de l'Ukraine.

Outre la Russie, les Îles Vierges britanniques, le Costa Rica, les Îles Marshall ont également été inclus dans cette liste comprenant désormais seize entités.

 

 

 

 

 

Grève-médecins-libéraux-tarif-actes

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Mardi 14 Février 2023 – Tarifs de la consultation, liberté d’installation… La colère des médecins monte encore d’un cran

Les médecins seront à nouveau en grève mardi 14 février. Les motifs de mécontentement sont nombreux.

La colère des médecins monte encore d’un cran. Après la grève des 1er et 2 décembre, puis la fermeture des cabinets la semaine entre Noël et le jour de l’An, les médecins seront à nouveau en grève ce mardi. Une partie d’entre eux se rendront à Paris pour manifester devant le Sénat et témoigner de leur opposition à la proposition de loi Rist qui, après avoir été votée en première lecture à l’Assemblée, arrive dans l’hémicycle au Sénat.

Ce texte, porté par la députée Renaissance Stéphanie Rist - aussi rapporteur du texte de réforme des retraites - vise à permettre un accès direct du patient à certains paramédicaux sans passer par le médecin traitant. Les généralistes y voient la disparition de leur rôle de coordinateur du parcours de soins, et le risque d’un développement d’une médecine à deux vitesses.

Autre raison de la colère: une énième proposition de loi, portée par le député PS Guillaume Garrot, visant à limiter la liberté d’installation des médecins et les obliger à s’installer dans les «déserts médicaux». Une proposition similaire devait être présentée à l’Assemblée mercredi par le député Horizons Frédéric Valletoux, ancien président de la Fédération hospitalière de France… avant d’être subitement retirée lundi, à la veille de la grève. «Le dialogue est bloqué», a constaté Frédéric Valletoux, qui prévoit cependant de déposer un texte retravaillé d’ici à un mois. Et ce, malgré l’opposition du gouvernement, qui juge les mesures coercitives non seulement inefficaces mais contre-productives, car elles incitent les jeunes à ne pas s’installer. «Je suis opposé à la coercition à l’installation des médecins. Pas par dogme, mais parce que ça ne marche pas», répète le ministre de la Santé, François Braun.

 

Discussions au point mort avec l’Assurance-maladie

Enfin, et surtout, les médecins montent au front, car leurs discussions avec l’Assurance-maladie sont au point mort, pour établir la prochaine convention médicale qui établira les tarifs de la profession pour les cinq prochaines années. Après plusieurs semaines de tractations, Thomas Fatôme, directeur de l’Assurance-maladie, a proposé d’augmenter leurs honoraires de… 1,50 euro. Les médecins ont aussitôt crié au «mépris» et à «l’humiliation», alors que le tarif de la consultation, fixé à 25 euros, l’un des plus bas d’Europe (45 euros en moyenne), n’a pas été révisé depuis 2016, et que la hausse proposée ne couvre pas l’inflation. «Cette grève montre la désespérance des médecins, qui sont en très grande souffrance. Les patients sont en colère, car ils ne trouvent pas de médecin ; nous en prenons de plus en plus, mais la situation est insupportable. Nous demandons les moyens de pouvoir embaucher des assistants médicaux pour voir plus de patients», explique le Dr Luc Duquesnel, généraliste en Mayenne. Son syndicat, la CSMF, plaide pour passer l’acte simple à 30 euros et que les consultations complexes qui prennent du temps avec des patients polypathologiques soient valorisées 60 euros.

Excédés, des médecins ont monté un collectif sur les réseaux sociaux, baptisé «médecins pour demain», qui réclame un doublement du tarif à 50 euros. Un syndicat, l’UFML, organisera en mars les assises du déconventionnement: les médecins seraient libres de pratiquer le tarif qu’ils veulent, leurs patients, eux, ne seraient plus remboursés. Un choix jusqu’au-boutiste que beaucoup de praticiens refusent. Mais la petite musique monte, signe du ras-le-bol profond de la profession.

Alors que la négociation a débuté en novembre, et doit être signée le 28 février, rien n’est abouti. La pression monte sur l’Assurance-maladie: alors que les kinés et les sages-femmes ont refusé de signer leur convention, un nouvel échec avec les médecins, navire amiral du système conventionnel, risque de mettre le feu aux poudres.

 

 

 

 

 

Ford-Europe-suppressions-emplois

Ford-Europe-suppressions-emplois

Mardi 14 Février 2023 – Ford veut supprimer 3800 postes en Europe sur les trois prochaines années

Le constructeur automobile américain, qui rencontre des difficultés sur le continent, entend créer une «structure de coûts plus compétitive».

Ford va diviser par deux ses effectifs d'ingénieurs en Europe, principalement localisés en Allemagne et au Royaume-Uni, pour retrouver l'équilibre et se concentrer sur ses futurs modèles électriques. Sur les 3800 postes qui seront supprimés d'ici 2025, soit environ 10% de ses effectifs européens, 3600 le seront en Allemagne (2300) et au Royaume-Uni (1300), notamment dans les équipes de recherche et développement (R&D) de produits, a annoncé le groupe mardi.

Le constructeur automobile américain souhaite créer avec cette nouvelle coupe dans ses effectifs une «structure de coûts plus compétitive» en Europe, où il rencontre des difficultés, a indiqué lors d'une conférence de presse Martin Sander, le directeur général de la filiale électrique de Ford en Europe. Ford va réduire le nombre de modèles conçus pour l'Europe en se concentrant à l'avenir sur ses modèles à batterie et sur ses ventes très profitables de véhicules utilitaires.

Le constructeur, qui était un des piliers de l'industrie automobile européenne, a vu ses parts de marché s'effondrer au cours des vingt dernières années et représentait 4,6% des ventes de voitures neuves en 2022, avec 516.614 unités écoulées. La marque a tout juste atteint l'équilibre financier sur le continent. En Allemagne, le constructeur supprimera 1.700 postes dans la R&D ainsi que 600 autres postes dans des fonctions support (administration, marketing, ventes et distribution), notamment sur l'important site Ford de Cologne et sur celui d'Aix-la-Chapelle, dans l'ouest du pays.

Au Royaume-Uni, il prévoit 1000 suppressions de postes dans la R&D et 300 dans les fonctions support. Les 200 autres suppressions de postes toucheront d'autres pays européens non précisés mardi. Après ces départs, qui s'effectueront sur trois ans et sur la base du volontariat, 3.400 ingénieurs continueront de travailler sur les produits de la marque en Europe. Le syndicat allemand IG Metall a exprimé son «soulagement» par rapport aux craintes initiales, mais il a alerté face au risque de délocalisations généralisées.

«L'exemple de Ford montre qu'à l'ère de la numérisation et de la mondialisation croissantes, ce ne sont plus seulement les simples lignes d'assemblage et de production qui risquent les délocalisations, mais aussi le personnel hautement qualifié», a ajouté le syndicat dans un communiqué. «C'est un dur rappel des conditions de l'électrification du marché», a lancé Des Quinn, du syndicat anglais Unite, à l'agence PA. Le syndicat va exiger que «l'entreprise ouvre ses comptes pour déterminer comment sauver le plus d'emplois possible chez Ford», a-t-il ajouté auprès de l'AFP, en critiquant le gouvernement britannique pour son «absence de plan industriel pour l'électrification» de l'industrie automobile britannique.

 

Course vers l'électrique

Comme toute l'industrie automobile, Ford est engagé dans la course vers l'électrique, une technologie qui requiert de lourdes dépenses de recherche, une modernisation complète des usines, et dans laquelle il compte investir 50 milliards de dollars d'ici à 2026. Le directeur financier de Ford, John Lawler, avait prévenu début février que le groupe allait devoir effectuer les «changements nécessaires» pour que ses ventes deviennent profitables en Europe. L'annonce de ces 3.800 suppressions de postes intervient alors que la crainte d'une délocalisation des industries automobiles monte en Europe, depuis que Washington a introduit de larges subventions en faveur des véhicules électriques construits aux Etats-Unis.

Lundi, Ford a annoncé l'ouverture prochaine d'une immense usine de batteries au Michigan, avec 2500 employés et 3,5 milliards de dollars d'investissement. Le constructeur avait annoncé à l'été 2022 la suppression de plusieurs milliers de postes aux Etats-Unis et en Inde, à l'occasion de conversions d'usines vers l'électrique. Ses sites européens emploient actuellement 34.000 salariés du Royaume-Uni à la Turquie et ont déjà fait l'objet de plusieurs vagues de suppressions de postes et de fermetures, comme à Blanquefort (Gironde).

Et jusqu'à récemment, les emplois semblaient préservés à Cologne, où le constructeur avait annoncé un investissement de deux milliards d'euros. Le constructeur doit y lancer dans les prochaines semaines la production de sa première voiture électrique européenne, un petit SUV. Son usine en Turquie a également commencé à produire des utilitaires électriques. Ford n'a pas donné de précisions sur l'avenir de son autre usine allemande de Saarlouis, à la frontière française, où la production d'aucun modèle n'est prévue après 2025 et l'arrêt programmé de la Focus.

 

 

 

 

 

Séisme-turquie-Syrie-huit-jours-après
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Séisme-turquie-Syrie-huit-jours-après

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Mardi 14 Février 2023 – En Turquie une semaine après le séisme, ces survivants de l’enfer

Dans le chaos et les larmes, des miracles. Alors que le séisme en Turquie et en Syrie a fait plus de 35 000 morts et qu’il pourrait encore doubler dans les prochaines semaines, les secours réalisent un travail héroïque, sortant des décombres des victimes toujours en vie. Ce mardi, un jeune adolescent de 17 ans a été sauvé des ruines après y avoir passé plus de 198 heures, à Adiyaman. Kaan, 13 ans, quant à lui, est resté bloqué sous les décombres pendant 182 heures avant d’être secouru. Les photographes ont également immortalisé ce moment d’intense émotion et d’immense soulagement, lorsqu’un fils a vu sa mère, Saadet Sendag, sortir des gravats après y être restée bloquée pendant 177 heures.

Si ces sauvetages inespérés permettent aux habitants touchés de garder espoir, les autorités ont déjà annoncé qu’il y avait désormais peu de chances de continuer à retrouver des survivants. La priorité est désormais l'aide aux centaines de milliers de personnes dont les logements ont été détruits par le tremblement de terre.

Le bilan du tremblement de terre de magnitude 7,8 ne cesse de s'alourdir: il s'élevait lundi soir à 35.331 morts - 31.643 morts dans le sud de la Turquie, selon l'Afad, organisme public turc de gestion des catastrophes, tandis que les autorités ont dénombré 3.688 morts en Syrie. «72.663 personnes pourraient avoir perdu la vie et 193.399 personnes pourraient être blessés», selon un rapport de l'association patronale Turkonfed publié lundi par les médias turcs.

 

 

 

 

 

Ballons-espions-chinois-USA

Ballons-espions-chinois-USA

Mardi 14 Février 2023 – Pékin accuse des ballons américains de violer son espace aérien, Washington nie

La tension monte entre la Chine et les Etats-Unis. Après la destruction début février par l'armée américaine d'un ballon chinois survolant les Etats-Unis et qui, selon Washington, était un engin espion, Pékin a accusé les Etats-Unis de faire voler des ballons espions.

La Chine a accusé lundi les Etats-Unis d'envoyer illégalement des ballons au-dessus de son territoire, dans un contexte de tensions entre Pékin et Washington après le survol des Etats-Unis par un engin chinois.

"Rien que depuis l'année dernière, des ballons américains ont survolé (le territoire de) la Chine à plus de dix reprises sans aucune autorisation", a assuré un porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin. Des affirmations "fausses", ont rétorqué la Maison Blanche et le département d'Etat, accusant en retour la Chine de "tenter de limiter les dégâts" liés à son propre "programme de ballons espions".

Cette affirmation intervient après la destruction début février par l'armée américaine d'un ballon chinois survolant les Etats-Unis et qui, selon Washington, était un engin espion.

L'affaire de cet aérostat, présenté par Pékin comme un engin civil destiné à des relevés météorologiques, a poussé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à reporter, in extremis, une visite prévue en Chine.

Depuis cet incident, d'autres objets volants ont été aperçus au-dessus du Canada et des Etats-Unis, avant d'être abattus.

 

La nature de ces engins et leur appartenance ne sont pour l'heure pas connues.

Des médias chinois ont pour leur part rapporté dimanche qu'un objet volant non identifié avait été repéré au large de la Chine, sur sa côte Est, et que l'armée se préparait à l'abattre.

Wang Wenbin a refusé lundi de commenter l'information, arguant que cela était du ressort des "autorités compétentes".

Mais le porte-parole a accusé des ballons américains d'avoir violé ces derniers mois l'espace chinois, sans donner de détails sur ces incidents et invitant les journalistes à se "tourner vers la partie américaine".

M. Wang a toutefois indiqué que ces incursions avaient été gérées par Pékin de manière "responsable et professionnelle".

Ni le département d'Etat américain, ni le Pentagone n'ont répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP.

La porte-parole du président américain Joe Biden avait accusé Pékin mercredi d'avoir une "flotte de ballons destinés à des opérations d'espionnage" sur les cinq continents.

 

Incursions inexpliquées

Un avion de combat américain a abattu dimanche un nouvel "objet" volant près de la frontière canadienne, dernier en date d'une série portée à la connaissance du public depuis le début du mois.

Il s'agissait cette fois d'un objet "octogonal" sans nacelle visible, qui volait à environ 6.000 mètres d'altitude au-dessus de l'Etat du Michigan, selon un haut responsable de l'administration américaine.

Le Pentagone a dit ignorer pour l'heure la nature de deux autres objets repérés précédemment --un abattu vendredi au-dessus de l'Alaska, un samedi au-dessus du territoire canadien du Yukon.

Inquiets, les Américains surveillent le ciel pendant que des incursions pour l'heure inexpliquées se succèdent dans un contexte de tensions accrues avec la Chine.

Seule l'appartenance du premier objet, un ballon, ne fait pour l'heure aucun doute.

Pékin avait admis qu'il s'agissait d'un aérostat civil lui appartenant. Utilisé selon ses dires pour des données météorologiques, l'appareil aurait dévié de sa trajectoire.

La Chine a fustigé à maintes reprises l'usage de la force pour détruire son ballon et a refusé un appel téléphonique, après l'incident, entre le chef du Pentagone Lloyd Austin et son homologue Wei Fenghe.

 

 

 

 

 

Yaël-Braun-Pivet-Présidente-Assemblée-Nationale

Yaël-Braun-Pivet-Présidente-Assemblée-Nationale

Mardi 14 Février 2023 – Retraites : Braun-Pivet dénonce une « guérilla parlementaire » de LFI et les invite à retirer des amendements

Alors que la Nupes a annoncé retirer 1 000 amendements, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, a estimé qu’il en faudrait encore 9 000 pour atteindre l’article 7, celui sur le recul de l’âge de départ.

Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, a indiqué qu’il restait « 14 000 » amendements à traiter, alors que l’article 2 de la réforme des retraites est en cours d’examen dans l’hémicycle. Alors que la gauche souhaite atteindre au moins l’article 7, celui du recul du passage du départ à la retraite de 64 à 62 ans. La présidente de l’Assemblée nationale a estimé, mardi sur RTL, qu’il faudrait retirer « 9 000 » amendements, pour que cette mesure soit débattue, et a invité « chacun à se ressaisir ».

Elle a également accusé « un groupe de députés Insoumis, évidemment pas tous parce qu’il ne faut pas faire d’amalgame » qui mène une « stratégie » d’« obstruction », de « prises à partie personnelle », de « guérilla parlementaire », d’« agressivité », d’« invectives », « parfois d’injures ».

 

Insultes contre Olivier Dussopt

Alors que les débats s’enlisent à l’Assemblée, notamment à cause du nombre important d’amendements, ce lundi, la gauche a annoncé retirer « un millier d’amendements » pour accélérer l’examen du projet de loi. Les suspensions de séance se multiplient par ailleurs. La dernière est arrivée, ce lundi, après que l’Insoumis Aurélien Saintoul a traité Olivier Dussopt, le ministre du Travail, d’« imposteur » et d’« assassin ».

Dans l’hémicycle, Marine Le Pen et André Chassaigne, les présidents des groupes Rassemblement national et communiste, ont dénoncé ces propos, entraînant les applaudissements de députés de la majorité. « On voit effectivement que, par moments, on est capable de se retrouver largement autour de ces valeurs de débats », s’est félicitée Yaël Braun-Pivet. Et d’ajouter : « J’attends des parlementaires, quels qu’ils soient, qu’ils respectent cet hémicycle. »

Que les députés aient ou non achevé l’examen du projet de loi, les discussions prendront fin vendredi à minuit en première lecture. Le texte partira ensuite au Sénat. Le gouvernement a utilisé l’article 47.1 de la Constitution pour limiter le temps de débats parlementaires. Ce que la présidente de l’Assemblée a justifié : « Quand on regarde le rythme d’avancement et le nombre d’amendements, si nous n’avions pas choisi cette procédure […] Nous y serions encore à Noël prochain. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2386) - MARDI 14 FEVRIER 2023

Mardi 14 Février 2023 – Guerre en Ukraine : la Russie dément tout plan pour «déstabiliser» la Moldavie

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé mardi 14 février des affirmations «infondées» et accuse l'Ukraine de miner les relations russo-moldaves.

La Russie a démenti, mardi 14 février, tout «plan de déstabilisation de la Moldavie», en réponse aux déclarations de la présidente moldave Maïa Sandu. Celle-ci accusait Moscou de préparer de «violentes attaques» dans son pays, voisin pro-occidental de l'Ukraine.

Les affirmations de la dirigeante moldave «sont absolument infondées et sans preuves», a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Il reproche en outre à l'Ukraine d'être à l'origine de cette «désinformation» pour nourrir les tensions entre Moscou et Chisinau.

 

Plan de déstabilisation

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dit la semaine dernière que son pays avait intercepté des documents faisant état d'un plan de déstabilisation de la Moldavie. «Le plan prévoit des attaques d'édifices étatiques et des prises d'otages par des saboteurs au passé militaire camouflés en civil», a affirmé Maria Sandu lundi 13 février, devant la presse. Dans ce contexte, elle a annoncé un projet législatif visant à donner aux procureurs et aux services de renseignements «les instruments nécessaires pour combattre efficacement les risques pour la sécurité nationale».

La Moldavie, ex-république soviétique de 2,6 millions d'habitants située entre la Roumanie et l'Ukraine, a pris ces dernières années un virage pro-occidental, suscitant la colère de Moscou. Le pays, candidat depuis l'été 2022 à l'entrée dans l'Union européenne, traverse les crises depuis le début de l'offensive russe en Ukraine et dénonce depuis des mois «le chantage énergétique de la Russie» , qui a diminué de moitié ses livraisons en gaz.

Chisinau doit aussi composer avec la présence de soldats russes et d'un important stock de munitions dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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