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15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2355) - SAMEDI 14 JANVIER 2023 : Ukraine, élection au PS, Réforme des retraites, Défense Allemagne, Otan et Turquie,....

Samedi 14 janvier 2023 - Covid-19 : la Chine enregistre au moins 60.000 morts depuis un mois, annonce Pékin

Le pays fait face depuis plusieurs semaines à une reprise de l'épidémie, après avoir levé une partie des restrictions sanitaires qui tenaient en étau le pays depuis 2020.

La Chine a annoncé ce samedi 14 janvier au moins 60.000 décès dans les hôpitaux en lien avec la pandémie de Covid-19, depuis la levée des restrictions sanitaires dans le pays il y a un mois. «Un total de 59.938 morts a été recensé entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023», a indiqué devant la presse une responsable des autorités sanitaires, Jiao Yahui. Ce bilan ne tient pas compte des décès enregistrés en dehors des structures médicales. Parmi ces décès, 5503 ont été causés directement par une insuffisance respiratoire liée au Covid-19, a précisé cette responsable. À titre de comparaison, la France a enregistré près de 3000 morts du Covid en décembre 2022.

Début décembre, après trois années de restrictions sanitaires parmi les plus draconiennes au monde, la Chine a brutalement levé l'essentiel de ses mesures contre le Covid, déclenchant ainsi une importante vague épidémique, mettant à mal le système de santé chinois. Pourtant, alors que les files d'attente s'allongent devant les funérariums, notamment celui de la capitale, les autorités chinoises tentent de minimiser le nombre de morts. Selon la société britannique d'analyse médicale, Airfinity, la Chine enregistrerait en réalité 20.000 décès par jour. Il devrait atteindre 25.000 morts quotidiens fin janvier, après le passage du pic épidémique, estimé le 13 janvier.

Pékin a revu en décembre sa méthodologie pour la comptabilité des morts du Covid. Seules les personnes décédées directement d'une insuffisance respiratoire liée au coronavirus sont désormais intégrées dans les statistiques. Ce changement de méthodologie controversé signifie qu'un grand nombre de décès ne sont plus répertoriés comme étant dus au Covid. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a critiqué la semaine dernière cette nouvelle définition chinoise d'un mort du Covid, la jugeant «trop étroite».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2355) - SAMEDI 14 JANVIER 2023 : Ukraine, élection au PS, Réforme des retraites, Défense Allemagne, Otan et Turquie,....

Samedi 14 janvier 2023 - Le gaz russe «reviendra» en Europe, estime le ministre qatari de l'énergie

«Les choses se réparent avec le temps», a estimé ce samedi Saad Sherida al-Kaabi, lors d'un forum sur l'énergie.

Les pays européens finiront par reprendre leurs importations de gaz russe, a prédit ce samedi le ministre de l'Énergie du Qatar, pays parmi les plus grands exportateurs de cet hydrocarbure, estimant que l'actuelle volatilité du marché devrait perdurer. Les pays européens ont largement restreint leur approvisionnement en gaz russe après l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février 2022, un conflit ayant provoqué une secousse sur le marché mondial de l'énergie.

«Le gaz russe va revenir, à mon avis, en Europe» même si elle a désormais «une diversité bien plus grande» des sources d'approvisionnement, a déclaré le ministre qatari Saad Sherida al-Kaabi, également patron de QatarEnergy, la compagnie nationale du riche émirat gazier du Golfe. «Les Européens disent aujourd'hui qu'il n'en est pas question» mais «les choses se réparent avec le temps», a ajouté le responsable lors d'un forum sur l'énergie organisé à Abu Dhabi.

Les exportations de gaz de Gazprom vers l'Union européenne et la Suisse ont chuté de 55% en 2022, selon ce géant russe de l'énergie, l'Europe étant auparavant son principal marché. Ce mois-ci, le prix de gros du gaz naturel en Europe est tombé à son plus bas niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, grâce à un hiver clément qui permet d'économiser les stocks, mais les analystes mettent en garde contre l'imprévisibilité du marché.

«La situation va rester volatile un certain temps», a également mis en garde Saad Sherida al-Kaabi, affirmant que le problème de la reconstitution de stocks se posera de nouveau l'année prochaine en Europe.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Saccage au Brésil : Jair Bolsonaro visé par une enquête, un ex-ministre arrêté

L'ex-ministre de la Justice bolsonariste Anderson Torres a été arrêté ce samedi 14 janvier et l'ancien président Jair Bolsonaro est lui-même directement visé pour son rôle dans le saccage d'institutions nationales à Brasilia. Anderson Torres, qui était secrétaire de la Sécurité de Brasilia au moment de ces violences le 8 janvier, a été arrêté à son arrivée à l'aéroport de Brasilia dans le cadre de l'enquête sur les saccages.

Soupçonné de connivence avec les émeutiers accusés d'avoir fomenté un remake de l'assaut du Capitole américain le 6 janvier 2021, Anderson Torres, qui clame son innocence, a été interpellé alors qu'il rentrait en avion des États-Unis pour se présenter devant la justice.

Cette arrestation intervient au lendemain de l'annonce par le juge de la Cour suprême, Alexandre de Morles, de l'inclusion, comme le demandait le parquet général, de l'ancien chef d'État d'extrême droite Jair Bolsonaro dans son enquête visant à découvrir les éventuels instigateurs de ces violences.

Jair Bolsonaro, battu de justesse par le candidat de gauche Luiz Inacio, Lula da Silva à la présidentielle d'octobre, «a effectué une incitation publique à l'exécution d'un crime» en diffusant sur les réseaux sociaux une vidéo «mettant en cause la régularité de l'élection présidentielle de 2022», avait expliqué le parquet dans un communiqué. Cette vidéo a été publiée deux jours après l'invasion du siège de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême par des milliers de bolsonaristes, puis effacée, a rappelé le parquet. Mais elle pourrait selon lui apporter «un lien de preuve» justifiant «une enquête globale sur les actes effectués avant et après le 8 janvier 2023» par Jair Bolsonaro.

 

Dépenses somptuaires

L'ancien président «n'a jamais eu le moindre lien ou participation avec ces mouvements», ont affirmé ses avocats dans un communiqué transmis à l'AFP, en attribuant les violences de Brasilia à des éléments «infiltrés». Jair Bolsonaro, qui se trouve aux États-Unis depuis fin décembre, avait aussi été épinglé vendredi pour des dépenses somptuaires durant son mandat, comme les 20.000 euros déboursés en une fois dans un modeste restaurant du nord du Brésil ou les 10.000 euros dans une boulangerie le lendemain du mariage de son fils.

Les relevés de compte de la carte de crédit présidentielle sur ses quatre années de mandat (2019-2022) ont été publiés sur un site officiel du gouvernement Lula, qui a commencé à lever un secret imposé pour 100 ans par son prédécesseur sur des milliers de documents officiels. Avant son retour samedi, l'actuel ministre de la Justice Flavio Dino avait dit envisager un mandat d'arrêt contre Anderson Torres.

Il est mis en cause après la découverte d'un document de trois pages trouvé chez lui: il prévoyait que le gouvernement fédéral prenne le contrôle du Tribunal supérieur électoral (TSE), qui veille à la bonne marche du scrutin, «pour assurer la préservation et le rétablissement de la transparence, et approuver la régularité du processus électoral de la présidentielle de 2022».

Une mesure considérée comme anticonstitutionnelle par de nombreux juristes. Dans la pratique, l'intention aurait été d'annuler l'élection de Lula.

 

«Coup d'Etat»

Le décret présidentiel - qui n'a jamais vu le jour - prévoyait la création d'une «commission de régulation électorale» pour remplacer le TSE, avec à sa tête une majorité de membres issus du ministère de la Défense (8 sur 17). Le document n'est pas daté, mais le nom de Jair Bolsonaro se trouve à la fin, sur un espace prévu pour sa signature.

«Pendant que 33 millions de personnes souffraient de la faim, ils préparaient un coup d'État», a tweeté vendredi le sénateur de gauche Randolfe Rodrigues, leader du bloc parlementaire du gouvernement Lula à la chambre haute. «Cela montre que ce que nous avons vu le 8 janvier n'était pas un acte isolé. (Le projet de décret) est l'un des maillons d'une chaîne putschiste», avait déjà déclaré Flavio Dino jeudi soir.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Retraites : selon Elisabeth Borne, la réforme épargnera «les plus modestes»

Les Français les plus modestes seront les "moins concernés" par le report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans prévu par la réforme du gouvernement, a fait valoir samedi la Première ministre Elisabeth Borne sur France Inter.

"Je ne peux pas laisser dire que cette réforme elle pénaliserait les personnes modestes. C’est exactement le contraire", a déclaré la cheffe du gouvernement, désireuse de "convaincre" du bien-fondé du projet destiné à "sauver" le système de retraites par répartition.

"Ces personnes modestes, ce sont celles auxquelles on demande le moins de décaler leur âge de départ", a-t-elle ajouté. Elles seront aussi "les plus concernées" par la revalorisation des petites retraites à 1.200 euros.

 

Les 50% de Français les plus aisés auront le plus à décaler l’âge de départ

"Ceux dont la durée de travail s’allongera le moins, ce sont les deux premiers déciles (de revenus les plus modestes, ndlr), et un peu le troisième décile", a détaillé Mme Borne. "Les 20% de Français les plus modestes sont ceux auxquels on demande le moins de travailler plus longtemps".  "Les 50% de Français les plus aisés auront le plus à décaler l’âge de départ", a-t-elle encore développé.

L'Insee a l'habitude de classer les niveaux de vie des ménages entre 10 groupes, les "déciles". Ainsi, en 2019, le niveau de vie des 10% des personnes les plus modestes (premier décile) était inférieur à 11.660 euros annuels tandis que le niveau de vie des 10% les plus aisés (9e décile) était supérieur à 39.930 euros annuels.

 

Les sondages montrent que les Français sont majoritairement hostiles à la réforme

Le projet du gouvernement vise à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation.

Les principaux syndicats, unanimement opposés à cette réforme, ont annoncé une première journée de grèves et manifestations le 19 janvier. L'ensemble de la gauche a appelé à rejoindre la mobilisation. Les sondages montrent aussi que les Français sont majoritairement hostiles à la réforme.

 

Le texte pourrait "bouger" lors du débat parlementaire

 La Première ministre a assuré que le dialogue avec les organisations syndicales n'était "pas rompu" et que le texte pourrait "bouger" lors du débat parlementaire.

Mais elle a dit craindre que le dépôt promis par la France insoumise de dizaines de milliers d'amendements "ne facilite pas (ce) débat".

Elle a aussi "noté" que les déclarations des chefs de LR, qu'elle a reçus jeudi à Matignon, "semblaient aller dans (le) sens" d'un vote de leur part en faveur de la réforme. Les Républicains avaient revendiqué "un succès" après avoir obtenu des infléchissements sur le projet de réforme.

Sur la pénibilité et sa prévention, elle a rappelé que les salariés bénéficiaient dans une autre loi d'un "suivi médical renforcé" à partir de 45 ans, et qu'il "faudra recruter des médecins du travail, des infirmières", précisant que les services de santé au travail étaient gérés par les partenaires sociaux.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - L'imam Hassan Iquioussen expulsé vers le Maroc par la Belgique

Expulsé de France pour des "propos incitant à la haine et à la discrimination", l'imam marocain Hassan Iquioussen a été reconduit vendredi vers le Maroc par la Belgique, où il s'était réfugié à la fin de l'été.

L'information a été annoncée vendredi soir par Nicole de Moor, secrétaire d'Etat belge à l'Asile et la Migration, et l'avocate française de l'imam, Lucie Simon.

"Nous ne pouvons pas permettre à un extrémiste de se promener sur notre territoire. Toute personne qui n'a pas le droit d'être ici doit être renvoyée", a souligné Mme de Moor, saluant "la bonne coopération" avec la France sur ce dossier.

Hassan Iquioussen, prédicateur du nord de la France dont le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l'expulsion fin juillet, a été renvoyé dans un avion vers Casablanca après la délivrance jeudi d'un laissez-passer par le consulat du Maroc à Liège. A Paris, le ministère de l'Intérieur a précisé que l'arrêté d'expulsion français "vaut interdiction de retour" sur le sol européen.

L'imam est inscrit au fichier des personnes recherchées partagé dans le système Schengen, "ce qui permet d'empêcher toute entrée dans l'espace européen", a-t-on précisé de même source.

 

"C'est une grande victoire contre le séparatisme", a-t-on commenté dans l'entourage de M. Darmanin.

L'imam âgé de 58 ans, fiché S (pour sûreté de l'Etat) par les services de renseignement français, était au cœur d'un imbroglio politico-juridique depuis six mois. Fin juillet, Gérald Darmanin avait annoncé son expulsion, lui reprochant "un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République".

Mais l'imam était introuvable au moment où l'arrêté avait été définitivement validé par le Conseil d'Etat le 31 août. Il avait fui en Belgique francophone où il a été arrêté dans la région de Mons (sud-ouest) le 30 septembre.

Incarcéré puis brièvement assigné à résidence sous surveillance électronique, le prédicateur avait ensuite été placé en centre fermé près de Liège (est) à la mi-novembre, après l'échec devant les tribunaux belges de la procédure du mandat d'arrêt européen lancée par la France.

Il avait alors multiplié les recours contre l'ordre de quitter le territoire qui le visait. Sans succès.

 

"Si l'arrêté d'expulsion était annulé, la France devra assurer son retour"

Le laissez-passer permettant l'éloignement de l'imam vers son pays d'origine a été délivré jeudi par le consul général du Maroc à Liège, avec une validité d'un mois, selon un document obtenu par l'AFP.

Lucie Simon s'est étonnée vendredi soir de la "volte-face" de Rabat, qui avait refusé l'été dernier à la France de délivrer un tel laissez passer. "Je suis surprise de la volte-face des autorités marocaines et j'estime que la vie de M. Iquioussen est en France", a réagi l'avocate, soulignant ne pas avoir été informée de la délivrance du document consulaire.

"Nous attendons le jugement sur le fond du Tribunal administratif de Paris, si l'arrêté d'expulsion (français) était annulé, la France devra assurer son retour", a-t-elle ajouté.

Désavouant le tribunal administratif de Paris, qui avait suspendu en urgence début août l'expulsion de l'imam, le Conseil d'Etat avait estimé fin août que cette décision de l'expulser vers le Maroc ne constituait pas "une atteinte grave et manifestement illégale à (sa) vie privée et familiale".

Né en France, M. Iquioussen avait décidé à sa majorité de ne pas opter pour la nationalité française. Il affirme y avoir renoncé à 17 ans sous l'influence de son père et avoir ensuite tenté en vain de la recouvrer. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous Français.

Dans un nouvel arrêté de reconduite à la frontière pris à la mi-décembre, les services belges de l'immigration observaient qu'en cas d'expulsion vers le Maroc, il n'y avait pas d'"obstacles insurmontables" au maintien des relations de l'imam avec sa famille. Ce document rappelait que son épouse dispose d'un droit de séjour en France lui permettant des allers et retours au Maroc.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Élection au PS : Olivier Faure « largement en tête » avant un second tour qui s'annonce pourtant compliqué

Olivier Faure est arrivé largement en tête du premier tour conduisant à l'élection du patron du Parti socialiste, au cours duquel 23 179 adhérents ont voté (sur 41 000), hier, dans les sections locales. Mais le texte d'orientation défendu par le Premier secrétaire sortant, « Gagner ! », n'est pas assuré d'atteindre 50 % des voix.

Dans la nuit, l'actuel patron du PS a revendiqué 50,5% des suffrages, reléguant loin derrière le texte baptisé « Refondations », soutenu par le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui obtiendrait 30,5 % des voix et celui d'Hélène Geoffroy, entre 19 et 21%.  La maire de Vaulx-en-Velin, soutenue notamment par François Hollande, ne sera donc pas au second tour.

 

Un front anti-Faure au second tour ?

Alors qu'un duel Faure/Mayer-Rossignol se profile pour le second tour organisé jeudi 19 janvier, ce dernier a revendiqué 31,5 % des suffrages, dans la nuit de jeudi à vendredi, contre 48% pour Faure. « Intox », a répliqué le camp du Premier secrétaire...

Ce vendredi matin, le dépouillement était toujours en cours et des recours ont été formés dans certaines fédérations...« Le folklore des congrès! » confie un cadre local du parti. Les résultats définitifs connus à la mi-journée seront donc scrutés avec attention.

D'ici le second tour, le challenger Nicolas Mayer-Rossignol pourrait compter sur le soutien de la troisième candidate, représentante de la ligne anti-Nupes. Car l'enjeu se situe là. Le maire de Rouen, qui a défendu une position critique contre l’accord électoral signé entre les communistes, les écologistes et les insoumis lors des dernières législatives, va-t-il devoir promettre le retrait du PS de la Nupes pour avoir le soutien d'Hélène Geoffroy ? « Les autres pourraient se réunir car ils vouent une haine tenace à Olivier Faure, expliquait de son côté un proche de l’actuel patron du PS, en fin de journée, jeudi. Ce sont des séquelles des dernières élections, lorsque des investitures n’ont pas été données à leurs soutiens. Ils pourraient donc choisir la haine plutôt que la rigueur idéologique… » Le PS, déjà très affaibli, n’a pas fini de se déchirer.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Londres va fournir des chars d'assaut l'Ukraine

Le Royaume-Uni va fournir à l'Ukraine des chars Challenger 2, devenant le premier pays à envoyer des chars lourds de facture occidentale pour aider Kiev face à l'invasion russe, a indiqué samedi Downing Street dans un communiqué.

Lors d'un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné "la volonté du Royaume-Uni d'intensifier son soutien à l'Ukraine, notamment en fournissant des chars Challenger 2 et des systèmes d'artillerie supplémentaires", a précisé Downing Street.

Londres ne précise pas combien de chars il compte envoyer à Kiev, ni quand, ni comment il compte assurer la formation à l'utilisation et la maintenance des Challenger 2.

 

 Zelensky a remercié le Royaume-Uni sur Twitter

Mais les deux dirigeants britannique et ukrainien sont d'accord sur la "nécessité de profiter" des récentes victoires ukrainiennes qui ont "repoussé les troupes russes".

M. Zelensky a remercié le Royaume-Uni sur Twitter pour avoir pris des décisions qui "non seulement nous renforceront sur le champ de bataille, mais enverront également le bon signal aux autres partenaires".

 

La Pologne s'est dite prête mercredi à livrer 14 chars lourds Leopard 2

Depuis le début de l'invasion russe, il y a près d'un an, les alliés européens de Kiev ont déjà livré près de 300 chars soviétiques modernisés, mais jamais encore de chars lourds de facture occidentale, malgré les demandes répétées de l'Ukraine.

L'annonce britannique intervient après que la Pologne s'est dite prête mercredi à livrer 14 chars lourds Leopard 2, un modèle allemand de char d'assaut considéré comme l'un des plus performants au monde.

 

De nouvelles annonces pourraient intervenir le 20 janvier

La semaine passée, France, Allemagne et Etats-Unis avaient ont promis l'envoi de véhicules blindés transportant de l'infanterie ou de chars de reconnaissance - 40 Marder allemands, 50 Bradley américains et des AMX-10 RC français.

De nouvelles annonces pourraient intervenir le 20 janvier, lors de la prochaine réunion des alliés de l'Ukraine à Ramstein (Allemagne).

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - L'Iran exécute un Irano-Britannique pour espionnage

L'Iran a exécuté samedi par pendaison un Irano-Britannique condamné à mort pour espionnage pour le compte des services de renseignements britanniques, selon l'agence de l'Autorité judiciaire iranienne.

Ancien haut responsable de la défense iranienne, Alireza Akbari, 61 ans, a été condamné pour "corruption sur Terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni, selon Mizan Online.

Son exécution est intervenue trois jours après l'annonce de la condamnation à mort de cet homme présenté comme ayant été un "espion clé" pour le "Secret intelligence service" britannique (SIS), connu aussi comme MI6, en raison de "l'importance de sa position".

 

Un "acte barbare" qui "ne restera pas sans réponse"

C'est un "acte barbare" qui "ne restera pas sans réponse", a réagi samedi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly. Londres va "convoquer le chargé d'affaires iranien pour lui faire part de notre dégoût", a-t-il ajouté.

Dans un tweet, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a, quant à lui, dénoncé une condamnation "impitoyable et lâche".

 

L'Iran ne reconnaît pas la double nationalité pour ses ressortissants.

Selon les médias officiels iraniens, Alireza Akbari a occupé des postes haut placés dans l'appareil sécuritaire et de défense. Cet ancien combattant de la guerre entre l'Iran et l'Irak (1980-1988) a été notamment vice-ministre de la Défense pour les Affaires étrangères, chef d'une unité dans un centre de recherche ministériel et conseiller pour le commandant de la Marine, a indiqué l'agence Irna, sans donner de dates.

En février 2019, le journal officiel du gouvernement Iran avait publié un entretien avec Alireza Akbari en le présentant comme "ancien vice-ministre de la Défense" sous la présidence de Mohammad Khatami (1997-2005). Le ministre de la Défense était alors Ali Shamkhani, actuel Secrétaire du Conseil national suprême de la sécurité.

Akbari a été arrêté entre mars 2019 et mars 2020, selon l'agence Irna, tandis que Mizan a indiqué qu'il avait reçu des paiements de plus de deux millions de dollars pour ses services.

Des médias iraniens ont diffusé une vidéo le montrant apparemment en train de discuter avec des personnes présentées comme étant des contacts britanniques. Il aurait été notamment interrogé sur le physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, tué près de Téhéran en 2020 lors d'une attaque contre son convoi dont l'Iran a fait porter la responsabilité sur Israël.

L'Iran annonce régulièrement l'arrestation d'agents soupçonnés de travailler pour des services de renseignements étrangers. Quatre personnes accusées de coopérer avec les services de renseignement israéliens ont été exécutées début décembre. Les relations entre Téhéran et Londres ont été plombées ces dernières années par l'arrestation de plusieurs binationaux.

L'exécution d'Akbari intervient alors que l'Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, après avoir été arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes.

La justice iranienne a confirmé la condamnation à mort de 18 personnes en lien avec les manifestations, selon un décompte établi par l'AFP à partir d'annonces officielles. Parmi elles, quatre ont déja été exécutées, déclenchant un tollé international.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Otan : en l'état, la Turquie n'est «pas en situation» de ratifier l'adhésion de la Suède

Ankara bloque depuis mai l'entrée de la Suède - ainsi que de la Finlande - dans l'Otan, accusant Stockholm d'héberger sur son territoire des membres du PKK.

La Turquie n'est «pas en situation» de ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan en l'état, a estimé ce samedi 14 janvier Ibrahim Kalin, proche conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, après un nouvel incident survenu cette semaine. «Nous ne sommes pas en situation d'envoyer la loi pour ratification au Parlement, nous avons un vrai problème à ce sujet» a-t-il assuré affirmant que les députés risqueraient de la rejeter.

Ankara a dénoncé jeudi un montage vidéo réalisé par un groupe proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en Suède, montrant le président Erdogan en pendu et traité de «dictateur». L'ambassadeur de Suède à Ankara a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères.

Ce nouvel incident intervient alors que la Turquie bloque depuis mai l'entrée de la Suède - ainsi que de la Finlande - dans l'Otan, l'accusant d'héberger sur son territoire des membres du PKK et d'organisations alliées à celui-ci, qu'elle considère comme étant terroristes. «Nous sommes engagés dans ce processus depuis six ou sept mois et ce n'est pas bon pour la Suède d'apparaître sous ce jour. Nous voulons avancer et progresser mais si ce genre d'incidents continuent, cela ralentira le processus.»

 

«Message clair»

Pour Ibrahim Kalin, la Suède doit envoyer «un message clair» concernant l'attitude des membres du PKK sur son sol. Il a reconnu néanmoins que le nouveau gouvernement suédois avait réalisé plusieurs pas importants dont la visite, «très appréciée», du premier ministre suédois à Ankara peu après son accession au pouvoir ainsi que «l'amendement de la Constitution, une avancée positive». Mais il faudra encore attendre «six mois» avant que les nouvelles lois afférentes ne soient écrites et validées par le Parlement, a-t-il remarqué.

Par ailleurs, Ibrahim Kalin a affirmé que la Turquie «ne demande rien à la Suède ou à la Finlande qui ne soit conforme à leur loi : nous sommes très réalistes». Le gouvernement turc a notamment réclamé l'expulsion de plusieurs membres du PKK et du mouvement Fetö (acronyme utilisé par Ankara pour désigner le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, NDLR) accusé d'avoir fomenté la tentative de coup d'État de 2016.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Allemagne : Olaf Scholz appelé à donner un nouvel élan au ministère clé de la Défense

Après de nombreuses polémiques, la ministre de la Défense, Christine Lambrecht (photo), aurait prévu de démissionner d'ici la fin de la semaine, selon les médias allemands.

La démission de la ministre allemande de la Défense semblait imminente, ce samedi 14 janvier, après une série de controverses ayant fragilisé sa position à ce portefeuille clé pour lequel la classe politique réclame un nouvel élan. S'appuyant notamment sur des sources de l'entourage de la ministre, plusieurs médias, dont Bild et la Süddeutsche Zeitung (SZ), ont affirmé vendredi soir que Christine Lambrecht avait décidé de démissionner et qu'elle en avait informé le chancelier Olaf Scholz.

Cette figure du parti social-démocrate (SPD), la formation du chancelier, se voit depuis des mois reprocher une mauvaise communication, une série de bévues et de ne pas avoir su imposer son autorité. Selon le quotidien SZ, elle annoncera sa démission la semaine prochaine, à un moment particulièrement critique puisque l'Allemagne est en pleine concertation avec ses alliés occidentaux pour décider de l'éventuelle livraison de chars de combat à l'armée ukrainienne. Des annonces sont attendues alors que l'Allemagne accueillera, vendredi, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin pour une réunion avec ses homologues du G7 et de l'UE sur de nouvelles aides militaires à l'Ukraine.

 

Polémiques multiples

Au cours des 13 mois passés au ministère, les dérapages se sont multipliés pour cette ancienne ministre de la Justice, âgée de 57 ans, culminant dans un message de vœux raté le soir du Nouvel An. La vidéo a été jugée de mauvais goût, car enregistrée sur un trottoir de Berlin dans le bruit assourdissant des pétards, alors que la guerre fait rage en Ukraine.

Le fond était également problématique : la ministre confiait candidement que la guerre en Ukraine lui avait permis de faire «beaucoup, beaucoup de rencontres avec des gens intéressants et formidables». «Pour cela, je dis un grand merci», ajoutait-elle. Au printemps, elle avait essuyé des critiques pour avoir emmené son fils adulte dans un hélicoptère de la Bundeswehr pour des vacances sur l'île allemande de Sylt, après une visite des troupes.

En annonçant, peu de temps avant l'agression russe du 24 février 2022, l'envoi de milliers de casques à des Ukrainiens qui attendaient plutôt des livraisons d'armes, la ministre s'était aussi attiré les moqueries.

La ministre n'est pas épargnée au sein de son parti : les hommes et les femmes de la Bundeswehr «ont besoin d'une personne qui détient le pouvoir de commandement et qui les soutient clairement, qui montre qu'il y a aussi de l'empathie», a déclaré ce samedi le député SPD Joe Weingarten, sur la radio Deutschlandfunk.

 

 

 

 

 

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Samedi 14 janvier 2023 - Guerre en Ukraine : nouvelle attaque de missiles sur Kiev, des infrastructures clés prises pour cible

La Russie a tiré samedi 14 janvier des missiles contre des infrastructures clés à Kiev et d'autres régions d'Ukraine, selon des responsables ukrainiens, tandis que l'incertitude demeure sur le sort de Soledar, à l'est du pays dont Moscou affirme avoir pris le contrôle après une bataille acharnée.

«Une attaque au missile sur des infrastructures essentielles» est en cours à Kiev, a indiqué un conseiller de la présidence ukrainienne Kyrylo Timochenko sur Telegram tandis que le maire de la ville Vitali Klitschko a rapporté des explosions dans le quartier de Dniprovskiy, appelant les habitants à «rester dans les abris». Des fragments d'un missile sont tombés dans le quartier de Golosiivsky, sans faire de blessé, a encore indiqué le maire de Kiev.

 

Des attaques contre des infrastructures essentielles

Dans la région de Kharkiv (nord-est), «l'ennemi a lancé une nouvelle attaque de missiles sur des infrastructures essentielles», a déclaré le gouverneur Oleg Synegibov. Des coupures de courant d'urgence pourraient avoir dans cette ville, la deuxième d'Ukraine. Des attaques ont aussi été signalées plus au sud, dans la région de Zaporijjia. «L'ennemi attaque à nouveau le territoire de l'Ukraine», a également affirmé le chef de la région de Cherkasy (centre), Igor Taburets, ajoutant s'attendre à des alertes à large échelle en milieu de journée.

Depuis le mois d'octobre et une série de revers en Ukraine, Moscou bombarde méthodiquement les infrastructures vitales du pays, contraignant les compagnies d'électricité à remettre en état au plus vite le réseau alors que l'hiver se fait plus rigoureux.

 

La ville de Soledar au cœur d'une avancée stratégique

Sur la ligne de front, les combats pour Soledar «se poursuivent», a affirmé vendredi soir l'état-major ukrainien, sans donner plus de précisions. Auparavant, le ministère russe de la Défense avait affirmé que la «libération» de cette ville avait eu lieu «le 12 janvier dans la soirée». L'armée russe a salué les «actions courageuses» des combattants du groupe de mercenaires Wagner, dont les hommes ont mené «l'assaut direct contre les quartiers résidentiels de Soledar».

Le porte-parole du commandement Est de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty, avait affirmé dans la journée que ses troupes gardaient la situation «sous contrôle dans des conditions difficiles» face «aux meilleures unités de Wagner et d'autres forces spéciales» russes. «C'est une phase difficile de la guerre», avait de son côté souligné la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, reconnaissant «une offensive (russe) de forte intensité».

Selon l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un organisme basé aux Etats-Unis, la capture de Soledar, une petite ville d'environ 10.000 habitants avant le conflit, est cependant «peu susceptible de présager un encerclement imminent de Bakhmout», cible principale de l'armée russe, située à 15 kilomètres au sud-ouest de Soledar. Les combats dans et autour de Soledar font rage depuis plusieurs mois, mais leur intensité a fortement augmenté ces derniers jours.

 

La Russie esseulée sur le plan international

Pour faire face à l'armée russe, Kiev a de nouveau appelé vendredi ses alliés occidentaux à lui fournir plus d'armes et d'équipements militaires performants, comme des chars lourds et des missiles à longue portée. «Pour gagner cette guerre, nous avons besoin de plus d'équipements militaires, d'équipements lourds», a exhorté sur Telegram Andriï Iermak, le chef de cabinet de la présidence ukrainienne.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est de son côté réuni une nouvelle fois vendredi pour discuter de la situation en Ukraine, près de onze mois après le début de l'invasion russe. «L'Ukraine, la Russie, le monde ne peuvent se permettre que cette guerre continue», a souligné la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les affaires politiques, Rosemary DiCarlo. Mais «c'est la logique militaire qui domine, avec très peu d'espace de dialogue pour le moment, si tant est qu'il y en ait le moindre», a-t-elle ajouté, ne voyant «aucun signe d'une fin des combats».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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