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21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  La Russie déclare que l’Union européenne est «partie prenante du conflit» en Ukraine

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré ce jeudi que les livraisons d’armes de l’Union européenne à Kiev faisaient d’elle une «partie prenante du conflit» en Ukraine et que les pays qui fournissaient l’Ukraine en armes étaient des «sponsors du terrorisme».

Lors d’un briefing à Moscou, la porte-parole Maria Zakharova a réitéré les critiques agressives de Moscou à l’égard de l’Occident pour avoir expédié des milliards de dollars d’armes à l’Ukraine et pour aider Kiev à se défendre contre la Russie.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  La France a rapatrié 15 femmes et 40 enfants des camps de prisonniers djihadistes en Syrie

La France a procédé jeudi à un nouveau rapatriement d'enfants et de femmes qui avaient rejoint les territoires contrôlés par les organisations djihadistes pendant l'existence du Califat territorial de l'État islamique, un sujet délicat dans un pays marqué par les attentats de 2015.

Quinze femmes et 40 enfants qui étaient retenus dans les camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie contrôlés par les forces kurdes sont arrivés dans la nuit à 03h30 locales (03h30 heure française) à Villacoublay, près de Paris. Il s'agit de la plus grosse opération de rapatriement de ce type depuis trois mois, quand 16 mères et 35 mineurs avaient été rapatriés le 5 juillet. Entretemps, une femme et ses deux enfants avaient été ramenés début octobre.

 

Mandat d'arrêt

«Les mineurs ont été remis aux services chargés de l'aide à l'enfance et feront l'objet d'un suivi médico-social. Les adultes ont été remises aux autorités judiciaires compétentes», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Parmi les mineurs se trouvent 7 orphelins ou enfants isolés, a précisé dans un communiqué le parquet national antiterroriste (Pnat). Les femmes sont pour leur part âgées de 19 à 42 ans.

Trois d'entre elles qui étaient visées par un mandat d'arrêt vont être présentées dans la journée à un juge d'instruction antiterroriste en vue de leur mise en examen, tandis que les 12 autres, qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche, ont été placées en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Parmi ces dernières figure une jeune femme de 19 ans emmenée sur place quand elle était mineure, selon le Pnat

Ces femmes font partie de ces Françaises qui s'étaient rendues volontairement dans les territoires contrôlées par les groupes djihadistes en zone irako-syrienne et qui ont été capturées lors de la chute de l'Organisation de l'État islamique en 2019. Les enfants sont pour nombre d'entre eux nés sur place. Le Collectif des familles unies, qui regroupe des familles de Français partis en zone irako-syrienne, a salué dans un communiqué «une excellente nouvelle, qui semble sceller le renoncement à la politique du “cas par cas”, qui consistait à rapatrier arbitrairement tel ou tel enfant».

 

«Aller jusqu'au bout»

«Mais ce n'est pas fini : ceux qui restent attendent», ajoute-t-il. «La France a commencé à rapatrier de façon importante : il faut maintenant aller jusqu'au bout». «Je souhaite que tous ces enfants reviennent le plus vite possible, quatre années de procédure c'est très long et c'est surtout le temps de toute une enfance», a abondé auprès de l'AFP Marie Dosé, avocate de nombre de ces femmes. «Je ne peux imaginer que la France laisse plus de 150 enfants, plus de 60 mères dans des camps dans le Nord-Est syrien, pour un cinquième hiver».

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré sur LCI qu'il restait «encore quelques dizaines d'autres enfants à rapatrier». «Il y aura quelques mouvements de rapatriement collectifs. Cela se fait progressivement», a-t-il dit. Le sujet est sensible en France, frappé à plusieurs reprises par des attentats djihadistes, et particulièrement ceux du 13 novembre 2015 à Paris et en banlieue parisienne qui ont fait 130 morts, fomentés par l'organisation de l'État islamique (EI).

 

«Ces femmes doivent être jugées»

Face à l'hostilité de l'opinion publique, la France a longtemps procédé à des rapatriements mesurés, décidés au cas par cas. Mais le 14 septembre, la Cour européenne des droits de l'Homme, saisie par les parents de deux de ces femmes, a condamné la France pour ne pas avoir étudié de manière appropriée ces demandes.

Après cela, le ministère des Affaires étrangères s'était dit prêt à «envisager» de nouveaux rapatriements «chaque fois que les conditions le permettraient». En juillet, les autorités chargées de la lutte antiterroriste avaient indiqué qu'il restait une centaine de femmes et près de 250 enfants dans les camps syriens.

«Ce n'est pas irresponsable de rapatrier les enfants», mais «rapatrier des adultes est une faute», a estimé jeudi sur RTL le député LR Éric Ciotti. «Si elles ont commis des crimes, ces femmes doivent être jugées là où elles les ont commis», a pour sa part déclaré sur Europe 1 Marine Le Pen: «C'est le droit international, et c'est de prendre un risque évidemment considérable que de les faire revenir sur le territoire national, alors même que le droit international ne nous oblige pas à le faire».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  Brésil : Bolsonaro réduit son écart face à Lula, à 11 jours de la présidentielle

Le président brésilien Jair Bolsonaro, candidat à la réélection, comble légèrement son retard sur son adversaire Luiz Inacio Lula da Silva dans un sondage publié mercredi 19 octobre, à onze jours du second tour du scrutin présidentiel.

L'ancien président de gauche est crédité de 52% des intentions de vote exprimées, contre 48% au chef d'État sortant, selon ce sondage de l'institut de référence Datafolha. Dans une précédente enquête, publiée le 14 octobre, Lula était crédité de 53% des intentions de vote, contre 47% pour Jair Bolsonaro.

Dans la dernière ligne droite d'une campagne menée à couteaux tirés entre désinformation et accusations de cannibalisme ou de pédophilie, les candidats s'efforcent de convaincre les électeurs indécis et ceux qui disent qu'ils voteront blanc ou nul le 30 octobre prochain. Au premier tour, le 2 octobre, l'ancien président de gauche est arrivé en tête avec 48% des voix, contre 43% à Jair Bolsonaro.

Les divers instituts de sondage ont été très critiqués à cette occasion pour ne pas avoir anticipé le score élevé du président sortant, auquel ils attribuaient un maximum de 37%. «Le sondage ne constitue pas nécessairement une prévision de résultat, mais reflète plutôt ce que pense l'électeur au moment où il est sondé», souligne mercredi le journal Folha de S. Paulo en publiant l'enquête.

Avec une marge d'erreur de plus ou moins deux points de pourcentage, ce sondage a été réalisé au cours des trois derniers jours dans 181 villes brésiliennes auprès de 2912 personnes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  49-3 : Borne engage la responsabilité du gouvernement, le RN et LFI vont déposer une motion de censure

La Première ministre Élisabeth Borne a engagé mercredi à l'Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur la première partie du budget au moyen de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption du texte sans vote, sauf motion de censure.

"En responsabilité, nous devons donner un budget à notre pays", a fait valoir, devant les députés et dans une ambiance houleuse, la cheffe du gouvernement, privée de majorité absolue à l’Assemblée.

"En abordant le débat budgétaire, nous connaissions les difficultés face à nous. Un budget traduit une ambition et des engagements. Ceux sur lesquels le Président de la République et la majorité se sont présentés devant les Français", a expliqué Mme Borne.

"Nous aurions alors pu renoncer à la recherche d'un compromis. Mais nous avons fait le choix du dialogue". Mais "deux constats s'imposent: d’abord, au moment où nous parlons, au sixième jour de débat, bon nombre d’amendements sont encore à examiner. Et tout indique que nous ne tiendrons pas les délais prévus pour la discussion de cette première partie du PLF", a-t-elle poursuivi.

"Ensuite, et surtout, les oppositions ont toutes réaffirmé leur volonté de rejeter le texte", a fait valoir la Première ministre.

Les députés de gauche n'ont pas attendu la fin du discours de la Première ministre pour quitter l'hémicycle. Dans la foulée, la présidente du groupe Insoumis Mathilde Panot a confirmé que les députés Nupes allaient déposer une motion de censure.

 

Le RN devrait également déposer son propre texte.

Mais ces texte n'ont quasiment aucune chance de faire tomber le gouvernement, les élus RN ayant exclu "a priori" de voter pour un texte de la Nupes, et vice versa. Tandis que les députés LR semblent exclure eux aussi de voter une censure.

Le 49-3 pourrait également être employé pour le projet de Budget de la Sécu

Mme Borne engage pour la première fois de la législature le 49.3, qui devrait également être ultérieurement actionné pour la partie dépenses du budget, puis en deuxième lecture, puis en lecture définitive.

Il pourrait également être employé pour le projet de Budget de la Sécu, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

"Une centaine d'amendements", "y compris des amendements des oppositions", ont été retenus dans le texte de Budget soumis au 49.3, a indiqué Mme Borne mercredi.

"Le texte, que je présente aujourd'hui n’est pas le décalque du projet qui vous avez été initialement soumis. Il a été nourri, complété, amendé, corrigé même, suite aux débats de ces derniers jours, en commission et dans l’hémicycle", a-t-elle dit.

Le gouvernement n'a cependant pas retenu l'amendement sur les "superdividendes" déposé par son principal allié, le président du groupe MoDem Jean-Paul Mattei, et largement adopté en séance contre l'avis du gouvernement.

Selon les termes de la Constitution, le texte présenté "est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée".

Une telle motion doit être signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée, soit 58 députés. "Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures avant son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée", édicte la Constitution.

Le seul précédent sous la présidence Macron remonte au projet de loi sur les retraites en 2020, mais le processus législatif avait été interrompu par la pandémie de Covid.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  Emmanuel Macron choisit son ancien Premier ministre Jean Castex comme PDG de la RATP

Emmanuel Macron a choisi mercredi son ancien Premier ministre Jean Castex pour devenir le président-directeur général de la RATP, une décision qui doit encore être entérinée par les commissions parlementaires compétentes.

"Le Président de la République envisage, sur proposition de la Première ministre et après avis de compatibilité de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, de nommer M. Jean Castex en qualité de président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

Castex devra encore être entendu et approuvé par les commissions concernées par le secteur des transports à l'Assemblée et au Sénat

La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait rendu mardi un avis favorable à ce projet de nomination, cinq mois après le départ de M. Castex de Matignon. La HATVP a toutefois émis certaines réserves, au titre des fonctions passées de M. Castex, dans le cadre de "l'ouverture à la concurrence des transports publics en Ile-de-France".

L'ancien chef du gouvernement devra ainsi "s'abstenir de toute démarche, y compris de représentation d'intérêts", auprès de ceux de ses anciens ministres toujours en poste, ou auprès des "services qui étaient placés sous son autorité directe", durant trois ans, selon l'avis de la HATVP.

Afin d'officialiser sa nomination, M. Castex devra encore être entendu et approuvé par les commissions concernées par le secteur des transports à l'Assemblée et au Sénat.

La régie des transports parisiens est orpheline de sa PDG Catherine Guillouard, démissionnaire après cinq ans de mandat, et de son numéro deux, Philippe Martin, parti à la retraite le 30 septembre dernier.

Agé de 57 ans, Jean Castex a été chef du gouvernement du 3 juillet 2020 au 16 mai 2022. Diplômé de l'ENA et Gersois d'origine, il a également été maire de Prades (Pyrénées-Orientales) et occupe depuis fin juillet, à titre bénévole, la présidence de la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE).

M. Castex, qui a souvent clamé son attachement au monde des transports lors de son passage à Matignon, avait été récemment nommé président du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France).

La RATP, qui gère 330 lignes en Ile-de-France et transporte plus de trois millions de passagers par jour via son réseau de bus, a actuellement toutes les peines du monde pour maintenir un service complet, sur fond d’absentéisme, de difficultés de recrutement ou d'ouverture à la concurrence

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  Mort de Lola: le gouvernement reconnaît devoir «faire mieux» sur les expulsions d'immigrés irréguliers

L'exécutif a reconnu mercredi qu'il devait "faire mieux" sur les expulsions d'immigrés irréguliers, après avoir été mis en cause par la droite et l'extrême droite dans le cadre du meurtre de Lola, une adolescente de 12 ans tuée dans des conditions atroces. "Nous travaillons d'arrache-pied pour faire en sorte que les expulsions" soient "suivies d'effets", mais "nous devons évidemment faire mieux", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran après le conseil des ministres.

La principale suspecte du meurtre de Lola, Dahbia B., une Algérienne de 24 ans, a été mise en examen lundi pour "meurtre" et "viol aggravé" et écrouée. Elle était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour étudiant, mais faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis août dernier. "Le niveau de respect des OQTF (obligation de quitter le territoire français) aujourd'hui est le niveau maximal connu du temps du quinquennat du président Sarkozy", a souligné M. Véran, tout en précisant que ce n'est pas "satisfaisant". "On a multiplié par quasiment vingt le nombre d'OQTF à destination d'Algérie par rapport à l'année dernière, qui était une année assez exceptionnelle, compte tenu de la situation sur le Covid", a-t-il aussi précisé.

 

L'appel de Véran à faire preuve de dignité

Mais le porte-parole a aussi invité ceux qui polémiquent au sujet de cette affaire à faire preuve de "dignité", après avoir rapporté que le conseil des ministres avait salué mercredi le "courage" des parents de Lola "qui font face à l'indicible".

"Le moment n'est pas venu de faire un procès politique, de la surexploitation politicienne, comme nous le voyons faire depuis quelques jours, c'est le souhait de la famille", a critiqué le ministre. "Vous avez des millions de familles qui se reconnaissent dans les parents de la petite Lola et et ça nous frappe tous, ça nous marque tous et ça nous horrifie tous", a-t-il relevé, rappelant que Emmanuel Macron les a reçu mardi à l'Elysée.

"Evidemment que nous souhaitons les condamnations les plus fermes, évidemment que nous souhaitons que la justice suive son cours le plus rapidement et le plus fermement possible", a ajouté M. Véran. "Il y a beaucoup de réponses qu'il nous faut obtenir et ce n'est pas à un responsable d'un parti politique, à un parlementaire ou à des journalistes aujourd'hui que de faire ce travail, c'est à la justice de le faire et donc on respecte le temps de la justice", a-t-il mis en garde.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  Carburants: la grève s'essouffle chez TotalEnergies avant les vacances

.L'incertitude sur l'approvisionnement en carburant à l'approche des vacances scolaires n'est pas levée jeudi matin, malgré l'essoufflement de la mobilisation dans les sites pétroliers de TotalEnergies où les grévistes ont commencé à reprendre le travail. Après trois semaines de blocages, le mouvement a été "suspendu" mercredi soir sur le site "Flandres" à Mardyck, près de Dunkerque, et celui de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart, a appris l'AFP auprès d'Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies.

La fin de la grève avait été votée plus tôt dans la journée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Le mouvement a en revanche été reconduit à Gonfreville en Seine-Maritime (raffinerie et dépôt) et au dépôt de Feyzin (Rhône), ont indiqué des sources syndicales. La mobilisation initiée par la CGT le 27 septembre a provoqué d'importantes difficultés d'approvisionnement en carburant, exaspérant particuliers et professionnels à la peine pour remplir leurs réservoirs.

La pression a augmenté à l'égard du gouvernement alors que les écoles ferment leurs portes vendredi soir pour deux semaines de vacances. "La situation continue à s'améliorer nettement", avait souligné mercredi la Première ministre Elisabeth Borne. "Je sais que la situation est encore difficile pour beaucoup de nos compatriotes, mais la dynamique est là et je veux une nouvelle fois appeler les salariés grévistes à reprendre le travail", avait-elle ajouté.

Mercredi à 13H00, une station-services sur cinq (20,3%) connaissait des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant (contre 24,8% mardi), avec des situations encore tendues en Bourgogne-Franche-Comté (33,1%), Ile-de-France (30,5%) et Auvergne-Rhône-Alpes (29,4%), selon les derniers chiffres mercredi du ministère de la Transition énergétique.

D'après le groupe Vinci Autoroutes, au moins 90% des stations-services de son réseau étaient en mesure de fournir du carburant: "La continuité de service sur les 181 aires de services du réseau Vinci Autoroutes est assurée à 90% en moyenne en ce qui concerne l'essence sans plomb, et à 92% en moyenne s'agissant du gasoil."

 

"Améliorations sensibles"

Pressé d'accélérer les livraisons dans les stations, le gouvernement a une nouvelle fois réquisitionné des salariés pour travailler mercredi sur le site de Feyzin. "Le déblocage du dépôt de Feyzin permet des améliorations sensibles", a assuré la Première ministre. Ce site était mercredi soir le dernier, avec celui de Normandie, à poursuivre la mobilisation.

"Les salariés grévistes ne lèveront pas la grève tant qu'ils n'auront rien de concret sur la table", a déclaré M. Afonso à l'issue d'une réunion avec la direction locale. "Les grévistes ne sont pas là pour handicaper le citoyen ni l'usager (...) mais (...) pour essayer d'obtenir des revendications légitimes pour les salariés", a ajouté le délégué syndical de Feyzin. La CGT est à l'origine du mouvement pour demander des hausses de salaires, sur fond de forte inflation et de super profits réalisés par TotalEnergies, avec la flambée des cours liée notamment à la guerre en Ukraine.

Le syndicat a affirmé à l'AFP avoir proposé mercredi sans succès un "protocole de sortie de fin de conflit" à la direction du groupe, prévoyant notamment "des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes". De son côté, TotalEnergies a fait valoir qu'il n'y avait pas lieu de rouvrir des négociations, un accord ayant été conclu vendredi avec les deux syndicats majoritaires du groupe, la CFE-CGC et la CFDT. Un texte que la CGT n'a pas signé.

L'accord prévoit une hausse générale de 5% des salaires, assortie de hausses individuelles et d'une prime exceptionnelle comprise entre 3.000 et 6.000 euros. La CGT réclamait une augmentation des salaires de 10%. Un mouvement avait aussi eu lieu chez Esso-ExxonMobil, avant d'être levé la semaine passée après la conclusion d'un accord salarial.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  L'agence spatiale européenne va lancer deux missions avec SpaceX

Les sondes européennes Euclid et Hera seront toutes deux lancées par le lanceur Falcon 9 conçu par la société d'Elon Musk, a indiqué Josef Aschbacher lors d'un point presse à l'issue d'un Conseil de l'ESA.

L'agence spatiale européenne (ESA) prévoit de lancer deux missions scientifiques avec la fusée Falcon 9 de SpaceX, en raison de l'interruption des tirs des lanceurs russes Soyouz de Kourou et du retard pris par Ariane 6, a annoncé jeudi son directeur général. Les sondes européennes Euclid et Hera seront toutes deux lancées par le lanceur Falcon 9 conçu par la société d'Elon Musk, a indiqué Josef Aschbacher lors d'un point presse à l'issue d'un Conseil de l'ESA.

"C'est une mesure temporaire que nous prenons en raison de l'interruption des tirs de Soyouz et en attendant la montée en puissance d'Ariane 6", dont le vol inaugural a été retardé au dernier trimestre 2023, a-t-il déclaré. Euclid étudiera l'expansion de l'Univers après son décollage en 2023. Elle était initialement prévue pour décoller avec une fusée Soyouz. La sonde Hera, elle, doit s'envoler fin 2024 vers l'astéroïde récemment dévié par la Nasa (la mission Dart).

 

Ariane 6 se fait attendre

Le programme du nouveau lanceur Ariane 6 destiné à succéder à Ariane 5 et à remplir les missions auparavant effectuées par la fusée russe Soyouz avait été lancé en 2014. Initialement prévu pour 2020, le premier vol d'Ariane 6 a déjà dû être reporté de deux ans en raison de la pandémie de Covid-19 et de difficultés de mise au point. En février, l'invasion russe de l'Ukraine a coupé court à toute coopération européenne avec la Russie et privé le port spatial européen de Kourou, en Guyane française, des lancements de Soyouz.

 

 

 

 

 

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Jeudi 20 Octobre 2022 –  Royaume-uni : Liz Truss démissionne de son poste de Première ministre

Quarante-cinq jours et puis s'en va... La Première ministre britannique Liz Truss a annoncé ce jeudi sa démission. Un scrutin sera organisé la semaine prochaine pour désigner son successeur.

Le plus court passage au 10 Downing Street de l'histoire. Après seulement 45 jours, le temps de rencontrer la reine Elizabeth II, d'assister à des funérailles royales, d'écarter le roi Charles III de la prochaine COP 27 et de plonger un peu plus le pays dans le chaos économique, Liz Truss a annoncé sa démission de son poste de Première ministre.

Malgré la démission de la ministre de l'Intérieur Suella Braverman, et une soirée sous haute tension tournant à la foire d'empoigne au Parlement, le porte-parole de la Première ministre avait pourtant assuré plus tôt dans la journée qu'elle n'avait aucune intention de renoncer. «La Première ministre reconnaît qu'hier (mercredi) a été une journée difficile" mais elle "travaille" avec son ministre des Finances Jeremy Hunt pour agir en faveur de la croissance et la stabilité économiques», avait-t-il déclaré.

Lasse, Liz Truss, qui avait aussi rencontré jeudi matin, à sa demande, Graham Brady, le député à la tête du puissant Comité 1922 chargé de l'organisation interne du parti conservateur (et donc d'une éventuelle procédure de remplacement), a finalement annoncé sa démission peu avant l'heure du thé.

 

Le retour de Boris Johnson ?

Pour les conservateurs, l'enjeu est de trouver quelqu'un capable à la fois de rassembler le parti et d'inspirer confiance dans un pays qui subit une crise économique et sociale majeure avec une inflation qui a atteint un sommet en 40 ans.

Plusieurs noms circulent, comme ceux de Rishi Sunak, Jeremy Hunt, Penny Mordaunt --la ministre chargée des relations avec le Parlement-- voire même Boris Johnson, le Premier ministre qu'elle a remplacé en septembre.

 

 

 

 

 

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Jeudi 20 Octobre 2022 –  Climat: le réchauffement en France s'annonce pire que prévu

Le changement climatique en France pourrait être pire que prévu: selon une étude, les températures pourraient y augmenter en 2100 de 3,8 degrés par rapport au début du XXe siècle, soit plus que la moyenne mondiale, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement. "Cela représente une hausse jusqu'à 50% plus élevée que les précédentes prévisions", indique l'un des auteurs de l'étude Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique (CNRM).

Dans le pire des scénarios, celui où on continuerait à avoir un recours massif aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), les températures moyennes pourraient grimper de 6,7 degrés, avertit l'étude parue début octobre dans la revue "Earth Systems Dynamics". Dans le meilleur des cas, l'augmentation de la température serait de 2,3°C. Mais, dans l'ensemble, "la France se réchaufferait davantage (environ +20%) que la moyenne planétaire", explique M. Ribes, avec une hausse moyenne de 0,36 degré par décennie.

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Selon l'ONU, le réchauffement de l'ensemble de la Terre pourrait, si rien n'est fait, atteindre +2,7 degrés à la fin du siècle.

 

+1,8 degré en 2023

Pour arriver à ces données concernant la France, les chercheurs du CNRS, du CNRM, et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs) se sont basés sur les données récoltées depuis 1899 par une trentaine de stations météorologiques réparties en France pour calculer le réchauffement actuel et futur, à partir de différents scénarios, du plus optimiste, celui où l'on atteint la neutralité carbone en 2050 après d'importants efforts au niveau international, au plus pessimiste, où les émissions continuent de grimper.

Ces données ont montré que la température actuelle moyenne de la France était de 1,66 degré supérieure à la période 1900-1930. "Dont la quasi-totalité (1,63 degré) sont dus uniquement aux activités humaines", souligne M. Ribes.

"Chaque tonne de CO2 compte dans la mesure où le réchauffement dépend du niveau d'émission cumulé", ajoute-t-il, ajoutant que "pour 2023, on atteindrait déjà +1,8 degré".

Le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec) a montré que la planète avait déjà gagné en moyenne près de 1,2°C depuis l'ère pré-industrielle en raison des gaz à effet de serre générés par ces activités humaines.

 

"Phénomènes extrêmes"

Mais attention, la hausse de 3,8 degrés en 2100 en France n'est qu'une moyenne, avertissent les chercheurs: certaines régions notamment autour de l'arc méditerranéen ou en montagne, pourraient connaître des températures encore plus élevées.

Et le réchauffement varierait fortement selon les saisons. Si en hiver, la hausse des températures serait de 3,2°C (2,3 à 4,2°C selon les régions), en été, le thermomètre pourrait s'affoler, avec une hausse moyenne de 5,1 degrés (3,6 à 6,6°C selon les régions).

"Cela voudrait dire qu'on aurait des phénomènes extrêmes (chaleur, sécheresse, inondations ...) largement plus forts que ce qu'on a connus à l'été 2022, où le réchauffement n'était que de 4 degrés en moyenne", souligne Julien Boé, chercheur en climatologie au CNRS. Ils seront aussi plus fréquents et surtout plus intenses, note M. Ribes.

Et, selon le Giec, chaque degré supplémentaire de réchauffement équivaut à une augmentation de 7% des précipitations lors des tempêtes et orages.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  L'Ukraine se prépare à la nuit noire

L'Ukraine se préparait jeudi à restreindre sa consommation d'énergie pour faire face à la destruction de ses infrastructures par l'armée russe à l'approche de l'hiver, le président Volodymyr Zelensky appelant la population à se préparer à "tous les scénarios possibles".

Alors que les bombardements ont continué mercredi partout en Ukraine, y compris dans la capitale, Kiev a accusé la Russie de préparer une "déportation massive" de la population des territoires récemment annexés et l'enrôlement de force de citoyens ukrainiens dans son armée.

"Malheureusement, il y a également eu des frappes, et de nouveaux dommages aux infrastructures critiques", a-t-il déploré.

Il a appelé les Ukrainiens à restreindre leur consommation d'électricité à partir de jeudi 07H00 (04H00 GMT). Un appel relayé par le maire de Kiev Vitali Klitschko, qui a appelé ses administrés à s'abstenir d'allumer fours à micro-ondes, climatiseurs, bouilloires électriques ou encore radiateurs électriques entre 07H00 et 23H00.

 

La création de points d'alimentation mobiles en électricité

La présidence ukrainienne avait annoncé plus tôt "des restrictions pour l'approvisionnement en électricité" dans toute l'Ukraine jeudi, et la création de points d'alimentation mobiles en électricité pour les infrastructures critiques.

"Nous nous préparons à tous les scénarios possibles à l'approche de l'hiver", a déclaré M. Zelensky. "Nous nous attendons à ce que la terreur russe se dirige contre les installations énergétiques jusqu'à ce qu'avec l'aide de nos partenaires, nous soyons capables de détruire 100% des missiles et des drones", a-t-il ajouté.

L'Union européenne prépare des sanctions contre l'Iran, accusé de fournir à la Russie des drones armés pour frapper l'Ukraine. Et, à l'ONU, le Conseil de sécurité s'est réuni durant deux heures à huis clos mercredi sur ce dossier.

 

"Attaques impitoyables et délibérées"

La diplomatie américaine "a vu ces derniers mois nombre de preuves que la Russie utilise (ces drones) iraniens pour des attaques impitoyables et délibérées contre la population ukrainienne et des infrastructures civiles essentielles", a déclaré avant la réunion un porte-parole du département d'Etat.

M. Zelensky a affirmé mercredi que son armée avait détruit 233 de ces drones en un mois.

L'ambassadeur russe adjoint auprès des Nations unies Dmitri Polianski et l'ambassadeur iranien Amir Saïd Iravani se sont succédé devant la presse à la porte du Conseil de sécurité pour démentir.

Le diplomate russe a fustigé "des accusations sans fondement, des théories du complot et aucune preuve présentée devant le Conseil de sécurité". Il a affirmé que les drones "utilisés par l'armée russe en Ukraine étaient fabriqués en Russie".

L'ambassadeur iranien a également balayé des "allégations sans fondement et sans substance", et a répété que son pays souhaitait un "règlement pacifique" du conflit.

 

Résister "jusqu'à la mort"

Dans le sud de l'Ukraine, l'administration russe de la région de Kherson a assuré mercredi que les évacuations de civils avaient débuté. Elle prévoit d'en déplacer "50.000 à 60.000" en quelques jours sur l'autre rive du Dniepr.

La ville de Kherson, occupée depuis le printemps, va être évacuée face à l'avancée des troupes ukrainiennes, a dit le chef des autorités municipales prorusses Vladimir Saldo, promettant que les soldats russes allaient résister "jusqu'à la mort".

Le général Sergueï Sourovikine, récemment nommé chef des opérations russes en Ukraine, avait reconnu mardi que la situation y était "très difficile".

Mais pour le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Oleksiy Danilov, on assiste plutôt à "la préparation de la déportation massive de la population ukrainienne" vers la Russie "afin de modifier la composition ethnique des territoires occupés".

"Un crime qui devrait être condamné par les Nations unies et qui a déjà été commis en Crimée", unilatéralement rattachée en 2014 à la Russie, a-t-il ajouté.

Au total, "environ cinq millions d'habitants" des quatre régions ukrainiennes annexées en septembre par Moscou sont actuellement sur le sol russe, où ils se sont "réfugiés", a de son côté affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.

Il s'agit de celles de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia dans lesquelles le président russe a ordonné mercredi l'instauration de la loi martiale, une mesure "nulle et non avenue", a réagi la diplomatie ukrainienne.

Le président Zelensky a par ailleurs mis en garde les habitants des régions annexées contre une campagne d'enrôlement de force par l'armée russe. "Essayez de quitter le territoire occupé. Et si vous ne pouvez pas le faire et que vous vous retrouvez dans des unités militaires russes, essayez à la première occasion de déposer les armes et d'aller vers les positions ukrainiennes", a-t-il lancé.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2273) : JEUDI 20 OCTOBRE 2022

Jeudi 20 Octobre 2022 –  Prix Sakharov du Parlement européen attribué au peuple ukrainien : Zelensky applaudit

Le président Volodymyr Zelensky s'est félicité mercredi de la remise du prestigieux prix Sakharov pour la liberté de pensée par le Parlement européen aux Ukrainiens, saluant son peuple qui se bat pour "la liberté et la démocratie".

Le prix Sakharov pour la liberté de pensée a été décerné mercredi par le Parlement européen au "courageux" peuple ukrainien confronté à l'invasion russe.

"Ce prix est dédié aux Ukrainiens qui se battent sur le terrain. À ceux qui ont été obligés de fuir. À ceux qui ont perdu des proches et des amis. À tous ceux qui résistent et se battent pour leurs convictions", a déclaré la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, en annonçant le choix de l'institution dans l'hémicycle à Strasbourg.

"Je sais que le courageux peuple d’Ukraine ne cèdera pas, et nous non plus", a-t-elle ajouté, soulignant que les Ukrainiens risquaient aussi leurs vies "pour sauvegarder les valeurs auxquelles nous croyons tous: la liberté, la démocratie, l'Etat de droit".

Le peuple ukrainien récompensé est représenté "par son président Volodymyr Zelensky, ses élus et la société civile", a-t-elle dit. "Les Ukrainiens prouvent leur attachement aux valeurs de liberté et de démocratie chaque jour sur le champ de bataille contre l'Etat terroriste russe", a assuré le président ukrainien sur Twitter, soulignant que le soutien de l'UE était "très important pour l'Ukraine".

 

Des «actes de pure terreur»

Face aux "actes de pure terreur" de la Russie en Ukraine, dénoncés encore mercredi matin par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la candidature du peuple ukrainien a fait "consensus" parmi les groupes politiques du Parlement.

Deux autres finalistes étaient en lice: le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, détenu à Londres, et la Commission pour la Vérité de Colombie, instance qui enquête sur les violations des droits humains pendant le conflit armé avec la guérilla des FARC.

Créé en 1988, le prix Sakharov "pour la liberté de l'esprit" récompense chaque année des personnes ou organisations défendant les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Il est doté d'une somme de 50.000 euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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