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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Elisabeth Borne, Première ministre : les réactions des personnalités politiques

-Eric Zemmour (Reconquête!), ancien candidat à la présidentielle

: "2022 sera donc l'année de la soumission à la gauche. Macron nomme à Matignon un Premier ministre de gauche. Mélenchon unit la gauche. Le Pen drague la gauche. LR se soumet à la gauche. Seul Reconquête! résiste et assume d'être le grand mouvement populaire de droite". (sur Twitter)

 

- Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France et ancienne candidate à la présidentielle:

"Toutes mes félicitations républicaines à @Elisabeth_Borne. Elle a incontestablement le parcours d'engagement nécessaire pour devenir la 2e femme Premier ministre de notre pays. Je lui souhaite le meilleur pour la France". (sur Twitter)

 

- Fabien Roussel, député PCF du Nord et ancien candidat à la présidentielle:

 "Privatisation et mise en concurrence de la SNCF et de la RATP, réforme de l'assurance chômage au détriment de plus d'1 million d'allocataires, fossoyeuse de Fessenheim : avec Elisabeth Borne, Macron a trouvé sa Mme Thatcher. La technocratie au service de l'argent roi". (sur Twitter)

 

- Olivier Faure, patron du PS:

"Point positif, une femme PM. Pour le reste… Nomination de la ministre des Transports qui a démantelé le service public ferroviaire, de l'Ecologie condamnée pour inaction climatique, du Travail qui a spolié les chômeurs avec la réforme de l'assurance chômage #BorneOut". (sur Twitter)

 

- Adrien Quatennens, député LFI du Nord et coordinateur de LFI:

"Réforme de l'assurance-chômage, ouverture à la concurrence de la SNCF, mise à pieds de l'inspecteur Anthony Smith. Et maintenant retraite à 65 ans et RSA conditionné ? Elisabeth Borne, l'autre nom de la maltraitance sociale, signé Macron. Un mois à tenir. #OnVeutMélenchon" (sur Twitter)

 

- Manuel Bompard, responsable LFI des négociations pour les législatives:

"Après l'assurance chômage, #Borne a bien l'intention de vous faire souffrir encore avec la retraite à 65 ans. Pour l'empêcher, c'est simple: la licencier en votant pour les candidats de la nouvelle union populaire aux législatives !" (sur Twitter)

 

- Julien Bayou, secrétaire national d'EELV:

le parti "ne peut que se réjouir de voir, pour la seconde fois dans l'histoire de la cinquième République, une femme accéder à Matignon" mais "Elisabeth Borne, que ce soit en tant que ministre de l'Écologie ou Ministre des Transports, a échoué à mettre la France sur la trajectoire nécessaire pour respecter l'Accord de Paris. Elle partage, avec d'autres, la responsabilité de ces cinq ans de perdus pour le climat", et "en tant que ministre du Travail, elle a perpétué une politique brutale à l'égard des personnes les plus vulnérables dans le pays" (dans un communiqué)

 

- Christian Estrosi, maire ex-LR de Nice:

"La grande connaissance des territoires d' @Elisabeth_Borne sera précieuse à la conduite des affaires de notre pays. Dans ses responsabilités antérieures et dans ses 5 années au gouvernement, elle a su se montrer très à l'écoute des élus locaux. Je lui souhaite une pleine réussite". (sur Twitter)

 

- Renaud Muselier, président ex-LR de la région Provence Alpes Côte d'Azur:

"La nomination d'@Elisabeth_Borne à #Matignon est une excellente nouvelle pour la France. Pendant 5 ans, sur les thématiques des transports, de l'environnement comme de l'emploi, j'ai pu mesurer sa compétence et son engagement pour la #France". (sur Twitter)

 

- Christian Jacob, patron de LR:

"Tout changer pour ne rien changer. 3 semaines de tergiversations et de petits arrangements, sans vision ni perspective. Avec la nomination d'@Elisabeth_Borne, on repart avec les mêmes". (sur Twitter)

 

- Nadine Morano, députée européenne LR:

"A gauche, aux ordres, et pas d'ombre au Président… le profil idéal". (sur Twitter)

 

- Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes:

"#Macron vient de choisir comme Premier ministre une technocrate socialiste. Retour à la case départ, il a commencé à gauche et terminera à gauche. Humiliation pour ceux qui pensaient qu'il allait faire une politique de droite. Pensées attristées pour ceux qui ont cru en lui". (sur Twitter)

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Les adieux émus de Jean Castex, il quitte Matignon et la politique nationale :

C’était pour lui un «moment particulièrement émouvant». Jean Castex a fait ses adieux à Matignon, vingt-deux mois après son arrivée. Lors de la passation de pouvoirs lundi soir avec Elisabeth Borne , sa ministre du Travail désormais Première ministre, il a égrainé les moments marquants de son passage rue de Varenne : la pandémie de Covid-19, la vaccination, la guerre aux portes de l’Europe. Il a eu aussi une «pensée particulière» pour « les victimes des attentats terroristes qui ont meurtri notre pays alors que je me trouvais ici à l’hôtel Matignon», se souvenant de Samuel Paty ou encore Stéphanie Monfermé.

«Je me suis donné sans retenue à cette belle et haute fonction», a-t-il déclaré sur le tapis rouge aux côtés d’Elisabeth Borne. «En veillant toujours à ce que je crois fondamental, à ces valeurs que nos concitoyens attendent par-dessus tout, au-delà des décisions qu’il nous faut prendre : l’engagement, la sincérité, le bon sens et la proximité». «Le peuple français est un peuple exigeant, je le sais. Il ne prend rien pour argent comptant, il sous-pèse tout, a-t-il poursuivi. Mais il sait faire face, c’est un grand peuple, un peuple politique».

 

«Un pas de côté en sortant de la vie politique nationale»

A la fin de cette allocution d’une dizaine de minutes, il a promis à «sa chère» Elisabeth Borne qu’il «sera autant qu’(elle) le souhaite» à ses côtés.

Concernant son avenir proche, il va faire «un pas de côté en sortant de la vie politique nationale dans laquelle je ne suis finalement entré qu’un peu par effraction en juillet 2020 ». Il promet de continuer à servir le pays, ajoutant «il y a tellement de façon de servir son pays quand on est en dehors de la politique». «Bonne chance. Je souhaite le meilleur car je n’en doute pas nous en sommes capables. Je vous remercie», a-t-il conclu longuement applaudi.

 

"Il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans"

Dans l’après-midi, il a remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron à l’Elysée. Dans la foulée, le chef de l'Etat lui a adressé ses remerciements via un post sur les réseaux sociaux. «Merci à Jean Castex, à son gouvernement et à toute son équipe. Durant près de deux ans, il a agi avec passion et engagement au service de la France. Soyons fiers du travail accompli et des résultats obtenus ensemble», a-t-il écrit avec une photo d'eux.

Le matin dans les colonnes du «Parisien », Jean Castex faisant ses cartons a salué le «personnel remarquable et bienveillant» de Matignon, «comme une famille». «J’espère seulement que je suis meilleur en sortant qu’en arrivant», confiait-il à nos confrères. Interrogé sur son avenir, il répondait : «Je vais retourner dans mes Pyrénées, il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans». C’était Jean Castex.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Le taux de chômage à son plus bas niveau en France depuis 2008 au 1er trimestre :

Le taux de chômage est quasi stable au premier trimestre 2022 à 7,3% de la population active en France (hors Mayotte), son plus bas niveau depuis 2008, contre 7,4% au dernier trimestre 2021, selon les chiffres publiés mardi par l'Insee. Au premier trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) atteint 2,2 millions de personnes, soit 18.000 de moins sur le trimestre. Le taux de chômage, qui avait fortement baissé au dernier trimestre (-0,6 point), est à son plus bas niveau depuis début 2008. "Il est inférieur de 0,8 point à son niveau un an auparavant, et 0,9 point au-dessous de son niveau d'avant la crise sanitaire (fin 2019)", souligne l'Insee.

Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes rebondit légèrement (+0,3 point à 16,3%) après avoir diminué fortement le trimestre précédent (-3,5 points). Il diminue de 0,2 point pour les 25-49 ans à 6,6% et il est quasi stable pour les 50 ans ou plus, à 5,6%.

 

Le taux d'emploi des 15-64 ans augmente

S'agissant du "halo autour du chômage", soit les personnes sans emploi qui souhaitent travailler mais ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérés comme chômeurs (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), il reste stable à 1,8 million de personnes. Le taux de chômage de longue durée est lui aussi stable à 2,2% de la population active. Environ 700.000 chômeurs déclarent être sans emploi et en rechercher depuis au moins un an. Le taux d'emploi des 15-64 ans augmente à nouveau de 0,2 point, à 68%. Il dépasse ainsi son plus haut niveau historique depuis que l'Insee le mesure (1975).

Il augmente de 0,7 point pour les jeunes et atteint 34,6%, son plus haut niveau depuis 1991. Pour les 25-49 ans, il augmente de 0,2 point à 82,5%, son plus haut niveau depuis début 2009. Enfin, celui des 50-64 ans est stable à 65,5%, son plus haut niveau historique. La part du sous-emploi (personnes à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage partiel) diminue de 0,3 point à 4,7%, son plus bas niveau depuis 1992. Le taux d'activité (les personnes en emploi ou au chômage) des 15-64 ans augmente aussi de 0,2 point à 73,4% et retrouve son plus haut niveau historique du troisième trimestre 2021.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
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LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
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LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Il fait 50°C au Pakistan, la chaleur tue :

Située dans la province aride du Sindh, dans le centre du Pakistan, Jacobabad a enregistré des températures allant jusqu'à 51°C le weekend dernier, pendant la dernière grande vague de chaleur à s'être abattue sur l'Asie du Sud. La ville est située sur "la ligne de front du changement climatique", affirme l'adjoint au maire, Abdul Hafeez Siyal. "La qualité de vie générale, ici, en souffre".

Jacobabad et les villages qui l'entourent comptent plus d'un million d'habitants, dont la plupart vivent dans une extrême pauvreté. Le manque d'eau et d'électricité rendent la canicule encore plus infernale. Saeed a été hospitalisé dans un état critique, selon les médecins. Mais sa mère, mue par le désir de lui épargner un avenir de misère, a décidé qu'il retournera à l'école dès la semaine prochaine. "Nous ne voulons pas qu'ils deviennent manoeuvres", explique Mme Jamali à propos de ses enfants, son fils prostré et larmoyant à ses côtés.

 

"Comme un feu qui brûle"

Un coup de chaleur, qui survient lorsque le corps est tellement surchauffé qu'il n'arrive plus à se refroidir, peut entraîner étourdissements, nausées, gonflements d'organes, syncopes, et même la mort. Selon l'infirmier Bashir Ahmed, qui a soigné Saeed dans un centre de traitement des coups de chaleur récemment ouvert à Jacobabad, le nombre de patients arrivant dans un état grave augmente de jour en jour. "Auparavant, la canicule atteignait son comble en juin et en juillet, mais maintenant elle arrive en mai", dit-il.

Outre les écoliers, les ouvriers qui n'ont d'autre choix que de travailler toute la journée au soleil sont parmi les plus vulnérables. De même que les employés des fabriques de briques, qui manipulent des fours qui peuvent atteindre 1.000°C et dégagent une fumée noire. "L'intense chaleur nous donne parfois envie de vomir. Mais si je ne peux pas travailler, je ne peux pas gagner ma vie", raconte Rasheed Rind, employé dans une de ces fabriques depuis l'enfance. A Jacobabad, toute la vie est centrée sur la nécessité d'échapper à la chaleur mortelle. "C'est comme un feu qui brûle partout autour de nous. Ce dont nous avons le plus besoin, c'est d'électricité et d'eau", dit Shafi Mohammad, un forgeron.

Mais en raison des pénuries d'électricité, les villages n'ont droit qu'à six heures de courant par jour, et Jacobabad à douze heures. Et l'eau potable est rare, en raison de la sécheresse, de la mauvaise gestion des ressources par le gouvernement et de la pollution. Khairun Nissa a accouché pendant la canicule. Elle a passé ses derniers jours de grossesse à transpirer sous un ventilateur de plafond partagé par sa famille de 13 personnes. Son nouveau-né emmailloté est désormais à ses côtés. "Bien sûr, je suis très inquiète pour lui avec cette chaleur, mais je sais que Dieu pourvoira à nos besoins", dit-elle.

A l'extérieur de leur maison de trois pièces, où une odeur de déchets en décomposition et d'eau stagnante flotte dans l'air, le robinet d'eau installé par le gouvernement est à sec. Mais les "mafias de l'eau" ont pris le relais: des individus sans scrupules qui puisent de l'eau potable dans les réserves publiques et l'acheminent dans des bidons sur des charrettes tirées par des ânes.

 

Choisir entre manger ou boire

A 20 roupies (25 centimes d'euro) les 20 litres, les familles les plus pauvres doivent parfois choisir entre manger ou boire. Dans un village des environs de la ville, les femmes se lèvent à trois heures du matin et pompent de l'eau potable en plein soleil toute la journée. Mais ce n'est jamais assez. "Nous préférons que l'eau potable aille d'abord au bétail, car notre subsistance en dépend", explique Abdul Sattar, un éleveur de buffles. Ce principe n'admet aucune exception, même quand les enfants souffrent de maladies de peau et de diarrhée à cause des grosses chaleurs. "C'est un choix difficile, mais comment les enfants mangeraient-ils si le bétail mourait?" justifie M. Sattar.

Pendant les mois les plus chauds, les habitants des communautés pauvres autour de Jacobabad migrent souvent vers des lieux où les températures plus clémentes permettent de travailler à l'extérieur sans risquer la mort, et où les pénuries d'eau et d'électricité sont moins aiguës. Sharaf Khatoon partage un de ces campements de fortune avec une centaine de personnes, qui survivent grâce aux quelques maigres roupies que les hommes des familles gagnent en effectuant de menus travaux.

La chaleur devient souvent si intense qu'ils déménagent leur camp à 300 kilomètres de là, à Quetta, où les températures sont jusqu'à vingt degrés plus fraîches. Cette année, le départ a été retardé, car ils ont eu du mal à rassembler l'argent nécessaire au voyage.

 

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Evacuations d'Azovstal, élargissement de l'Otan... le point sur la guerre en Ukraine :

Une opération de sauvetage des combattants ukrainiens de l'immense aciérie Azovstal - ultime poche de résistance face à l'armée russe dans le port stratégique de Marioupol - était en cours mardi selon Kiev, qui considère désormais que ces hommes ont "rempli" leur mission. Les soldats de la garnison stationnée à Azovstal, dont plus de 260 ont déjà été évacués lundi, ont "rempli leur mission de combat", a salué l'état-major de l'armée ukrainienne dans un communiqué, et ordre a été donné à leurs commandants de "sauver la vie" de ceux qui restent.

"Malheureusement, aujourd'hui, l'Ukraine ne peut pas débloquer Azovstal par des moyens militaires", a expliqué de son côté le ministère de la défense ukrainien sur Telegram. Les autorités ukrainiennes avaient affirmé la semaine dernière que plus de 1.000 soldats ukrainiens - dont 600 blessés - se trouvaient dans ce complexe industriel, véritable "ville dans la ville" avec ses kilomètres de galeries souterraines. Ils s'y étaient retranchés après avoir subi pendant plus d'un mois le siège de Marioupol, attaquée par l'armée russe dès le début de la guerre, déclenchée le 24 février, et aujourd'hui totalement ravagée.

Cette ville, au bord de la mer d'Azov, est stratégiquement située entre la Crimée annexée par Moscou en 2014 et la région minière du Donbass (est de l'Ukraine), où se trouvent deux "républiques" séparatistes pro-russes et où la Russie intensifie actuellement son offensive. Sa prise totale par les forces russes, qui semble désormais inéluctable après l'ordre donné aux derniers combattants d'Azovstal, permettrait à ces dernières de faciliter la jonction entre la Crimée et le Donbass.

 

"Procédure d'échange"

Quelque "53 blessés graves ont été évacués d'Azovstal vers Novoazovsk pour assistance médicale et 211 autres ont été transportés à Olenivka par un couloir humanitaire", a annoncé la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Malyar, lundi soir dans une vidéo. Ces deux localités sont situées en territoire contrôlé par les forces russes et prorusses dans l'est de l'Ukraine, mais les combattants devaient être rapatriés en territoire contrôlé par l'Ukraine "dans le cadre d'une procédure d'échange", a-t-elle précisé.

L'état-major ukrainien a confirmé l'évacuation de ces 264 soldats et indiqué dans la nuit de lunid à mardi que "l'opération de sauvetage des défenseurs de l'Ukraine bloqués" sur le site d'Azovstal "se poursuit", sans préciser leur nombre. Leur résistance acharnée a notamment empêché la prise rapide par l'armée russe de la gande ville ukrainienne de Zaporijjia, 200 km à l'ouest, selon l'état-major. Le ministère russe de la Défense avait annoncé lundi avoir instauré un cessez-le-feu autour d'Azovstal, pour permettre l'évacuation des soldats ukrainiens blessés.

 

"Soldats russes expulsés"

Dans l'Est de l'Ukraine, objectif prioritaire de Moscou, l'armée russe "ne cesse de mener des opérations offensives" et "concentre ses efforts principaux sur la direction de Donetsk", a indiqué l'état-major mardi matin dans un communiqué. La veille, "au moins 10 personnes ont été tuées" dans des bombardements russes à Severodonetsk, une ville devenue importante pour les Ukrainiens depuis que des forces séparatistes soutenues par Moscou se sont emparées d'une partie du Donbass en 2014, a annoncé lundi le gouverneur de la région. Cette cité est quasiment encerclée par les forces de Moscou.

Dans un précédent message lundi, Serguiï Gaïdaï avait fait état de frappes d'artillerie sur Severodonetsk et sur sa ville jumelle de Lyssytchank, ayant provoqué des incendies dans des quartiers d'habitation. "Severodonetsk a subi des frappes très puissantes", a-t-il ajouté, accompagnant son message de photographies des destructions. Malgré les appels des autorités ukrainiennes à évacuer Lyssytchansk, qui n'est séparée de Severodonetsk que par un cours d'eau, le Siversky Donets, et qui est régulièrement bombardée, plus de 20.000 civils - contre 100.000 habitants avant la guerre - sont restés, selon des volontaires qui distribuent de l'aide dans la région.

Toujours dans cette zone, près de Sirotyne, "l'ennemi a subi des pertes pendant les combats et s'est replié", relève toutefois l'état-major ukrainien mardi, ajoutant qu'une frappe russe a détruit des bâtiments privés et touché des infrastructures civiles dans la région d'Odessa (sud-ouest). Dans le nord-est en revanche, les Ukrainiens ont repris le contrôle d'une partie de la frontière dans la région de Kharkiv, selon Kiev. Diffusant sur son compte Facebook une vidéo montrant des soldats ukrainiens devant un poteau-frontière peint aux couleurs de l'Ukraine, jaune et bleu, le ministère de la Défense s'est félicité lundi que ses forces aient "expulsé les Russes". Les Russes ont bombardé des semaines durant des quartiers nord et est de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, à partir de localités récemment reprises par les Ukrainiens. Les autorités ukrainiennes s'attendent désormais à ce que les unités désengagées de la région de Kharkiv aillent renforcer les troupes russes dans le Donbass, où elles ne progressent que laborieusement, selon Oleksiï Arestovytch, un conseiller de la présidence ukrainienne.

 

"Réponse"

Autre front pour Moscou: l'élargissement probable de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) à la Finlande et la Suède, deux pays que l'invasion russe de l'Ukraine a poussés à renoncer à des décennies de non-alignement militaire. Le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi que ces adhésions ne constituaient pas "une menace immédiate". Mais, a-t-il poursuivi, "le déploiement d'infrastructures militaires sur les territoires de ces pays entraînera bien sûr une réponse". La Russie avait en particulier expliqué son attaque en Ukraine par le rapprochement de son voisin occidental avec l'Otan, estimant que cela constituait une menace "existentielle" pour sa sécurité.

Avec l'entrée probable de la Finlande dans l'Otan, c'est 1.300 km de frontières terrestres supplémentaires que la Russie partagera avec l'Alliance atlantique. Lundi soir, la France assurait qu'elle "se tiendrait aux côtés" des deux pays en cas d'agression, tandis que Londres appelait à ce qu'ils soient intégrés à l'Otan "dès que possible". A Bruxelles, l'UE a tenté quant à elle lundi de s'entendre sur un arrêt des achats de pétrole russe, refusé par la Hongrie, arguant du poids financier qu'une telle mesure ferait peser sur elle.

"Toute l'Union est malheureusement prise en otage par un État membre qui ne peut pas nous aider à trouver un consensus", a déploré le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Landsbergis. Pour le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, "les Hongrois attendent légitimement une proposition de solution pour financer les investissements (de nouvelles infrastructures) et compenser des hausses de prix, un coût global de l'ordre de 15-18 milliards d’euros". Au terme de la réunion, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a concédé que finaliser le 6e paquet de sanctions "prendra du temps". Un sommet européen extraordinaire est prévu les 30 et 31 mai.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Irlande du Nord: Londres donne quelques «semaines» à l'UE pour trouver un accord :

Malgré les risques de représailles des Européens, le gouvernement britannique a menacé mardi de légiférer dans les prochaines semaines pour revenir sur les contrôles post-Brexit qui ont plongé l'Irlande du Nord dans une crise politique. En raison de l'impasse politique dans la province britannique et des perturbations dans les échanges commerciaux entre la province et le reste du Royaume-Uni, Londres souhaite renégocier en profondeur le protocole nord-irlandais conclu au moment du Brexit avec l'Union européenne qui se dit seulement prête à des aménagements.

Après des mois de discussions infructueuses, la cheffe de la diplomatie Liz Truss a expliqué devant les députés que le gouvernement comptait "introduire un projet de loi dans les prochaines semaines pour apporter des changements au protocole". "Il ne s'agit pas d'éliminer le protocole" et le texte de loi proposé est compatible avec les obligations du Royaume-Uni en matière de droit international, a insisté la ministre au sujet de ce projet qui risque de déclencher la colère du côté de l'UE. "Notre préférence reste une solution négociée avec l'UE, et parallèlement à l'introduction de la législation, nous restons ouverts à de nouvelles discussions, si nous pouvons obtenir le même résultat grâce à un règlement négocié", a affirmé Mme Truss. L'UE a précédemment averti que revenir sur ce traité signé par Boris Johnson en connaissance de cause reviendrait à violer le droit international et que le Royaume-Uni s'exposerait à de sévères représailles commerciales.

 

"Bon départ"

Lundi, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait affirmé qu'il "aimerait" résoudre la question "de manière consensuelle avec nos amis et partenaires" de l'UE, ajoutant toutefois que le Royaume-Uni avait aussi besoin de "l'assurance" d'une "solution législative en même temps". Le dirigeant conservateur s'exprimait lors d'une visite en Irlande du Nord, où il a tenté de convaincre les différentes formations politiques de trouver un compromis et de "retourner au travail". Car depuis la victoire historique des républicains du Sinn Fein lors d'élections locales le 5 mai, les institutions nord-irlandaises sont à l'arrêt.

Les unionistes du DUP refusent de participer à l'exécutif local, pourtant censé être partagé en vertu de l'accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de conflit sanglant, connues sous le nom de "Troubles". Et ils ont bloqué l'Assemblée locale en refusant de désigner un nouveau candidat. Les unionistes entendent ainsi faire pression pour modifier le protocole nord-irlandais, l'accord signé entre Londres et Bruxelles pour répondre à la délicate question de la frontière entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande européenne après le Brexit.

Ce texte crée une frontière douanière de fait avec la Grande-Bretagne et menace, selon eux, la place de la province au sein du Royaume-Uni à laquelle ils sont viscéralement attachés. Au coeur du bras de fer politique, le chef du parti unioniste DUP, Jeffrey Donaldson, a qualifié les annonces du gouvernement de "bon départ" mais réclamé des "actes" et pas seulement des "mots". Les républicains du Sinn Fein s'opposent, eux, fermement à un projet de loi britannique. Le projet de loi annoncé mardi prévoit que les marchandises circulant et restant au sein du Royaume-Uni passent par un "nouveau canal vert", les libérant de démarches administratives. Les marchandises destinées à l'UE resteront, elles, soumises à l'ensemble des vérifications et contrôles appliqués en vertu du droit de l'UE.

"Les entreprises pourront choisir entre respecter les normes britanniques ou européennes dans un nouveau régime de réglementation double", a dit Mme Truss. Pour répondre aux inquiétudes de l'UE sur la protection du marché unique, Londres promet de partager davantage de données. Voisine de l'Irlande du Nord, la République d'Irlande, membre de l'UE, s'inquiète aussi des conséquences d'une éventuelle décision unilatérale britannique. "Toute action unilatérale est préjudiciable", a tweeté lundi le Premier ministre irlandais Micheál Martin, appelant à trouver une issue par la négociation. Les institutions nord-irlandaises avaient déjà connu trois ans de paralysie, sur fond de scandale financier, avant qu'un accord ne permette le rétablissement de leur fonctionnement en janvier 2020.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022
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Mardi 17 Mai 2022 -  Victorieux à l'Eurovision, le Kalush Orchestra passe la frontière ukrainienne en chantant :

Le bob rose d'Oleh Psiuk n'est pas passé inaperçu, lundi, à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine. Le Kalush Orchestra, le groupe victorieux à l'Eurovision samedi à Turin, est de retour en Ukraine et a profité de son passage à la frontière pour entonner «Stefania», trophée à la main, derrière un drapeau ukrainien tenu par des garde-frontières. «L'Eurovision est une chose très importante, surtout cette année. Mais la vie de tant de personnes, c'est bien plus important», a-t-il déclaré, cité par l'agence Reuters . La formation musicale compte vendre aux enchères le trophée de la victoire, pour participer à l'effort de guerre : «Beaucoup de gens sont prêts à faire des dons. C'est juste pour les inciter encore un peu plus, ils peuvent être les propriétaires de ce trophée. Quelqu'un doit bien trouver ça cool d'avoir le trophée du vainqueur de l'Eurovision 2022 chez lui !»

Le Kalush Orchestra, arrivé quatrième des votes du jury, a pu bénéficier d'un énorme soutien populaire parmi les téléspectateurs du concours musical, qui ont propulsé leur morceau mélangeant airs traditionnels et rap à la tête du classement. Le groupe a publié un nouveau clip de «Stefania», tourné à Boutcha, Irpin, Borodyanka et Hostomel, des villes proches de Kiev récemment libérées après avoir été occupées par les troupes russes, et où des scènes insoutenables ont choqué à travers le monde , donnant un sens particulièrement poignant aux paroles de «Stefania» : «Je trouverai toujours mon chemin pour rentrer à la maison, même si toutes les routes sont détruites». Dans le clip, les paroles du titre, écrit avant l'invasion russe du 24 février dernier, ont été traduites en anglais.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  «Ne jamais dire jamais» : Melania Trump n'exclut pas de redevenir First Lady :

Une rare sortie du silence. Melania Trump a accordé sa première interview depuis la fin du mandat de son mari à la chaîne conservatrice Fox News , diffusée durant leur matinale «Fox & Friends» dimanche. Malgré les informations selon lesquelles elle n'a pas apprécié les quatre années passées à la Maison-Blanche, Melania Trump n'a pas exclu d'être un jour à nouveau First Lady si jamais son mari se représentait, comme Donald Trump ne cesse de le sous-entendre dans ses interventions médiatiques et ses meetings. «Ne jamais dire jamais», a-t-elle dit, assurant qu'être First Lady a été son «plus grand honneur». «J'aime bien Washington», a poursuivi celle dont le mari a qualifié la capitale fédérale de «marécage». «Je sais que ça fonctionne d'une façon complètement différente des autres villes, mais je l'aime beaucoup. Et j'ai aimé vivre à la Maison-Blanche. Je pense que nous avons réussi beaucoup de choses pendant les quatre ans de l'administration Trump. J'ai aimé prendre soin de la Maison-Blanche. Ça a été mon foyer pendant quelques temps. J'ai compris que c'était la maison du peuple. Et ça a été un privilège d'y vivre.»

Interrogée sur l'état du pays, Melania Trump n'a pas caché son inquiétude : «Je trouve que c'est triste de voir ce qui se passe quand on regarde vraiment attentivement. Je pense que beaucoup de gens ont du mal et souffrent. Et pareil pour ce qui se passe à travers le monde. Donc c'est très triste à voir et j'espère que cela changera vite.» Et elle s'est attaquée au successeur de son mari, Joe Biden, estimant que ces problèmes sont causés par «le leadership».

 

Des portraits vendus en NFT

L'ancienne First Lady, qui vit à Mar-a-Lago depuis janvier 2021, a également profité de cet entretien pour tacler à nouveau la presse américaine, lui reprochant des partis pris à son encontre. À la question posée par Pete Hegseth sur le fait que le magazine «Vogue» ne lui a pas consacré de Une -contrairement à Jill Biden - malgré «[son] expérience dans les affaires, [son] expérience dans la mode et [sa] beauté», l'ancien mannequin a répondu que le magazine de mode était «partial» : «Ils ont des préférences. C'est très évident et je pense que le peuple américain et le monde entier le voient. C'était leur décision et j'avais des choses bien plus importantes à faire, que j'ai faites, à la Maison-Blanche, que d'être sur la couverture de "Vogue".»

«Les gens que je vois me critiquent toujours, peu importe ce que je fais, je suis habituée. Je veux avancer et je suis là pour aider les gens. Et c'est la mission», a poursuivi Melania Trump, qui s'était plainte à plusieurs reprises du traitement médiatique qui lui était selon elle réservé. Elle a évoqué Fostering the Future, son projet caritatif pour venir en aide aux enfants placés, et pour lequel elle a effectué quelques rares apparitions et auquel elle fait don d'une partie non-précisée des revenus de la vente de ses NFT, des oeuvres numériques protégées par un blockchain en certifiant l'authenticité et la propriété à l'acheteur. Elle a notamment vendu ainsi un dessin de ses yeux réalisé par Marc-Antoine Coulon et une représentation du chapeau blanc fait sur mesure pour sa rencontre avec les Macron en 2018 -qu'elle a vendu aux enchères . Sur son site , quatre oeuvres numériques sont actuellement à la vente, au prix de 150 dollars chacune : une animation en 3D d'une photo de rose qu'elle a prise et trois dessins la représentant, baptisés «Strong», «Confident» et «Inspirational» («forte», «confiante», «inspirante»), en l'honneur du mois de l'histoire des femmes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Joe Biden mardi à Buffalo, après la tuerie raciste :

La Maison-Blanche a annoncé que Joe Biden et son épouse Jill se rendrait mardi à Buffalo (État de New York) où dix personnes ont été tuées dans une fusillade raciste commise dans un supermarché de la ville. «Nous devons tous travailler ensemble pour résoudre cette haine qui est une tâche sur l'âme de l'Amérique», a-t-il assuré dans une déclaration dimanche, quelques heures après qu'un jeune de 18 ans , armé d'un fusil d'assaut et vêtu d'une tenue militaire, a ouvert le feu devant et à l'intérieur du commerce, touchant 13 personnes, dont 11 Afro-Américains. Sur son arme figurait une insulte raciste visant les Noirs, motivant l'ouverture d'une enquête pour «crime haineux et acte d'extrémisme violent à motivation raciste», selon le département de la Justice. «Tout acte de terrorisme intérieur, dont un acte perpétré au nom d'une idéologie répugnante de suprématie blanche, est l'antithèse de tout ce que nous représentons en Amérique. La haine ne doit avoir aucun refuge. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à ce terrorisme intérieur nourri par la haine», avait-il déclaré dès samedi soir.

Pour le président américain, au-delà de l'émotion, il y a un message politique à délivrer. Ces derniers mois, plusieurs élus et figures du parti républicain, en particulier les partisans de Donald Trump, se sont fait l'écho de la théorie raciste du «grand remplacement», déjà citée par les tueurs de Christchurch (Nouvelle-Zélande) et El Paso (Texas). En septembre dernier, le comité d'Elise Stefanik, élue de New York à la Chambre des représentants, avait mis en avant des publications sur Facebook dans lesquelles il dénonçait une «INSURRECTION ÉLECTORALE PERMANENTE» des démocrates avec «leur plan d'amnistier 11 MILLIONS d'immigrés illégaux». Pas de citation directe de cette idéologie raciste promue par l'auteur français Renaud Camus, mais le message était le même pour l'élu Adam Kinzinger, un des rares républicains ouvertement opposés à Donald Trump, qui a rappelé sur Twitter dimanche : «Le saviez-vous : Elise Stefanik met en avant la théorie du remplacement des blancs?» «Liz Cheney a été écartée pour avoir exigé la vérité. [Mitch McConnell] devrait répondre à ce propos», a-t-il ajouté, évoquant le fait qu'Elise Stefanik a remplacé l'élue du Wyoming en tant que numéro 3 des républicains à la Chambre, privée de ses fonctions de direction en raison de son opposition à Donald Trump après l'invasion du Capitole.

L'animateur star de la chaîne conservatrice Fox News Tucker Carlson a lui aussi évoqué à l'antenne cette théorie raciste, notamment en avril dernier, lorsqu'il avait assuré que «le parti démocrate essaie de remplacer l'électorat actuel, les électeurs qui votent actuellement, avec des gens nouveaux, plus obéissants venus du Tiers-Monde». Le présentateur, proche de Donald Trump, avait reçu le soutien de l'élu républicain de Floride Matt Gaetz, qui avait estimé dans un tweet qu'il avait «RAISON à propos de la Théorie du Remplacement en expliquant ce qui arrive à l'Amérique». Aucune preuve n'est pour l'instant avancée que Payton Gendron a regardé l'émission de Tucker Carlson mais, selon le «New York Times », le manifeste de 180 pages qu'il a laissé pour expliquer son crime contient des phrases qui le sous-entendent : «Pourquoi dit-on que la diversité est notre plus grande force? Est-ce que quelqu'un se demande pourquoi? C'est dit comme un mantra et répété indéfiniment», a-t-il écrit. En 2018, Tucker Carlson avait demandé à l'antenne : «Comment, précisément, la diversité est notre force? Vous en avez fait notre nouveau slogan national, merci d'être précis pour l'expliquer.»

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Raffarin encense les «qualités exceptionnelles» de Borne et fait part de ses conseils :

Invité sur BFMTV et RMC au lendemain de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon, Jean-Pierre Raffarin est revenu sur le choix du président de la République. Ayant occupé ce poste sous Jacques Chirac, il a vanté à sa successeur des «qualités exceptionnelles», assurant qu’elle «est au niveau de la fonction». «Elle a l’expérience et les compétences, c’est quelqu’un de solide. Elle ne se laisse pas manipuler par les faux scientifiques, elle ne se laisse pas balader», a-t-il expliqué. Il a aussi mis en garde : «Mais il ne faut pas qu’elle se laisse enfermer dans la bureaucratie. (…) Il faut un parlement plus actif, une décentralisation plus vivante, une démocratie sociale plus agitée et structurée, pour protéger le président qui est beaucoup trop exposé», a plaidé l’ancien sénateur et député européen.

Concernant le côté techno qu’Elisabeth Borne peut représenter, Jean-Pierre Raffarin a préféré relativiser. «Quand on a été au ministère du Travail, on devient politique. Elle avait déjà une conscience politique, s’engageant à gauche il y a quelques années» a-t-il défendu. Pour lui, la mission de la Première ministre sera de «protéger le président» et d’être la «cheffe de la majorité» pour éviter le risque «d’exposer le président» qui le mènerait à «une situation d’usure qui est une frein à l’action».

Face au côté jupitérien d’Emmanuel Macron, l’ancien Premier ministre a appelé à «partager le leadership», rappelant que le président Macron était très attendu sur la scène européenne. «Il faut créer du débat, le parlement ne doit pas être simplement une chambre d’enregistrement», a-t-il déclaré, demandant également à «entendre les diversités de région, de génération, de culture» avec «des débats et des compromis» tout en protégeant «l’essentiel de la stratégie du gouvernement».

 

Jean-Pierre Raffarin se pose en sage conseiller

L’ancien Premier ministre est revenu sur les inégalités, promouvant la proximité. «La France d’en bas, c’est la France qui n’est pas écoutée, pas calculée par Paris. On parle des métropoles, mais il y a plein de petites villes qui sont vivantes et qui se sentent écartées. Cette France là, il faut l’associer. Il y a eu des progrès en terme d’aménagement du territoire, de beauté de nos villes. Les décisions sont restées parisiennes, le pouvoir est lointain. C’est la proximité qui est la valeur numéro un de la démocratie. Il faut du respect dans la démocratie» a-t-il déclaré.

A propos du rythme des réformes, Jean-Pierre Raffarin a présenté sa vision pour réussir le quinquennat. «Les réforme difficiles, elles sont à faire en début de quinquennat. C’est un projet qui doit être dans la première moitié du quinquennat. Le temps va passer et la légitimité s’amenuise… Son Premier ministre sait ce que c’est que le social, elle a été à la RATP. Une réforme des retraites, ça ne se mène pas sur les plateaux de télévision, c’est avec les syndicats que ça se passe» a-t-il assuré.

Interrogé sur la situation de son ancien parti, Les Républicains, il a déploré que le choix du parti ne soit pas clair. «Nous avons quitté LR avec Alain Juppé et quelques autres car nous ne voulions pas laisser choisir entre Le Pen et Macron. Nous, entre eux, on n’hésite pas, on est avec Macron. C’était la leçon de Chirac, on ne transige pas avec le Front National, on ne transige pas avec l’extrémisme» a-t-il rappelé.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2133) : MARDI 17 MAI 2022

Mardi 17 Mai 2022 -  Le contrôle technique des deux-roues devra être en place d'ici octobre, dit le Conseil d'Etat :

Le Conseil d'Etat a annoncé mardi qu'un report de l'entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues au-delà du 1er octobre 2022 "pour les véhicules les plus anciens" n'était "pas justifié".

Le contrôle technique pour les deux roues devait, selon une obligation européenne, s'appliquer dès 2022, mais le gouvernement avait décidé l'an dernier par décret de repousser cette obligation à 2023. C'est ce décret que le Conseil d'Etat a suspendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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