Mardi 21 décembre 2021 - Le point du corona virus le 20 décembre au soir :
L'épidémie continue de flamber: on enregistre en moyenne près de 53.000 cas quotidiens, et près de 16.000 malades du Covid sont actuellement hospitalisés. Pour la première fois depuis mai, il y en avait lundi plus de 3.000 dans les services de soins critiques. Déjà à un niveau très élevé, l'épidémie pourrait aller plus haut encore à cause du variant Omicron, très contagieux et qui se répand en Europe. Il a poussé les Pays-Bas à décréter un nouveau confinement à partir de dimanche. Le Danemark a fermé théâtres, cinémas et salles de concerts.
En France, le Conseil scientifique, qui guide le gouvernement, alerte sur le Nouvel An, où on se mélange plus qu'à Noël, fête familiale. Tout en laissant le choix aux politiques, il estime que "des mesures de restriction significatives" pourraient être nécessaires. Mais il reconnaît "la difficulté de mettre en place et de faire accepter des mesures de restriction plus sévères".
Pour éviter ce dernier recours, le gouvernement prend en compte le fait qu'Omicron pourrait entraîner moins d'hospitalisations que les variants précédents. "S'il commence à circuler, il est amené à circuler très vite très fort, avec une vague extrêmement violente mais extrêmement fugace", a dit M. Véran samedi sur Brut. "Violente, ça ne veut pas dire qu'il y a forcément un gros impact sanitaire", a-t-il poursuivi. "On n'a pas la réponse à cette question, c'est pour ça qu'on booste sur la vaccination"
Mardi 21 décembre 2021 - Covid-19: la pression ne faiblit pas à l'hôpital :
Santé publique France a recensé 1.661 nouvelles hospitalisations en 24 heures, un niveau toujours soutenu (1.466 lundi). Le nombre de nouveaux cas a été de 72.832 en 24 heures. Sur les sept derniers jours, la moyenne a grimpé à 54.231 cas quotidiens.
Les services de soins critiques étaient toujours mardi au-dessus de la barre des 3.000 patients atteints du Covid-19, selon les chiffres publiés par Santé publique France. Ces services, où sont traités les cas les plus graves, comptent 3.096 patients, contre 3.025 lundi, quand la barre des 3.000 a été franchie, niveau le plus haut depuis le mois de mai. Il y a eu 357 admissions en 24 heures en soins critiques.
Au total, la France compte 16.076 malades du Covid-19 hospitalisés. Santé publique France a recensé 1.661 nouvelles hospitalisations en 24 heures, un niveau toujours soutenu (1.466 lundi). Le nombre de nouveaux cas a été de 72.832 en 24 heures. Sur les sept derniers jours, la moyenne a grimpé à 54.231 cas quotidiens. Le nombre de décès depuis le début de l'épidémie atteint 121.946.
Plutôt que sur des restrictions aux déplacements et aux activités, le gouvernement compte sur la vaccination pour enrayer la reprise de l'épidémie, très nette depuis l'arrivée de la "cinquième vague" en novembre. La vaccination devrait ainsi être ouverte aux enfants de 5 à 11 ans à partir de mercredi. Et l'exécutif rédige un projet de loi, qu'il compte faire adopter dès la mi-janvier, pour que le pass sanitaire laisse la place à un pass vaccinal, réservé aux personnes entièrement vaccinées. D'après la Direction générale de la Santé, à la date de mardi, 52.592.757 personnes ont reçu au moins une injection (soit 78% de la population), et 51.515.312 personnes ont un schéma vaccinal complet (soit 76,4% de la population). Plus de 20,5 millions de doses de rappel ont par ailleurs été administrées.
Mardi 21 décembre 2021 - Valérie Pécresse en visite en Arménie :
"Je leur ai dit toute la solidarité qui était la mienne", a déclaré la candidate Les Républicains à la présidentielle, lors de sa conférence de presse, en évoquant le conflit ayant opposé l'Arménie en automne 2020 à l'Azerbaïdjan voisin pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
La candidate Les Républicains (LR) à la présidentielle Valérie Pécresse s'est rendue mardi en Arménie pour une visite destinée à illustrer son soutien aux Chrétiens d'Orient dans ce pays du Caucase, thème cher à l'électorat catholique. Après avoir visité dans la matinée le mémorial dédié aux victimes du génocide arménien et le Saint-Siège de l'Eglise arménienne près d'Erevan, elle s'est rendue dans un cimetière militaire, puis a rencontré le chef de la diplomatie Ararat Mirzoian et le président Armen Sarkissian.
"Je leur ai dit toute la solidarité qui était la mienne", a déclaré Mme Pécresse, lors de sa conférence de presse, en évoquant le conflit ayant opposé l'Arménie en automne 2020 à l'Azerbaïdjan voisin pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh. "C'est un conflit dont la responsabilité incombe clairement à l'Azerbaïdjan", a-t-elle martelé. "Il faut mobiliser toute l'Europe autour de ce conflit, ce n'est pas un conflit du Caucase, c'est un conflit qui touche l'Europe, parce que quand on attaque des Chrétiens d'Orient (...), on attaque aussi les fondements de la civilisation européenne", a estimé la candidate. "La France peut agir encore plus" en vue d'un règlement définitif du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, a-t-elle souligné, en ajoutant "nous commettrions une faute politique en pensant que ce conflit ne nous concerne pas".
Valérie Pécresse est accompagnée de figures de son parti LR: le sénateur de Vendée Bruno Retailleau et l'ex-commissaire européen Michel Barnier. Cette visite, qui doit s'achever mercredi, suit celle du polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, également candidat à la présidentielle d'avril 2022. Ex-république soviétique pauvre et montagneuse, l'Arménie dispose d'une diaspora influente en France et compte en grande majorité une population chrétienne orthodoxe.
La défense de ces Chrétiens du Caucase et du Moyen-Orient, nommés les Chrétiens d'Orient, qui subissent des persécutions dans plusieurs pays, est l'un des thèmes chers aux milieux catholiques français. Cet intérêt a été ravivé l'année dernière par une guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan voisin pour le contrôle de la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, un conflit qui a fait plus de 6.500 morts.
La défaite des Arméniens chrétiens face aux Azerbaïdjanais musulmans, soutenus par la Turquie, a été vue chez les partisans de la droite identitaire française hostile à l'islam comme l'illustration d'une "guerre de civilisation". Mais le conflit est avant tout territorial et non religieux. L'Azerbaïdjan est certes majoritairement musulman mais le pays est dirigé par un régime autoritaire farouchement laïque.
Mardi 21 décembre 2021 - Pas de pardon pour l’archevêque de Paris :
Ce sont les rumeurs sur sa vie privée qui ont poussé Michel Aupetit, longtemps critiqué pour son autoritarisme, à remettre sa charge dans les mains du Saint-Père. On l’accusait d’avoir eu une «relation intime» avec une femme en 2012. Il s’en est défendu… En passant sous silence sa proximité avec une autre: Laetitia Calmeyn, théologienne belge.
Mardi 21 décembre 2021 - Covid: Le pass sanitaire en entreprise ne figurera pas dans le projet de loi :
Le gouvernement ne va pas intégrer dans son projet de loi sur le pass vaccinal un pass sanitaire pour les entreprises, mais laissera les parlementaires déposer éventuellement un amendement dans ce sens, a appris mardi l'AFP de sources parlementaires. "Dans le texte initial, il n'y aura pas l'extension du pass (...) aux milieux professionnels et aux transports. Mais ça pourra venir dans le débat par voie d'amendement", a rapporté à l'AFP le chef de file des députés LR Damien Abad, à l'issue d'une consultation des groupes parlementaires par Jean Castex.
Le pass sanitaire en entreprise ne figurera "manifestement pas dans le texte de loi, mais par voie d'amendement de leur majorité", "ils font les hypocrites", a estimé pour sa part le député UDI Jean-Christophe Lagarde. Selon M. Lagarde, le projet de loi sur le pass vaccinal pourrait être examiné en commission par l'Assemblée "la semaine prochaine" en vue d'une discussion dans l'hémicycle "le 3 janvier".
Face à la vague de cas de Covid liés au variant Omicron qui touche la France à son tour, le gouvernement a annoncé mardi la tenue d'un conseil des ministres exceptionnel lundi 27 décembre, avec l'espoir d'adopter le pass vaccinal dès la mi-janvier. Lors de leur réunion en visio-conférence, le Premier ministre et les chefs de groupes parlementaires ont évoqué en outre l'hypothèse d'un report de la rentrée scolaire après les congés de Noël et du Nouvel An, selon les deux mêmes sources.
Ce report "n’est pas à exclure selon la situation épidémique parce qu'on sait qu'il y a une transmission importante par les enfants", a précisé M. Abad. L'élu LR a rappelé que son parti était "opposé à l’extension du périmètre du pass vaccinal aux entreprises" car "c'est défausser la responsabilité de l’Etat sur les chefs d'entreprise" et "c'est une usine à gaz qu’on va créer" avec de possibles "tensions sociales".
Le responsable LR suggère plutôt de "convaincre les non vaccinés", de "faire la chasse aux faux pass sanitaires" et de "généraliser encore davantage le port du masque en milieu fermé". La France entre "dans une période de turbulences avec Omicron", mais "si le variant accélère, nous accélérons aussi", a souligné mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue d'une visioconférence entre Jean Castex et les associations d'élus locaux sur ce pass nouvelle version.
Mardi 21 décembre 2021 - Emmanuel Macron creuse l'écart face à Valérie Pécresse, selon un sondage :
Emmanuel Macron creuse l'écart au premier tour de la présidentielle avec 26% d'intentions de vote (+3 points) face à Valérie Pécresse à 17% (-3 points), elle-même talonnée par Marine Le Pen à 16%, tandis que Jean-Luc Mélenchon se hisse à 11% (+3 points), selon un sondage Elabe publié mardi. Après sa désignation comme candidate des Républicains, Mme Pécresse avait atteint 20% dans la précédente étude du 7 décembre, et était donnée gagnante au second tour face au président sortant. Cette fois le vainqueur au second tour est dans la marge d'erreur, avec Emmanuel Macron donné à 51% (+3 points) et Valérie Pécresse à 49% (-3 points).
Dans cette enquête, réalisée pour BFMTV/L'Express, le candidat d'extrême droite Eric Zemmour est donné à 13% (-1 point). Il est devancé de trois points par sa concurrente Marine Le Pen à 16% (+1 point). Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan reste à 2%. La candidate du Rassemblement national a le soutien de 62% (+3) de ses électeurs de 2017. Eric Zemmour obtient la préférence de 25% d'entre eux (-5) et de 18% des anciens électeurs de François Fillon (+1).
Le candidat des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, à 11%, "semble profiter de la période d’incertitude provoquée par l’appel à la primaire" d'Anne Hidalgo qu'il a rejeté et "l'éventuelle candidature de Christiane Taubira", selon Elabe. Il parvient à reconstituer une partie de son socle électoral de 2017: 50% de ses électeurs de 2017 revoteraient à nouveau pour lui, en hausse de 10 points en 2 semaines. En revanche, ses réserves de voix hors de sa base sont minces, ajoute l'institut. L'écologiste Yannick Jadot perd 2 points, à 5%. La socialiste Anne Hidalgo reste à 3%, et Arnaud Montebourg à 2%. Selon l'enquête, 54% (-3) des électeurs se disent "tout à fait certains d'aller voter" à l’élection présidentielle avec une "certaine démobilisation" des électeurs de gauche, note Elabe. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Mardi 21 décembre 2021 - Des sympathisants de Zemmour simulent des tirs sur Macron et des Insoumis :
Deux sympathisants d'Eric Zemmour ont posté des vidéos sur les réseaux sociaux, dans lesquelles ils s'entraînent au tir et imaginent notamment prendre pour cible Emmanuel Macron et les élus de la France Insoumise Raquel Garrido et Alexis Corbière. Les vidéos, révélées sur Twitter par la Jeune Garde, un groupe antifasciste, et par Mediapart, montrent un homme arborant une casquette "Ben voyons", un tic de langage de M. Zemmour érigé en marque de fabrique par ses fans, s'exercer avec un fusil à lunette.
"Ben voyons les amis, on va éclater qui là ? Du jeune gaucho, du jeune communiste, du jeune bougnoule mental", s'esclaffe le jeune homme, avant de tirer avec un gros calibre. Fusil en joue, il mime ensuite la surprise : "Ah, Emmanuel Macron !" et décoche un second tir.
Dans une autre vidéo tournée au même endroit, un autre jeune homme prend pour cible l'ex-porte-parole de la France Insoumise Raquel Garrido. Fusil en main, il explique "s'entraîner à chasser du Garrido sauvage" avant de faire feu, puis de tirer une seconde fois en évoquant son mari, le député LFI Alexis Corbière. Dans la même séquence, l'homme s'imagine ouvertement tirer sur "des antifas et des gauchistes", ainsi que sur des personnes d'origine maghrébine. "Il y a des drapeaux algériens et marocains, j'ai vu là-bas, donc on va s'empresser de tirer", lâche-t-il.
Selon le journal Libération, qui a eu accès à son compte Instagram privé, il s'y présentait jusqu'à tout récemment comme "militaire" et "catholique". Selon une source policière, "la plateforme Pharos, chargée de la lutte contre les contenus illicites sur Internet, a été saisie après des signalements d'internautes" concernant les vidéos.
Mardi 21 décembre 2021 - La plaque du square Samuel-Paty dégradée à Paris :
La plaque du square Samuel-Paty situé à Paris, face à La Sorbonne, a été dégradée avec le rayage du mot "islamiste" dans la mention "victime du terrorisme islamiste", deux mois après son inauguration en hommage au professeur assassiné. "La référence au caractère +islamiste+ de l'acte terroriste commis à l'encontre de Samuel Paty" a été "effacée à la bombe", a indiqué mardi la maire (DVD) du Ve arrondissement Florence Berthout, dénonçant une "dégradation inacceptable".
Lundi, Nicolas Gavrilenko, trésorier de l'Union des familles laïques (Ufal), avait signalé la plaque "vandalisée", un acte qui signe selon lui "l'aveuglement volontaire de certains". "C'est bien du terrorisme islamiste dont a été victime Samuel Paty", a-t-il ajouté. "Vouloir supprimer le caractère islamiste de cet acte odieux est insupportable", a ajouté Mme Berthout, qui indique avoir déposé plainte.
Les services de la Ville ont remis la plaque en état mardi, a-t-elle précisé.
Le square avait été inauguré le 16 octobre, un an jour pour jour après l'attentat qui avait coûté la vie au professeur, et en présence notamment de sa famille, de la maire PS Anne Hidalgo et des ministres de l'Education Jean-Michel Blanquer et de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal.
Mardi 21 décembre 2021 - Poutine promet une réponse « militaire et technique » en cas de menaces occidentales :
Le président russe Vladimir Poutine a promis mardi une réponse "militaire et technique" si ses rivaux occidentaux ne mettaient pas fin à leur politique jugée menaçante, sur fond de tensions croissantes autour de l'Ukraine. "En cas de maintien de la ligne très clairement agressive de nos collègues occidentaux, nous allons prendre des mesures militaires et techniques adéquates de représailles", a-t-il déclaré devant la fine fleur de l'armée et du ministère de la Défense. "Nous en avons parfaitement le droit".
Pour le Kremlin, les Etats-Unis et l'Otan renforcent leur présence aux frontières russes en armant l'Ukraine, en la soutenant politiquement, en y procédant à des manoeuvres et en déployant des forces en mer Noire. "On est sur le pas de notre porte, nous ne pouvons pas reculer", a lancé M. Poutine. Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou a renchéri en accusant Washington de préparer des "provocations" en Ukraine, organisant notamment l'envoi d'"un composant chimique indéterminé" sur le front du conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses. Selon lui, 120 membres de sociétés militaires privées sont en outre dans la région pour former "les forces spéciales ukrainiennes et des groupes radicaux à des actions de combat".
Les Occidentaux accusent au contraire Moscou de velléités agressives, l'armée russe ayant massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l'Ukraine, dont la Russie a déjà annexé une partie du territoire. Les pays nordiques, une région voisine de la Russie, ont à leur tour exprimé dans un document commun leur "grande inquiétude" face à l'activité militaire russe aux portes de l'Ukraine. Comme il l'avait fait dans un entretien avec son homologue américain Joe Biden, le dirigeant russe a réclamé que Washington donne à la Russie des garanties en signant des traités interdisant tout élargissement futur de l'Otan.
Vladimir Poutine a assuré ne pas vouloir d'un "conflit armé, d'une effusion de sang" et préférer une "solution politico-diplomatique". La Russie a présenté la semaine passée deux traités, l'un destiné aux Etats-Unis et l'autre à l'Otan, résumant ses exigences pour une désescalade. Ces textes interdisent l'élargissement de l'Otan, à l'Ukraine en particulier, et limitent la coopération militaire occidentale en Europe de l'Est et en ex-URSS, sans imposer de mesures similaires à la Russie.
Plus tard dans la journée, M. Poutine a appelé à des "discussions sérieuses" sur ces propositions avec l'Otan, dans son premier entretien téléphonique avec le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz. Ce dernier lui a exprimé "son inquiétude" face à la situation en Ukraine et a souligné "la nécessité urgente d'une désescalade", selon un communiqué de Berlin. Pour sa part, la secrétaire d'Etat américaine adjointe chargée de l'Europe, Karen Donfried, a dit mardi s'attendre à ce que le dialogue au sujet de l'Ukraine et de la sécurité en Europe commence "en janvier", tout en prévenant Moscou que certaines de ses exigences étaient "inacceptables".
Mardi 21 décembre 2021 - Irlande du Nord: Londres veut "accélérer les discussions" avec l'UE :
Le protocole nord-irlandais négocié dans le cadre du Brexit maintient l'Irlande du Nord dans le marché unique et l'union douanière européenne afin d'éviter le retour d'une frontière avec l'Irlande. Créant de fait une frontière entre la province britannique et l'île de Grande-Bretagne, il constitue l'une des sources de tensions principales entre Bruxelles et Londres, qui exige de le renégocier en profondeur.
Le Royaume-Uni veut "accélérer le rythme des discussions" avec l'Union européenne pour régler les problèmes liés au Brexit en Irlande du Nord, mais reste ferme sur sa position, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie britannique, qui reprend ces dossiers très sensibles. Liz Truss, 46 ans, a été chargée dimanche des négociations avec Bruxelles après la démission du secrétaire d'Etat au Brexit David Frost, en désaccord avec le gouvernement sur la fiscalité ou les restrictions anti-Covid. Certains commentateurs y ont vu le signe d'un possible assouplissement de la position de Londres, qui veut renégocier le statut post-Brexit sur l'Irlande du Nord, mais la ministre a adopté un ton ferme à l'issue de son premier entretien avec le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic.
"La position britannique n'a pas changé. Nous avons besoin que les marchandises circulent librement entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, que nous mettions fin au rôle de la CJUE (Cour de justice de l'UE, ndlr) en tant qu'arbitre final des différends entre nous", a déclaré sur Twitter Liz Truss. "Nous devons accélérer le rythme des discussions en cette nouvelle année. Notre préférence est de parvenir à un accord", a-t-elle ajouté, avertissant que Londres restait "prêt" à déclencher l'article 16 du protocole nord-irlandais permettant d'en suspendre unilatéralement certaines dispositions faute d'accord.
Le protocole nord-irlandais négocié dans le cadre du Brexit maintient l'Irlande du Nord dans le marché unique et l'union douanière européenne afin d'éviter le retour d'une frontière avec l'Irlande. Créant de fait une frontière entre la province britannique et l'île de Grande-Bretagne, il constitue l'une des sources de tensions principales entre Bruxelles et Londres, qui exige de le renégocier en profondeur.
Mardi 21 décembre 2021 - Éric Zemmour craint de ne pas avoir les 500 parrainages :
Le candidat d'extrême droite à la présidentielle Éric Zemmour a dit mardi craindre de ne pas obtenir les 500 parrainages d'élus requis pour pouvoir se présenter au scrutin. "Il est possible que je n'obtienne pas les parrainages tant le système est fait pour protéger les grands partis", a-t-il dénoncé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux avant d'appeler les maires de France à "donner la parole à des millions de Français" et à ne pas se "laisser voler cette élection".
"Le dernier espoir de mes adversaires est que je n'obtienne pas mes parrainages", a fait valoir M. Zemmour, rappelant que "beaucoup de maires" lui avaient néanmoins déjà accordé leur promesse.
Quelques heures après sa déclaration de candidature sur Youtube, mardi 30 novembre, l'ancien éditorialiste affirmait sur TF1 pouvoir s'appuyer sur "200 à 250 promesses de parrainage". "Ce n'est pas une tâche facile quand on n'a pas de parti établi", a rappelé dans cette vidéo le récent fondateur du parti "Reconquête" qui revendique aujourd'hui près de 60.000 adhérents.
Crédité de 14,5% des voix, à égalité avec Marine Le Pen (RN) en troisième position, selon un dernier sondage Ipsos-Spora Steria, Éric Zemmour est attendu mardi dans le Dauphiné pour un déplacement fermé à la presse.
Mardi 21 décembre 2021 - Covid: conseil des ministres 27 décembre pour accélérer l'adoption du pass vaccinal :
Un conseil des ministres exceptionnel aura lieu lundi 27 décembre pour adopter le projet de loi sur le pass vaccinal, "en situation" d'être examiné dès la même semaine au Parlement, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Le gouvernement, qui consulte mardi les groupes parlementaires sur ce pass devant remplacer le pass sanitaire, vise une "adoption définitive" par le Parlement "dès la première quinzaine du mois de janvier", a précisé M. Attal. "Le Premier ministre l'a annoncé aux élus ce matin: nous avons décidé d'accélérer et d'avancer ce calendrier", afin d'avoir le pass vaccinal "sans attendre".
Alors que le gouvernement avait initialement prévu de valider le projet de loi sur le pass vaccinal le 5 janvier pour une "adoption définitive avant la fin du mois de janvier", "un conseil des ministres extraordinaire se tiendra lundi prochain dans lequel le projet de loi sera présenté", a-t-il détaillé. Cette présentation avancée "permettra au Parlement d’être en situation d'examiner ce texte dès la semaine prochaine, entre Noël et le jour de l'an", a encore précisé M. Attal
Vendredi, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé qu'un projet de loi serait présenté "début janvier" pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, un test négatif ne suffisant plus pour entrer dans les lieux soumis au pass (restaurants, musées, cinéma, etc.). L'instauration d'un pass sanitaire avait soulevé des débats houleux au Parlement qui a prolongé en novembre ce pass jusqu'au 31 juillet 2022, soit après l'élection présidentielle d'avril.