Mardi 14 décembre 2021 - Le point du corona virus le 13 décembre au soir :
Hôpitaux et services de soins critiques continuent de se remplir, ces derniers prenant en charge plus de 2.752 malades du Covid-19 lundi, selon les chiffres de Santé Publique France. Au total, 1.505 patients atteints du coronavirus ont été admis à l'hôpital lundi, pour un total de 14.527 lits occupés par ces malades. Du côté des soins critiques, dont les services de réanimation, 379 nouvelles admissions ont été décomptées, pour un total de 2.752 malades.
Quelque 231 malades sont décédés à l'hôpital, contre 48 la veille. Au total, depuis le début de la pandémie, plus de 120.000 personnes sont mortes du Covid-19 en France. La vaccination a continué de progresser: 77,6% de la population a reçu au moins une dose, soit 52.314.119 personnes, 76% a un schéma de vaccination complet et 15.075.266 personnes ont reçu une dose de rappel depuis le lancement de la campagne en septembre.
De son côté, le Conseil scientifique a alerté lundi contre le risque de "croissance rapide en France" du variant Omicron, dont l'impact pourrait se faire sentir "dans les semaines qui viennent". Les premières informations disponibles sur ce variant du Sars-CoV-2 suggèrent qu'il pourrait "circuler en Europe plus rapidement que prévu initialement en remplaçant progressivement le variant Delta dans les premières semaines de 2022", souligne-t-il, dans un avis daté du 8 décembre et publié lundi.
Mardi 14 décembre 2021 - Face au variant Omicron, Boris Johnson confronté à la colère de sa majorité :
Empêtré dans une série de scandales sur sa gestion de la pandémie, le Premier ministre britannique Boris Johnson affronte mardi la colère de sa majorité à l'occasion d'un vote qui s'annonce tumultueux sur le tour de vis opéré face à la flambée du variant Omicron. Le Royaume-Uni, l'un des pays d'Europe les plus touchés par la pandémie avec presque 146.500 morts, est confronté à un "raz-de-marée" de cas liés au variant Omicron. Cette flambée perturbe notamment le championnat d'Angleterre de football: Manchester United a dû reporter son match de mardi contre Brentford en raison de plusieurs cas chez ses joueurs et employés. M. Johnson a annoncé la semaine dernière des nouvelles restrictions afin de limiter la propagation du virus. Port du masque en intérieur, tests quotidiens pour les cas contact, isolement et pass sanitaire obligatoires dans les grands événements sont, selon le gouvernement, nécessaires pour que les hôpitaux ne soient pas submergés dans les prochaines semaines.
Mais ces règles sont loin de convaincre tous les députés conservateurs, dont un certain nombre s'insurgent de leur caractère selon eux liberticide. "Je pense que toutes ces mesures sont mauvaises, qu'elles sont disproportionnées et que les preuves de leur nécessité sont insuffisantes", a martelé ce week-end sur la BBC l'ancien ministre du Brexit, Steve Baker, pour qui le vote de mardi visera à inscrire dans la loi "le type de société que nous créons".
Au total, une soixantaine de Tories menacent mardi d'une rébellion. Avec sa large majorité au Parlement - 80 sièges - et l'aide de l'opposition travailliste, dont le leader Keir Starmer a assuré lundi soir soutenir ces mesures, le gouvernement devrait tout de même réussir à faire passer le texte. Mais cette révolte ne pourrait pas tomber plus mal pour Boris Johnson.
Deux ans après sa victoire électorale historique avec la promesse de réaliser le Brexit, le Premier ministre voit sa popularité dans les sondages s'effondrer et fait face à de nombreux appels à la démission après une série de scandales. Dimanche, le Sunday Mirror a publié une photo de Boris Johnson participant à Downing street à un quizz en ligne, entouré de collaborateurs, en décembre 2020, à une époque où les Britanniques étaient priés de limiter à l'extrême leurs interactions sociales. Les Britanniques lui reprochent aussi une fête qui aurait été organisée à Downing Street le 18 décembre 2020 quand eux-mêmes étaient privés de réjouissances à cause du coronavirus. Une vidéo ayant fuité et montrant des collaborateurs de Boris Johnson plaisantant sur cette "Christmas party" a ajouté de l'huile sur le feu.
Mardi 14 décembre 2021 - Le meurtrier de George Floyd renonce à plaider non coupable devant la justice fédérale :
Le policier condamné pour le meurtre de l'Afro-Américain George Floyd pourrait reconnaître mercredi, pour la première fois, ses torts dans cette affaire qui a déclenché les plus grandes manifestations antiracistes des dernières décennies aux Etats-Unis.
Derek Chauvin a été condamné en juin par la justice du Minnesota à 22 ans et demi de prison pour être resté agenouillé pendant près de dix minutes sur le cou du quadragénaire noir, en mai 2020 à Minneapolis. En septembre, cet homme blanc de 45 ans a plaidé non coupable au début d'une nouvelle procédure, devant la justice fédérale cette fois, qui le poursuit pour "violation des droits constitutionnels" de George Floyd. Il a toutefois renoncé à cette stratégie et doit se présenter à nouveau mercredi matin devant un juge fédéral pour vraisemblablement entamer une procédure de négociation de peine destinée à lui éviter un nouveau procès, selon une "notification" inscrite lundi dans son dossier judiciaire. Celle-ci ne précise pas s'il va plaider coupable ou opter pour une voie intermédiaire qui consiste à accepter une condamnation sans reconnaître formellement ses responsabilités.
La possibilité qu'il plaide coupable, alors qu'il n'a jamais reconnu aucun tort, avait été évoqué dans la presse locale au printemps dernier. A la fin de son procès, il avait alimenté les spéculations en déclarant à la famille Floyd: "Il y aura à l'avenir de nouvelles informations, que j'espère intéressantes et qui vous apporteront de la tranquillité d'esprit". Les "doubles" poursuites sont autorisées aux Etats-Unis mais relativement rares, et reflètent l'importance de ce dossier au cœur de manifestations géantes contre le racisme et les violences policières dans tous les Etats-Unis à l'été 2020.
Mardi 14 décembre 2021 - Le Maire annonce une hausse du taux du livret A en janvier :
"Le taux du livret A augmentera en janvier", a déclaré lundi sur BMTV/RMC le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, sans préciser de combien. Son ministère a précisé à l'AFP que l'augmentation du taux sera proposée par le gouvernement en janvier et interviendra le 1er février. Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau avait de son côté déjà indiqué vendredi sur RTL que le calcul du taux du livret A intégrerait l'inflation des six derniers mois. "Je ne peux pas vous donner de chiffre : le gouverneur de la Banque de France fera une proposition", a précisé le ministre.
En dépit d'un niveau de rémunération au plus bas à 0,5%, le Livret A, qui sert notamment à financer le logement social en France, est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire qui a vu bondir son encours. Mais depuis le mois de mai, la collecte nette a connu un net ralentissement, tandis que la consommation a repris et que l'inflation s'est accélérée.
Bruno Le Maire a expliqué que la lutte contre les effets de l'inflation sur le pouvoir d'achat doit reposer sur le triptyque suivant : "protection contre l'augmentation des prix de l'énergie, 50% de l'augmentation de l'inflation c'est cela, protection contre l'augmentation des prix de consommation courante dans la grande distribution et également augmentation des rémunérations pour que les gens ne perdent pas d'argent sur les comptes dans lesquels ils ont placé leurs économies". Interrogé sur un éventuel coup de pouce pour le smic au 1er janvier, il a répondu que "nous sommes le seul pays développé où le smic est indexé sur l'inflation".
Mardi 14 décembre 2021 - Il a bien fait 38°C dans l'Arctique en juin 2020, un record :
L'Organisation météorologique mondiale a validé mardi le record de température de 38° Celsius (100,4° Fahrenheit) pour l'Arctique atteint dans la ville russe de Verkhoïansk le 20 juin 2020, un nouveau "signal d'alarme sur le changement climatique". "Ce nouveau record arctique fait partie de ces observations rapportées aux archives des extrêmes météorologiques et climatiques de l'OMM, une agence de l'ONU, qui sonne l'alarme sur les changements subis par notre climat", a souligné le secrétaire général de cette agence de l'ONU, Petteri Taalas, notant que la même année l'Antarctique a aussi connu un record de 18,3°C.
Verkhoïansk se trouve à environ 115 kilomètres au nord du cercle polaire et les températures y sont mesurées depuis 1885. Cette région de Sibérie orientale connaît un climat continental très sec, qui donne lieu à des hivers très froids et des étés très chauds. "Cette enquête met en exergue la hausse des températures dans une région qui est importante pour le reste du monde du point de vue du climat" et il est donc important de la surveiller en permanence, a souligné Randall Cerveny, le rapporteur de l'OMM sur les extrêmes climatiques et météorologiques.
Les enquêteurs de l'OMM essaient de "vérifier une température de 54,4° C enregistrée en 2020 et 2021 dans l'endroit le plus chaud de la terre, la Vallée de la mort en Californie, et aussi d'homologuer un nouveau record de chaleur européen de 48,8° C atteint en Sicile cet été", a encore dit M. Taalas.
Tirant les conséquences du fait que l'Arctique est l'une des régions où les températures grimpent le plus vite, l'OMM a créé une nouvelle catégorie, celle de la température la plus élevée pour tout ce qui est sur ou au nord du cercle polaire. Le groupe d'experts chargé d'homologuer ces records examine la validité des instruments qui ont servi à la mesure ainsi que la cohérence avec la météorologie du moment.
Mardi 14 décembre 2021 - Nouvelle-Calédonie: les indépendantistes «ne reconnaissent pas la légitimité» du référendum :
Au lendemain du référendum d'autodétermination remporté en Nouvelle-Calédonie par les partisans de la France, les indépendantistes, qui avaient appelé à ne pas y participer, ont annoncé lundi qu'ils ne reconnaissaient ni la "légitimité", ni la "validité" du scrutin.
Marqué par une abstention record après l'appel des indépendantistes à bouder le scrutin, ce troisième et dernier référendum prévu par les accords de Nouméa en 1998 a été remporté par les pro-France avec 96,5% des voix, contre 3,5% au oui à l'indépendance.
Les indépendantistes regroupés au sein du Comité stratégique indépendantiste de non participation (CSI-NP) "ne reconnaissent pas la légitimité et la validité de ce scrutin qui leur a été confisqué", ont-ils indiqué dans un communiqué. "La voie du dialogue a été rompue par l’entêtement d’un gouvernement français incapable de concilier ses intérêts géostratégiques dans le Pacifique et son obligation à décoloniser notre pays", assurent-ils.
Pour le parti indépendantiste FLNKS et les nationalistes, "ce référendum n’est pas conforme à l’esprit et à la lettre de l'accord de Nouméa, processus de décolonisation, et pas conforme également aux résolutions de l’ONU qui a inscrit la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser".
En juin à Paris, les acteurs calédoniens avaient décidé avec l'Etat qu'après le 12 décembre s'ouvrirait "une période de stabilité et de convergence", pour préparer un "référendum de projet" d'ici juin 2023 qui portera sur un nouveau statut pour le territoire au sein de la France. "La présence du ministre des Outremers chez nous relève plus de la campagne présidentielle qu'elle n'est porteuse de solutions d’avenir. Nous ne souhaitons pas nous engager dans cette combine et nous attendons le renouvellement du gouvernement français pour engager de véritables discussions sur l’accession du pays à sa pleine souveraineté", ajoutent les indépendantistes dans leur communiqué.
Le FLNKS et les nationalistes avaient déjà prévenu la semaine dernière qu'ils récusaient toute rencontre avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, arrivé vendredi à Nouméa, avant l'élection présidentielle française en avril 2022.
Mardi 14 décembre 2021 - Procédure de dissolution contre les Zouaves, groupuscule d'ultradroite :
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche avoir engagé la procédure de dissolution des Zouaves, un groupuscule d'ultradroite qui a fait récemment parler de lui au meeting d'Eric Zemmour, candidat d'extrême droite à la présidentielle.
«J’ai engagé la procédure de dissolution de ce groupement de fait que sont les Zouaves qui est un groupe de personnes qui vient soit du GUD (ancien syndicat étudiant d'extrême droite, NDLR) soit d’Action française, c’est-à-dire de mouvements d'ultradroite bien connus», a déclaré le ministre de l'Intérieur au Grand Jury RTL-LCI-«Le Figaro». «Nous avons enclenché cette procédure, il y aura un contradictoire comme à chaque fois que j’ai fait cela, je l’ai fait pour Génération identitaire», a rappelé Gérald Darmanin.
«Si le contradictoire nous donne raison, en tout cas si nous pensons que nous avons raison, nous irons dissoudre ce groupement de fait en Conseil des ministres et le Conseil d’Etat, une nouvelle fois je l’espère, nous donnera raison», a-t-il poursuivi.
Le ministre de l'Intérieur a également rappelé les dissolutions prononcées contre «les groupuscules islamistes», citant le CCIF, BarakyCity et le collectif Cheikh Yassine, dans le sillage de l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.
Mardi 14 décembre 2021 - Gérald Darmanin annonce avoir enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais :
Gérald Darmanin a annoncé mardi avoir "enclenché" la procédure de fermeture administrative de la Grande mosquée de Beauvais (Oise), pouvant aller jusqu'à six mois, en raison selon lui de la radicalité des prêches qui y sont donnés. "Aujourd'hui nous avons enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais, (qui est) tout à fait inacceptable, qui combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur Cnews. La préfecture de l'Oise a confirmé "envisager" de prendre une décision de fermeture de la Grande mosquée de Beauvais "pouvant aller jusqu'à six mois" sur la base de prêches "incitant à la haine", "à la violence" et "faisant l'apologie du jihad".
"Dans le cadre de la procédure contradictoire, un courrier a été transmis en fin de semaine dernière notifiant la décision envisagée, nous sommes actuellement dans le délai de 10 jours accordé pour toutes observations", a détaillé la préfecture à l'AFP. Selon le ministère de l'Intérieur, 2.623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national et parmi ces lieux de culte, "99 étaient soupçonnés de séparatisme". Tous ont "été contrôlés au cours de ces derniers mois". "Pour 36 lieux de culte, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée, par exemple à la suite d’un changement d’imam ou de gouvernance associative", a indiqué le ministère.
En outre, "21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative", six "font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme".
Mardi 14 décembre 2021 - La majorité défend l'intervention de Macron et tacle Pécresse :
Majorité et gouvernement sont montés au créneau mardi pour prendre la défense de la prochaine intervention médiatique d'Emmanuel Macron, critiqué par l'opposition et notamment Valérie Pécresse.
Majorité et gouvernement sont montés au créneau mardi pour prendre la défense de la prochaine intervention médiatique d'Emmanuel Macron, un "président qui gouverne", et ont dénoncé "l'hypocrisie" de l'opposition, notamment de Valérie Pécresse, accusé d'avoir tenu un autre discours sous Nicolas Sarkozy. Pressé par les oppositions de mettre fin au suspens sur sa candidature, Emmanuel Macron se livrera mercredi à un grand entretien télévisé sur TF1, au grand dam de la candidate LR qui a saisi le CSA. "Le président de la République, il s'exprime, évidemment que sa parole est attendue sur l'action qui est menée aujourd'hui, sur la crise aussi, sur le bilan du quinquennat ce qui a été conduit dans ce quinquennat et c'est légitime", a plaidé sur franceinfo le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal
Le secrétaire d'Etat a pris l'exemple de l'intervention de Nicolas Sarkozy qui avait en janvier 2012 participé à une émission sur huit chaînes à quelques mois de la présidentielle. "A l'époque, (Valérie Pécresse) défendait le fait (...) que le président de la République puisse s'exprimer dans un contexte de crise", a-t-il souligné en citant les propos de celle qui était alors ministre. "Elle a la fébrilité comme moteur et l'hypocrisie comme carburant parce que la réalité, c'est qu'elle dit aujourd'hui l'envers de ce qu'elle disait à l'époque", a-t-il critiqué. "C'est plus un inconvénient qu'un avantage de ne pas être en campagne aujourd'hui pour nous parce que la réalité c'est qu'on a moins la possibilité de répondre aux critiques", a encore assuré M. Attal. "Emmanuel Macron est président de la République, élu pour 5 ans, pas pour 4 ans et demi, aujourd'hui les Français ont besoin d'un président de la République, ils ont pas besoin d'un énième candidat", a plaidé sur France 2 le patron des députés LREM Christophe Castaner. "Que le président de la République s'interroge (sur sa candidature), c'est normal, qu'il y réfléchisse, c'est normal, mais en attendant, il veut être président de la République", a-t-il ajouté.
Avant d'attaquer à son tour Valérie Pécresse, selon lui "marquée d'amnésie". "Elle veut effacer son propre passé mais en politique, il est bon d'avoir un tout petit peu de mémoire et pas de pousser des grands cris d'orfraie et d'instrumentaliser la démocratie comme les LR sont en train de le faire", a-t-il déploré. "Tout ça pour un président qui gouverne", a relativisé sur franceinfo TV le patron de LREM Stanislas Guerini.
Mardi 14 décembre 2021 - SNCF: appels à la grève sur les TGV Sud-Est et Sud-Ouest au seuil des vacances :
Des appels à la grève ont été lancés sur différents réseaux SNCF, dont les TGV Sud-Est et Sud-Ouest notamment pour le premier week-end des vacances de Noël, a appris l'AFP de sources syndicales et auprès de la direction. Les syndicats réclament l'amélioration des conditions de travail, des embauches pour pallier des effectifs insuffisants, des hausses des salaires ou encore "une prime Covid". "On va rentrer dans notre 8e année de blocage des salaires", a fait valoir mardi sur BFMTV Fabien Villedieu, responsable SUD-Rail. "La balle, aujourd'hui, est dans le camp de la direction", qui "a encore la possibilité d'entendre cette colère", a-t-il estimé.
Les contrôleurs et agents d'escale (en gare) des TGV Sud-Ouest sont appelés à faire grève de vendredi à dimanche par la CGT-Cheminots, SUD-Rail, l'Unsa ferroviaire et FO-Cheminots. Pour les TGV Sud-Est, SUD-Rail, l'Unsa ferroviaire et FO-Cheminots appellent à la grève les vendredis, samedis et dimanches des trois week-ends des vacances. Même configuration en Occitanie, où l'Unsa ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots appellent les contrôleurs à la grève les vendredis, samedis et dimanches à partir du week-end prochain. Scénario identique pour les TER de Nouvelle-Aquitaine, où la CFDT, SUD-Rail et l'Unsa ont déposé le même type de préavis sur trois jours à partir de vendredi.
Les salariés des TGV Atlantique sont appelés à faire grève par SUD-Rail "à partir" de vendredi. Interrogée sur les préavis déposés sur certains réseaux TGV, la direction de la SNCF n'a souhaité faire "aucun commentaire", alors que les discussions avec les syndicats se poursuivent. De son côté, le porte-parole du gouvernement a dit souhaiter "minorer au maximum l'impact de cette grève pour les Français". "Ils ont envie de pouvoir se retrouver en famille à Noël. On n'a pas spécialement envie non plus de se retrouver dans des trains bondés en période Covid parce qu'il y a moins de trains pour se déplacer", a ajouté Gabriel Attal sur franceinfo. La semaine est émaillée d'autres mouvements sociaux à la SNCF: lundi sur le TGV Nord, en Normandie et la ligne H en région parisienne, lundi et mardi sur les TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mardi dans les Pays de la Loire... Jeudi et vendredi, plusieurs lignes d'Île-de-France sont concernées, comme les RER B, C, D et E, ou les lignes H, K, N, P, R et U.
Mardi 14 décembre 2021 - Justine Dupont sacrée à Nazaré sur les plus grosses vagues du monde :
La Française Justine Dupont a remporté lundi l'épreuve spéciale organisée par la World Surf League (WSL) à Nazaré, spot portugais désigné par cette instance comme «la plus grosse vague du monde». La Girondine a battu les Brésiliennes Maya Gabeira et Michelle des Bouillons en «ridant» des vagues impressionnantes pour le commun des surfeurs, mais qui n'atteignaient pas la barre des 20 mètres de hauteur à partir de laquelle se sont joués les records déjà établis sur la célèbre «Praia do Norte» de Nazaré.
Cette nouvelle victoire de Justine Dupont au «Nazaré Tow Surfing Challenge» de la WSL conforte l’idée que la Française de 30 ans est la meilleure surfeuse de grosses vagues du monde. Elle avait déjà remporté l’édition 2020 et le «Red Bull Big Wave Awards» plus tôt dans l’année.
Le «tow surf» consiste à se faire remorquer par un jet-ski vers la face de la vague afin de surfer des vagues si grandes qu'il serait impossible, ou trop dangereux, d'attraper en ramant avec la force de ses bras comme c'est le cas dans le surf classique.
La «Praia do Norte» offre des conditions exceptionnelles pour surfer des vagues géantes en raison du phénomène géologique dénommé le «canyon de Nazaré»: une faille au fond de la mer de 170 km de long et 5 km de profondeur dans laquelle la houle de l'océan Atlantique s'engouffre avant d'être propulsée vers la surface en atteignant le littoral.
Mardi 14 décembre 2021 - Pfizer confirme des résultats très positifs pour sa pilule anti-Covid :
Pfizer a confirmé mardi que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90% les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l'apparition des symptômes, selon les essais cliniques. Ces résultats s'appuient sur la totalité des participants aux essais, soit plus de 2.200 personnes, et confirment ce qui avait été annoncé début novembre à partir de résultats préliminaires.
Aucun décès n'a été enregistré parmi ceux ayant reçu le traitement. Les participants étaient non vaccinés et présentaient un haut risque de développer un cas grave de Covid-19. Pfizer a également annoncé que son traitement antiviral, qui sera commercialisé sous le nom de Paxlovid, devrait rester efficace contre le variant Omicron.
"Cela souligne le potentiel de ce (médicament) candidat à sauver les vies de patients dans le monde", a déclaré Albert Bourla, le PDG de Pfizer, cité dans un communiqué. "Les variants préoccupants comme Omicron ont exacerbé le besoin d'options de traitement accessibles pour ceux qui contractent le virus", a-t-il ajouté. Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements représentent un complément clé aux vaccins pour protéger du Covid-19, notamment car ils sont très faciles à administrer, en pouvant être pris simplement chez soi avec un grand verre d'eau. Pfizer est également à l'origine de l'un des vaccins contre le Covid-19 les plus utilisés dans le monde.