Lundi 13 décembre 2021 - Le point du corona virus le 12 décembre au soir :
Les hôpitaux français accueillent de plus en plus de patients atteints du Covid-19, au total plus de 14.000 ce dimanche, selon les données quotidiennes de Santé publique France. Ces dernières 24 heures, 472 personnes atteintes du Covid ont été admises dans les hôpitaux français, portant à 14.050 le nombre de patients hospitalisés en France et touchés par la maladie. Depuis fin octobre, le nombre d'admissions hospitalières liées au Covid-19 grimpe quotidiennement. Les services de soins critiques, qui traitent les cas les plus graves (dont les réanimations), ont accueilli 111 nouveaux patients par rapport à la veille. Au total, 2.602 malades y sont hospitalisés, un nombre supérieur à celui répertorié au sommet de la vague de cet été.
Entre samedi et dimanche, 48 malades sont décédés à l'hôpital des suites du Covid. Depuis le début de l'épidémie 120.431 personnes sont mortes de la maladie. Au cours des dernières 24 heures, 43.848 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés. Sur sept jours, la moyenne de ces nouveaux cas quotidiens s'inscrit en légère hausse, à 48.775.
Côté vaccination, 52.289.589 personnes ont reçu au moins une injection (soit 77,6% de la population totale) et 51.216.188 personnes sont entièrement vaccinées (76% de la population totale). Depuis le début de la campagne de rappel en septembre, 14.496.659 personnes ont reçu une dose de rappel.
Lundi 13 décembre 2021 - Des élus du Périgord condamnent le bannissement du foie gras dans des mairies écologistes :
En réponse au choix de certaines mairies écologistes de "bannir" le foie gras du menu des réceptions officielles, 56 élus du Périgord prennent la plume pour défendre "une filière gastronomique d'excellence".
"Soyons fiers de notre foie gras et de nos artisans": 56 élus du Périgord prennent la plume pour défendre "une filière gastronomique d'excellence" en réponse au choix de certaines mairies écologistes comme Strasbourg, Grenoble ou Lyon de "bannir" le foie gras du menu des réceptions officielles. "A l’heure où les détracteurs du foie gras se multiplient, soyons fiers de notre identité gastronomique et de nos produits", écrivent lundi dans un "manifeste" 56 élus parmi lesquels Jean-Pierre Cubertafon et le président du conseil départemental de la Dordogne Germinal Peiro.
"L’opportunisme politique de quelques-uns ne doit pas mettre en danger l’ensemble d’une filière d’excellence surtout à une période si décisive pour ce secteur", ajoutent les signataires.
Passée quasi-inaperçue en septembre 2020, la décision de la majorité écologiste lyonnaise de proscrire les canapés au foie gras fait réagir depuis qu'elle a été saluée mardi dernier par l'organisation de défense des droits des animaux Peta. Outre Lyon, d'autres comme Strasbourg - depuis juillet 2020 - et Grenoble - depuis 2014 - ont aussi banni le foie gras de leurs cérémonies et évènements. Le maire socialiste de Villeurbanne a pris une mesure similaire en mai 2021.
Ces décisions suscitent la "consternation" chez ces élus périgourdins défenseurs du foie gras qui reprochent à ces maires de s'appuyer "sur une vision dépassée et déformée" de la fabrication du foie gras. "N’en déplaise à certains, l’immense majorité du foie gras est pourtant produite sur le territoire français au sein d’élevages éthiques, de taille réduite et respectant des normes qualitatives drastiques", soutiennent-ils.
"Nous condamnons fermement les dérives de l’élevage industriel qui conduit à produire du foie gras d’une qualité déplorable dans des conditions atroces", écrivent-ils encore. Interrogé dimanche sur BFM-TV, le maire de Pau François Bayrou a défendu une filière d'"excellence" en assurant que "le gavage d'aujourd'hui n'a rien à voir avec le gavage d'hier. Je puis vous assurer aujourd'hui que ce gavage est doux. Il ne l'était pas autrefois".
Lundi 13 décembre 2021 - Emmanuel Macron sur TF1 mercredi, les oppositions protestent :
Pressé par les oppositions de mettre fin au suspens sur sa candidature, Emmanuel Macron se livre mercredi à un grand entretien télévisé, au grand dam de la candidate LR Valérie Pécresse qui a saisi le CSA. TF1 et LCI diffuseront mercredi à 21H05 cette émission d'au moins une heure et demie durant laquelle le président sera interrogé sur le bilan de son quinquennat. Cet entretien intitulé "Où va la France?" a été enregistré dans les conditions du direct, a précisé le groupe TF1 lundi à l'AFP.
A quatre mois du premier tour de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat, qui n'a pas encore officialisé sa candidature à sa réélection, sera interrogé par les journalistes Audrey Crespo-Mara de TF1 et Darius Rochebin de LCI. Il "répondra aux questions que se posent les Français", s'exprimera "sur la manière dont il a vécu son quinquennat" et "sa vision de l'avenir", selon le groupe TF1. L'événement politico-médiatique ne manque pas de relancer les spéculations sur une annonce formelle de la candidature d'Emmanuel Macron à sa propre succession en avril. La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen l'a appelé à mettre fin sans attendre à un vrai-faux suspense. Car "les Français attendent de la franchise, de la transparence, il suffit de dire 'je serai candidat à ma réélection', a-t-elle déclaré sur RMC.
Manuel Bompard, porte-parole du chef de La France insoumise et candidat Jean-Luc Mélenchon, a également exhorté le chef de l'Etat à mettre fin à un "secret de Polichinelle". Les oppositions de droite comme de gauche accusent déjà sans relâche Emmanuel Macron de faire campagne avec les deniers de l'Etat, des critiques déjà formulées à l'encontre des précédents présidents qui se sont représentés comme Nicolas Sarkozy en 2012. Elles le soupçonnent également de mettre à profit la présidence française de l'UE, à partir de janvier, pour doper sa candidature et sa campagne.
De son côté, le camp macroniste s'est déjà mis en ordre de bataille, avec notamment la création du mouvement Ensemble citoyens!, sorte de "maison commune" des partis de la majorité, LREM et MoDem notamment. La montée de Valérie Pécresse dans les études d'opinion depuis son intronisation comme championne des Républicains pourrait pousser Emmanuel Macron à entrer formellement en lice sans tarder. Le chef de l'Etat comme la candidate LR convoitent l'électorat de la droite modérée, libérale et pro-européenne, considéré comme stratégique.
Longtemps dominé par l'hypothèse d'un duel Macron/Le Pen, voire entre le président sortant et l'ex-polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, un second tour Pécresse-Macron apparaît aujourd'hui très possible. Le camp de la candidate LR n'a pas manqué de réagir vivement à l'annonce de l'entretien présidentiel sur TFI/LCI, alors qu'une émission était programmée avec elle sur BFMTV. La chaîne a indiqué que l'émission était reportée "en raison de l'interview d'Emmanuel Macron". Valérie Pécresse a déclaré qu'elle saisissait le CSA car "on ne peut pas avoir un président candidat qui se fait ouvrir les chaînes de télévision à la demande et pendant des heures fait sa campagne, alors que ses adversaires doivent se contenter de cinq minutes de duplex pour lui répondre". "Ce n'est pas loyal d'un point de vue démocratique. Les candidats ne sont pas traités à égalité", a également dénoncé Manuel Bompard. "On sent que l'atmosphère électorale est en train de se réchauffer", a ironisé Jean-Luc Mélenchon, qui a lui-même demandé à débattre avec Valérie Pécresse.
Lundi 13 décembre 2021 - Yannick Agnel, poursuivi pour viol sur mineure, «reconnaît la matérialité des faits» :
L'ancien champion olympique français de natation Yannick Agnel, mis en examen samedi pour viol et agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans, "reconnaît la matérialité des faits reprochés", a déclaré lundi la procureure de la République de Mulhouse (nord-est), Edwige Roux-Morizot, lors d'une conférence de presse.
Yannick Agnel a affirmé ne pas avoir eu "le sentiment qu'il y (avait) eu contrainte", a précisé lors d'une conférence de presse Edwige Roux-Morizot. "En ce qui concerne les faits de viol, il a pour certains d’entre eux un problème de souvenirs" même si ces souvenirs pourraient "très bien revenir ensuite au fil de l’information judiciaire", a aussi ajouté la magistrate.
"Si les faits sont constitutifs de viol ou agression sexuelle, c'est qu'il existe une différence d'âge importante" entre la victime, la fille de Lionel Horter, alors entraîneur d'Agnel, âgée de 13 ans à l'époque des faits en 2016, et le nageur, alors âgé de 24 ans, a spécifié la magistrate.
Mme Roux-Morizot a rappelé que le parquet avait requis le placement en détention provisoire de Yannick Agnel, expliquant qu'il s'agissait principalement d'éviter toute pression sur la victime. Mais le juge des libertés et de la détention n'a pas suivi ces réquisitions et a placé l'ancien champion sous contrôle judiciaire.
Son contrôle judiciaire est assorti de nombreuses obligations, a poursuivi la procureure: Yannick Agnel a ainsi interdiction de quitter Paris et sa proche banlieue, de se rendre à Mulhouse (est de la France), sauf convocation judiciaire, d'entrer en contact avec la famille de la victime, il devra remettre son passeport à la justice et il a interdiction d'entrer en contact avec son agent, Sophie Kamoun.
Lundi 13 décembre 2021 - Le Mont Valérien dégradé par une inscription anti-pass sanitaire :
Le Mont Valérien, monument à la mémoire des résistants et des combattants français de la Seconde Guerre mondiale, a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi par une inscription "Anti Pass", avec les deux "s" dessinés pour ressembler au sigle "SS", a appris l'AFP de sources concordantes.
Cette inscription sur le Mémorial de la France combattante, inauguré par le général de Gaulle en 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), fait 50 mètres de long, a indiqué la police à l'AFP.
Dans un tweet, la ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, a annoncé son intention de porter plainte. "Dégradations scandaleuses #AntiPass du monument de la France Combattante au #MontValérien cette nuit. Je suis révoltée. Aucune cause ne justifie que l'on touche à ce lieu unique de notre #mémoire nationale. C'est impardonnable. Nous déposerons plainte", a écrit Geneviève Darrieussecq.
Lundi 13 décembre 2021 - JO-2024 : Anne Hidalgo demande à Jean Castex de réaffirmer que l'Etat couvrira d'éventuelles pertes :
La maire de Paris Anne Hidalgo a demandé vendredi au premier ministre Jean Castex de réaffirmer la garantie entière de l'Etat en cas de dépassement budgétaire du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris-2024 (Cojo), dans un courrier consulté par l'AFP. Le ministre délégué en charge des comptes publics Olivier Dussopt a laissé poindre vendredi une ambiguïté lors de l'examen à l'Assemblée nationale d'un article du projet de loi de finances (PLF) consacré aux JO de Paris et à cette garantie, selon ce courrier.
Interrogé par une parlementaire, le ministre a ainsi estimé que Paris, "comme ville organisatrice, peut donc être appelée pour les garanties en cas de pertes du Cojo. C'est la moindre des choses". Selon Olivier Dussopt, la garantie de l'Etat n'interviendrait que si la Ville de Paris "ne pouvait faire face à cet appel de garantie". L'article voté évoque la garantie de l'Etat "en dernier ressort", ce qui a fait tiquer la mairie de Paris.
Dans son courrier, la maire de Paris, après avoir rappelé l'engagement de Jean Castex à inscrire la garantie de l'Etat en cas de pertes dans le PLF, estime que du coup, "on se trouve là très loin de l'engagement" initial. Anne Hidalgo demande donc à Jean Castex de "confirmer l'engagement" du gouvernement de couvrir d'éventuels pertes. Interrogée ensuite lundi soir lors d'une conférence de presse dédiée à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024, la maire a précisé en avoir parlé avec le délégué interministériel aux JO Michel Cadot et a assuré que cela allait être "résolu".
Un référé de la Cour des Comptes rendu public en juin dernier stipulait que le contrat entre la ville-hôte et le Cojo ne contenait "aucune disposition relative à la couverture d'un éventuel déficit final".
Lundi 13 décembre 2021 - Emmanuel Macron et Viktor Orban affichent leur alliance sur le nucléaire et la défense :
Chef de file de camps opposés dans l'UE, l'europhile Emmanuel Macron et le nationaliste Viktor Orban ont pourtant affiché leur bonne entente lundi à Budapest, se reconnaissant l'un l'autre, avec les mêmes termes, comme "adversaires politiques mais partenaires européens".
Les deux hommes, qui s'étaient rencontrés à Paris en 2019, ont préféré mettre en avant leur alliance sur des sujets comme le nucléaire ou la défense européenne, au programme de la présidence française de l'UE. "Nous avons des désaccords politiques qui sont connus, mais nous avons la volonté de travailler ensemble pour l'Europe et d'être des partenaires loyaux", a déclaré le président français, après avoir échangé une poignée de main chaleureuse avec son interlocuteur et sans s'appesantir sur les sujets qui fâchent. "Adversaires politiques et partenaires européens en même temps: nous acceptons la définition de la France, patrie des encyclopédistes", a abondé M. Orban, évoquant "une relation empreinte de respect".
M. Macron a aussi remercié la Hongrie pour sa participation au groupement européen de forces spéciales Takuba au Sahel, initié par Paris "pour lutter contre le terrorisme".
Cette visite, la première d'un chef d'Etat français depuis 2007, s'effectue dans le cadre d'un sommet des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) et permet à M. Macron de boucler sa tournée des 26 autres capitales de l'Union européenne.
Sur la question de l'Etat de droit, qui fait régulièrement l'objet de bras de fer entre Viktor Orban et l'UE, M. Macron s'est contenté d'effleurer le sujet en promettant "des débats intéressants", tout en invoquant "la nécessité de respecter chacun des Etats membres".
Lors de sa déclaration, il n'a pas cité la question des droits de la communauté LGBT+, l'un des sujets sur lesquels Bruxelles critique Budapest.
En revanche, le président français a tenu à commencer sa visite par un hommage à une opposante à Viktor Orban, Agnès Heller. Arrivé à Budapest à la mi-journée, il s'est aussitôt recueilli sur la tombe de la philosophe décédée en 2019, qu'il avait reçue à Paris. Le dirigeant hongrois, qui a reçu cet automne les rivaux d'extrême droite du président français, Eric Zemmour en septembre puis Marine Le Pen en octobre, est régulièrement cité par Emmanuel Macron comme le chef de file du camp souverainiste dans l'UE, auquel il oppose celui des europhiles "progressistes".
Lundi 13 décembre 2021 - Tornades aux Etats-Unis: 64 morts confirmés dans l'Etat du Kentucky :
Au moins 64 personnes sont mortes lors du passage de tornades dans le seul Etat américain du Kentucky, selon un nouveau bilan provisoire qui porte à au moins 78 le nombre de tués dans le sud et le centre des Etats-Unis lors de cet épisode météorologique. "Le décompte le plus précis que nous ayons ce matin est de 64 habitants du Kentucky" décédés, a déclaré lors d'une conférence de presse le gouverneur de l'Etat Andy Beshear, disant s'attendre à ce que ce chiffre augmente pour atteindre "plus de 70, peut-être même 80". Il avait estimé au cours du week-end que le nombre de victimes pourrait dépasser "la centaine".
Les personnes décédées avaient entre 5 mois et 86 ans, a dit M. Beshear. En outre, 14 morts ont été enregistrés dans les Etats voisins du Tennessee, de l'Illinois, du Missouri et de l'Arkansas.
Dans le Kentucky, la petite ville de Mayfield a été très durement frappée par la tornade, notamment une fabrique de bougies entièrement détruite et où les autorités redoutaient un très lourd bilan. Selon le gouverneur, 94 des employés "sont vivants et ont été retrouvés" sur les 110 qui y travaillaient vendredi soir. Mais 8 personnes y sont décédées et 8 restent disparues, a-t-il affirmé. "Nous avons craint que cela soit bien pire", a affirmé Andy Beshear.
Le président américain Joe Biden, qui a déploré "l'une des séries de tornades les pires" de l'histoire du pays, a déclaré dimanche soir l'état de catastrophe majeure dans le Kentucky. L'Etat a été balayé vendredi soir par l'une des plus longues et plus puissantes tornades jamais enregistrées aux Etats-Unis. Au total, ce sont une trentaine de ces tempêtes qui ont déferlé au même moment sur le sud et le centre du pays.
Lundi 13 décembre 2021 - En Russie, un adolescent se fait «exploser» avec une bombe dans une école orthodoxe :
Un ancien élève de 18 ans d'une école orthodoxe russe "s'est fait exploser" lundi dans cet établissement mitoyen d'un couvent près de Moscou, blessant au moins une autre personne de 15 ans en plus de lui-même, a annoncé la police.
Les attaques à l'explosif ou les fusillades dans les lieux scolaires ont longtemps été rares en Russie, mais de tels drames se sont multipliés ces dernières années, entraînant un durcissement de la législation sur le port d'armes ordonné par le président Vladimir Poutine.
L'attentat de lundi matin a eu lieu dans l'école orthodoxe voisine du couvent Vvedenski Vladytchny de la ville de Serpoukhov, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale russe, a annoncé le ministère de l'Intérieur de la région de Moscou dans un communiqué.
Selon le gouverneur régional, Andreï Vorobiov, "les enfants blessés sont pris en charge par les médecins, leur vie n'est pas menacée".
Lundi 13 décembre 2021 - Le président sud-africain Cyril Ramaphosa positif au Covid-19 :
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été testé positif au Covid-19 dimanche et a entamé un traitement, souffrant de symptômes légers de la maladie. M. Ramaphosa, 69 ans, entièrement vacciné, a commencé à se sentir "mal" après avoir quitté en milieu de journée la cérémonie officielle au Cap en hommage à l'ancien président Frederik de Klerk, mort le mois dernier, a déclaré la présidence dans un communiqué tard dans la soirée. Le chef de l'Etat portait un masque noir pendant la cérémonie qui a rassemblé environ 200 personnes dans une église de la ville, sauf lorsqu'il a prononcé l'éloge funèbre.
"Le président, qui est entièrement vacciné, s'est isolé au Cap et a délégué toutes ses responsabilités au vice-président David Mabuza pour la semaine prochaine", a ajouté le bureau du président, ajoutant que la cérémonie s'était déroulée dans le respect des règles sanitaires.
Les personnes qui ont été en contact avec M. Ramaphosa ont toutefois été invitées à surveiller l'apparition de symptômes ou à se faire tester. Le chef d'Etat est suivi par les services de santé de l'armée. Pour l'instant, aucune information n'a été communiquée précisant s'il avait été contaminé par le nouveau variant Omicron détecté le mois dernier en Afrique du Sud. Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, tout comme le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l'Union africaine (Africa CDC), John Nkengasong, lui ont souhaité "un prompt rétablissement" dans des messages Twitter.
Omicron est désormais à l'origine de la grande majorité des contaminations dans le pays d'Afrique australe, qui connaît une hausse exponentielle des cas depuis son apparition. Les hospitalisations restent toutefois assez faibles. L'Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par la pandémie. Le pays compte plus de 3,1 millions de cas dont plus de 90.000 morts. De nombreuses inconnues planent encore sur la nature de la nouvelle forme du virus qui présente de nombreuses mutations, mais selon les premières observations des scientifiques, elle serait plus contagieuse. Les chercheurs planchent encore sur l'efficacité des vaccins.
Lundi 13 décembre 2021 - JO-2024 de Paris: la cérémonie d'ouverture se déroulera sur la Seine :
Le conseil d'administration du Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris en 2024 a validé lundi le principe d'une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine, et qui se déroulera hors d'un stade pour la première fois dans l'histoire des JO d'été. Plus de 160 bateaux accueillant les sportives et sportifs des plus de 200 délégations défileront sur le fleuve sur près de 6 km entre le pont d'Austerlitz et le pont d'Iéna en plein centre de Paris selon le plan prévu. La fin de la cérémonie se tiendra sur l'esplanade du Trocadéro.
Les organisateurs prévoient d'accueillir près de 600.000 personnes, avec une partie du public dispatchée le long des berges sur des tribunes payantes aménagées, et une autre partie du public qui pourra accéder gratuitement à la cérémonie.
Le président de la République Emmanuel Macron avait officialisé en juillet en marge des JO de Tokyo cet été ce projet qui avait soulevé des réticences du côté des forces de l'ordre, inquiètes de pouvoir sécuriser un évènement d'une telle ampleur.
"Aujourd'hui, c'est un moment fort. Il y a beaucoup d'émotions, beaucoup d'enthousiasme. La cérémonie d'ouverture, c'est forcément le plus grand des marqueurs", a déclaré Tony Estanguet, patron des Jeux de Paris 2024, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil d'administration du Comité d'organisation (Cojo).
Lundi 13 décembre 2021 - Faux passes sanitaires : 400 enquêtes ouvertes :
Quatre cents enquêtes ont été ouvertes pour démanteler des réseaux de faux passes sanitaires, dont «plusieurs milliers» ont été détectés en France par les forces de l'ordre, a déclaré dimanche Gérald Darmanin.
«Nous avons à peu près 400 enquêtes (...) sur des réseaux de faux passes sanitaires, parfois malheureusement en lien avec des professionnels de santé», a indiqué le ministre de l'Intérieur, lors de son entretien au Grand jury RTL–«Le Figaro»–LCI.
Gérald Darmanin a précisé qu'il y avait déjà eu des «interpellations» dans le cadre de ces enquêtes sans en préciser le nombre et rappelé que les peines encourues étaient «extrêmement fortes, cinq ans de prison» pour les organisateurs de ces réseaux.
Fin novembre, un médecin du Val-de-Marne soupçonné d'avoir vendu au moins 220 faux passes sanitaires a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Une femme de 57 ans qui s'était procuré un faux certificat de vaccination est décédée du Covid-19 à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), a indiqué vendredi le chef du service de réanimation de l'établissement.
Un faux certificat de vaccination «ne protège pas contre le virus et peut aiguiller faussement le médecin qui vous prend en charge», a souligné Djillali Annane, chef du service réanimation.
Lundi 13 décembre 2021 - Claude Guéant incarcéré à la prison de la santé :
Claude Guéant a été incarcéré lundi matin à la prison de la Santé, en application de sa condamnation en 2017 dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, ont indiqué son avocat et le parquet général de Paris, confirmant une information de LCI. L'ancien grand commis de l’État, 76 ans, avait été condamné à deux ans d'emprisonnement dont un an ferme et 75.000 euros d'amende en appel en janvier 2017, une peine devenue définitive deux ans plus tard après le rejet de son pourvoi en cassation. Depuis, il purgeait cette peine sous le régime de la liberté conditionnelle.
Début novembre, cependant, la cour d'appel de Paris a révoqué une partie de son sursis (3 mois) et de sa liberté conditionnelle (6 mois), estimant que M. Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l'amende et les dommages et intérêts qu'il s'était vu infliger. "En exécution de deux arrêts rendus le 9 novembre dernier, l'intéressé s'est présenté ce jour au service de l'exécution des peines du parquet de Paris et a été incarcéré au centre pénitentiaire de Paris-La-Santé", écrit lundi le parquet général dans un communiqué.
L'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy a été placé sous écrou pour neuf mois, a indiqué à l'AFP son avocat Me Philippe Bouchez El-Ghozi, qui a annoncé son intention de saisir le juge d'application des peines pour obtenir un aménagement, soulignant l'état de santé "préoccupant" de son client. "Il paye ce qu’il peut payer, c'est-à-dire 3.000 euros par mois, il n’a pas d'argent caché donc il ne peut pas payer plus, et malgré ça, on a décidé qu’on l’enverrait en prison", a-t-il déploré. Ces décisions de la cour d'appel avaient entraîné une réouverture, rarissime, des débats dans l'affaire des sondages de l’Élysée, pour laquelle l'ex-secrétaire général de l’Élysée a comparu en octobre et novembre au tribunal de Paris aux côtés de quatre anciens proches de Nicolas Sarkozy.
Lors d'une audience le 3 décembre, Claude Guéant a répété: "J'ai fait tout ce que je pouvais et je fais tout ce que je peux pour m'acquitter de ma dette". Le représentant du parquet national financier (PNF) a au contraire estimé que l'ancien ministre ne "respectait pas les décisions de justice", alourdissant ses réquisitions contre lui, de un an d'emprisonnement dont six mois ferme, à un an d'emprisonnement ferme. Le procureur financier avait fait valoir que "seulement 36%" de sa dette d'environ 190.000 euros au Trésor public a été acquittée et ce, pour "une grande partie, de façon contrainte par le biais de saisies". La décision dans l'affaire des sondages est attendue le 21 janvier.