Lundi 15 Novembre 2021 - Le point du corona virus le 14 Novembre au soir :
Face à une épidémie qui "reprend fort et partout" en Europe, la France entre "dans une période à risques", a averti Gabriel Attal lors d'un déplacement dans une pharmacie à Issy-les-Moulineaux vendredi. "L'ensemble du territoire passe du vert au orange et par endroits même au rouge", mais "il n'y a pas de fatalité à ce que cette cinquième vague qui commence peut-être emporte l'hôpital" et cela grâce à la vaccination, "un bouclier immunitaire très solide".
Le porte-parole du gouvernement s'est félicité que les prises de rendez-vous pour une dose de rappel de vaccin ont bondi dans la foulée de l'allocution d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a annoncé mardi soir que le maintien du pass sanitaire pour les plus de 65 ans serait conditionné, à partir du 15 décembre, par l'injection d'une dose de rappel, dont pourront bénéficier les plus de 50 ans à partir de début décembre. Depuis, "620.000 prises de rendez-vous ont eu lieu sur Doctolib, c'est trois fois plus que sur la semaine précédente" et "il y a eu un nombre record d'injections de doses de rappel au lendemain de l'intervention du président de la République", a-t-il précisé. "Nous avons dépassé les 4 millions de doses de rappel injectées", pour un public éligible de 7,7 millions de personnes, a encore ajouté M. Attal. "Depuis mardi, la campagne de rappel a passé deux ou trois vitesses supérieures."
Débutée le 1er septembre, la campagne de rappel vise d'abord les publics les plus fragiles (résidents d'Ephad et autres personnes de plus de 65 ans, personnes avec comorbidités ou très immunodéprimées) qui doivent recevoir une dose de vaccin supplémentaire, 6 mois minimum après vaccination complète. "La cinquième vague sera celle des non-vaccinés et des personnes fragiles non rappelées. Chaque injection éloigne un patient de l'hôpital et nous rapproche collectivement d'un hiver serein", a-t-il insisté.
Lundi 15 Novembre 2021 - Immigration : «Nous subissons la politique britannique», selon Darmanin :
Le ministre de l'Intérieur estime que la France n'a «pas de leçon à recevoir des Britanniques» en matière de politique migratoire.
«Nous n'avons pas de leçons à recevoir des Britanniques» sur la gestion par la France des migrants qui veulent rejoindre la Grande-Bretagne, s'est exclamé lundi le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui recevra son homologue en fin de journée.
Les Britanniques «doivent arrêter de nous prendre pour des punching ball de politique intérieure», a ajouté sur la chaîne français CNews le ministre, qui recevra Priti Patel à 19 heures. «Nous ne sommes ni leurs collaborateurs, ni leurs supplétifs», a-t-il dit encore.
Gérald Darmanin a fait valoir que la situation à Calais, où des migrants sont massés dans l'espoir de gagner la Grande-Bretagne, était le fait du gouvernement de Boris Johnson. «Je rappellerai à mon homologue britannique, a-t-il dit, que les ONG qui empêchent la police et la gendarmerie de travailler, ce sont des ONG en grande partie britanniques avec des citoyens britanniques qui sont sur le sol français et font de l'agit-prop.» Il a fait valoir en outre que «les passeurs, qui organisent des réseaux et exploitent des femmes et des enfants (...) sont très souvent en Grande-Bretagne».
Enfin, Gérald Darmanin a critiqué le «marché du travail qui en Grande-Bretagne fonctionne en grande partie grâce à une armée de réserve, comme dirait Karl Marx, des gens irréguliers qui peuvent travailler à bas coût». «Si les Britanniques changeaient très fortement leur législation -ils l'ont fait, mais pas assez- les gens ne seraient plus à Calais ou à Dunkerque», a-t-il souligné. «C'est nous qui subissons la politique britannique. Il ne faut pas inverser les rôles», a lancé le ministre de l'Intérieur.
Vendredi, la tension s'était accrue entre Londres et Paris, après que le nombre de traversées illégales de la Manche a atteint un record la veille avec au total 1185 migrants ayant réussi à atteindre le sol britannique, selon le ministère britannique de l'Intérieur.
Lundi 15 Novembre 2021 - Le prix de l'essence frôle les records :
Les tarifs des carburants routiers vendus en France ont évolué en ordre dispersé la semaine dernière, mais restent à des niveaux élevés et proches de leurs records, selon des chiffres officiels publiés lundi. Le litre de gazole valait en moyenne 1,5577 euro, en hausse par rapport à la semaine précédente (1,5493 euro), selon les chiffres hebdomadaires du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi.
C'est proche mais légèrement en dessous du record qui avait été atteint à la mi-octobre (1,5583 euro), peu avant que le gouvernement n'annonce une "indemnité inflation" de 100 euros pour plus de 38 millions de personnes face au renchérissement du coût de la vie. Le super SP 95-E10 a en revanche très légèrement reculé la semaine dernière, à 1,6327 euro en moyenne, soit 0,31 centime de moins, revenant ainsi d'un nouveau sommet historique. L'essence SP 95 s'est aussi tassée à 1,6590 euro, en recul de 0,35 centime.
Les prix à la pompe suivent les cours du baril de pétrole, qui ont nettement rebondi ces derniers mois avec la reprise économique mondiale et l'offre toujours limitée de certains pays producteurs. Les cours évoluaient ainsi au-dessus de 80 dollars le baril lundi matin contre moins de 45 dollars il y a un an.
Les prix obéissent aussi à plusieurs autres facteurs (taux de change euro-dollar, niveau des stocks de produits pétroliers et de la demande, taxes...).
Lundi 15 Novembre 2021 - Les rapaces victimes d'une "hécatombe" sous les tirs des chasseurs :
La Ligue de protection des oiseaux (LPO) s'est alarmée lundi d'une "hécatombe" d'oiseaux rapaces, victimes de tirs pendant la saison de chasse, et en appelle aux fédérations de chasseurs pour préserver ces espèces protégées. Les découvertes de rapaces "criblés de plomb se multiplient depuis l'ouverture de la chasse" en France, écrit dans un communiqué la LPO, citant une liste de rapaces victimes de tirs, "loin d'être exhaustive".
Ainsi début novembre, un épervier d’Europe a été "la cible d’un tir au fusil dans l’Hérault" et en est resté paralysé, puis deux faucons crécerelles ont été retrouvés dans le même état en Vaucluse. En région PACA en octobre, deux autres éperviers et deux autres faucons crécerelles avaient été découverts morts. "En septembre, c'était un aigle royal en Ardèche, une buse variable dans le Gard, un circaète Jean-Le-Blanc, etc.", énumère l'association. "Ces victimes ne constituent que la partie visible de l'iceberg tant la probabilité de retrouver les animaux tués est très faible", selon l'association. Au cours des trois dernières années, les centres de soins qu'elle gère ont pris en charge 109 rapaces plombés, dont "87% entre début septembre et fin février, soit entre les dates d'ouverture et de fermeture générales de la chasse en France".
Il ne s'agit pas d'actes de chasse volontaires, puisque ces rapaces sont protégés depuis 1976, mais "d'erreurs d'identification" ou de "malveillance délibérée" à l'encontre de ces oiseaux "essentiels à l'équilibre des écosystèmes", rappelle Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO.
"Leurs auteurs sont rarement identifiés et en dépit de nombreuses plaintes de la LPO, la majorité des affaires est classée sans suite", regrette-t-elle, soulignant que la destruction d'une espèce protégée est passible de 3 ans d’emprisonnement et de 50.000 euros d’amende.
Lundi 15 Novembre 2021 - Procès des emplois fictifs: François et Penelope Fillon de retour à la barre :
François Fillon de retour à la barre: le procès en appel de l'ancien Premier ministre, de sa femme et de son ex-suppléant s'est ouvert lundi en début d'après-midi à Paris dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon. Costume bleu nuit, cheveux poivre et sel, celui qui fût le chef du gouvernement entre 2007 et 2012, aujourd'hui âgé de 67 ans, est entré dans la salle d'audience sans s'exprimer face à la presse avec sa femme, 66 ans, courts cheveux argentés et masque bleu.
Ce second procès se tient près d'un an et demi après la condamnation en première instance de l'ex-locataire de Matignon pour détournement de fonds publics notamment, à cinq ans d'emprisonnement dont deux ferme, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité.
Il avait aussitôt fait appel. Désormais retraité, il a consacré ces derniers mois à préparer sa défense, a assuré son avocat Me Antonin Levy, pour qui l'enjeu de ce procès est que son "innocence" et "celle de son épouse soient enfin reconnues". La première journée d'audience doit être consacrée à des questions de procédure.
En plein débat pour l'investiture chez Les Républicains, la cour d'appel examine jusqu'au 30 novembre ce dossier, qui avait entraîné la chute spectaculaire du candidat de la droite lors de la présidentielle 2017.
Une enquête avait été ouverte dès les premières révélations du Canard enchaîné le 24 janvier 2017. Le candidat, chantre de l'intégrité et favori des sondages, avait été mis examen à six semaines du premier tour, dont il était sorti éliminé.
François Fillon devra à nouveau s'expliquer sur l'emploi de son épouse comme assistante parlementaire entre 1998 et 2013, dans le cadre de trois contrats signés par lui et par celui qui était alors son suppléant en tant que député de la Sarthe, Marc Joulaud.
Des prestations rémunérées 613.000 euros nets (plus d'un million d'euros bruts) "fictives ou surévaluées" selon l'accusation, qui considère que les activités de Penelope Fillon relevaient du "rôle social" d'une "conjointe d'homme politique" mais pas d'une collaboratrice. Le travail de Penelope Fillon était certes "discret", majoritairement oral mais "essentiel", a toujours clamé son mari.
Le couple est aussi jugé pour l'emploi de leurs deux enfants en tant qu'assistants parlementaires de leur père sénateur entre 2005 et 2007 (100.000 euros bruts), ainsi que pour le lucratif contrat de Penelope Fillon comme "conseillère littéraire" en 2012 et 2013 à la Revue des deux mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière - 135.000 euros bruts.
Ami de François Fillon, cet homme d'affaires a reconnu, dans une procédure distincte, un emploi en partie fictif et il a été condamné en 2018 pour abus de biens sociaux.
François Fillon est enfin poursuivi pour avoir omis de déclarer un prêt de M. Ladreit de Lacharrière à hauteur de 50.000 euros à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) - il a été relaxé en première instance.
Lundi 15 Novembre 2021 - Castaner affirme que la majorité présidentielle «ne souhaite pas» reconfiner les non-vaccinés :
La majorité présidentielle "ne souhaite pas" un reconfinement des Français non vaccinés contre le Covid-19, comme l'Autriche le fait à partir de lundi, même si "toutes les hypothèses sont sur la table", a indiqué le patron des députés LREM Christophe Castaner.
"Nous ne le souhaitons pas, et nous devons tout faire pour empêcher que nous ayons besoin d'aggraver les moyens de protection des Français", a souligné lundi le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale sur France 2 où il était interrogé sur ce reconfinement d'une partie de la population autrichienne. "Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n'est pas à l'abri d'une nouvelle vague", a-t-il ajouté.
Pourrait-il donc y avoir à terme un nouveau confinement en France, hypothèse qui reste d'actualité selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ? "L'objectif, et la méthode que nous avons tenue, c'est celle de la vaccination et du rappel", a souligné Christophe Castaner en précisant que "620.000 rendez-vous" ont été pris en ce sens depuis la dernière allocution d'Emmanuel Macron début novembre. Mais "toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre", a-t-il rappelé.
L'Autriche confine depuis lundi les personnes non vaccinées ou qui n'ont pas contracté récemment le Covid-19, une première dans l'UE qui vise à endiguer le nombre record de nouveaux cas. Environ 65% de la population a un schéma vaccinal complet en Autriche, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne de 67% et loin de pays comme la France (75%).
Lundi 15 Novembre 2021 - Asséché, un grand fleuve du Maroc n'atteint plus la mer :
L'assèchement de la Moulouya, l'un des plus longs fleuves du Maroc, qui se jetait dans la Méditerranée, menace les terres agricoles et la biodiversité.
"C'est la première fois de son histoire que la Moulouya ne se déverse plus dans la mer", s'attriste l'écologiste Mohamed Benata. L'assèchement d'un des plus longs fleuves du Maroc, qui se jetait dans la Méditerranée, menace les terres agricoles et la biodiversité. "Son débit a faibli à cause de la surexploitation de ses eaux. Le phénomène est dramatique", déclare à l'AFP cet agronome à la retraite, en photographiant l'embouchure du fleuve située à quelques kilomètres de la cité balnéaire de Saïdia (nord-est), près de la frontière algérienne.
Pire encore, l'eau de mer remonte "sur 15 kilomètres" dans le lit de la Moulouya, qui parcourt plus de 500 km depuis les montagnes du Moyen Atlas, poussant les riverains à abandonner l'exploitation de leurs terres à cause d'un excès de salinité. Impact direct du phénomène, accentué par la sécheresse: sur la rive droite, dans la commune rurale de Karbacha, les melons sont jaune pâle et difformes, leurs tiges toutes sèches couvrent plusieurs hectares de la plantation d'Ahmed Hedaoui. "Même les sangliers n'en veulent pas", raille-t-il.
"Cette année, j'ai investi près de 300.000 dirhams (près de 30.000 euros) pour mettre à niveau ces terres. J'ai installé deux moteurs à pompe pour irriguer les melons, mais je me retrouve sans rien", se désole ce cultivateur de 46 ans, casquette vissée sur la tête. "Tout est mort à cause de la rareté des pluies et surtout de la salinité du fleuve", constate M. Hedaoui. L'herbe n'est pas plus verte dans le champ voisin, où son cousin Mustapha a planté des artichauts qui peinent à pousser.
"Cela fait deux mois que ce champ n'a pas été irrigué faute d'eau douce. On évite l'eau du fleuve car son sel ravage les sols pour des années", confie ce professeur de français reconverti dans l'agriculture, qui n'exploite plus aujourd'hui qu'un tiers de ses 57 hectares. Mustapha Hedaoui, tout comme la dizaine de cultivateurs rencontrés sur place, incrimine la "mauvaise gestion" de l'eau et l'excès d'infrastructures dans la région, notamment deux stations de pompage et trois barrages.
Si la dernière station de pompage, mise en service il y a six mois près de la ville voisine de Zaio, permet d'irriguer 30.000 hectares, elle a porté "le coup de grâce aux agriculteurs de la Basse Moulouya", tonne l'agriculteur. Plus grave, l'eau douce pompée du fleuve "est répartie de manière inéquitable car ce sont les producteurs d'arbres fruitiers qui en profitent", proteste Abderrahim Zekhnini, 61 ans, qui a renoncé à labourer les 200 hectares de l'exploitation familiale.
Lundi 15 Novembre 2021 - Les astronautes de l'ISS forcés de se mettre à l'abri à cause de débris spatiaux :
L'armée américaine a déclaré lundi enquêter sur un "événement ayant généré des débris" dans l'espace et ayant forcé les astronautes actuellement dans la Station spatiale internationale à se réfugier dans leurs vaisseaux afin de pouvoir évacuer en cas de besoin. "Le commandement américain pour l'espace est au courant d'un événement ayant généré des débris dans l'espace. Nous travaillons activement à caractériser le champ de débris", a déclaré un porte-parole, qui a également indiqué que l'armée était en relation avec le département d'Etat et la Nasa sur ce dossier.
Certains spécialistes spatiaux américains suspectent qu'un test de missile antisatellite conduit par la Russie soit à l'origine de ces débris, des informations n'ayant pas été confirmées pour le moment. Une telle action, qui constituerait une démonstration de force de Moscou, a déjà été conduite par quatre nations seulement par le passé, dont la Russie. Elle est très critiquée notamment à cause des nombreux débris générés, qui deviennent alors de dangereux projectiles.
Plus tôt, l'agence spatiale russe Roscosmos avait, elle, déclaré les astronautes à bord de l'ISS hors de danger, sans faire mention d'un possible test de missile. "L'orbite de l'objet, qui a forcé l'équipage aujourd'hui à se rendre dans le vaisseau selon les procédures standard, s'est éloigné de l'orbite de l'ISS", a tweeté Roscosmos. "La station est désormais dans le vert.". "Les amis, tout est en ordre chez nous. On continue le travail selon notre programme", a également tweeté le cosmonaute russe Anton Shkaplerov. Contactée, la Nasa n'a pas immédiatement répondu aux demandes de l'AFP.
Sept personnes se trouvent actuellement dans la Station spatiale internationale. Selon le média spécialisé Spaceflight Now, les astronautes de la Nasa, Raja Chari, Kayla Barron et Tom Marshburn, ainsi que l'astronaute de l'agence spatiale européenne (ESA) Matthias Maurer, se sont réfugiés à bord du vaisseau Dragon de SpaceX, à bord duquel ils sont arrivés il y a seulement quelques jours.
L'astronaute américain Mark Vande Hei et les deux cosmonautes russes Anton Shkaplerov et Pyotr Dubrov se sont eux rendus dans le vaisseau Soyouz, de même source. Cette procédure doit leur permettre de pouvoir quitter la Station spatiale vers la Terre en cas d'urgence.
Lundi 15 Novembre 2021 - Un sanglier va sur l’autoroute pour échapper à des chasseurs :
La scène aurait pu virer au drame. Samedi, un sanglier s’est retrouvé sur l’autoroute A68 après qu’il a été pourchassé par des chasseurs du Tarn, a rapporté «La Dépêche du Midi». «Pendant une action de chasse dans le secteur de Brens, l'animal, pris en chasse par les chiens, s'est enfui et a semble-t-il pu s'engouffrer dans un trou dans le grillage qui mène à l'autoroute», a déclaré le quotidien.
L’incident, qui s’est déroulé au niveau de l'aire de repos de Sanbatan, peu avant Gaillac, n’a heureusement pas causé de grave accident. Seul un des chiens qui pourchassait le sanglier a été percuté par une voiture. Blessé, il a été récupéré par son maître. Les agents de la Dirso (Direction Interdépartementale des routes du Sud-Ouest) sont arrivés sur les lieux pour capturer le sanglier, qui s’était visiblement terré dans un talus sur le bord de la route. La circulation dans le sens Albi-Toulouse a été fortement perturbée.
La semaine passée, un récent accident de chasse avait marqué les esprits dans le Tarn-et-Garonne. Un homme de 47 ans a été gravement blessé au visage à Montauban après s’être fait tirer dessus par un autre chasseur. Selon le parquet, les deux hommes se connaissaient et chassaient probablement ensemble.
Lundi 15 Novembre 2021 - La Pologne commencera en décembre à construire un mur à la frontière avec le Bélarus :
Le ministère de l'Intérieur en Pologne a annoncé que la construction d'un mur le long de la frontière avec le Bélarus, où de nombreux migrants sont actuellement massés, commencera en décembre.
La Pologne va commencer en décembre la construction d'un mur le long de la frontière avec le Bélarus, où de nombreux migrants sont actuellement massés, et la finira au premier semestre 2022, a annoncé lundi dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
"L'entreprise que nous devons mener à bien est un investissement absolument stratégique et prioritaire pour la sécurité de la nation et de ses citoyens", a déclaré le ministre de l'Intérieur Mariusz Kaminski.
Le ministère a souligné que les contrats correspondants seraient signés d'ici au 15 décembre et que les travaux seraient entamés plus tard le même mois, les ouvriers devant se relayer 24 heures sur 24 en trois équipes.
L'ouvrage coûtera environ 353 millions d'euros (407 millions de dollars) et devrait s'étendre sur 180 kilomètres, soit environ la moitié de la longueur totale de la frontière séparant la Pologne du Bélarus. Le Parlement a donné son feu vert à sa construction le mois dernier. Depuis l'été, des milliers de migrants, pour la plupart originaires du Moyen-Orient, ont traversé ou tenté de traverser cette frontière.
La Pologne a en conséquence dépêché des milliers de soldats dans la zone frontalière où elle a décrété l'état d'urgence, tout en érigeant à la hâte une clôture en fils barbelés coupants.
Lundi 15 Novembre 2021 - Inquiétude sur le sort de Peng Shuai, joueuse chinoise qui a accusé de viol un ancien dirigeant :
Avec le hashtag #WhereIsPengShuai, la communauté du tennis s'inquiète sur les réseaux sociaux du sort de la joueuse chinoise Peng Shuai, qui aurait disparu depuis une dizaine de jours après avoir accusé de viol l'un des dirigeants de son pays sur son compte Weibo, depuis effacé. "Oui, ces accusations sont très inquiétantes. Je connais Peng depuis qu'elle a 14 ans, nous devrions tous être inquiets, c'est grave, où est-elle ? Est-elle en sécurité ? Toute information serait appréciée", écrit dimanche l'ex-championne américaine Chris Evert sur son compte Twitter.
La Française Alizé Cornet a également relayé samedi sur son compte le message #WhereIsPengShuai, en ajoutant "ne restons pas silencieux", tandis que le Britannique Liam Broady, reprenant le mot-dièse #WhereIsPengShuai également, a écrit dimanche: "Je ne peux pas croire que ce genre de choses arrive au 21e siècle". Des centaines d'anonymes se posaient la même question, soulignant le silence de la Fédération internationale (ITF) et de la WTA, l'organisme qui chapeauté le circuit professionnel féminin.
Le 4 novembre, la Chine avait bloqué toute référence à un message attribué à Peng Shuai, après que l'ancienne N.1 mondiale en double a accusé sur les réseaux sociaux un ancien haut dirigeant communiste de l'avoir contrainte à une relation sexuelle, avant d'en faire sa maîtresse. L'accusation explosive avait été brièvement postée le 2 novembre sur le compte Weibo officiel de la joueuse de 35 ans, spécialiste du double et lauréate notamment du tournoi de double de Roland-Garros en 2014. Dans un long texte, Peng Shuai affirmait avoir eu, il y a trois ans, un rapport sexuel forcé avec l'ancien vice-Premier ministre Zhang Gaoli, qui a été de 2013 à 2018 l'un des hommes politiques les plus puissants de Chine.
Si la censure avait rapidement fait disparaître le message de l'internet chinois, des captures d'écran s'étaient néanmoins répandues comme une traînée de poudre. L'AFP n'avait pas été en mesure de déterminer si le message avait bien été écrit par Peng Shuai et son entourage s'était alors refusé à tout commentaire. Zhang Gaoli n'avait pour sa part pas réagi publiquement. Selon les données de Weibo, le message, publié sur le compte officiel de la joueuse, avait été vu plus de 100.000 fois, mais le contenu n'avait pas été précisé.
Lundi 15 Novembre 2021 - Blinken et Le Drian évoquent "l'inquiétante activité militaire russe" en Ukraine :
Les chef de la diplomatie américaine et française, Antony Blinken et Jean-Yves Le Drian, ont évoqué samedi "l'inquiétante activité militaire russe" en Ukraine, après le déploiement de troupes russes à la frontière ukrainienne. Ils se sont basés sur "des informations faisant état d'activités militaires russes inquiétantes en Ukraine et à proximité" et ont rappelé "leur engagement indéfectible envers la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", selon un communiqué du département d'Etat américain.
La France avait déjà mis en garde vendredi la Russie contre toute "nouvelle atteinte à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", après ce déploiement. Washington s'était aussi inquiété de mouvements de troupes russes à proximité de l'Ukraine et avait mis Moscou en garde contre une invasion.
La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014. L'Ukraine est aussi en conflit avec des séparatistes prorusses dans l'est de son territoire depuis cette date. La Russie est accusée par Kiev et les Occidentaux de soutenir militairement et financièrement les séparatistes, ce qu'elle dément.