Dimanche 14 Novembre 2021 - Le point du corona virus le 13 Novembre au soir :
Selon les chiffres de Santé publique France diffusés samedi, 14 novembre 646 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, soit un total de 7 275 149 cas confirmés depuis le début de l’épidémie. Le taux de positivité des tests s'établit à 3,4%.
2174 hospitalisations ont été rapportées sur les 7 derniers jours dont 523 admissions en soins critiques et 388 en réanimation. En 24 heures, 20 personnes ont succombé au virus à l'hôpital. Le bilan total s'élève à 118 137 morts depuis le début de l'épidémie, dont 91 240 à l'hôpital. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 51 431 090 personnes ont reçu au moins une injection.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Elisabeth Borne confirme que Macron n'envisage plus la retraite par points :
Le système d'une retraite par points "a pu créer de l'inquiétude" et il est "peut-être préférable" de faire la réforme différemment, a admis dimanche Élisabeth Borne, confirmant ainsi indirectement qu'Emmanuel Macron ne l'envisageait plus pour un deuxième quinquennat. "Le système à points n'a pas forcément été très simple, effectivement il a pu créer de l'inquiétude", a déclaré la ministre du Travail sur le plateau de BFMTV. Dans son allocution mardi, Emmanuel Macron a estimé que "les conditions ne sont pas réunies" pour relancer le chantier de la réforme des retraites, qu'il a repoussée à 2022, au début d'un éventuel deuxième quinquennat.
Mais il n'a plus évoqué l'instauration d'un système à points, thème clé de son projet de réforme de 2017. Il s'agit désormais selon lui de "repousser l'âge légal", "supprimer les régimes spéciaux en harmonisant les règles entre public et privé", "d'encourager le travail au-delà de l'âge légal" et de "faire en sorte qu'au terme d'une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros". Pour parvenir à la prise en compte de l'ensemble d'une durée d'activité, "il y a d'autres façons de le faire (que le système par points) et peut-être que c'est préférable", a jugé Mme Borne.
Dans le système de retraite universel voté en première lecture par l'Assemblée nationale avant la crise du Covid, le montant de la retraite devait dépendre d'un nombre de points accumulés tout au long de la carrière professionnelle et non plus de la durée de cotisation (en trimestres) et du salaire de référence (25 meilleures années dans le privé, 6 derniers mois dans le public). Le système à points était soutenu par la CFDT mais critiqué par les autres syndicats.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Indignation après la venue et les propos d'Eric Zemmour devant le Bataclan samedi 13 novembre :
La venue d'Eric Zemmour devant le Bataclan, samedi 13 novembre, six ans après les attentats de Paris, et ses accusations visant François Hollande, chef de l'Etat d'alors, suscitent colère et indignation de victimes et de politiques.
Eric Zemmour, un "profanateur de sépulture": les accusations du polémiste envers François Hollande qui n'aurait pas "protégé les Français" contre les attentats de 2015, et sa venue devant le Bataclan au soir des six ans des attaques, ont provoqué une vague d'indignation parmi victimes et politiques.
Eric Zemmour, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, s'est rendu samedi soir devant le Bataclan où il a réitéré ses critiques envers l'ancien chef de l'Etat. "Il savait qu'il y aurait des terroristes et n'a pas protégé les Français et a pris une décision criminelle de laisser les frontières ouvertes", a déclaré Eric Zemmour devant la presse.
Vendredi à Bordeaux, il avait soutenu que "le pouvoir était au courant du danger et il a préféré que des Français meurent plutôt que d'empêcher des 'migrants' de venir en France".
François Hollande s'est vivement élevé dimanche sur Radio J contre des déclarations "infondées, indécentes et indignes". "Les terroristes du 13 novembre sont venus de Belgique, ils sont belges ou français", a-t-il souligné, rappelant les mesures prises pour "contrôler les arrivées extérieures" à l'UE.
"C'est indécent d'être devant le Bataclan, de parler de guerre de civilisation devant le bâtiment lui-même" en reprenant "le langage même des terroristes", a aussi relevé l'ancien président. Et c'est "indigne parce que ça laisse penser que ceux qui ont dirigé la France sont des criminels", a ajouté François Hollande, invitant à mettre Eric Zemmour et ceux suivant sa "dérive" de "côté dans le pacte républicain".
Le Premier ministre d'alors, Manuel Valls, a pointé sur Twitter les "mensonges distillés par ce personnage dont le seul but est de semer le doute et la haine". "C’ est faux, c’est ignoble, c’est inacceptable", a-t-il ajouté.
Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen et amie d'Eric Zemmour, a dit pour sa part à Europe 1-Cnews-Les Echos dimanche qu'elle ne croyait "à aucun moment qu'il y ait eu l'intentionnalité de François Hollande de causer la mort de qui que ce soit" mais que "son irresponsabilité à l'époque est une irresponsabilité criminelle".
Arthur Dénouveaux, président de l'association de victimes Life for Paris, a lui qualifié sur Twitter Eric Zemmour de "profanateur de sépulture": "Aucun politique n'avait jamais parlé un 13 novembre sur un des sites visés".
Dimanche 14 Novembre 2021 - Le trafic aérien perturbé en Guadeloupe par des manifestants anti-pass :
Le trafic aérien a été perturbé pendant près de trois heures samedi à l'aéroport international Pôle Caraïbes, en Guadeloupe, par des manifestants anti-pass sanitaire qui en ont bloqué l'accès, a appris l'AFP de sources concordantes. Plusieurs centaines de manifestants, avec des pompiers en première ligne, selon les médias locaux, s'étaient mobilisés sur la route d'accès à l'aéroport, alors que la saison touristique commence en Guadeloupe.
"Pendant un peu moins de trois heures, des accès à l'aéroport ont été bloqués, les parkings étaient inaccessibles", a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire, confirmant des informations de source policière et de médias locaux. "Il a fallu que l'on gère les attentes des passagers à l'arrivée et au départ. Des passagers qui devaient prendre un vol sont venus à pied à l’aéroport. Ils ont traversé la manifestation, sans heurts ni violences, pour aller prendre leur avion. Il y a eu quelques retards mais la situation est redevenue normale", a précisé cette source en fin de soirée.
Selon les médias locaux, la manifestation était organisée, comme chaque samedi, par le collectif LKP (Lyannaj Konrt Pwofitasyion) et des organisations syndicales hostiles au pass sanitaire et à l'obligation vaccinale pour les soignants. En Guadeloupe, où moins de la moitié des plus de 18 ans ont reçu au moins une première dose de vaccin, le débat sur l'obligation vaccinale reste vif. Un appel à la grève générale a été lancé pour lundi par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes pour protester contre l'obligation vaccinale et les suspensions de soignants dans tous les secteurs.
Dans un communiqué diffusé vendredi, le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Guadeloupe a annoncé la mise en place d’un service minimum à partir de lundi "afin d’assurer la continuité du service public tout en respectant le droit de grève".
Dimanche 14 Novembre 2021 - Lutte contre le réchauffement : la COP26 adopte un pacte déjà critiqué :
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans garantir de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres. Le patron de l'ONU lui-même a relevé les faiblesses de ce "Pacte de Glasgow", avertissant que "la catastrophe climatique frappe toujours à la porte", la "volonté politique" ayant manqué pour surmonter les "contradictions" entre pays.
Le texte a en effet été adopté à l'issue de deux semaines de négociations éprouvantes, à l'image des changements de dernière minute, moins contraignants, introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l'Inde. Avant d'entériner d'un coup de marteau l'adoption, le président britannique de cette 26e conférence mondiale pour le climat, Alok Sharma, s'est dit d'une voix émue et les larmes aux yeux "profondément désolé" pour ce dénouement. Il avait plus tôt estimé que l'accord "inaugure une décennie d'ambition croissante" en matière de climat. Le premier ministre du pays hôte, Boris Johnson, qui s'était déplacé deux fois à Glasgow pour essayer de faciliter les discussions, a de son côté jugé que ce résultat constituait "un grand pas en avant" mais qu'il y avait "encore énormément à faire". "Nous avons toujours su que Glasgow n'était pas la ligne d'arrivée", a commenté l'émissaire américain John Kerry.
Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l'ONU sur une trajectoire "catastrophique" de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte appelle les Etats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. Mais avec la possibilité d'aménagements pour "circonstances nationales particulières", point qui a suscité les critiques des ONG sur les ambitions réelles du texte. Le compromis trouvé n'assure d'ailleurs pas le respect des objectifs de l'accord de Paris de 2015: limiter le réchauffement "bien en deçà" de 2°C et si possible à 1,5°C. Mais il offre des perspectives permettant à la présidence britannique d'afficher un succès sur son objectif de voir Glasgow "garder 1,5 en vie". Les experts avertissent régulièrement que "chaque dixième de degré compte" alors que se multiplient déjà les catastrophes liées au changement climatique: inondations, sécheresses ou canicules, avec leur cortège de dégâts et de victimes.
"C'est mou, c'est faible, et l'objectif de 1,5°C est à peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l'ère du charbon. Et c'est important", a contesté Jennifer Morgan, patronne de Greenpeace International. Le texte contient également une mention, inédite à ce niveau, des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète et qui ne sont même pas citées dans l'accord de Paris.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Les personnes non vaccinées confinées à partir de lundi en Autriche :
Le chancelier autrichien a annoncé dimanche l'entrée en vigueur dès lundi d'un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n'ont pas contracté récemment le Covid-19, pour tenter d'endiguer le nombre record de nouveaux cas. "La situation est grave (...). Nous ne prenons pas cette mesure le coeur léger mais malheureusement elle est nécessaire", a déclaré Alexander Schallenberg lors d'une conférence de presse à Vienne.
Environ 65% de la population ont reçu les deux doses de vaccin en Autriche, ce qui est inférieur à la moyenne européenne de 67% et loin de pays comme l'Espagne (79%) ou la France (75%). M. Schallenberg avait qualifié ce taux de "honteusement bas", quand il avait fait état de ce projet de confinement vendredi. Concrètement, les personnes concernées n'auront pas le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport ou pour des soins médicaux. La mesure s'applique à partir de l'âge de 12 ans.
Des contrôles inopinés seront effectués. Le gouvernement évaluera l'effet de ces restrictions dans 10 jours, a précisé dimanche le ministre de la Santé Wolfgang Mückstein, appelant les réfractaires à se faire vacciner au plus vite. Le Parlement doit approuver dans la soirée la mesure, a priori une simple formalité. Plus de 13.000 nouveaux cas ont été enregistrés samedi dans ce pays de 9,8 millions d'habitants, au plus haut depuis le début de la pandémie.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Donald Trump y croit toujours :
Un an après avoir perdu le pouvoir, il hurle encore à la fraude électorale. Voilà pour le passé. Mais le milliardaire organise surtout des conférences politiques où il critique Biden. Trump veut galvaniser les républicains pour les législatives de 2022… et la présidentielle de 2024. Il a trouvé le slogan : « Sauver l’Amérique ».
Comme à la cour de Versailles, tout le monde se lève et applaudit quand Donald Trump arrive dans le patio de Mar-a-Lago, son palais-club privé de Palm Beach. En cette soirée de Halloween, le samedi 30 octobre, le « roi » est le seul à ne pas être déguisé. Mais en a-t-il besoin ? Plus bronzé que d’habitude, le cheveu encore blondi, Trump a maigri d’au moins 10 kilos ! Ce qui lui vaut les compliments de ses invités, lesquels ont redoublé d’efforts pour assister à ce premier Halloween en sa présence depuis son départ de la Maison-Blanche.
Une convive arbore fièrement une tenue sur laquelle est inscrit « Trump won ! » (« Trump a gagné ! »), cri de ralliement des partisans de l’ex-président persuadés que l’élection lui a été volée. Une autre a choisi la même robe longue blanche taguée « Tax the rich » (« Taxez les riches ») qu’Alexandria Ocasio-Cortez, représentante de New York et pasionaria de gauche, portait au Met Gala, l’événement mondain de la mode à Manhattan. Sauf qu’elle a remplacé « tax » par « marry ». Épousez les riches… Tordant, non ? Le thème de la soirée, c’est, dixit le carton d’invitation, « S’échapper du pays des merveilles »… Trump a perdu son pays, l’Amérique, mais il s’est replié sur son royaume, Mar-a-Lago. Là, il est dans son élément, au milieu de courtisans qui l’adulent. Il ne va pas bouder son plaisir. Car il en a bien besoin...
Dimanche 14 Novembre 2021 - Le fils de l'ex-dictateur Kadhafi candidat surprise à la présidentielle en Libye :
Le fils de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, a été le premier poids lourd de la vie politique libyenne à déposer sa candidature dimanche à la présidentielle prévue fin décembre, alors qu'il est recherché par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité". A la surprise générale et alors qu'on ignorait où il se trouvait ces derniers temps, Seif al-Islam, 49 ans, barbe poivre et sel et portant des lunettes de vue, s'est présenté à l'antenne de la commission électorale à Sebha (sud), l'un des trois centres autorisés avec Tripoli (ouest) et Benghazi (Est), selon des images relayées par les médias locaux.
Enveloppé dans une abaya marron et turban de la même couleur noué sur la tête à la façon bédouine comme le faisait son père, il a signé les documents, assisté de son avocat. Il a ensuite prononcé des versets du Coran puis conclu par la formule "Que Dieu vous bénisse", à l'adresse du personnel de la Haute Commission électorale (HNEC). "Le candidat Seif al-Islam Mouammar Kadhafi a soumis les documents de sa candidature au bureau de la HNEC à Sebha complétant ainsi toutes les conditions juridiques requises par la loi n°1 relative à l'élection du chef de l'Etat", a annoncé la HNEC dans un communiqué. Il s'est également fait délivrer sa carte d'électeur.
Fin juillet, Seif al-Islam avait évoqué lors d'un entretien au New York Times son possible retour sur la scène politique. Aboutissement d'un processus laborieux parrainé par l'ONU, la présidentielle du 24 décembre et le scrutin législatif prévu un mois plus tard sont censés tourner la page d'une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, tué en 2011 lors d'une révolte populaire, et mettre fin aux luttes fratricides.
Capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten dans le nord-ouest de la Libye, il avait été condamné à mort en 2015 à l'issue d'un procès expéditif. Le même groupuscule avait néanmoins refusé de le livrer aux autorités ou à la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche depuis 2011 pour des accusations de "crimes contre l'humanité". Le groupe l'avait libéré en 2017 et sa trace avait été perdue.
"La situation de Seif al-Islam Kadhafi à la CPI n'a pas changé. D'après la notice publiée en 2011, il est toujours recherché", a déclaré Fadi Abdallah, un porte-parole de la CPI à la chaîne Libya al-Ahrar. Pour la communauté internationale, la tenue des élections est essentielle pour pacifier le pays, qui compte les réserves pétrolières les plus abondantes d'Afrique. La présidentielle -la première de l'histoire du pays- et les législatives restent néanmoins très incertaines sur fond de regain de tensions entre les camps rivaux, installés dans l'Ouest et dans l'Est, à l'approche de l'échéance.
Après la candidature confirmée de Seif al-Islam, de nombreuses interrogations subsistent autour de celles du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen, et du Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, placé sous les feux des projecteurs lors de la conférence sur la Libye vendredi à Paris. Le maréchal Haftar s'est lui-même suspendu de ses fonctions militaires -procédure indispensable- trois mois avant la date du scrutin mais n'a pas encore déposé sa candidature. Théoriquement, M. Ddheibah ne peut pas être candidat car membre du gouvernement intérimaire, sauf si le scrutin était repoussé.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Football: les Bleus qualifiés pour la Coupe du monde, Mbappé superstar :
Les Bleus et Kylian Mbappé défendront leur titre au Qatar: flamboyants vainqueurs du Kazakhstan avec un quadruplé de l'attaquant parisien au Parc des Princes samedi (8-0), les champions du monde français ont validé leur ticket pour le Mondial-2022 avant la fin des éliminatoires.
Il a suscité l'extase des 45.500 spectateurs du Parc des Princes, a vite rassuré son sélectionneur Didier Deschamps, qui avait demandé de la vigilance d'entrée, et a aussi ravi Karim Benzema, double buteur, en lui délivrant une passe décisive (59e).
Même les propriétaires qatariens du PSG ont dû avoir un oeil satisfait sur la rencontre: le quadruplé du Parisien, inscrit sur la pelouse du club de la capitale, vitrine européenne de Doha, comportait son lot de symboles, à un an de la Coupe du monde organisée dans l'émirat du 21 novembre au 18 décembre 2022.
"Une Coupe du monde, c'est un rêve, un objectif, c'est tout, et c'est une chance unique de pouvoir jouer dans une équipe qui peut la gagner", s'est satisfait Mbappé, 22 ans, sur M6.
Vingt-huit ans après le dernier échec des Bleus en phase qualificative, dans ce même stade face à la Bulgarie (2-1), l'équipe de France peut mesurer le chemin parcouru.
Cela confirme aussi le standing retrouvé de la sélection de Didier Deschamps, invaincue dans ces éliminatoires: elle fait partie des premières qualifiées pour le Qatar, avec l'Allemagne, le Brésil ou la Belgique.
Après le titre en Ligue des nations, ce billet confortablement décroché donne un peu plus de poids à la thèse de l'accident en huitièmes de l'Euro, ces fameuses "dix minutes d'égarement" contre la Suisse, avancées par l'encadrement comme explication.
Les compteurs commencent à grimper pour Mbappé, également buteur en fin de match (87e): le Bondynois compile désormais 23 buts en 52 sélections, un record de précocité sous le maillot tricolore.
Dimanche 14 Novembre 2021 - Référendum en Nouvelle-Calédonie: le résultat sera «légitime» malgré la pression des indépendantistes :
Le résultat du référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie le 12 décembre sera bien "légitime" malgré la non-participation des indépendantistes du FLNKS, a insisté dimanche le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu (photo).
Le maintien de la date du 12 décembre pour le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie s'apparente à une "déclaration de guerre contre le peuple kanak", a estimé un parti indépendantiste de l'archipel français, qui réclame un report, mais le ministre d'Outre-mer a martelé dimanche que le résultat du vote sera "légitime". "Cette décision inique relève de la provocation politique. Elle nous ramène à la case départ d’avant les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) et met à mal toute possibilité de dialogue sur l’avenir du pays", a déclaré dans un communiqué le Palika, l'une des deux principales branches du parti indépendantiste FLNKS. "L’entêtement de l’Etat (…) pourrait engendrer une situation de tension dangereuse pour la paix civile", a encore prévenu le Palika, dont le chef de file, Paul Néaoutyine, est signataire de l’accord de Nouméa et président de la province Nord.
Sébastien Lecornu, le ministre d'Outre-mer, a répondu dimanche sur les médias français (Cnews et Europe 1) que si "la non-participation est un droit en démocratie" elle n'aura pas d'"impact juridique". "Le fait de ne pas participer n'emportera pas de doute sur la sincérité" du scrutin et cela "n'empêche pas qu'il soit légitime au sens juridique du terme", a-t-il souligné. Cependant, il faudra "tirer les conclusions politiques" de cette non-participation. Car le 13 décembre au matin, "50% de la population dira 'l'affaire n'est pas terminée, l'auto-détermination doit prospérer'", et l'autre partie de la population, les loyalistes, "diront 'nous avons acquis le droit de rester dans la République'", a relevé M. Lecornu. Ainsi "l'enjeu va être de trouver un chemin commun", selon lui.
De son côté, le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Patrice Faure, a annoncé vendredi que le gouvernement avait pris la décision de maintenir le troisième et dernier référendum de l’accord de Nouméa au 12 décembre, mettant en avant "la situation sanitaire maîtrisée". Les partis loyalistes réclament qu'il se tienne à la date prévue du 12 décembre.
En revanche, le FLNKS a fait savoir depuis le 20 octobre qu'il ne participerait pas à ce référendum dont il ne reconnaîtra pas le résultat, arguant de l'impossibilité de "mener une campagne équitable" et d'une population kanak plongée dans le deuil – plus de 50% des 272 morts sont d'origine Kanak. Le Palika affirme dans son texte qu'il "saisira l'instance internationale de décolonisation de l’ONU pour dénoncer l’absurdité d’une consultation d’autodétermination sans le peuple colonisé". Dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998) qui prévoit la tenue de trois référendums, deux ont eu lieu en 2018 et 2020, avec pour résultat un rejet de l'indépendance à une majorité de 56,7% puis 53,3%.