Mercredi 17 Novembre 2021 - Le point du corona virus le 16 Novembre au soir :
Près de 20.000 nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées dans les dernières 24 heures, pour une moyenne de 11.215 cas sur les sept derniers jours, selon les chiffres mardi de Santé publique France. La dernière fois que ce chiffre avait dépassé les 19.000 nouveaux cas quotidiens remonte à la fin août.
Il se monte précisément à 19.778 nouveaux cas confirmés mardi depuis la veille. Le taux de positivité est de 3,7%, en légère hausse. Actuellement, 7.535 malades sont hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19, avec 647 nouvelles admissions depuis lundi. Les services de soins critiques comptent 1.277 de ces patients, avec 135 nouvelles admissions.
Le nombre de décès s'élève à 118.271 depuis le début de l'épidémie, au printemps 2020, dont 91.374 à l'hôpital et 48 au cours des dernières 24 heures.
Au total, 51.575.242 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76,5% de la population totale) et 50.491.909 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 74,9% de la population totale), selon la Direction générale de la santé
Mercredi 17 Novembre 2021 - Face aux critiques de Blanquer, le Robert défend l'ajout du mot «iel» dans son édition en ligne :
Le directeur général des édition Le Robert, Charles Bimbenet, a défendu mercredi l'ajout à la version en ligne de son prestigieux dictionnaire du pronom non genré "iel", après des critiques du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Dans un Tweet écrit mardi, M. Blanquer a apporté son soutien au député de la majorité François Jolivet, qui avait dénoncé l'entrée de ce mot, principalement utilisé par un public jeune, dans une lettre à l'Académie française. "Je soutiens évidemment la protestation de @FJolivet36 vis-à-vis du #PetitRobert. L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Alors même que nos élèves sont justement en train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela pour référence", avait-il écrit.
Dans un communiqué publié sur le site internet du Robert, son directeur, Charles Bimbenet, confirme l'ajout il y a "quelques semaines" du mot "iel" dans son édition en ligne et se défend de tout militantisme. S'il reconnait que l'usage de ce mot est "encore relativement faible", il explique que "depuis quelques mois, les documentalistes du Robert" ont constaté qu'il était de plus en plus utilisé.
"De surcroît, le sens du mot 'iel' ne se comprend pas à sa seule lecture (...) et il nous est apparu utile de préciser son sens pour celles et ceux qui le croisent, qu'ils souhaitent l’employer ou au contraire… le rejeter", écrit-il. Et de rappeler que "La mission du Robert est d’observer l’évolution d’une langue française en mouvement, diverse, et d’en rendre compte. Définir les mots qui disent le monde, c'est aider à mieux le comprendre". "N’en déplaise à certains, Le Robert n’a pas été subitement atteint de 'wokisme' aigu, un mot 'non transparent' (pas encore défini: ndlr) dont nous vous promettons bientôt la définition", a-t-il conclu.
Mercredi 17 Novembre 2021 - «Mon épouse a travaillé à mes côtés, c’est incontestable», maintient Fillon à son procès en appel :
L'ancien Premier ministre François Fillon a maintenu mardi au deuxième jour de son procès en appel que son épouse Penelope Fillon avait "travaillé à (ses) côtés", fustigeant une "enquête à charge" et exprimant des "regrets". L'ex-député de la Sarthe, 67 ans, a tenu à faire une déclaration liminaire, avant que la cour ne se penche sur le fond dans cette affaire de soupçons d'emplois fictifs de Pénélope Fillon.
"Lorsque j'ai été élu à l'Assemblée nationale en 1981, plus de la moitié des députés employaient un conjoint ou un membre de leur famille comme collaborateur parlementaire", a-t-il déclaré. "Mon épouse m'a assisté dans le cadre de mon engagement politique. Elle a été rémunérée pour son travail comme des centaines d'autres conjoints l'ont été pour un travail strictement semblable", a insisté François Fillon.
Elu "huit fois" à l'Assemblée nationale, "je n'ai pas été un député fictif préoccupé essentiellement par l'argent". "C'est ce qui me blesse le plus dans le procès qui m'est fait aujourd'hui", a-t-il ajouté. Il a ensuite déploré "40 ans d'engagement (politique) effacés par un article d'un journal satirique et une enquête à charge s'affranchissant de toutes les précautions nécessaires quand on touche à la démocratie". "Mon épouse a travaillé à mes côtés, c’est incontestable", a-t-il dit.
François Fillon a enfin exprimé des "regrets", notamment pour "(son) pays qui a été privé en 2017 du débat démocratique auquel il avait droit", pour sa "famille politique sortie affaiblie" de cette affaire et "pour ses enfants, sa famille, qui ont souffert du procès instruit par les médias". "Mais j'ai surtout des regrets pour mon épouse, parce qu'elle a été marquée à vie dans cette affaire. Son nom a été jeté en pâture à l'opinion, par des médias sans déontologie", a affirmé l'ex-Premier ministre, avant de conclure: "Quelle que soit votre décision, rien ne pourra jamais effacer la violence de ce qu'elle a subi avec une dignité exemplaire".
François Fillon a fait appel de sa condamnation en juin 2020 à cinq ans d'emprisonnement dont deux ferme, 375.000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité, notamment pour détournement de fonds publics. Il est rejugé jusqu'au 30 novembre pour des soupçons d'emplois fictifs concernant l'emploi de son épouse comme assistante parlementaire entre 1998 et 2013, par lui et celui qui était alors son suppléant, Marc Joulaud.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Arrestation de deux militants d'ultradroite appelant à des "actions violentes" :
Deux militants de la mouvance d'ultradroite qui appelaient à des "actions violentes" ont été interpellés mardi, l'un à Montauban (Tarn-et-Garonne) et l'autre en Gironde, puis placés en garde à vue, a appris l'AFP mercredi de sources policière et judiciaire.
Les deux hommes, repérés par des échanges sur la messagerie cryptée Telegram, ont été interpellés par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-on ajouté de mêmes sources.
Lors des perquisitions menées, "plusieurs dizaines d'armes de toutes sortes (des armes longues, courtes, des munitions etc...), ainsi que du matériel entrant dans la composition d'explosifs" ont été découverts, a poursuivi la source policière.
L'homme interpellé à Montauban, dans le cadre d'une enquête préliminaire du Parquet national antiterroriste (Pnat) ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste et provocation directe par un moyen de communication en ligne à un acte de terrorisme", est un employé municipal de cette ville âgé de 46 ans, selon la source judiciaire, confirmant une information de la Dépêche du Midi.
Les deux militants échangeaient pour effectuer des "achats d'armes", a précisé la source policière. Ils appartenaient à une tendance dite "accélérationniste", qui vise à provoquer ou encourager des affrontements entre communautés, selon cette source, et adeptes du survivalisme.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Une place des combattants du sida votée à Paris :
Le Conseil de Paris a voté mercredi à l'unanimité une "place des combattantes et combattants du sida" dans le Marais, le quartier gay de la capitale, pour rendre hommage aux morts et malades du VIH, mais aussi au personnel soignant et aux militants anti-sida. Une partie du terre-plein séparant la rue de Rivoli de la rue Saint-Antoine, au niveau de la station de métro Saint-Paul, portera bientôt ce nom pour rappeler que "depuis les premiers cas de sida documentés aux États-Unis à la fin des années 1970, la pandémie de sida a fait près de 35 millions de morts" dans le monde, souligne la mairie.
Touchée à partir du début des années 1980, Paris fut "la ville européenne la plus touchée par l'épidémie avec Londres", rappelle la mairie qui chiffre à 10.000 le nombre de ses citoyens morts des suites du virus entre 1989 et 1996, au plus fort de la pandémie, soit "près d'un décès sur 10 sur cette période"."C'est toute une génération qui est fauchée dans certains milieux", rappelle encore le projet de délibération à propos de "ce qui était encore considéré comme une maladie honteuse, stigmatisante, attribuée aux homosexuels, aux héroïnomanes, aux Noirs et aux hémophiles".
Aujourd'hui encore, le VIH "stigmatise toujours, plus que jamais, les usagers de drogue, les gays, les migrants ou les travailleuses et travailleurs du sexe", a déclaré Jean-Luc Romero-Michel, adjoint à la lutte contre les discriminations de la maire PS Anne Hidalgo, premier homme politique français à avoir révélé être séropositif en 2002 et militant historique de la lutte contre la maladie. "Une pandémie en fait disparaître une autre", a-t-il dit à propos du Covid-19 qui a "tout aggravé" dans la lutte contre le VIH, occultant que 37,6 millions de personnes vivent avec dans le monde et que "le sida reste la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer et les jeunes adolescentes". En l'absence de vaccin, "le combat n'est malheureusement pas terminé", a encore dit l'adjoint, estimant que si "un monde sans sida est toujours possible à l'horizon 2030, c'est grâce aux combattantes et combattants du sida" honorés par cette place.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Eric Zemmour jugé pour provocation à la haine après ses propos sur les migrants mineurs isolés :
Éric Zemmour est convoqué mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugé pour ses propos sur les migrants mineurs isolés, qu'il avait qualifiés sur CNews de "voleurs, violeurs et assassins".
Le polémiste d'extrême droite et candidat putatif à la présidentielle Éric Zemmour est convoqué mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugé pour ses propos sur les migrants mineurs isolés, qu'il avait qualifiés sur CNews de "voleurs, violeurs et assassins". Il ne viendra cependant pas à l'audience, qui s'ouvre à 9H30, et se fera représenter par ses avocats, a indiqué à l'AFP l'un d'entre eux.
"Il ne sera pas présent, afin d'éviter que l'enceinte judiciaire ne se transforme en studio de télé d'information en continu", a déclaré Me Olivier Pardo. Les jeunes soutiens d’Éric Zemmour, "Génération Z", ont prévu un rassemblement devant le tribunal à 08H45.
Habitué des sorties controversées et des procédures judiciaires, Éric Zemmour a cette fois été cité à comparaître par le parquet pour complicité de provocation à la haine raciale et d'injure raciale, pour des propos tenus sur Cnews le 29 septembre 2020. Lors d'un débat de l'émission "Face à l'info" sur les mineurs isolés après un attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, le chroniqueur avait déclaré: "ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent".
Sa défense estime qu'Eric Zemmour n'a fait que "redire avec des mots différents" les inquiétudes exprimées par les autorités sur la délinquance liée aux mineurs non accompagnés. L'audience aurait dû se tenir le 8 septembre mais a été renvoyée en raison du grand nombre de parties civiles
Une trentaine d'entre elles se sont constituées, dont les associations SOS Racisme, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Maison des Potes, ainsi qu'une vingtaine de conseils départementaux, les mineurs non accompagnés étant pris en charge par l'aide sociale à l'enfance, gérée par les départements.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Un important campement de migrants évacué à Grande-Synthe :
Un campement d'environ un millier de migrants a commencé à être démantelé mardi par les forces de l'ordre dans le nord de la France à Grande-Synthe, sur fond de tension entre Paris et Londres autour de la question migratoire et de contestation du traitement réservé aux exilés sur le littoral français.
"Sur mon instruction, les forces de l’ordre procèdent à l'évacuation du campement illicite de migrants à Grande-Synthe ce matin", a twitté le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Cette opération est menée à un moment de tensions diplomatiques entre Paris et Londres sur la question migratoire.
M. Darmanin s'est entretenu lundi avec son homologue britannique Priti Patel, mais selon son entourage, ce démantèlement était "prévu à cette date indépendamment" de ces échanges. "C'était antérieur", insiste-t-on.
Selon la préfecture du Nord, le camp évacué est "le principal" de Grande-Synthe et il abrite "environ un millier de personnes". Les migrants doivent être conduits dans des centres "ou des places d’hébergements ont été identifiées dans le nord et d'autres régions".
Selon le cabinet du maire socialiste (opposition) de Grande-Synthe, Martial Beyaert, près de 1500 personnes, en majorité des Kurdes, vivaient dans le camp démantelé, situé sur une ancienne friche industrielle. "Il faut trouver une solution pour ces gens-là d'autant que nous allons arriver en hiver. L'Etat les empêche de prendre la mer et de rester ici: c'est un cercle vicieux", a-t-il plaidé.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Egypte: plus de 500 personnes piquées par des scorpions après des pluies torrentielles :
Des pluies diluviennes inédites depuis 11 ans ont fait sortir de nombreux scorpions et plus de 500 personnes ont été piquées dans le sud égyptien. Quatre personnes sont décédées à cause des intempéries.
Quatre personnes sont mortes dans le sud égyptien, en proie ces derniers jours à des pluies diluviennes inédites depuis 11 ans et qui ont déclenché une recrudescence des piqûres de scorpions, ont indiqué des responsables. "Cela faisait onze ans qu'on avait pas enregistré une telle quantité de pluie et cela découle du changement climatique mondial", a affirmé mardi Khaled Qassem, responsable local du ministère du Développement local. En "55 minutes" dans la nuit de vendredi à samedi, "huit millions de mètres cubes d'eau" se sont abattus sur la province d'Assouan, à 650 kilomètres au sud du Caire, a détaillé le gouverneur, Achraf Attiya, à la télévision d'Etat.
Quatre personnes sont mortes, a indiqué le ministère de la Santé, quand leurs habitations se sont écroulées sous la pluie et les grêlons. Au total, 106 maisons ont été emportées et plus de 300 partiellement endommagées, selon le gouverneur Attiya. En plus d'avoir coupé l'eau et l'électricité dans certaines zones, les pluies ont fait sortir de nombreux scorpions et "plus de 500 personnes ont été piquées", a annoncé le gouvernorat sur sa page Facebook. En commentaires, des habitants se disaient "encerclés par les scorpions et les serpents", disant s'inquiéter pour "les enfants et les vieillards".
Il existe quatre ou cinq types de scorpions dans le désert égyptien, dont les piqûres peuvent provoquer de fortes fièvres, mais aucun décès dû à une piqûre de scorpion n'a été enregistré, a précisé le ministère de la Santé. Durant l'hiver 2020 déjà, pluies et inondations avaient fait une vingtaine de morts en Egypte.
Ces intempéries en Egypte - pays qui accueillera la COP27 sur le changement climatique en 2022 - sont intervenues alors que la COP 26 accouchait d'un texte jugé tiède car ne garantissant pas de contenir le réchauffement à 1,5°C et ne répondant pas aux demandes d'aide des pays pauvres.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Cinquième vague : Delfraissy pense que les hôpitaux auront «probablement la capacité» de faire face :
Invité sur France Inter, le Pr Jean-François Delfraissy a indiqué que la cinquième vague était bien lancée en France, assurant le système de soins a "probablement la capacité" de faire face à la cinquième vague de Covid-19 qui touche la France.
Le système de soins a "probablement la capacité" de faire face à la cinquième vague de Covid-19 qui touche la France, si "tous les outils" comme la vaccination et les gestes barrières sont utilisés au maximum, a déclaré mercredi le président du Conseil scientifique. Interrogé sur France Inter, le Pr Jean-François Delfraissy a ajouté qu'à ses yeux, "on sera amenés très probablement à aller vers une troisième dose" de vaccin "en population générale", au-delà des plus fragiles. "Il n'y a pas d’urgence pour (la ) population plus jeune, car elle a été vaccinée plus tard" a-t-il ajouté, soulignant qu'il s'exprimait "à titre personnel" sur ce sujet. La dose de rappel sera ouverte en décembre aux plus de 50 ans.
D'une manière générale, "on va peut-être pouvoir passer cette cinquième vague, si on utilise tous les outils de la boîte à outils", a-t-il martelé, citant la nécessité de mieux appliquer le pass sanitaire, de remettre le plus possible le masque ou encore d'améliorer la couverture vaccinale pour ceux qui n'ont pas encore reçu d'injection, ou de dose de rappel pour la population concernée. "Nous avons les outils, nos devrions pouvoir limiter l’impact de cette cinquième vague, mais ça va être difficile avec un système hospitalier qui est fatigué", a-t-il répété, redoutant plus d'un millier d'hospitalisations par jour en décembre.
"Je reste d'un optimisme prudent", a résumé le président du Conseil scientifique, relevant par ailleurs que l'on n'avait "pas suffisamment compris, y compris dans le milieu médical, (à quel point) le variant Delta est extrêmement transmissible". Selon les chiffres publiés mardi soir par Santé publique France, l'épidémie de coronavirus a fait 118.271 morts en France depuis son apparition. La cinquième vague se reflète déjà dans les indicateurs: sur les sept derniers jours, 2.574 patients ont été hospitalisés, dont 585 admis en soins critiques et environ 11.000 cas de Covid-19 en moyenne par jour.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Tir de missile dans l'espace: les Etats-Unis et la Russie en pleine échauffourée :
Moscou a jugé mardi infondées et "hypocrites" les accusations américaines à l'égard de la Russie, soupçonnée d'avoir mené un tir de missile antisatellite ayant mis en danger l'ISS la veille. "Déclarer que la Fédération de Russie crée des risques pour l'exploitation à des fins civiles de l'espace est pour le moins hypocrite. Il n'y a aucun fait en ce sens", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
La Russie a assuré mardi que sa "priorité" était la sécurité de la Station spatiale internationale. Selon les Etats-Unis, Moscou a fait feu lundi depuis la Terre sur l'un de ses propres satellites lors d'un test de missile qui a généré un "nuage" de débris potentiellement dangereux pour la station orbitale et foule de satellites. L’épisode, s'il est confirmé, met en lumière les risques d'une militarisation du cosmos. Après le tir présumé, les sept personnes actuellement à bord de l'ISS ont dû se réfugier temporairement dans leurs vaisseaux afin de se préparer à une éventuelle évacuation d'urgence.
Mardi matin, ni le Kremlin, ni le gouvernement ni l'armée n'avaient commenté la situation. Et l'agence spatiale russe Roscosmos s'est bornée elle à dire que sa "priorité principale" était la sécurité de l'ISS et de son équipage. "Seuls des efforts communs de toutes les puissances spatiales pourront assurer une coexistence aussi sûre que possible et les opérations dans le domaine spatial", a indiqué Roscosmos dans un communiqué. Selon l'agence de presse publique russe TASS, des responsables de la NASA doivent s'entretenir dans la matinée avec le chef de Roscosmos, Dmitri Rogozine. La veille, le patron de l'agence spatiale américaine, Bill Nelson, s'est dit "scandalisé" par une action "déstabilisatrice".
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a lui soutenu que ce champ de débris allait menacer les activités spatiales "pour des décennies". Il a aussi promis que les Etats-Unis allaient "travailler" avec ses alliés pour répondre à "cet acte irresponsable". Le Pentagone a lui déclaré qu'il allait oeuvrer pour établir la trajectoire orbitale des débris, afin de prévenir des collisions.
L'incident a relancé les craintes de voir l'espace se transformer en un champ de bataille entre les grandes puissances, avides d'expérimenter de nouvelles technologies militaires. Des tirs test antisatellites n'avaient été menés jusqu'ici que par une poignée de nations --Etats-Unis, Chine, Inde-- , tandis que Moscou proclamait sans cesse haut et fort lutter contre toute tentative de militariser l'espace.
Selon l'expert militaire russe Pavel Felgenhauer interrogé par l'AFP, Moscou n'a toutefois jamais caché disposer de système pouvant atteindre l'espace depuis la Terre, citant notamment les système de défense S-500 et S-550, capables selon l'armée russe de réduire à néant des satellites. "La Russie a toujours dit qu'elle était contre le déploiement d'armes dans l'espace, mais pas qu'elle était contre l'utilisation d'armes dans l'espace", nuance l'expert du journal Novaïa Gazeta, précisant qu'il n'y avait pas d’interdiction "formelle" dans le droit international pour ce type d'usage depuis la planète.
Détruire des satellites d'autres pays ou mener des offensives depuis l'espace peuvent se révéler être des atouts militaires stratégiques, mais le développement de telles capacités risquent d'entraîner une course aux armements aux conséquences imprévisibles. Le domaine spatial civil est l'un des ultimes secteurs où Américains et Russes, vivement opposés dans de nombreux dossiers internationaux, entretiennent une coopération relativement apaisée.
Mercredi 17 Novembre 2021 - Le maire de New York promet le retour de la fête du Nouvel An à Times Square :
Le maire de New York, Bill de Blasio, a promis mardi le retour des foules pour la fête du Nouvel An sur la place de Times Square, après son annulation en 2020/2021 à cause de la pandémie qui a meurtri la ville et le monde. "Des centaines de milliers de personnes vont venir faire la fête, nous pouvons enfin nous retrouver, ce sera fantastique", a annoncé le maire démocrate.
Il a cependant aussitôt précisé que pour entrer dans les lieux, une "preuve de vaccination" serait nécessaire. Les seules exceptions possibles concernent les enfants de moins de 5 ans ou les personnes ayant une incompatibilité médicale avec le vaccin, lesquelles devront fournir un test négatif de moins de 72 heures. Les célébrations du Nouvel An sur Times Square, qui ont lieu depuis le début du XXe siècle, sont emblématiques de la capitale culturelle et touristique américaine; les images de ses feux d'artifice font le tour du monde, en plus d'être télévisées aux Etats-Unis.
Mais l'année dernière, la traditionnelle descente de la boule sur Times Tower et le lâcher de confettis avaient eu lieu dans une place vide, la fête n'ayant lieu que pour la télévision et une poignée de "travailleurs essentiels" et leurs familles, en l'honneur de leur rôle pendant la crise du Covid-19. La ville de plus de 8 millions d'habitants avait été l'épicentre de la pandémie aux Etats-Unis au printemps 2020 et avait dû se mettre à l'arrêt, alors que ses hôpitaux étaient débordés par les malades et plusieurs centaines de morts chaque jour. Depuis le début de la pandémie, plus de 34.000 personnes sont décédées du Covid-19 dans la mégapole américaine. Depuis le 8 novembre et la réouverture totale des frontières américaines, New York, pour qui le tourisme est un secteur essentiel, peut à nouveau accueillir les visiteurs du monde entier.
Mercredi 17 Novembre 2021 - David Lisnard , le maire LR de Cannes, élu à la tête de l'Association des maires de France :
Le maire LR de Cannes David Lisnard a été élu mercredi à la tête de l'Association des maires de France.
Adoubé par le sortant François Baroin, le maire LR de Cannes, David Lisnard, a été élu mercredi à la tête de l'influente Association des maires de France (AMF) avec près de 60% des voix face au "Macron-compatible" Philippe Laurent.
Actuel vice-président et porte-parole de l'AMF, soutenu par Les Républicains et les socialistes, David Lisnard a obtenu 6.913 suffrages sur 11.577 exprimés par les plus de 34.000 membres de l'association, a indiqué la Commission électorale lors du 103e congrès des maires qui se tient à Paris
Mercredi 17 Novembre 2021 - COP26: Emmanuel Macron exprime des «regrets» mais aussi des «avancées» :
Emmanuel Macron a jugé mardi "utile" la COP26 sur le climat, achevée le weekend dernier, avec "des regrets, mais aussi des avancées" dans le compromis final pour tenter de limiter le réchauffement climatique. Le chef de l’État s'est notamment réjoui de l'engagement de quelque 200 pays à "accélérer la diminution du recours au charbon". "Nous restons mobilisés pour réussir la prochaine étape: une annonce de sortie du charbon signée par les grands émetteurs", a-t-il poursuivi dans une série de tweets.
M. Macron s'est également félicité qu'une centaine de pays, représentant "la moitié des émissions de méthane", se soient accordés pour "réduire leurs émissions de 30 % d'ici 2030". "Il faut maintenant que l'autre moitié s’engage", a-t-il exhorté. Les 200 pays de la COP26 ont adopté samedi à Glasgow un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, sans assurer de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.