Dimanche 26 Septembre 2021 - Le point du corona virus le 25 septembre au soir :
La décrue des malades du Covid-19 se poursuit à l'hôpital, confirmant une nette amélioration depuis le début du mois, selon les statistiques publiées samedi par Santé publique France.
Selon le point quotidien de l'agence sanitaire Santé publique France, le nombre de patients hospitalisés se montait à 7.980 contre près de 9.000 une semaine auparavant et 11.000 début septembre, avec 196 admissions en 24 heures .
Parmi ces patients, 1.571 sont hospitalisés dans les services de soins intensifs, réservés aux cas les plus graves, contre 1.837 une semaine auparavant et près de 2.300 début septembre. Les services de soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, ont accueilli 54 nouveaux patients ces dernières 24 heures. La France a enregistré 29 décès au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie à quelque 116.450 morts.
Par ailleurs, depuis le début de la campagne de vaccination en France, 50.345.190 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,7% de la population totale) et 48.247.475 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 71,6% de la population totale).
Baisse de la mobilisation des anti-passes : "Contre Macron et ses mesures liberticides": la mobilisation anti passe sanitaire a enregistré une nouvelle baisse samedi où quelque 60.000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, ont arpenté les rues de nombreuses villes, lors du onzième épisode hebdomadaire.
Environ 63.700 manifestants dont 7.200 à Paris, ont été recensés à 18H00 par le ministère, pour 197 actions au total. La semaine dernière, à la même heure, Beauvau avait comptabilisé 80.500 participants dont 6.000 à Paris pour 199 actions. Ils étaient 237.000 participants le 7 août au plus fort de la mobilisation.
Dans la capitale, où quatre cortèges devaient arpenter les rues, quelques milliers de personnes, dont de nombreux "gilets jaunes", ont manifesté entre la gare de Lyon (XIIe arr.) et le Sacré Coeur (XVIIIe); des tensions ont eu lieu au moment de la dispersion.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Crack à Paris: "La Seine Saint-Denis n'est pas une poubelle", s'indigne Pécresse :
Valérie Pécresse, présidente (Libres, ex-LR) de la région Ile-de-France a appelé dimanche à trouver une "réponse sanitaire" pour les consommateurs de crack estimant que "la Seine-Saint-Denis n'est pas une poubelle" pour y déplacer le "problème", lors d'un déplacement à Pantin.
"On a besoin d'une réponse sanitaire et pas seulement un jeu de bonneteau", a déclaré Mme Pécresse trois jours après le déplacement des consommateurs de crack à la place Auguste Baron en lisière de périphérique entre Paris et la Seine-Saint-Denis.
Pour Mme Pécresse, "on a déplacé le problème en Seine-Saint-Denis qui n'est pas une poubelle (...). On ne peut pas transférer en Seine-Saint-Denis tous les problèmes de la France, tous les problèmes de Paris". Le département "est un endroit qui concentre déjà énormément de défis sociaux", a rappelé la candidate pour mener la droite à la présidentielle.
La Seine-Saint-Denis "est obligée de construire un mur pour se protéger de Paris, pour se protéger des toxicomanes qu'on lui envoie, ce n'est pas possible", estime Mme Pécresse devant des habitants de Pantin venus en nombre pour l'interpeller sur la situation.
Selon l'élue, "la solution est d'ouvrir une structure de désintoxication au lieu d'ouvrir des salles de shoot qui troublent l’ordre publique partout dans Paris et qui créent des encouragements à consommer".
La présidente le région Ile-de-France s'est dite "prête à payer des centres", "prête à partager le fardeau" avec la Mairie de Paris et l'Etat.
Dans un courrier adressé samedi à la maire de Paris, Anne Hidalgo, le préfet de la région Ile-de-France, Marc Guillaume, et le préfet de police de Paris, Didier Lallement ont justifié le déplacement des toxicomanes. Ils font valoir que "l'Etat a assumé d'organiser (la) solution temporaire" (place Auguste Baron), la présence des usagers de crack rue Riquet "à proximité immédiate de nombreux riverains d'écoles" étant "intenable".
Ils justifient en outre l'édification d'un mur bouchant un tunnel entre Paris et Pantin, afin d'empêcher les consommateurs de crack d'aller en Seine-Saint-Denis. Ce mur est "une indispensable protection des habitants de Pantin", écrivent-ils, en ajoutant que la préfecture de police de Paris "veillera à la sécurisation des habitants de Paris et de Seine-Saint-Denis".
Dimanche 26 Septembre 2021 - Zemmour accuse le parti "Les Républicains" d'avoir "trahi la droite" :
Le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, qui continue d'entretenir le flou sur une candidature à la présidentielle, s'en est pris dimanche aux Républicains (LR), "un parti de notables centristes" qu'il accuse d'avoir "trahi la droite" gaulliste dont il se réclame.
"Ils ont une compétence technique que je n'ai pas, d'élus, de maires, de présidents de conseils régionaux... mais à quoi sert la compétence si elle est conjuguée avec l'impuissance ?", a-t-il interrogé dans l'émission Le Grand Rendez-Vous Europe 1/CNEWS/Les Echos. "C'est leur vrai problème", a-t-il exposé. "Une impuissance à la fois organisée, qu'ils ont acceptée -les juges, la Commission de Bruxelles-, et une impuissance née de leur incapacité à faire le bon diagnostic historique", a-t-il estimé.
Quand à la candidate du RN Marine Le Pen, elle a selon Eric Zemmour "des réflexes de femme de gauche", mais "n'est pas [son] obsession". "Je suis d'une famille politique qui s'appelait le RPR quand j'étais jeune, et je pense que si le Front national ou le Rassemblement national a autant progressé, c'est justement parce que le RPR a été nié, trahi", a-t-il poursuivi, disant avoir démontré dans ses livres "comment le chiraquisme avait trahi le gaullisme, avait trahi la droite".
Pour Eric Zemmour, LR, qui doit désigner son candidat le 4 décembre, est "un parti de notables centristes, qui après prétendent que je ne partage pas leurs valeurs. Mais eux-mêmes, en quoi partagent-ils les valeurs du RPR et de la droite d'avant ? Ils ont eux-mêmes trahi le général de Gaulle et même Georges Pompidou".
Dans un entretien presque entièrement consacré à sa conception de l'islam, des étrangers en France et à sa vision de l'histoire de France, l'éditorialiste a par ailleurs réitéré son opposition aux "lois mémorielles", ainsi qu'à la loi Pleven de 1972 réprimant les injures racistes et la provocation à la haine raciale, qu'il a jugée "liberticide".
Dimanche 26 Septembre 2021 - La Suisse dit un grand oui au mariage pour tous :
La Suisse a lancé un oui retentissant dimanche au mariage pour tous, à presque deux tiers de votes favorables, selon des estimations publiées dimanche peu après la clôture des bureaux de vote. Selon une première estimations chiffrée de l'institut de sondage gfs.bern, le oui l'a emporté avec 64%, dépassant encore le score prédit par les sondages qui ont précédé le scrutin sur une initiative à laquelle s'opposaient principalement le parti populiste UDC, premier parti du pays et certains groupes religieux.
"C'est un jour historique". La formule revenait sur toutes les lèvres au QG des partisans du oui, dans un restaurant de Berne, pavoisé de drapeaux arc-en-ciel, où se sont retrouvés quelque 200 à 250 personnes.
Le camp du non avait repris des couleurs à l'approche du scrutin en menant une campagne axée fortement sur le bien-être de l'enfant, son développement et l'importance à ses yeux du couple composé d'un père et d'une mère.
Des affiches choc déploraient la marchandisation de l'enfant et affirmaient que "le mariage pour tous tue le père". Sur l'une d'elles, on peut voir un bébé en pleurs, avec une étiquette à l'oreille d'habitude réservée au bétail, et cette question: "Des bébés sur commande ?". Sur une autre, une énorme tête de zombie, censée représenter un père décédé, fixe les passants. Une école primaire en Valais avait même décidé de la recouvrir car elle effrayait les enfants.
Les couples homosexuels peuvent déjà nouer un pacte civil en Suisse, et dimanche les cantons qui s'y étaient opposé semblaient pour la plupart avoir voté en faveur de l'union homosexuelle 16 ans plus tard. Le nouveau texte prévoit notamment que les couples de même sexe puissent adopter un enfant conjointement. Les couples de femmes pourront de surcroît recourir au don de sperme. C'était l'un des points les plus controversés et mis en avant par les opposants.
Dimanche 26 Septembre 2021 - La France va doubler le nombre de vaccins donnés aux pays pauvres :
La France va donner aux pays pauvres 120 millions de doses de vaccin contre le Covid-19, soit le double de ce qu'elle prévoyait précédemment, a promis samedi le président Emmanuel Macron.
"L'injustice, c’est que dans d’autres continents, évidemment, la vaccination est très en retard. A cause de nous, collectivement. En Afrique, c'est à peine 3% de la population qui est vaccinée – on doit aller plus vite, plus fort", a lancé le chef de l'Etat français dans une séquence vidéo diffusée pendant le concert à Paris de l'organisation caritative Global Citizen.
Les Etats-Unis avaient annoncé mercredi leur intention de doubler leurs dons de vaccins contre le Covid-19, portant le total des doses promises à des pays pauvres à plus de 1,1 milliard, Joe Biden affichant clairement son intention de mener la riposte mondiale contre la pandémie.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Tunisie: des manifestants contre "le coup d'Etat" du président Saied à Tunis :
Devant le théâtre municipal de Tunis, une foule compacte s'est massée en brandissant le drapeau tunisien et en clamant des slogans pour défendre la Constitution de 2014.
"La Constitution, la Constitution". Des centaines de personnes de tous horizons ont manifesté dimanche à Tunis pour dénoncer les mesures exceptionnelles décidées cette semaine par le président Kais Saied, dénonçant "un coup d'Etat" et une violation de la Loi fondamentale.
"Constitution, liberté et dignité nationale", "la légitimité passe par le vote", "Unité, unité nationale contre le populisme", les manifestants, dont une forte proportion d'hommes, ont scandé des slogans appelant à la "fin du régime de Kais Saied".
Blindés, fourgons de police et barrières métalliques pour filtrer le passage d'une zone à une autre, les forces de sécurité étaient déployées en masse sur l'avenue Bourguiba qui traverse le coeur de la capitale.
Mercredi, le président a fait publier au Journal officiel un texte qui se substitue à plusieurs chapitres de la Constitution, contenant "des mesures exceptionnelles". Celles-ci prolongent le gel du Parlement, lui permettent de légiférer par décret, de présider le conseil des ministres et d'édicter des lois dans tous les domaines.
Kais Saied, élu fin 2019, avait surpris le 25 juillet en annonçant qu'il limogeait le Premier ministre, suspendait les activités du Parlement et s'octroyait aussi le pouvoir judiciaire. Après des mois de blocage politique et en pleine crise sanitaire du Covid-19 aggravant encore les difficultés économiques et sociales du pays, ce coup de force avait été accueilli par des scènes de liesse populaire.
Dimanche, les mots d'ordre lui étaient clairement hostiles. "Dégage, dégage", criaient certains en reprenant le slogan des manifestations ayant démarré le 17 décembre 2010 et qui culminèrent dans la démission de Zine El Abidine Ben Ali, au terme de 24 ans de pouvoir, le 14 janvier 2011. D'autres manifestants appelaient à "mettre fin au coup d'Etat" du président.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Angela Merkel, la chancelière aux quatre présidents :
Angela Merkel connaît l’Élysée presque mieux que son locataire attitré : elle y fut reçue la première fois en novembre 2005 par Jacques Chirac. Quatre mandats de chancelière plus tard, la fille de pasteur élevée dans l’ex-RDA est devenue le phare politique d’une Allemagne prospère et stable. À 67 ans, elle s’apprête à quitter le pouvoir sans véritable concurrent ni héritier naturel. Son style tout en sobriété et son amour du compromis lui ont valu la confiance de ses compatriotes. Et l’estime des présidents français qui l’ont côtoyée. Enquête dans les coulisses des quatre derniers couples franco-allemands.
Une page d’histoire politique se tourne. D’histoire tout court. Écrite avec une force de caractère digne d’un héros de Richard Wagner, dont Angela Merkel et son mari ne ratent jamais le festival à Bayreuth, en Bavière. Détachée des eaux calmes de la Spree, à Berlin, où les bateaux de croisière paressent sous les fenêtres de la « Waschmaschine » (la « Machine à laver »), le surnom donné à la chancellerie. À l’issue des élections du 26 septembre, « Mutti » (« Maman »), comme l’appellent affectueusement les Allemands, lâchera les rênes du pays après seize années de règne. Angela Merkel, élue en 2005, c’est quatre présidents américains, cinq Premiers ministres britanniques, une palanquée d’Italiens, d’Espagnols, etc., et quatre rois de France ! Elle a connu les amabilités de Jacques Chirac, les emportements de Nicolas Sarkozy, les ambiguïtés de François Hollande et le « en même temps » d’Emmanuel Macron. La moitié des présidents de la Ve République se sont heurtés à son art de la négociation et à son penchant pour… la tarte aux prunes. En seize ans, Angela Merkel s’est tantôt réjouie, tantôt agacée de ce compagnon français parfois fougueux, souvent exaspérant. Mais toujours séducteur…
« Ça, vous ne l’emportez pas à Dresde ! Ça reste au Louvre ! » Mains dans les poches, Jacques Chirac part dans un grand rire. Au château de Versailles, dans le froid rugueux de cette fin janvier 2006, le président français la joue à l’humour. Mais la chancelière ne se laisse pas facilement amadouer. Ni par l’exposition sur les « Splendeurs de la cour de Saxe » ni par les bons mots du président. Merkel a appris à se méfier des vieux combattants rusés aux accents paternalistes. « Je ne suis pas vaniteuse mais je sais utiliser la vanité des hommes », confie-t-elle un jour à un cadre de son parti, la CDU. Depuis ses débuts, ils la sous-estiment. « Le charisme d’une Trabant », « l’aura d’un contrôleur de wagons-lits » : insignifiante petite Ossie ! Cachée derrière cet air ingénu, Merkel laisse dire les moqueurs. Éduquée à l’Est, elle use à merveille de la dissimulation. Combien sont tombés dans le panneau ! Helmut Kohl le premier, exécuté dans une lettre à la presse dénonçant la corruption. « Das Mädchen » (« la Gamine »), comme il l’avait surnommée, a tué le père. Sans états d’âme.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Présidentielle: pas de primaire ouverte mais un vote des adhérents pour Les Républicains :
Le parti Les Républicains désignera son candidat à la présidentielle par un vote de ses seuls adhérents, a annoncé samedi le président du parti Christian Jacob, à l'issue d'un congrès où cette méthode a été préférée à celle de la primaire. Les adhérents de LR, appelés à se prononcer par voie électronique depuis vendredi soir, ont choisi pour près de six votants sur dix l'option d'un congrès à deux tours. Le taux de participation a atteint 50,28% des voix.
Bruno Jeudy nous expliquait dans Paris Match pourquoi cette option avait les faveurs de Christian Jacob estime que la deuxième option tient la corde. Cette solution lui permet de gagner du temps, d’éviter les inévitables tensions d’une compétition électorale. Enfin, ça lui laissera le temps d’arrimer Xavier Bertrand au principe du congrès des militants. La « base » militante étant jugée plus populaire et donc plus encline à désigner le Picard. «Xavier n’est pas fermé », confiait-t-il. « Si j’arrive à garder mon paquet de grenouilles dans la même brouette, ça peut le faire », se réjouissait-il avec son bon sens paysan et un zeste de méthode Coué.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Julian Alaphilippe, le champion du monde, c'est lui !
Une démonstration tactique. Le Français Julian Alaphilippe est entré un peu plus dans la légende du cyclisme français en conservant son titre de champion du monde cycliste, ce que Bernard Hinault lui-même n'avait pas réussi. L'Auvergnat n'était pourtant pas le favori de la course disputée entre Anvers et Louvain tant les Belges de Wout Van Aert et Jasper Stuyven paraissaient redoutables à domicile. Mais l'équipe de France du sélectionneur Thomas Voeckler a délivré une partition parfaite. A 180 kilomètres de l'arrivée, Benoît Cosnefroy, dans la forme de sa vie, partait dans un bon coup forçant les Belges et les Italiens de rouler fort derrière lui. Et la course d'usure de débuter.
A chaque montée, le même scénario ou presque: les Français plaçaient une banderille pour forcer l'adversité à réagir et ainsi perdre plumes et lucidité. Après Valentin Madouas, c'est le matador Julian Alaphilippe qui portait l'estocade dans la côte Saint-Antoine, à 18 kilomètres de l'arrivée. Il ne restait plus qu'à tenir face à la meute lancée à sa poursuite. Mais Julian était le plus fort mentalement. «L'année dernière c'était un rêve qui se réalisait (...), je suis arrivé ici détendu et relax (...). Je savais que les jambes étaient bonnes (...) le parcours me convenait bien. J'ai dit à Florian (Sénéchal), "économise-toi le plus possible", je vais provoquer du mouvement. Ce n'était pas prévu, je ne pensais pas que j'étais capable de tenir jusqu'au bout.» «Je pensais à mon petit dans le final», concédait-il avec émotion. Nino doit être fier de son champion de papa.
Dimanche 26 Septembre 2021 - En Seine-Saint-Denis, "l'écoeurement" des habitants face au mur anti-toxicomanes :
« Le mur de la honte": A Pantin et Aubervilliers, l'édification d'un mur bouchant un tunnel afin d'empêcher les consommateurs de crack de Paris d'aller en Seine-Saint-Denis suscite "colère" et "écœurement" des riverains qui réclament une solution pérenne pour venir en aide aux toxicomanes.
Eriger un mur a "une portée symbolique. On pense au mur de Berlin, à celui de Trump ou encore à Gaza", estime Sabrina Mahfoufi, une habitante d'Aubervilliers, incrédule face à cet alignement de parpaings. "C'est écoeurant".
Pour les habitants du quartier des Quatre Chemins, à cheval entre Aubervilliers et Pantin, l'accès au tunnel menant à Paris est bouché. Un tag portant l'inscription "Le mur de la honte", "merci Darmanin", barre la moitié de la paroi, située sous le périphérique parisien.
Ce mur, censé éviter le passage des usagers du crack vers la banlieue, a été dressé vendredi après-midi, quelques heures après l'évacuation d'une cinquantaine de toxicomanes du quartier des jardins d'Eole dans le nord de capitale vers la place Auguste Baron en lisière de périphérique entre Paris et la Seine-Saint-Denis.
Le préfet de la région Ile-de-France, Marc Guillaume, et le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui ont mené l'opération sur instruction du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, justifient son édification par l'"indispensable protection des habitants de Pantin", ont-ils écrit samedi à la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Vladimir Poutine "fuit" le cluster du Kremlin en Sibérie :
Chasse, pêche et traditions... En matière de communication politique, Vladimir Poutine a souvent joué la carte de l'homme dans la nature, comme pour mieux faire oublier son passé d'apparatchik. Alors que la Russie est frappée par une nouvelle vague de cas de coronavirus - le pays a enregistré vendredi un nouveau record de morts quotidiens dues au Covid-19, la vaccination restant poussive et les mesures de confinement absentes -, le président de la Russie a préféré partir à la campagne - ou plutôt dans une forêt de Sibérie - pour célébrer la victoire contestée de son parti lors des dernières législatives.
Le 16 septembre dernier, Vladimir Poutine, vacciné contre le Covid, avait révélé que des dizaines de gens de son entourage souffraient du Covid-19, l'obligeant à s'isoler. Parmi les personnes contaminées, certaines assuraient la "sécurité" du président et d'autres étaient en charge d'aspects de sa "vie quotidienne", avait expliqué un porte-parole du Kremlin, sans plus de précisions.
Dimanche 26 Septembre 2021 - Formule 1: Lewis Hamilton remporte son 100e Grand prix :
Déjà recordman des victoires en Formule 1, Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté grâce à la pluie un 100e succès historique lors du Grand Prix de Russie dimanche et repris pour deux points la tête du championnat. "Arriver à 100 victoires a pris +looonnngtemps+. Je n'étais même pas sûr que ça viendrait", a réagi à chaud le septuple champion du monde, qui n'avait plus gagné depuis cinq GP.
Quatrième seulement sur la grille de départ après deux erreurs inhabituelles en qualifications, la suite n'a pas été plus "facile" pour lui. "J'ai perdu beaucoup de terrain au départ en essayant d'éviter les problèmes", raconte celui qui était tombé à la septième position à la fin du premier tour. S'est ensuivi une remontée vers la tête de la course, propriété d'abord de l'Espagnol Carlos Sainz Jr (Ferrari), deuxième sur la grille, puis du poleman britannique Lando Norris (McLaren).
Si la météo était restée sèche sur l'Autodrome de Sotchi, "il n'aurait pas été facile de dépasser Lando qui avait un super rythme", admet Hamilton. Mais comme souvent dans sa carrière (à l'instar du GP d'Allemagne 2018 ou des qualifications du GP de Hongrie la même année), "la pluie est arrivée au bon moment", dans les derniers tours, pour changer la donne.
Mercedes l'a rappelé aux stands pour chausser des pneus intermédiaires. Norris et McLaren sont restés en piste croyant qu'il ne tomberait que quelques gouttes. Ce fut finalement beaucoup plus.
"L'équipe a fait le bon choix stratégique", se réjouit Hamilton, quand Norris, septième seulement, confie avoir le "coeur brisé" d'être passé à côté de son premier succès en F1 au lendemain de sa première pole.