Lundi 27 Septembre 2021 - Le point du corona virus le 26 septembre au soir :
Les principaux indicateurs sanitaires du Covid-19 restaient globalement stables dimanche, témoignant d'une épidémie contenue, dans le sillage de l'amélioration observée depuis le début du mois, selon les données de Santé publique France publiés dimanche. Selon le point quotidien de l'agence sanitaire, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés atteignait 7.994, un chiffre en très légère hausse par rapport à la veille avec 14 patients supplémentaires, mais inférieur à celui enregistré une semaine plus tôt (8.887) et aux quelque 11.000 malades décomptés au tout début septembre.
Au total, 89 patients ont été admis à l'hôpital ces dernières 24 heures, contre 113 dimanche dernier. Dans le détail, les services de soins critiques, réservés aux cas les plus graves, accueillaient 1.577 patients (6 de plus que la veille), contre 1.832 une semaine auparavant et près de 2.300 début septembre
Ces dernières 24 heures, 35 nouveaux patients ont été admis dans ces services. Côté contaminations, 4.706 cas ont été détectés en 24 heures pour un taux de positivité d'1,3% égal à celui de la veille. La France a enregistré 14 décès au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie à 116.463. Par ailleurs, depuis le début de la campagne de vaccination en France, 50.352.639 personnes ont reçu au moins une injection et 48.268.589 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, selon la Direction générale de la santé (DGS).
Lundi 27 Septembre 2021 - Tests de dépistage : Castex confirme la fin de la gratuité des tests "de confort" au 15 octobre :
Les tests «de confort» de dépistage du Covid 19 ne seront plus gratuits à partir du 15 octobre. Jean Castex a précisé les contours de cette mesure, dans une interview aux «Echos». «Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables», a fait valoir le Premier ministre. Gratuits depuis le début de la pandémie, les tests continueront d’être «remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres», a-t-il expliqué. «La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner», a insisté le Premier ministre.
Le 12 juillet, lors de son allocution télévisée encourageant à la vaccination et mettant en place le pass sanitaire, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests «de confort» -pour voyager, pour pouvoir aller dans des lieux nécessitant un pass sanitaire...- deviendraient payants à l'automne. Il n’en avait pas précisé le calendrier exact, ni les modalités précises, indiquant seulement que la prescription médicale était l’exception.
La facture du dépistage s'élève à 2,2 milliards d'euros en 2020 et devrait coûter 4,9 milliards cette année.
Lundi 27 Septembre 2021 - Claude Chirac évoque sa mère Bernadette qui "va le mieux possible" :
Deux ans après le décès de Jacques Chirac, France 2 a rediffusé dimanche en guise d’hommage une émission de 2009 consacrée à l’ex-chef de l’Etat. A la fin de ce «Vivement dimanche», initialement diffusé le 29 novembre 2009, jour de l’anniversaire de Jacques Chirac qui fêtait ses 77 ans, sa fille Claude s’est brièvement confiée à Michel Drucker.
Elle a donné des nouvelles de la santé de sa mère Bernadette, 88 ans. «Elle va le mieux possible. La situation s'est apaisée, elle va bien». Claude Chirac l’a emmené cet été en Corrèze . «C’est toujours pour elle un grand bonheur de passer un moment en Corrèze, cette terre qui a toujours été pour elle un engagement, une passion au fond».
Claude Chirac, élue aux départementales en juin dernier, sur le canton de Brive 2 où sa mère Bernadette avait été élue suppléante en 2015, a aussi évoqué son nouveau rôle politique. «Je vais essayer d’être à la hauteur de la confiance qui m’a été témoignée. Pour moi c’est un grand défi, la marche est haute, je vais vraiment essayer d’être à la hauteur».
Lors de cette interview, la fille cadette de Jacques et Bernadette Chirac est revenue sur les obsèques de son père, en septembre 2019, marquées par un hommage aux Invalides où le public avait pu durant une journée et une nuit se recueillir sur son cercueil. C’était un «moment tout à fait fondamental pour nous». «Grâce à toutes ces personnes qui sont venues spontanément, ça a été un moment moins difficile à surmonter et pour ma mère en particulier, a-t-elle confié. Elle a été extrêmement émue, bouleversée même, de voir ces images avec toutes ces femmes, ces hommes et même ces enfants qui ont fait la queue comme ça parfois très longtemps pour venir lui dire au revoir tout simplement».
Lundi 27 Septembre 2021 - Au dîner des Chefs, Macron annonce la création d'un centre d'excellence pour la gastronomie :
Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir la création d'un "centre d'excellence" de la gastronomie française afin de défendre et promouvoir les métiers de la bouche dans les compétitions internationales. Intervenant avant le "dîner des Chefs", organisé à Lyon (sud-est) dans les salons de la préfecture du Rhône, le président français a comparé cette future structure aux centres d'entraînement du football de Clairefontaine et du rugby de Marcoussis, en région parisienne, où se retrouvent les équipes nationales avant les grandes compétitions.
"Je vais mettre d'accord les amateurs de rugby et les amateurs de football, c'est le Marcoussis de la cuisine et des métiers de la table, ou le Clairefontaine de ces métiers", a déclaré Emmanuel Macron face aux quelque 200 invités de ce rendez-vous annuel des cuisiniers et pâtissiers les plus renommés.Ce "centre d'entraînement et d'excellence pour l'ensemble des métiers culinaires" visera à "former pour arriver à l'excellence, entraîner pour les grandes compétitions et préparer les athlètes que vous êtes à gagner au nom des couleurs de la France", a-t-il ajouté.
Lundi 27 Septembre 2021 - Emmanuel Macron cible d'un jet d'oeuf à Lyon lors d'un salon de la restauration :
Un homme a lancé un oeuf lundi sur Emmanuel Macron dans les allées du Salon international de la restauration, qui a rebondi sur son épaule sans se casser, un bref incident au milieu de l'accueil plutôt chaleureux des professionnels.
L'auteur du jet d'oeuf, un homme en bermuda, a été aussitôt évacué dans un autre pièce puis menotté. "S'il a un truc à me dire qu'il vienne", a commenté le chef de l'Etat, demandant à ce qu'on lui amène. "J'irai le voir après. Allez le chercher", a-t-il ajouté.
Cet incident s'est produit durant sa visite des stands du Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l'alimentation (SIRHA) qui s'ouvre à Lyon, avec trois membres du gouvernement - le ministre des PME Alain Griset, le secrétaire d'État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne et le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie - ainsi que l'ancien chef de l'Elysée Guillaume Gomez.
Dans les allées du salon, les professionnels l'ont chaleureusement remercié pour les aides de l'Etat durant la crise, ainsi que pour son annonce du matin d'une prochaine défiscalisation des pourboires payés par carte bancaire. "Merci pour la gestion de crise", lui a dit l'une. "Merci, on a pu tenir pendant un an", a renchéri un autre", "bravo pour ce que vous avez fait pour les restaurateurs", a complété un troisième. "C'est super cette annonce" sur les pourboires, l'a aussi félicité un autre.
Des partisans lui ont aussi lancé des encouragements pour la présidentielle, comme "encore 5 ans SVP" ou "on compte sur vous pour 2022" ou encore "Continuez les réformes et appuyez".
Le 8 juin, Emmanuel Macron avait été frappé au visage par un homme, en marge d'un déplacement à Tain-L'Hermitage, provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique. Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, l'homme sans emploi et vivant du RSA avait été condamné à quatre mois de prison ferme. Il est sorti de prison le 21 septembre.
Lundi 27 Septembre 2021 - Législatives en Allemagne : période d'incertitude après l'ère Merkel :
L'Allemagne, pôle de stabilité sous l'ère Merkel, entre dans une phase beaucoup plus imprévisible avec de difficiles tractations en vue pour former le prochain gouvernement suite aux législatives: tant les sociaux-démocrates, vainqueurs d'une courte tête, que les conservateurs en revendiquent la direction. Dès lundi matin, les directions des différents partis susceptibles d'entrer dans une future coalition se réunissent à Berlin et devraient donner des indications sur les alliances qu'elles envisagent. Selon les résultats officiels provisoires annoncés par la commission électorale, le centre-gauche du SPD et leur chef de file Olaf Scholz ont recueilli 25,7% des suffrages, devançant de peu l'union conservatrice CDU-CSU d' Armin Laschet , qui accuse un score historiquement bas de 24,1%.
Jamais les conservateurs n'étaient tombés sous le seuil de 30%. Il s'agit d'un cuisant revers pour le camp de la chancelière Angela Merkel au moment où elle doit prendre sa retraite politique. Au-delà, tout reste à faire dans le pays. Car en Allemagne ce ne sont pas les électeurs qui élisent directement le chef du gouvernement mais les députés, une fois constituée une majorité. Cette dernière est cette fois particulièrement compliquée à constituer car elle doit réunir trois partis - du jamais-vu depuis les années 1950 - du fait d'un émiettement des suffrages. "La partie de poker commence", constate le magazine Der Spiegel. Car "après le vote, les questions essentielles restent ouvertes: qui sera chancelier? Quelle coalition va gouverner le pays à l'avenir", pointe-t-il. Pour les sociaux-démocrates, les choses sont claires: "Ce qui est certain, c'est que de nombreux citoyens" ont voté SPD car "ils veulent un changement de gouvernement et aussi parce qu'ils veulent que le prochain chancelier s'appelle Olaf Scholz", a déclaré cet homme de 63 ans. Le hic: son rival de centre-droit, malgré un résultat "décevant", n'est pas disposé à rejoindre les bancs de l'opposition: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour construire un gouvernement dirigé par l'Union" CDU-CSU, a assuré le candidat chrétien-démocrate.
Lundi 27 Septembre 2021 - Maxime Blasco tué au Mali: un hommage national lui sera rendu :
Un héros mort au combat. Vendredi, le caporal-chef Maxime Blasco, 34 ans, père d'un enfant, a été tué au Mali vendredi. Selon les informations du "Journal du Dimanche", un hommage national lui sera rendu, sans doute aux Invalides, précise l'hebdomadaire. Plusieurs fois décoré du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère, sud-est), Maxime Blasco avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services", avait précisé la présidence de la République dans un communiqué, évoquant "l'émotion particulièrement vive" du président Emmanuel Macron.
Son décès portait à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, auxquels s'ajoutent six morts par accident. Selon l'état-major des armées, la victime a été tuée "au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement" dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
"Des éléments d’un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N’Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d’attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l'état-major. Un groupe de commandos a ensuite été déployé au sol. Il "a été pris à partie à courte distance par d’autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué". Il a rapidement succombé à ses blessures, selon le communiqué de l'armée.
L'armée a tenu à rendre un hommage très appuyé au caporal-chef Blasco. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètre avant de les installer "de façon un peu artisanale sur les patins" d'un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat, a rappelé lors d'un point-presse le Colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées françaises. Un acte de bravoure remarquable.
Lundi 27 Septembre 2021 - Gaz : une hausse de plus de 12% du tarif réglementé au 1er octobre :
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont une nouvelle fois bondir, de 12,6% TTC au 1er octobre, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, a annoncé lundi le régulateur. "Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d'approvisionnement du fournisseur de gaz Engie", explique la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
Hors taxe, la hausse est de 13,9% et, dans le détail, de 4,5% pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, de 9,1% pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude), et de 14,3% pour les foyers qui se chauffent au gaz, détaille la Commission.
Ces tarifs réglementés, remis à jour chaque mois, ont connu une série de fortes hausses récemment. Ils ont encore augmenté de 8,7% au 1er septembre, après plus de 5% en août et près de 10% en juillet. Les cours du gaz sont à des niveaux très élevés en Europe en raison de divers facteurs : stockages bas, forte demande du gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie et incapacité de la Norvège et de la Russie d'augmenter leurs livraisons, souligne la CRE.
La demande est aussi tirée par la reprise économique mondiale, à la faveur de l'amélioration de la situation sur le front de la pandémie de Covid-19. Les tarifs réglementés sont appliqués à environ trois millions de foyers, pour l'essentiel par Engie qui en détient le monopole sur la plus grande partie du territoire. Des entreprises locales de distribution (ELD) peuvent aussi en commercialiser dans certaines villes (Bordeaux, Grenoble, Strasbourg...). Leurs tarifs ont aussi été revus en hausse lundi.
Face à la forte hausse des prix du gaz – mais aussi potentiellement de l'électricité l'an prochain – le gouvernement a récemment annoncé que près de six millions de ménages modestes bénéficieraient d'un chèque exceptionnel de 100 euros en décembre.
"Les prix de gros du gaz pour les produits futurs indiquent actuellement un maintien de ces niveaux de prix très élevés pendant l'automne 2021 et l'hiver 2021-2022, puis une baisse à partir du printemps et de l'été 2022, avant un retour à la normale pour l'année 2023", indique la CRE.
Lundi 27 Septembre 2021 - Parc éolien offshore de Saint-Brieuc: "Les pêcheurs ont repris un peu d’espoir" :
Cet été, le chantier de la centrale électrique éolienne en baie de Saint-Brieuc a alimenté la polémique entre pro et anti éoliens. Me William Bourdon, célèbre avocat pénaliste, et son associé Me Vincent Brengarth relancent la bataille judiciaire.
Me William Bourdon, célèbre avocat pénaliste, et son associé Me Vincent Brengarth ont récemment repris la défense du Comité des pêches des Côtes d’Armor, en guerre contre l’implantation de 62 éoliennes au large de Erquy. Alors que tous les recours semblaient épuisés, ils ont déposé deux plaintes pénales, l’une pour violation de la Charte de l’environnement, la seconde auprès du Parquet National financier pour recel de favoritisme dans l’attribution contestée du projet à l’opérateur espagnol Iberdrola. En outre, un recours en urgence pour immobilisation du navire de forage Aeolus, responsable de deux pollutions, sera jugé le 7 octobre.
Nous avons a été saisis par le CDPMEM22 avant l’été, relate Me Bourdon, au début des travaux du chantier. Nous avons immédiatement pris conscience de l’importance des attentes, notamment eu égard aux aspects écologiques et économiques. La seule existence de ces attentes ne pouvait à elle seule justifier des recours, aussi pour éviter de générer une déception inutile, il nous a donc fallu procéder à un examen minutieux des faits portés à notre connaissance. C’est dans ces conditions que s’imposait le dépôt de ces deux plaintes pénales, à la fois sur les aspects environnementaux et sur le fait que Iberdrola ait été choisi en dépit des attendus de la décision du Conseil d’Etat d’une extraordinaire sévérité et compte tenu du palmarès judiciaire insensé d’Iberdrola.
En effet, il ne s’agit pas de faire dépendre la plainte pénale d’aspects d’ordre contextuel, même si le contexte peut avoir une importance. Mais c’est bien la juxtaposition des attendus du Conseil d’Etat qui constate une sévère irrégularité dans l’attribution de ce projet et de ce palmarès judiciaire certes contextuel, qui est de nature à éclairer une logique prédatrice de cet opérateur. Ce dernier a été sanctionné à plusieurs reprises et a fait l’objet de nombreuses poursuites pour corruption et espionnage dans différents pays. Ces précédents peuvent traduire une précipitation très coupable dans le choix de cet opérateur en 2012 alors qu’on sait qu’il n’y avait pas alors d’études d’impact, à l’envers de ce qui se fait par exemple en Belgique et aux Pays-Bas depuis des années. C’est bien la convergence de ces indices qui rend plausible la commission d’infractions sur lesquelles nous attendons désormais que le Procureur de la République se prononce
Lundi 27 Septembre 2021 - "Aucun danger" à vacciner simultanément contre la grippe et le Covid :
Le vaccin contre le Covid dans un bras et celui contre la grippe dans l'autre: cette solution ne comporte aucun danger et permet de se protéger efficacement contre les deux épidémies, a estimé lundi la Haute autorité de santé (HAS). "La réalisation concomitante des vaccins" contre la grippe et le Covid-19 est "possible afin d'éviter tout délai dans l'administration de l'une ou l'autre de ces injections", assure la HAS dans un communiqué.
"Concrètement, les deux injections peuvent être pratiquées le même jour", mais à deux endroits du corps distincts, "un vaccin dans chaque bras", selon la HAS. Et dans le cas contraire, il n'y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations, précise la HAS.
La campagne de vaccination contre la grippe débutera le 26 octobre. "Or la majeure partie des publics prioritaires ciblés (...) est également concernée par l'administration d'une dose de rappel" contre le Covid-19, rappelle la Haute autorité de santé.
Cette recommandation de la HAS "est une bonne nouvelle", a commenté lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, en marge de l'installation à Lyon du centre mondial de formation de l'OMS. "Nous avons encore à la valider", a-t-il ajouté, indiquant qu'il préciserait les choses "dans les tout prochains jours". "J'ai commandé beaucoup plus de vaccin anti-grippal que l'année dernière", a assuré Olivier Véran, en indiquant que "10 millions de doses" seraient disponibles "dans les frigos des pharmacies au moment où la campagne vaccinale commencera, à la fin de la troisième semaine d'octobre".
Lundi 27 Septembre 2021 - Echec de Ségolène Royal à l'élection des sénateurs représentant les Français de l'étranger :
L'ancienne ministre socialiste Ségolène Royal a échoué dimanche à l'élection des sénateurs représentant les Français de l'étranger, marquée par l'entrée à la chambre haute, dominée par la droite, d'une nouvelle élue écologiste, Mélanie Vogel, selon les résultats communiqués par les candidats à l'issue du scrutin. Il s'agissait de pourvoir, par un scrutin de liste à la proportionnelle, six des 12 sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France qui auraient dû être renouvelés en septembre dernier, lors du renouvellement par moitié du Sénat. Leur élection avait été reportée en raison de la crise sanitaire.
Dix listes étaient en lice. Deux des trois sortants qui se représentaient ont été réélus: Christophe-André Frassa (Les Républicains - liste "Ensemble, la Droite et les Indépendants pour les Français de l'étranger") et Olivier Cadic (centriste, liste "Libres et Indépendants"). A également été élu à droite l'ancien sénateur LR Jean-Pierre Bansard (liste "La voix des Français de l'étranger"), dont l'élection en 2017 avait été annulée par le Conseil constitutionnel. Au final, la droite perd un siège. Jacky Deromedi (LR), en seconde position sur la liste de M. Frassa, n'a pas été réélue, tandis que Robert del Picchia (LR) ne se représentait pas.
Ségolène Royal, à qui le PS avait refusé l'investiture au profit de M. Chantrel, a fait part de sa "déception" auprès de l'AFP, mais a dit ne pas regretter d'avoir pris part à "une campagne importante" qui lui a permis de "prendre la mesure de la dégradation de l'image de la France à l'international". Déplorant "la stratégie de la division" du PS, l'ex-finaliste de l'élection présidentielle de 2017 a annoncé qu'elle allait transformer en parti politique son association "Désirs de France".
Lundi 27 Septembre 2021 - En direct à la télévision, Joe Biden reçoit sa troisième dose de vaccin anti-Covid :
Le président américain Joe Biden, 78 ans, a reçu lundi sa troisième dose de vaccin contre le Covid-19 en direct à la télévision, afin d'encourager les Américains éligibles à en faire de même. Les Etats-Unis ont autorisé la semaine dernière l'injection d'une dose de rappel du vaccin Pfizer contre le Covid-19 pour les personnes de 65 et plus, ainsi que pour celles à "risque", y compris du fait d'un emploi les exposant particulièrement au virus. "Je sais qu'on ne dirait pas, mais j'ai plus de 65 ans", a plaisanté le président américain dans une brève allocution précédant la piqûre.
Alors président élu, Joe Biden avait reçu les premières doses le 21 décembre 2020 puis le 11 janvier, également retransmises en direct afin d'encourager la population à se faire vacciner. Environ 77% des adultes américains ont reçu au moins une dose de vaccin. "Les rappels sont importants, mais la chose la plus importante que nous puissions faire est de vacciner plus de gens", a déclaré le président.
Il doit se rendre mercredi à Chicago "pour dire pourquoi il est si important que davantage de commerces imposent une obligation vaccinale", a-t-il dit. Ce type d'obligation, qui n'est pas instaurée au niveau fédéral aux Etats-Unis, est vu comme un outil majeur afin d'accroître le nombre de personnes immunisées. Il a précisé que la Première dame, Jill Biden, recevrait également sa dose de rappel.