Jeudi 9 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 8 septembre au soir :
Le nombre d'hospitalisations dues au Covid-19 reste stable, autour de 10.500, et celui des contaminations continue sa lente décrue, selon les chiffres de Santé publique France publiés mercredi. Actuellement, 10.438 patients atteints du Covid sont pris en charge dans les hôpitaux français, contre 10.646 mardi. Ce chiffre est passé depuis une semaine sous la barre des 11.000. Les hospitalisations avaient continuellement baissé depuis la fin avril, passant sous le seuil des 7.000, avant de remonter fin juillet du fait d'une reprise épidémique poussée par le variant Delta, plus contagieux. Les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, restent eux aussi sur un plateau, avec 2.224 malades contre 2.259 la veille, et 2.294 il y a une semaine. Cet indicateur oscille depuis la fin août entre 2.200 et près de 2.300.
Cent personnes sont décédées de la maladie au cours des dernières 24 heures (120 mardi), portant le bilan total à 115.259 morts depuis le début de l'épidémie. Les contaminations au virus Sars-CoV-2 sont toujours en baisse, avec 12.828 nouveaux cas positifs. Ce chiffre s'élevait à plus de 17.500 il y a une semaine. A 2,4%, le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, continue également de décroître à petits pas.
Du côté de la vaccination, 49.370.949 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73,2% de la population totale) et 46.045.783 personnes ont désormais un "schéma vaccinal complet" (soit deux doses, soit une seule pour les personnes déjà infectées par le Covid ou ont reçu le vaccin Johnson), ce qui représente 68,3% de la population totale. Mais depuis plusieurs semaines, la campagne ralentit et le seuil symbolique des 50 millions de premières doses, prévu par le gouvernement pour la fin août, puis le tout début septembre, n'est toujours pas atteint. Il devrait l'être à la mi-septembre, selon les estimations de Doctolib. Pour laisser le temps aux adolescents de 12 ans de se faire vacciner avant la mise en oeuvre du pass sanitaire le 30 septembre, l'âge à partir duquel il sera exigé sera finalement de 12 ans et deux mois.
Jeudi 9 Septembre 2021 - La contraception gratuite en France pour les femmes jusqu'à 25 ans, annonce Véran :
La contraception sera désormais gratuite pour les femmes jusqu'à 25 ans, et non plus réservée aux jeunes filles mineures, a annoncé jeudi sur France 2 le ministre de la Santé, Olivier Véran. "J'ai fait le constat, en lien avec les autorités scientifiques, d'un recul de la contraception chez un certain nombre de jeunes femmes, et le premier motif c'est un renoncement pour raisons financières", a précisé Olivier Véran "Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception jusqu'à 25 ans", a déclaré le ministre. Cet élargissement de la gratuité représente "un effort de 21 millions d'euros" par an, à compter du 1er janvier, a-t-il encore dit.
La barre a été mise à 25 ans car "c'est un âge qui correspond, en terme de vie économique, sociale et de revenu" à "davantage d'autonomie", a ajouté le ministre. "C'est aussi l'âge où l'on va quitter définitivement la complémentaire de santé de son foyer".
La gratuité de la contraception était déjà accordée depuis 2013 aux jeunes filles de 15 ans à leurs 18 ans, dont le taux de recours à l'IVG (interruption volontaire de grossesse) a nettement baissé depuis, passant de 9,5 à 6 pour 1.000 entre 2012 et 2018. Depuis août 2020, elle a été étendue aux moins de 15 ans. Pour justifier l'extension aux moins de 15 ans, le gouvernement avait indiqué fin 2019 que "chaque année, près de 1.000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France" et que "parmi ces grossesses, 770 se concluent par une IVG".
Jeudi 9 Septembre 2021 - Pourquoi Robert Ménard lâche Zemmour pour Le Pen :
Dans un livre à paraître, le maire de Béziers dit préférer une candidature « crédible ». Mais ne se prive pas d’égratigner la présidente du RN.
C’est un court essai qui tombe à pic : juste au lendemain de la rentrée politique de Marine Le Pen, prévue ce week-end à Fréjus. Le livre, que Match a pu consulter avant sa parution, est écrit sous la forme d’une lettre à l’intention de la patronne du Rassemblement national. Son titre ? « Chère Marine. Ce qu’elle doit faire pour gagner… »
« Tu es la seule alternative crédible à Emmanuel Macron. Tu as changé, gommant des aspérités qui pouvaient rebuter certains », remarque Robert Ménard dans son plaidoyer pour la candidature à la présidentielle de la députée du Pas-de-Calais. « Je sais ta ténacité, ta sincérité, ton courage », salue encore l’auteur, qui félicite la présidente du RN d’avoir réussi à surmonter l’échec de son débat d’entre-deux-tours en 2017. Un constat flatteur qui n’empêche pas les objections, nombreuses. « J’essaie de te parler franchement, confesse le maire de Béziers. Quitte à te blesser, je peux le craindre. Mais qui, autour de toi, te parle franchement ? »
Ménard fonctionne par embardées successives. Un coup il dit qu’il faut un régime autoritaire, le lendemain qu’il faut aller plus loin dans la dédiabolisation
Les critiques contre « l’entourage » et « la petite cour » de Le Pen sont frontales. Le regard sur la ligne politique soutenue jusqu’en 2017, faite de souverainisme et d’hostilité à l’Europe, est sans concession. Le partisan de l’union des droites exhorte la candidate à s’émanciper « d’une histoire, d’une famille, d’une culture trop souvent groupusculaire ». Et à parachever le travail de « dédiabolisation », avec ce conseil : « Rassurer. Rassurer encore. Rassurer toujours. Ne pas prêter l’oreille à ceux qui te poussent à revenir aux vieilles lunes de la droite extrême. » L’auteur, impertinent, va jusqu’à décréter que 2022 doit être l’ultime tentative de Marine Le Pen. Laquelle serait bien inspirée, écrit-il, d’« expliquer que c’est cette fois ou jamais ».
Jeudi 9 Septembre 2021 - Covid-19 : Agnès Buzyn convoquée vendredi à la CJR pour une possible mise en examen :
L'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn est convoquée vendredi à la Cour de justice de la République à Paris en vue d'une possible mise en examen.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé qui avait démissionné mi-février 2020 au début de l'épidémie de Covid-19, est convoquée vendredi à la Cour de justice de la République (CJR) à Paris en vue d'une possible mise en examen, a appris l'AFP jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Monde.
Cette convocation à la CJR, seule juridiction habilitée à juger des ministres dans l'exercice de leur fonction, a lieu dans le cadre de l'enquête menée depuis juillet 2020 sur la manière dont le gouvernement a géré cette épidémie.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Deux journalistes afghans fouettés par les talibans pour avoir couvert une manifestation :
Taqi Daryabi et Nemat Naqdi, deux journalistes afghans, ont été battus par les talibans qui les avaient arrêtés pour avoir couvert une manifestation de femmes à Kaboul.
Ils peinent à s'asseoir tant les ecchymoses recouvrent leurs corps. Taqi Daryabi et Nemat Naqdi, deux journalistes du média afghan «Etilaat-e Roz», ont été battus par les talibans. Leur tort ? Avoir couvert une manifestation de femmes à Kaboul, mardi. Les deux hommes, âgés de 22 et 28 ans, ont été fouettés avec des câbles, après avoir été placés dans des cellules séparées. Remis en liberté mercredi, ils ont été hospitalisés et traités pour leurs blessures, précise Human Rights Watch. «Les autorités talibanes ont prétendu qu'elles autoriseraient les médias à travailler tant qu'ils "respecteraient les valeurs islamiques" mais ils ont progressivement empêché les journalistes de couvrir les manifestations», dénonce ainsi Patricia Gossman, directrice associée de l'ONG de défense des droits humains en Asie. «Les talibans doivent s'assurer que les journalistes peuvent exercer leurs fonctions sans restrictions abusives ni craintes de vengeance», poursuit-elle.
«Je leur ai dit que j'étais journaliste, je leur ai montré ma carte d'identité, mais ils m'ont accusé d'organiser les manifestations. Ils m'ont emmené dans une pièce, m'ont attaché les mains avec une écharpe et ont commencé à me battre avec un câble», a raconté Nemat Naqdi au «New York Times». «C'est le premier incident sérieux impliquant des journalistes à Kaboul et si on ne se soutient pas, bien pire peut arriver. Nous n'avons reçu aucune réponse des talibans, mais nous aimerions savoir comment nous pouvons déposer plainte», a complété le rédacteur en chef du journal Zaki Daryabi.
Depuis la prise de pouvoir des talibans, le mois dernier, de nombreuses manifestations ont eu lieu. Cette semaine, les protestataires -femmes en tête, qui voient leurs droits considérablement réduits- ont accusé à Hérat le Pakistan d'avoir aidé les talibans à vaincre l'armée afghane affaiblie par le départ des soldats de la coalition internationale. La répression violente de la manifestation a causé la mort de deux personnes et en a blessé huit. Ces derniers jours, les talibans ont durci leur répression, forts de leur victoire dans la province du Panchir, où une poche de résistance a selon eux été anéantie.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Pluies diluviennes sur Agen, des rues inondées mais pas de victimes :
L'équivalent de deux mois de précipitations en trois heures se sont abattues mercredi soir sur Agen.
Un "record absolu" de pluies -- l'équivalent de deux mois de précipitations en trois heures -- se sont abattues mercredi soir sur Agen (Lot-et-Garonne), provoquant des inondations dans une partie de la ville mais sans faire de victimes. En moins de trois heures, à partir du début de soirée, un cumul de pluies de "129,6 mm" est tombé sur la ville, un "record absolu en 24h sur cette station" d'Agen, selon Météo-France. Selon un bilan de la préfecture dans la nuit de mercredi à jeudi, "les dégâts sont à cette heure matériels et aucune personne blessée ou décédée n'est à déplorer".
"Il y a eu 130 interventions des sapeurs-pompiers à 23h30 et 20 personnes ont été mises en sécurité", a ajouté un communiqué. Quelque 300 pompiers ont été mobilisés pour répondre à des dizaines d'appels après ces cumuls de pluie "exceptionnels" selon Météo-France. Sur son compte Twitter, la mairie d'Agen a indiqué que la ville "a connu un épisode pluvieux d'une intensité exceptionnelle avec plus de 2 mètres d'eau dans certaines rues".
Vers 23h, après le passage d'un orage et la fin des précipitations, plusieurs rues proches du centre-ville étaient sous les eaux, la circulation automobile arrêtée, avec un niveau d'eau arrivant aux genoux des passants et s'engouffrant dans des maisons, a constaté un correspondant de l'AFP sur place. Dans certaines rues, des voitures avaient de l'eau quasiment au niveau de leurs vitres, selon la même source. "C'est la première fois que je vois autant d'eau en à peine une heure", a raconté Jean-Claude, un habitant de la rue Tarenque, proche du centre-ville. "J'ai à peine eu le temps de sortir la voiture, qu'elle s'est arrêtée" quelques centaines de mètres plus loin, le moteur "noyé", déplore ce sexagénaire. "En 15 minutes, l'eau est montée d'un mètre", raconte pour sa part Farah, 23 ans, "tout est inondé à la maison".
Selon l'Observatoire français des orages et tornades et son site en ligne Keraunos, "plus de 3.000 éclairs ont été détectés sur le Lot-et-Garonne" mercredi soir et "le même phénomène est attendu dans l'Aude" dans la nuit. En Dordogne voisine, les pompiers ont également fait état en milieu de nuit d'inondations, de chutes d'arbres avec une centaine d'interventions des secours et sans blessés à déplorer. De 200 à 300 abonnés ont par ailleurs été privés d'électricité à la suite d'une rupture d'une ligne et les techniciens Enedis se trouvaient sur les lieux, selon les pompiers.
Jeudi 9 Septembre 2021 - C'était le dernier plan de Jean-Paul Belmondo :
En mars 2008, Jean-Paul Belmondo tournait sa dernière scène du film « Un homme et son chien ». La dernière scène de sa carrière. Le géant du cinéma français nous a quittés lundi 6 septembre 2021.
« Clap de fin !» Jeudi 20 mars 2008, 17h35. Une petite cour intérieure reconstituée dans les studios de cinéma de Bry-sur-Marne. Le réalisateur Francis Huster regarde, sur un écran de contrôle, les derniers plans de son film «L'homme et son chien». Le silence est total alors que nous sommes entre 100 et 200, techniciens, faux manifestants, faux CRS, pour les besoins de la scène, à occuper cet espace réduit. La tension est palpable, c'est la fin d'une aventure bouleversante. L'instant est tellement historique que je décide de laisser tourner mon magnéto jusqu'au bout. Une première prise, une deuxième, on recale tout, pas un bruit. Tout le monde est en apnée. «Coupez!» La troisième prise est la bonne. Huster regarde encore et encore l'écran comme s'il ne pouvait se résoudre à ce que cela s'arrête, et son visage trahit l'émotion qui l'envahit. A regret, le réalisateur se redresse, ôte ses écouteurs et lance d'une voix qui se brise : «Voilà, c'était le dernier plan de Jean-Paul Belmondo.» Cris et applaudissements, ambiance match de foot. Figurants et techniciens acclament durant dix minutes un Jean-Paul Belmondo qui reste adossé au mur, sous le choc. Les spectateurs de cet instant magique ne veulent pas partir, comme au théâtre quand on rappelle et rappelle encore ceux qui nous ont subjugués et qu'on voudrait ne jamais quitter. Sur le visage de l'acteur, un sourire qui n'en finit pas de s'épanouir pour dire: «Merci de m'aimer.» Des larmes cachées ; comment fait-il pour cacher ses larmes ? Les nôtres coulent à flot.
Je retrouve Jean-Paul à l'écart. Ce jeudi 20 mars 2008 était son dernier jour de tournage. Comment l'a-t-il vécu ? «La première chose à laquelle j'ai pensé ce matin en me réveillant, c'est que je n'allais plus voir mes camarades qui ont été tous mes amis pendant dix semaines. Et, oui, ça m'a rendu triste. Ce sentiment ne m'a pas quitté de la journée, mais je n'avais pas le droit de le montrer. Pour l'équipe, pour les spectateurs, je devais paraître le plus heureux des hommes. Je devais sourire comme je l'ai toujours fait, quoi qu'il m'arrive. C'est mon rôle, c'est moi.» Une élégance à toute épreuve.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Parade sans missile pour Kim Jong Un :
Un 73e anniversaire célébré sans les missiles tant attendus. Mercredi, une grande parade a eu lieu à Pyongyang pour marquer l'anniversaire de la fondation de la République démocratique populaire de Corée -le nom officiel de la Corée du Nord. Kim Jong Un est apparu à minuit, dès la première minute du 9 septembre, date anniversaire. Le dictateur trentenaire est apparu pour saluer la foule, visiblement aminci dans un costume clair, à l'issue d'un défilé de camions de pompiers et de tracteurs, avec un feu d'artifice dans la capitale, mais sans lourd arsenal militaire pourtant habituel dans ce genre d'événement.
Une absence étonnante, quelques jours après que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré que le régime aurait redémarré le réacteur nucléaire de Yongbyon, à l'arrêt depuis décembre 2018. C'est dans ce site que se trouve «une supposée centrifugeuse pour l'enrichissement» d'uranium. «Il y a des indications d'activités d'extraction, de broyage et d'enrichissement sur les sites déclarés en tant que mine d'uranium de Pyongsan et l'usine d'enrichissement de Pyongsan», a précisé l'instance, concluant que «les activités nucléaires de la république populaire démocratique de Corée sont toujours une cause de sérieuse inquiétude».
Mais une certaine sobriété pourrait être expliquée par les difficultés économiques du régime, reconnues par Kim Jong Un lui-même : en juin dernier, il a évoqué une «situation alimentaire tendue», assurant qu'elle était causée car «le secteur agricole n'a pas pu atteindre son objectif de production de céréales en raison des dégâts causés l'an dernier par les typhons», sans parler des sanctions économiques visant le régime ni les conséquences de la fermeture des frontières, décidée en janvier 2020 face à la pandémie grandissante de Covid-19 en Chine -officiellement, la Corée du Nord ne compte toujours aucun cas de Covid-19 et a récemment refusé le don de 3 millions de doses de vaccin. En juillet, l'agence des Nations unies pour l'Alimentation (FAO) avait mis en garde contre des pénuries alimentaires dès le mois d'août.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Le pape promeut un lanceur d'alerte chilien qui avait dénoncé un prêtre pédophile :
Le pape François a promu, à la Curie, le père chilien Andrés Gabriel Ferrada Moreira, l'un des premiers lanceurs d'alerte pour dénoncer les agissements du prêtre pédophile Fernando Karadima.
Le pape François a annoncé mercredi la promotion à la Curie (gouvernement du Vatican) d'un Chilien, qui avait été l'un des premiers lanceurs d'alerte au sein de l’Église de son pays pour dénoncer les agissements du prêtre pédophile Fernando Karadima.
Le père Andrés Gabriel Ferrada Moreira, 52 ans, deviendra à compter du 1er octobre le numéro deux de la Congrégation pour le clergé, qui s'occupe en particulier de formation des prêtres.
Ordonné prêtre au Chili en 1999, il est titulaire d'un doctorat en théologie obtenu à Rome. Après avoir travaillé dans son pays, il était revenu travailler à Rome en 2018 pour la Congrégation pour le clergé.
Fernando Karadima, un ancien formateur charismatique de prêtres, a été reconnu coupable en 2011 par un tribunal du Vatican d'avoir commis des actes pédophiles dans les années 1980 et 1990. Mort en juillet dernier à 90 ans, il avait été défroqué en 2018 par le Vatican.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Incidents Nice-OM: une pluie de sanctions sur les deux clubs et un match à rejouer :
La sanction a été annoncée peu après après 23h00, au terme d'une séance marathon de cinq heures, dont 90 minutes de délibérations.
Des sanctions "très sévères": la commission de discipline de la Ligue (LFP) a frappé fort mercredi pour punir les acteurs des incidents du match entre Nice et Marseille, qui sera à rejouer sur terrain neutre. Un point a également été retiré au club azuréen.
La sanction a été annoncée peu après après 23h00, au terme d'une séance marathon de cinq heures, dont 90 minutes de délibérations. Et pour cause: le dossier des échauffourées qui ont provoqué l'interruption à la 75e minute du derby méditerranéen, le 22 août dernier, était hors normes. Au point de pousser la LFP à délocaliser la réunion dans un hôtel parisien au pied de la Tour Eiffel, plutôt que dans ses locaux, jugés trop étroits.
A incidents graves, moyens exceptionnels et décisions "très sévères", a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline, aux journalistes réunis par visio-conférence.
"Ce qui a été primordial pour nous, c'est le degré d'importance des incidents, qui constitue un niveau de désordre extrêmement élevé, quasi inédit, et qui doit mener la commission à entrer dans une zone de sanctions qui est, elle-même, très sévère et très elevée", a-t-il poursuivi.
Jeudi 9 Septembre 2021 - Sur TikTok, le dernier message déchirant d’une trentenaire non vaccinée, morte du covid :
Une femme a enregistré neuf jours avant son décès du covid-19, une vidéo publiée sur TikTok dans laquelle elle implore ses abonnés à se faire vacciner, expliquant avoir attendu trop longtemps.
Megan Alexandra Blankenbiller a lancé un dernier appel déchirant sur TikTok. Cette Américaine de 31 ans a succombé au covid-19 à l’hôpital. Non vaccinée, elle a imploré ses abonnés de se protéger, pour ne pas finir comme elle. La jeune femme est décédée le 24 août derniers. Neuf jours plus tôt, elle a partagé son ultime vidéo, expliquant avoir eu tort de ne pas se faire vacciner. Depuis son lit d’hôpital, alors qu’elle a dû mal à respirer et se dit très faible, elle déclare : «Je n’aurais pas dû attendre». «Je crois que si vous êtes même à 70% certains que vous voulez le vaccin, alors faites-le. N’attendez pas pour avoir votre dose. Parce qu’avec un peu de chance, si vous vous faites vacciner, alors vous ne finirez pas comme moi ici, okay ?», ajoute-t-elle.
L’Américaine explique avoir refusé de se faire vacciner tout de suite parce qu'elle voulait le faire en même temps que les membres de sa famille. «Je ne l’ai pas fait. Mais je ne suis pas anti-vax. J’essayais juste de faire mes propres recherches. J’avais peur et je voulais que ma famille le fasse en même temps que moi. Et je suis sûre que vous savez qu’il est difficile de faire en sorte que tout le monde s’entende sur un sujet si les gens ne pensent pas pareil», continue-t-elle. «Je crois que c’était une erreur».
Jeudi 9 Septembre 2021 - Le CSA demande le décompte du temps de parole d’Eric Zemmour :
Pas (encore) candidat, mais déjà décompté : mercredi, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a annoncé demander «aux médias audiovisuels de décompter les interventions de M. Eric Zemmour portant sur le débat national». La décision s’appliquera dès jeudi, a précisé le CSA, expliquant considérer que «M. Zemmour (peut) être regardé, dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national», et ce «au regard des récents développements» alors que de nombreuses de ses interventions ont donné lieu à des signalements auprès de l’instance ces dernières années. Eric Zemmour devait d’ailleurs être jugé ce mercredi pour avoir mis en cause les migrants mineurs, qualifiés de «voleurs» et d’«assassins» lors d’une émission diffusée sur CNews, mais le procès a été renvoyé au 17 novembre.
«Les règles du pluralisme garantissent la bonne marche de la vie démocratique. Le CSA a pour mission de veiller à leur juste application, dans le respect de la liberté éditoriale des médias audiovisuels, qui sont seuls responsables de leur programmation», a rappelé le CSA, évoquant «les dispositions de la loi du 30 septembre 1986».
Le député de Maine-et-Loire Matthieu Orphelin s’est félicité de la décision : «Il ne s'agit en rien de censurer Eric Zemmour, qui a parfaitement le droit d’exprimer librement son opinion dans le respect de la loi, mais bien qu’il respecte les règles d’équité auxquelles sont soumis tous les candidats à la présidentielle, qu’ils soient déclarés ou présumés. Le plus sage serait évidemment à ce stade la suspension préventive de ses chroniques, en attendant qu'il clarifie définitivement ses intentions», a-t-il écrit dans un communiqué. Gilbert Collard, député européen du Rassemblement national interrogé sur BFMTV, a de son côté jugé la décision «un peu excessive», tout en dénonçant «une espèce de rétablissement mussolinien de l’ordre des journalistes».
Alors qu’il ne s’est toujours pas prononcé sur les rumeurs lui prêtant des ambitions de candidature présidentielle, Eric Zemmour s’apprête à entamer une tournée promotionnelle à travers la France pour la sortie de son nouvel essai. Le polémiste promet «des échanges avec les Français» aux airs de campagne électorale.