Jeudi 18 Mars 2021 – 38.501 cas en 24h en France, le verdict sur AstraZeneca attendu... le point sur le coronavirus :
Le président Emmanuel Macron s'apprête à prendre «des mesures supplémentaires» applicables dès ce week-end, qui seront annoncées jeudi par le Premier ministre après d'ultimes arbitrages. Jean Castex a préparé les esprits mardi, déclarant que «le moment est venu pour envisager des dispositions» pour la région parisienne. Plusieurs agglomérations françaises sont déjà confinées le week-end.
Cette intervention attendue intervient alors que la France a enregistré plus de 38.000 cas de Covid entre mardi et mercredi, un niveau plus vu depuis novembre, en pleine deuxième vague, selon les chiffres de Santé publique France. Malgré 38.501 contaminations enregistrées en 24 heures, contre 29.975 mardi, le taux de positivité des tests est restée au même niveau que la veille, à 7,5%, selon l'agence sanitaire.
En revanche, la pression sur les services de réanimation a très légèrement diminué, avec 20 patients de moins que la veille. Au total, 4.219 malades infectés par le coronavirus étaient en réanimation dans les hôpitaux mercredi, après un plus haut mardi (4.239) depuis la fin novembre 2020. Parmi eux, 357 y ont fait leur entrée en 24 heures, contre 435 la veille, selon la base de données Geodes de SpF.
Plus d'un quart de ces patients en réanimation (1.161) sont hospitalisés en Ile-de-France. La pression y est en très légère baisse, avec 16 patients de moins en réa que mardi, mais la situation particulièrement préoccupante pousse les autorités sanitaires à tenter d'organiser des transferts vers d'autres régions. La situation est également tendue en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et dans les Hauts-de-France, régions qui comptent respectivement 513 (+2) et 512 (-14) patients en réanimation.
Avec 1.745 nouvelles hospitalisations en 24 heures dans tout le pays, il y a désormais 25.314 malades du Covid à l'hôpital en France, contre 25.492 mardi. L'épidémie de Covid-19 a fait 246 morts à l'hôpital dans les dernières 24 heures, portant le bilan total depuis le début de l'épidémie à 91.437 décès.
Jeudi 18 Mars 2021 – «C’est celui qui le dit qui l’est» : l’étonnante réplique de Poutine, qualifié de «tueur» par Biden :
Les échanges feutrés propres à la diplomatie, ce n’est pas pour eux. Qualifié de « tueur » par Joe Biden dans une interview, Vladimir Poutine a finalement répliqué ce jeudi, d’un laconique : « C’est celui qui le dit qui l’est ». Peu avant, le Kremlin s’était contenté de souligner que président américain « ne veut clairement pas améliorer les relations » entre Moscou et Washington.
Rembobinons d’une journée. Invité par un journaliste de la chaîne ABC à donner son avis sur son homologue russe mercredi, le président américain a laissé entendre mercredi que Vladimir Poutine aurait bientôt à « payer le prix » d’une supposée ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2020. Il a également répondu à l’affirmative à la question de savoir si le président russe était un tueur, sans que l’on sache exactement à quoi le journaliste faisait référence. L’ensemble de ces propos a immédiatement été qualifié par le président de la chambre basse du Parlement russe Viatcheslav Volodine d’« insulte » aux Russes et d’« attaque » contre son pays. Un vice-président de la chambre haute, Konstantin Kossatchev, a lui demandé « des explications et des excuses ».
Moscou, qui a toujours démenti les accusations d’ingérence dans les deux dernières présidentielles américaines, a dès mercredi annoncé rappeler son ambassadeur, Anatoly Antonov, de Washington. Celui-ci partira samedi pour des consultations « sur les moyens de corriger la relation russo-américaine », selon son ambassade.
Jeudi 18 Mars 2021 – Proportionnelle aux législatives : le projet de réforme enterré :
Fin de partie pour la proportionnelle à l'Assemblée nationale. Comme attendu, les propositions de loi du MoDem sur l'instauration de la proportionnelle pour les législatives de 2022 ne seront pas inscrites au calendrier parlementaire. Les trois présidents des groupes majoritaires, Christophe Castaner (LREM), Patrick Mignola (MoDem) et Olivier Becht (Agir), ont fini par en convenir, lors d'une réunion ce mercredi matin, à l'heure où un possible reconfinement de l'Ile-de-France occupait tous les esprits. « Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien cette réforme par la voie parlementaire », écrivent-ils dans un communiqué commun.
Le texte, soumis par Christophe Castaner à ses homologues à l'occasion du rendez-vous, réaffirme « le besoin d'une réforme institutionnelle pouvant contenir l'introduction d' une part de proportionnelle ». Mais invoque « un calendrier à la fois particulièrement serré à l'approche des élections de 2022 et contraint par la crise sanitaire ». Et juge, en outre, « qu'un consensus global n'était pas susceptible d'être construit sur la forme et les conditions de mise en œuvre du scrutin proportionnel (intégral ou dose, départemental ou régional, avec ou sans prime) ». Conclusion de Patrick Mignola : « Il y a cinquante nuances de proportionnelles, donc on va éviter d'en faire un film. »
Le suspense n'en était plus un. « On a procrastiné sur un sujet dont tout le monde se fout », résumait ainsi récemment un pilier de LREM. Quant à Emmanuel Macron, il avait renvoyé la balle… au Parlement. Sans en dire mot depuis. « Il fera tout pour ne pas avoir à se prononcer sur ce sujet, nous confiait il y a peu l'un de ses lieutenants. C'est de la po-pol, ça n'intéresse pas les Français. »
Tout ça pour ça ? Encore fallait-il trouver une porte de sortie sans causer trop de dégâts entre les Marcheurs et leur principal allié. D'où l'idée d'une déclaration commune. La partie était délicate. Difficile d'assumer, pour les Marcheurs, de renoncer à une promesse de la campagne de 2017. Au risque, surtout, de fâcher le principal allié du président, François Bayrou. Compliqué, pour le MoDem, d'abandonner un combat dans lequel leur président a mis tout son poids.
Jeudi 18 Mars 2021 – Les vaccins contre le Covid sèment la pagaille en Europe :
L'affaire AstraZeneca, où les pays européens ont réagi en ordre dispersé, les suspensions des uns – Allemagne notamment – entraînant celles des autres sans passer par la case Bruxelles, illustre la grande pagaille régnant dans l'Union en matière de vaccin anti- Covid-19. Loin de s'en remettre à la Commission européenne censée approvisionner les Etats membres et coordonner leur action, chaque capitale ou presque cherche à assurer le salut de sa population par ses propres moyens.
Les uns, ulcérés par les lenteurs de livraison des labos fournisseurs de l'UE (Pfizer, AstraZeneca, Moderna, Johnson&Johnson), se tournent vers les Russes ou les Chinois pour combler les manques. Voire les deux à la fois, comme la Hongrie où le Premier ministre Viktor Orban, coutumier des provocs envers les Vingt-Sept, s'est fait personnellement inoculer le sérum chinois. La Pologne, hostile à la Russie, a choisi la Chine, tandis que Slovaquie et République tchèque, confrontées à une détresse sanitaire face aux ravages de la pandémie, ont fait appel à Moscou qui leur aurait promis deux millions de doses de Spoutnik V – en examen mais pas encore homologué par l'Agence médicale européenne (EMA).
D'autres ont choisi de faire cavaliers seuls. Habitué à ruer dans les brancards, le chancelier autrichien Sebastian Kurz s'est rendu avec son homologue danoise Mette Frederiksen en quête de vaccin en Israël. « Le chancelier est un homme d'action, il prend les choses en main sans attendre les autres pour trouver des solutions, pas pour défier l'Europe », défend Michael Linhart, ambassadeur d'Autriche à Paris.
L'Europe bel et bien larguée ? « Dès qu'il y a un coup de vent la solidarité est plus dure à tenir », admet le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune. Il dénonce des « coups de com ». Ceux de la Russie, dont la production de doses est loin d'être massive (seules des quantités limitées ont été livrées aux Tchèques et Slovaques), de la Chine, qui n'a même pas soumis son vaccin à l'EMA (le président polonais a assuré qu'il n'utiliserait pas un sérum non homologué), du tandem austro-danois avec son voyage dans un pays qui ne vend pas de vaccin !
Jeudi 18 Mars 2021 – Airbus : l’ultime A380 a définitivement quitté Toulouse :
Le dernier A380 a quitté Toulouse dans un ciel gris. Le superjumbo portant le numéro de série 272 a décollé aujourd’hui un peu après midi depuis l’aéroport de Blagnac pour rejoindre le centre de finition d’Hambourg en Allemagne. Il y recevra son aménagement intérieur et sera peint aux couleurs de la compagnie Emirates, le dernier client de l’A380. Pour l’instant seule la dérive et les quatre moteurs de l’avion ont été peints. Cet ultime exemplaire sera livré dans le courant de l’année 2022. C’est la fin d’une saga qui aura débuté dans les airs le 27 avril 2005 à l’occasion du tout premier vol de l’avion géant imaginé par Airbus dès la fin des années 1990.
Espérant évincer le Boeing 747 du marché des avions gros et très gros porteur, l’A380 n’a finalement pas rencontré le succès commercial escompté avec seulement 251 exemplaires produits dont 122 pour son plus important client : la compagnie de Dubaï Emirates. L’A380 est en effet entré en service alors qu’éclatait la crise financière de 2008 faisant plonger le trafic aérien. À l’origine Airbus tablait sur un point aux environs de 700 appareils pour amortir le programme. Les ventes n’auront jamais été au rendez-vous malgré l’affection du public pour ce superjumbo des airs silencieux, rassurant et offrant un espace inédit à bord d’un avion commercial. Airbus s’était résolu à mettre fin au programme en février 2019.
Jeudi 18 Mars 2021 – Brexit : le divorce vire au contentieux entre Londres et Bruxelles :
Moins de trois mois après avoir été prononcé, le divorce entre le Royaume-Uni et l'UE tourne à la bataille juridique : Bruxelles a déclenché lundi des procédures de contentieux sur les contrôles douaniers en Irlande du Nord. En cause : l'annonce le 3 mars par le gouvernement britannique d'un report de six mois - jusqu'au 1er octobre - de certains contrôles sur l'arrivée de marchandises en Irlande du Nord depuis l'île de Grande-Bretagne.
Ce protocole est destiné à protéger le marché unique européen tout en évitant le retour d'une frontière et de contrôles douaniers sur l'île même, partagée entre d'un côté la République d'Irlande, membre de l'UE, et de l'autre le territoire britannique d'Irlande du Nord.
L'envoi de cette lettre constitue la première étape d'une "procédure d'infraction", qui peut se terminer à l'issue d'un long processus devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), susceptible d'infliger des amendes ou des astreintes. Bruxelles a donné un mois au Royaume-Uni pour transmettre ses observations.
Le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic, a par ailleurs adressé une "lettre politique" à David Frost, chargé des relations avec Bruxelles au sein du gouvernement britannique, appelant le Royaume-Uni à revenir sur cette annonce. Cette missive dénonce le non-respect de l'obligation de bonne foi prévue par le traité de retrait. Maros Sefcovic demande à Londres d'engager des consultations bilatérales avec Bruxelles "avec l'objectif de trouver une solution mutuellement acceptée d'ici à la fin du mois".
"L'UE et le Royaume-Uni ont convenu du protocole (spécifique à l'Irlande du Nord) ensemble. Nous sommes tenus de le mettre en oeuvre ensemble. Les décisions unilatérales et les violations du droit international par le Royaume-Uni vont à l'encontre de l'objectif même (du protocole) et sapent la confiance entre nous", a-t-il déclaré.
Jeudi 18 Mars 2021 – Le régulateur européen juge le vaccin AstraZeneca "sûr et efficace" :
Le vaccin AstraZeneca contre le coronavirus est "sûr et efficace" et "n'est pas associé" à un risque plus élevé de caillots sanguins, a annoncé jeudi l'Agence européenne des médicaments (EMA). "Le comité est parvenu à une conclusion scientifique claire: il s'agit d'un vaccin sûr et efficace", a déclaré la directrice exécutive de l'EMA, Emer Cooke, lors d'une visioconférence.
"Ses avantages dans la protection des personnes contre le Covid-19, avec les risques associés de décès et d'hospitalisation, l'emportent sur les risques possibles", a ajouté Mme Cooke.
Le régulateur européen, basé à Amsterdam, "a également conclu que le vaccin n'était pas associé à une augmentation du risque global d'événements thromboemboliques ou de caillots sanguins", a précisé la directrice. Mme Cooke a toutefois expliqué que l'EMA "ne peut exclure définitivement" un lien entre le vaccin élaboré par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et des troubles de la coagulation rares.
Une quinzaine de pays, dont l'Allemagne, la France et l'Italie, ont suspendu par précaution l'utilisation de ce vaccin, après le signalement d'effets secondaires possibles, tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots.
Vendredi 19 mars 2021 - Propos d’Eric Zemmour sur les mineurs isolés :
CNews condamnée à 200000 euros d’amende par le CSA : Le CSA sévit. Dans une décision rendue ce jeudi, les Sages annoncent avoir décidé de sanctionner CNews à hauteur de 200 000 euros. En cause : les propos d'Eric Zemmour sur les mineurs isolés étrangers. Le 29 septembre 2020, le polémiste de « Face à l'info » avait qualifié ces jeunes de « voleurs », « assassins » et « violeurs ». Et avait ajouté, dans un premier temps : « Tous, tous, tous. » Des propos « de nature à inciter la haine envers cette population, pour des raisons de nationalité » et qui « véhiculent de nombreux stéréotypes particulièrement infamants », écrit le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dans sa décision.
« Aucune réaction suffisamment marquée n'a été apportée à ces déclarations par les personnes présentes en plateau », ajoutent également les Sages, qui ont entendu des représentants de Canal + ainsi que la journaliste Christine Kelly, présentatrice de « Face à l'info ». Elément aggravant pour le CSA : « L'émission a été diffusée avec un léger différé » mais « cette séquence a été diffusée sans aucune modification ».
Saisi en octobre dernier, le comité d'éthique du groupe avait déjà pointé du doigt « un manquement à l'honnêteté » de la part d'Eric Zemmour, qui a fait preuve « d'outrance » avec des propos « contraires à la charte déontologique du groupe ». En revanche, l'attitude de Christine Kelly face à Eric Zemmour - alors que la journaliste avait relancé plusieurs fois le chroniqueur qui avait fini par nuancer ses propos - avait été jugée « irréprochable ». « Il faut regarder la séquence dans sa totalité », insiste encore aujourd'hui un cadre de la chaîne d'infos. A l'époque, le comité d'éthique de Canal + en était venu à cette conclusion : « Face à l'info » « ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle ». Sauf que rien n'a changé depuis.
Vendredi 19 mars 2021 - Les nouvelles mesures face à l’évolution de l’épidémie de Covid-19. :
Après le Conseil de défense sanitaire de mercredi, Jean Castex et Olivier Véran ont tenu une conférence de presse ce jeudi 18 mars pour annoncer des mesures "pouvant aller jusqu’au confinement" sur certains territoires. Voici ce qu'il faut retenir de ces annonces.
Une progression de l’épidémie qui s’accélère
"La progression de l’épidémie s’accélère nettement. Nous avons enregistré 30 000 cas pour la seule journée d’hier et 35 000 aujourd’hui", a déclaré le Premier ministre, évoquant le rôle du variant britannique dans ce qu’il estime être une "troisième vague" de contaminations en France.
Un confinement 7j/7 pour 4 semaines dans 16 départements
"De nouvelles mesures de freinage massives" de l’épidémie de Covid-19 vont être imposées dans 16 départements, à partir de samedi pour quatre semaines, a annoncé Jean Castex. Sont concernés les huit départements de l’Île-de-France, les cinq des Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime et l’Eure. "C’est une 3e voie que nous retenons, une voie qui doit permettre de freiner sans enfermer", a précisé le Premier ministre. Ces mesures de restriction sanitaire pourront être étendues "si nécessaire à d’autres parties du territoire", a indiqué Jean Castex.
Fermeture des commerces et rayons dits non-essentiels dans ces 16 départements
Les commerces et rayons de grandes surfaces ne rentrant pas dans la liste de ceux "vendant des biens et des services de première nécessité" fermeront leurs portes dans les 16 départements concernés par le reconfinement. "Pour ralentir l’épidémie, il faut réduire […] les occasions de contacts dans les lieux clos", a expliqué Jean Castex. "La fermeture d’une partie des commerces doit y contribuer, indépendamment des risques spécifiques liés à leur fréquentation". "Par souci d’équité, les restrictions de vente s’appliqueront aux mêmes produits qu’ils soient vendus dans un rayon de grande surface, un commerce spécialisé ou un petit commerce de centre-ville", a-t-il ajouté, en précisant que librairies et disquaires pourront rester ouverts, étant désormais catégorisés comme "de première nécessité".
Les lycées en demi-jauge, les écoles et collèges ouverts normalement dans les zones reconfinées
Les écoles et collèges ouvriront normalement mais les lycées basculeront tous en "demi-jauge" dans les 16 départements concernés par les nouvelles restrictions.
En revanche, l’éducation physique et sportive, sur le temps scolaire, "pourra reprendre normalement", a déclaré jeudi Jean Castex. "Pour tenir compte des besoins des élèves, nous assouplirons […] les conditions dans lesquelles l’activité sportive des mineurs pourra être pratiquée : l’éducation physique et sportive, sur le temps scolaire, pourra reprendre normalement et les activités sportives extra-scolaire en plein air des mineurs seront maintenues", a dit le chef du gouvernement.
Les déplacements interrégionaux "interdits" dans ces 16 départements
Dans ces 16 départements, les déplacements seront limités à "10 kilomètres autour de chez soi", avec une attestation, a annoncé Jean Castex. Les déplacements interrégionaux seront également "interdits" dans les territoires concernés.
"Il sera possible de sortir de chez soi pour se promener, s’aérer ou faire du sport, en journée, sans aucune limitation de durée mais avec une attestation et à la condition de rester dans un rayon limité à 10 kilomètres autour de chez soi", a déclaré le Premier ministre. "Pour les habitants des territoires concernés, les déplacements interrégionaux seront par ailleurs interdits, sauf motifs impérieux ou professionnels", a-t-il ajouté.
Le couvre-feu retardé à 19h en métropole à compter de samedi
Le couvre-feu va être retardé en métropole à compter de samedi de 18h à 19h, notamment pour tenir compte du passage à l’heure d’été, a déclaré le Premier ministre.
"Cet ajustement […] concernera tous les départements et pas seulement" ceux "soumis (aux) mesures renforcées" pour freiner la circulation du virus, a précisé le chef du gouvernement, pour qui "ce choix de moins restreindre les possibilités de sortir de chez soi doit cependant s’accompagner d’une vraie vigilance" de la part de la population.
Vendredi 19 mars 2021 - Confinement régional: les gares prises d'assaut pour fuir Paris :
Des voyageurs pressés d'attraper leur train pour partir en week-end mais aussi de futurs confinés qui partent au vert: comme à chaque annonce de confinement, les trains au départ de la gare Montparnasse à Paris étaient pleins vendredi matin. Sous les écrans des départs, dans le hall de la gare, Maïwenn attend, sa grosse valise à la main, l'annonce de son train. L'étudiante de 19 ans a décidé d'aller se mettre au vert dans sa belle-famille, près de Saint-Brieuc (Côte-d'Amor), pour terminer son année universitaire. "Je vais y rester jusqu'à la fin des cours", prévue mi-avril, "cela fait grosso modo un an que nos cours sont en distanciel donc on commence à être habitué, si je puis dire", explique la jeune femme qui compte suivre ses cours du matin durant son trajet.
Samedi 20 mars 2021 - JO de Tokyo : pas de spectateurs venant de l’étranger à cause du virus :
Responsables olympiques et autorités japonaises ont décidé samedi de ne pas autoriser la présence de spectateurs venant de l’étranger aux Jeux olympiques de Tokyo reprogrammés cet été.
Cette interdiction constitue une première historique. Depuis début mars, les médias nippons annonçaient que le gouvernement japonais avait déjà opté pour l’interdiction des spectateurs de l’étranger, en raison notamment de l’inquiétude de la population japonaise face au Covid-19 et à ses variants. "Ce n’est jamais arrivé que des spectateurs étrangers soient interdits d’entrer dans le pays-hôte au moment des Jeux, même pendant la grippe espagnole lors des Jeux olympiques d’Anvers en 1920", relève Jean-Loup Chappelet, professeur émérite à l’Université de Lausanne (Suisse) et spécialiste des JO.
La réunion en ligne a impliqué les cinq parties prenantes aux Jeux : comité d’organisation, gouvernement japonais, ville de Tokyo et Comités internationaux olympique et paralympique. "L’immigration dépend du gouvernement mais, au bout du compte, (la décision, ndlr) sera basée sur une discussion entre les cinq parties et leur accord", avait déclaré la présidente du comité d’organisation de Tokyo-2020, Seiko Hashimoto, lors d’une conférence de presse vendredi.
Samedi 20 mars 2021 - Consultation Covid-19 : les Français opposés au passeport vaccinal :
Du 17 février au 7 mars dernier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a lancé une consultation auprès des Français sur le passeport vaccinal, après les avoir interrogés sur le vaccin contre la Covid-19.« Que pensez-vous du passeport vaccinal, dans le cadre d’une utilisation en France notamment pour accéder aux lieux aujourd’hui fermés (restaurants, cinémas, stades, musées…) ? », interrogeait l’institution. 110 507 personnes ont participé à cette consultation et les résultats sont sans appel : une majorité hostile s’est dégagée.
67,1 % des personnes se déclarent très défavorables à l’idée d’un passeport vaccinal, 5,6 % défavorables pour 20,2 % se déclarant très favorables et 5,1 % favorables. 2 % se disent mitigés. Les participants qui se déclarent favorables au passeport vaccinal mettent majoritairement en avant la possibilité de rouvrir les lieux fermés, de voyager à nouveau ou encore de retrouver ses libertés. À l’inverse, les participants qui se déclarent défavorables au passeport vaccinal pointent principalement l’atteinte aux libertés privées, l’incertitude concernant l’efficacité et la sûreté des vaccins, ou encore la discrimination entre les citoyens que créerait ce dispositif.