Lundi 15 Mars 2021 – La France, l'Allemagne et l'Italie suspendent le vaccin AstraZeneca :
C'est un contre-temps dans une campagne de vaccination qui a tardé à décoller. Lundi, la France, l'Allemagne et l'Italie ont rejoint la liste des pays qui ont suspendu l'utilisation du vaccin contre le Covid-19 du laboratoire Astra Zeneca. Pour ce qui concerne la France, c'est le président Emmanuel Macron qui en a fait l'annonce, en indiquant attendre un avis européen mercredi.
L'Allemagne, pour sa part, suspend l'utilisation du vaccin AstraZeneca «à titre préventif» après le signalement d'effets secondaires, a annoncé lundi le ministère de la Santé du pays. L'institut médical Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement, «estime que d'autres examens (sont) nécessaires», après des cas de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées en Europe, a précisé un porte-parole du ministère. Plusieurs pays ont déjà pris une telle mesure.
Cette décision de suspension intervient «après de nouvelles informations concernant des thromboses de veines cérébrales en lien avec la vaccination en Allemagne et en Europe», selon la même source.
L'Agence européenne des médicaments (EMA) «décidera si et comment les nouvelles connaissances (sur ces effets secondaires) se répercutent sur l'autorisation du vaccin», a ajouté ce porte-parole.
Lundi 15 Mars 2021 – Covid et double nationalité au menu d'un sommet Macron-Sanchez à Montauban :
Le président Emmanuel Macron a retrouvé lundi à Montauban Pedro Sanchez pour un sommet franco-espagnol consacré à la signature d'un accord sur la reconnaissance de la double-nationalité, mais aussi à la crise du Covid.
Ce 26e sommet entre les deux voisins pyrénéens, qui a débuté en fin de matinée, est le premier depuis février 2017 et du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui s'entretient cependant très régulièrement avec le chef du gouvernement espagnol, arrivé au pouvoir en juin 2018. "Forts de notre identité européenne et de notre histoire, nous allons faire de ce sommet une étape importante de la relation entre nos pays. Nous le devons aux 150.000 Français qui vivent en Espagne et aux 190.000 Espagnols en France", a déclaré le chef de l'Etat dans un tweet publié au début du sommet.
Si Emmanuel Macron et Pedro Sanchez se voient en face à face, ce n'est pas le cas des 26 ministres qui, crise sanitaire oblige, participent au sommet à distance et échangent donc avec leurs homologues en visioconférence depuis Paris et Madrid. Les deux dirigeants devaient s'entretenir des grands dossiers bilatéraux et d'actualité à l'approche du sommet européen des 25 et 26 mars. En particulier de la crise du Covid-19, alors qu'Emmanuel Macron doit faire face à des décisions difficiles, notamment sur un éventuel reconfinement en Ile-de-France.
Pedro Sanchez devrait aborder la question du passeport vaccinal européen, sur lequel compte Madrid pour relancer le tourisme dès que possible, a indiqué le gouvernement espagnol. Les échanges portent également sur la lutte contre l'immigration clandestine et le terrorisme, en particulier par la réforme de l'espace Schengen, que soutiennent Madrid comme Paris.
Lundi 15 Mars 2021 – L'Île-de-France "en sursis ….Le point sur la pandémie :
La situation en Île-de-France suscite beaucoup d'inquiétude alors que la menace d'un nouveau confinement plane sur la région. Pour sa présidente, Valérie Pécresse, elle est en "sursis", tandis qu'Aurore Bergé estime que si un confinement s'avère nécessaire il devra être strict.
Pendant ce temps, la vaccination se poursuit et les médecins généralistes vont à nouveau pouvoir commander des doses de vaccin à destination de leurs patients éligibles. Mais les déboires du laboratoire AstraZeneca pourraient avoir des conséquences néfastes sur le bon déroulé des campagnes de vaccination : de plus en plus de pays ont suspendu son utilisation par précaution après que des "effets secondaires possibles" ont été rapportés au Danemark, en Norvège, mais aussi dans les Bouches-du-Rhône, où les pompiers ont décidé de suspendre la vaccination de leur personnel.
Suspendues la semaine dernière, les commandes de vaccins AstraZeneca ont été rouvertes ce lundi matin pour les médecins libéraux, qui devront se contenter de 30 000 flacons livrés d'ici fin mars, à raison d'un seul par praticien. "Au maximum, 30 000 médecins pourront commander un flacon" d'ici mercredi soir, indique la Direction générale de la santé (DGS) dans une note "DGS-urgent" diffusée dimanche.
Lundi 15 Mars 2021 – Allemagne : revers historique pour la CDU d’Angela Merkel :
Les conservateurs allemands du parti de la chancelière Angela Merkel, fragilisés par des ratés dans la gestion de la pandémie et un encombrant scandale financier, ont encaissé ce dimanche 14 mars un revers historique dans deux élections régionales cruciales à six mois des législatives.
L’Union chrétienne-démocrate (CDU) se dirige vers son pire score électoral dans les États régionaux du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat, au sud-ouest de l’Allemagne. D’après les projections des chaînes ARD et ZDF. La CDU ne recueille dans le Bade-Wurtemberg que 23,3 % des suffrages contre 27 % il y a cinq ans, tandis qu’en Rhénanie-Palatinat, elle atteint environ 26 %, contre 31,8 % en 2016.
“Heure sombre” pour la CDU, commentait le quotidien Die Welt tandis que l’hebdomadaire Der Spiegel évoquait une “débâcle électorale”. Si les conservateurs ne partaient pas favoris dans ces deux Länder dirigés respectivement par les Verts et les sociaux-démocrates du SPD, ils accusent un recul de mauvais augure en vue des législatives du 26 septembre.
Les révélations en cascade, depuis fin février, autour de ladite “affaire des masques”, et les critiques croissantes sur la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 ont affaibli le parti de la chancelière.
La CDU traverse “sa plus grave crise” depuis le scandale des caisses noires qui avait précipité la chute d’Helmut Kohl à la fin des années 1990, estiment de nombreux commentateurs. Cette fois, ce sont notamment des soupçons de commissions perçues par des députés dans des contrats d’achats de masques, au début de l’épidémie, qui écornent l’image de la majorité. Ce scandale, a reconnu ce dimanche soir le secrétaire général de la CDU Paul Ziemiak, a “lourdement impacté” le résultat de ces scrutins. Le responsable a promis “la tolérance zéro” face aux malversations de ceux “qui s’enrichissent pendant la crise (sanitaire)”.
Lundi 15 Mars 2021 – Chine : tempête de sable et pollution ;Pékin suffoque :
Une impression de fin du monde ce lundi à Pékin. Les tempêtes de sable, en provenance du proche désert de Gobi, sont fréquentes au printemps dans le nord de la Chine mais les Pékinois n’avaient pas constaté un ciel aussi chargé depuis des années.
En Mongolie même, six personnes sont mortes des suites de la tempête, alors que 81 autres étaient portées disparues, selon les autorités locales. La municipalité de Pékin, qui compte plus de 20 millions d’habitants, a suspendu toutes les activités sportives en extérieur dans les établissements scolaires et a conseillé aux personnes souffrant de problèmes respiratoires de ne pas sortir de chez elles. La tête bien emmitouflée, la plupart des habitants se sont toutefois rendus à leur travail, mais certains se protégeaient derrière des lunettes de protection, craignant pour leur santé. "J’ai l’impression que chaque respiration va m’apporter des problèmes pulmonaires", a déclaré une habitante, Zhang Yunya.
Les conditions dantesques, rarissimes ces derniers temps, ont ravivé de vieux souvenirs chez les habitants de la capitale. "Je me souviens que les tempêtes de sable d’il y a dix ans disparaissaient au bout d’une heure. Mais j’ai bien peur que celle-ci ne parte pas avant la fin de la journée", a déclaré Pan Xiaochuan, un expert de la santé environnementale à Pékin. Les bâtiments emblématiques de la ville étaient difficilement visibles, à l’image de la Cité interdite ou encore du siège de la télévision nationale, dont le sommet (234 mètres) disparaissait derrière un voile de brouillard.
En début de matinée, le niveau des particules PM10 était près de vingt fois supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui des particules PM2,5, encore plus nocives, a dépassé 560, un niveau rarement atteint ces dernières années à Pékin.
Mardi 16 mars 2021 - L'épidémie continue de frapper la France :
333 personnes sont mortes du Covid ces dernières 24 heures, selon le bilan du ministère de la Santé de ce lundi 15 mars. 90.762 décès sont à déplorer depuis l'apparition du virus en janvier 2020, dans l'Hexagone.
Si 6471 cas ont été détectés - un chiffre faible qui s'explique par la fermeture des laboratoires le dimanche -, le nombre de patients hospitalisés a augmenté, s'établissant à 25.469 ce lundi. 1676 malades ont été admis à l'hôpital entre dimanche et lundi. 4219 personnes sont actuellement soignées en service de réanimation, dont 401 arrivées en 24 heures. Concernant les chiffres de la vaccination, 5.135.616 premières doses ont été injectées.
En Île-de-France, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en soins critiques en Île-de-France atteignait 1152 lundi selon l'agence régionale de santé (ARS), soit davantage qu'au pic de la deuxième vague épidémique, à l'automne.
La France a décidé, à son tour, lundi de «suspendre par précaution» l’utilisation du vaccin AstraZeneca, en attendant un avis de l’autorité européenne du médicament qui sera rendu mardi, a annoncé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Montauban. Le chef de l’Etat a dit «espérer reprendre vite» la vaccination avec ce sérum «si l’avis de l’autorité européenne le permet», alors que plusieurs pays européens ont eux aussi suspendu ce vaccin.
Mardi 16 mars 2021 - Vaccin AstraZeneca : L’Executif change de pied :
D'un jour l'autre… « A ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin », assurait Jean Castex, interrogé dimanche soir sur Twitch à propos des doutes sur le sérum AstraZeneca, expliquant ne pas disposer « d'éléments qui nous conduisent en France à suspendre cette vaccination ».
Changement de pied, moins de 24 heures plus tard. Depuis Montauban ce lundi après-midi, Emmanuel Macron annonce que la France décide de « suspendre par précaution » son utilisation. Une mesure provisoire, soumise à l'avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) attendu jeudi.
Pourquoi ce revirement? « C'est un principe de précaution qui s'applique car certains pays ont eu des cas supplémentaires sujets à interprétation », explique un conseiller de l'exécutif, mettant également en avant un enjeu « de coordination européenne ». Or, le Danemark a ouvert le bal jeudi dernier. Suivi en ordre dispersé de la Bulgarie vendredi, ou notamment de l'Irlande et des Pays-Bas dimanche. Au tour de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne et de la France, donc, ce lundi. Un effet domino, en quelque sorte. « On ne peut pas être en décalage avec nos partenaires », souffle un Marcheur.
Un conseiller de l'exécutif abonde, évoquant la nécessité « d'assurer », « la confiance, la transparence, la sûreté » promises. Tout en soulignant que seuls « un petit nombre de cas » posent question. Au sein du gouvernement, on rappelle aussi qu'aux yeux du régulateur français du médicament, l'ANSM, « rien n'indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination ». A Montauban, le chef de l'Etat a d'ailleurs dit « espérer reprendre vite » la vaccination avec le sérum AstraZeneca « si l'avis de l'autorité européenne le permet ».
Mardi 16 mars 2021 - César 2021 : Roselyne Bachelot trouve "navrant de voir des artistes piétiner leur outil de travail" :
La 46e cérémonie des César de ce vendredi 12 mars, n’a pas fait l’unanimité. À l’arrêt depuis un an à cause du Covid-19, le monde du cinéma a multiplié les messages à destination du gouvernement au cours de la cérémonie. Roselyne Bachelot, invitée sur RTL est revenue sur la soirée de vendredi.
Les téléspectateurs se souviendront de l’intervention-choc de l’actrice Corinne Masiero, couverte de faux sang et entièrement nue, venue réclamer la relance du secteur. Un moment et bien d’autres, qui n’ont pas forcément plu à la ministre de la Culture : "Je me pose une seule question […] Est-ce que cette cérémonie a été utile au cinéma français ? Je crois qu’elle n’a pas été utile au cinéma français", dit Roselyne Bachelot.
"Ce qui m’a frappée, c’est que, finalement, le côté meeting politique de cette affaire, je pense, a nui au cinéma français, alors que le cinéma français est massivement aidé", déplore la ministre de la Culture. Au cours de la soirée, les artistes ont accusé l’État d’avoir abandonné le cinéma et la culture en général, des accusations que rejette Bachelot : "Dans aucun pays du monde un état n’aide le cinéma comme on le fait : 1,2 milliard d’aides en 2020 et nous continuons en 2021."
Si Roselyne Bachelot ne donne pas de date précise, pour la réouverture des lieux culturels, elle assure que le gouvernement travaille à "donner de la visibilité à la réouverture des lieux de culture", en préparant des "protocoles robustes".
Mardi 16 mars 2021 - Nicolas Sarkozy de retour au tribunal dans le cadre de l’affaire Bygmalion :
Quinze jours après avoir été condamné dans l’affaire dite "des écoutes", Nicolas Sarkozy sera à nouveau jugé à partir de demain à Paris. Il s’agit cette fois, pour les magistrats, de se plonger dans le lourd dossier Bygmalion. Si les peines encourues par l’ancien locataire de l’Elysée sont moins lourdes que dans l’affaire des écoutes (un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende), le dossier est politiquement beaucoup plus explosif. L’ancien président est, en effet, soupçonné d’avoir laissé filer ses comptes de campagne au-delà de leur plafond légal malgré les avertissements des experts-comptables. Selon l’accusation, l’ancien président "a incontestablement bénéficié" d’un système de fausses factures, qui lui a permis de disposer pour la campagne de moyens "bien supérieurs à ce que la loi autorisait". Au total, selon l’accusation, les dépenses de la campagne du candidat Sarkozy se sont élevées à "au moins 42,8 millions d’euros", bien au-delà du plafond légal. En 2012, il était de 16,8 millions d’euros pour le premier tour et de 22,5 millions d’euros pour le second.
Entre janvier et mai 2012, l’équipe de campagne du candidat a organisé 44 meetings, soit plus de huit par mois. Un chiffre colossal en comparaison des dix meetings du candidat socialiste François Hollande à la même période.
Également sur le banc des prévenus, Guillaume Lambert, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, a assuré dans l’émission "Complément d’enquête" sur France 2 avoir directement prévenu l’ex-candidat sur les dépassements des frais. "Je lui ai indiqué la nécessité de faire des économies dans la campagne, de réduire un certain nombre de postes de dépense", a-t-il dit.
Ces dépassements auraient été rendus possibles grâce à un système de surfacturation organisé par l’agence Bygmalion. Cette société de conseil en communication, co-fondée en 2008 par Bastien Millot et Guy Alvès deux proches de Jean-François Copé, était chargée d’organiser des meetings pour l’ancienne UMP puis pour le candidat Sarkozy.
Mardi 16 mars 2021 - Premier avertissement de la Corée du Nord à Joe Biden :
Un avertissement ferme, deux ans après l'échec du sommet de Hanoï. Pour la première fois depuis son investiture, la Corée du Nord a mis en garde Joe Biden. L'avertissement est venu de Kim Yo-jong, l'influente soeur de Kim Jong Un, dans un communiqué relayé par l'agence de presse nord-coréenne : «Nous profitons de cette occasion pour mettre en garde la nouvelle administration américaine qui essaie de répandre une odeur de poudre sur nos terres. S'il veut dormir paisiblement ces quatre prochaines années, il devrait éviter de faire des vagues.» Une possible réponse aux manoeuvres militaires conjointes entamées la semaine dernière par les États-Unis et la Corée du Sud.
Cette déclaration a été publiée à la veille du voyage d'Anthony Blinken et Lloyd Austin, secrétaire d'État et ministre de la Défense, en Corée du Sud, où les deux Américains vont notamment aborder la question de «la dénucléarisation de la Corée du Nord». Lundi, la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki a confirmé que les États-Unis avaient tenté d'établir le contact avec la Corée du Nord : «La diplomatie est toujours notre objectif. Notre objectif est de réduire le risque d'escalade. Mais nous n'avons pas reçu de réponse», a-t-elle déploré, rappelant que ce silence «suit plus d'un an sans dialogue avec la Corée du Nord, en dépit de nombreuses tentatives américaines pour entamer les discussions». Le silence de la Corée du Nord est une conséquence directe de l'échec du sommet de Hanoï, en février 2019, qui suivait la première rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un en juin 2018 à Singapour.
Mais les «déclarations d'amour» de l'ancien président américain au dictateur nord-coréen n'avaient débouché sur aucune avancée concrète, malgré l'espoir d'un réchauffement sur la péninsule coréenne après le dialogue entamé par le président sud-coréen.
Mardi 16 mars 2021 - Reconfinement en Ile-de-France, capacités hospitalières, vaccination... Ce qu’il faut retenir de l’interview de Castex :
Depuis Matignon, le Premier ministre, Jean Castex a accordé une interview en direct aux journalistes de BFMTV Bruno Jeudy et Maxime Switek. Un an après le premier confinement, il a tenté de rassurer concernant la campagne de vaccination, notamment avec AstraZeneca, et laissé sous-entendre qu’un confinement le week-end en Île-de-France était possible. Voici ce qu’il faut en retenir.
Un reconfinement de l’Île-de-France : une hypothèse sur la table. C’était le sujet très attendu et qui préoccupe près de 12 millions de Franciliens depuis plusieurs jours. Jean Castex a laissé sous-entendre qu’un confinement, notamment le week-end, pourrait intervenir dans la région capitale. Il faudra toutefois attendre l’issue du conseil de défense sanitaire de ce mercredi matin.
Il a considéré que « les données sont réunies » dans la région pour un reconfinement. Et d’ajouter : « des mesures du type de celles qui sont déjà appliquées sur d’autres territoires sont sur la table. C’est une hypothèse. Il faut le faire de manière équitable, adaptée à cette région. Le moment est venu pour envisager des dispositions pour la région francilienne ».
Suspendues depuis lundi soir par le président de la République, Emmanuel Macron, les injections du vaccin d’AstraZeneca reprendront après « le feu vert de l’agence européenne du médicament, que j’espère vivement […] Je pense que l’avis de l’agence européenne du médicament sera positif. Si ce n’était pas le cas, ce serait une très mauvaise nouvelle », s’est-il risqué à prédire.
Mercredi 17 mars 2021 - Jean Lassalle candidat à la présidentielle de 2022 : "Je serai en finale" :
Deuxième candidature pour Jean Lassalle. Le Béarnais a annoncé mardi sur RTL, qu’il était candidat à l’élection présidentielle de 2022. Et pas pour faire de la figuration ! Le député se voit très bien au second tour : « Je serai en finale, il va y avoir un effet de surprise », assure-t-il.
À la tête de son mouvement baptisé "Résistons", il avait récolté 1,21 % des voix en 2017. Jean Lassalle souhaite incarner “la joie”, malgré la crise du Covid-19, “le ciel s’assombrit, tout n’est que tristesse, stress, angoisse. Souvent, ça débouche sur des rivières de sang qui emportent nos jeunes". Face à cela, "nous devons être porteurs de joie, toucher au cœur des gens qui sont totalement hagards, comme après le passage d’un tsunami.”, estime auprès de l’AFP le député des Pyrénées-Atlantiques.
En 2018, le Béarnais avait arboré un gilet jaune à l’Assemblée nationale pour soutenir le mouvement du même nom. Il espère que certains d’entre eux "voteront" pour lui : "J’en serais très honoré, car ils sont la dernière inspiration révolutionnaire d’un pays très révolutionnaire".
En 2017, après la présidentielle, le député avait fait l’objet d’accusations de sexisme et d’agression sexuelle qu’il récuse catégoriquement : “Je n’ai aucun problème ni avec les femmes, ni avec les hommes d’ailleurs. Je crois que j’ai une attitude normale”, a-t-il répété à l’AFP.