Lundi 8 Mars 2021 – point sur le Coronavirus le 7 mars au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 en réanimation a nettement augmenté dimanche, à 3.743 patients contre 3.689 la veille, soit le plus haut niveau depuis fin novembre, selon les données de Santé publique France. Descendu sous la barre des 2.600 début janvier, cet indicateur, qui concerne les cas les plus graves, n'a cessé de monter depuis. Il reste encore loin du pic de la deuxième vague de l'automne (4.900 mi-novembre) et surtout de la première vague au printemps (7.000 début avril). Sur les dernières 24 heures, 187 patients ont été admis dans ces services de réanimation, un chiffre plutôt faible, mais qui l'est traditionnellement le week-end.
Le nombre total de patients hospitalisés a plutôt tendance à baisser, au contraire, depuis début février. Il était dimanche de 24.818, soit 53 personnes de plus que la veille. Santé publique France a fait état de 21.825 nouvelles contaminations, portant le total à 3,904 millions de cas depuis le début de l'épidémie. Le taux de positivité des tests est de 7,3%, stable à ce niveau depuis une semaine. Le nombre de décès dû au Covid-19 a grimpé à 88.600, dont 130 sur les dernières 24 heures.
Le week-end a été marqué par un effort logistique national de vaccination, grâce auquel, selon le Premier ministre Jean Castex, «585.000 Français ont été vaccinés depuis vendredi». Santé publique France dénombre 3.772.579 personnes ayant reçu au moins une dose à la date de samedi.
Lundi 8 Mars 2021 – Anne Hidalgo "choquée" par les images de l’évacuation des Quais de Seine ce week-end :
Interrogée sur France Inter lundi, la maire de Paris a dit avoir été choquée par les images de l’évacuation des Quais de Seine ce week-end par les forces de l’ordre et assuré ne pas avoir été prévenue.
Les Parisiens ne sont pour l’instant pas confinés le week-end, mais les autorités veillent à ce qu’ils ne se rassemblent pas afin de limiter la propagation du covid-19. Samedi, les Quais de Seine, particulièrement fréquentés par les habitants de la capitale, ont été évacués par les forces de l’ordre. Des images qui ont beaucoup fait parler, alors que la ville est l’une des plus densément peuplées du monde et que les grands espaces extérieurs sont limités.
La maire, Anne Hidalgo – qui s’est prononcée contre un confinement le week-end – s’est dite «choquée» lundi sur France Inter. Elle a expliqué ne pas avoir été prévenue par cette évacuation lancée par la préfecture. «Evidemment qu’il faut vérifier que les gens respectent les gestes barrière, ne font pas n’importe quoi, et objectivement, quand même, depuis plus d’un an, on peut dire que les Français, les Parisiens sont très raisonnables», a-t-elle commenté. «Je suis maire de la capitale, voir une opération d’évacuation des Quais de Seine sans même avoir été prévenue, c’est quand même très choquant», a-t-elle ajouté, indiquant avoir dans la journée une réunion avec le préfet de police au cours de laquelle elle lui «demandera la base légale» de cette évacuation.
Anne Hidalgo a rappelé qu’il était important d’intervenir lorsque les «gens ne respectent pas les gestes barrière», notamment lorsqu’ils sont en train de «consommer des boissons, sans masque, à quelques centimètres les uns des autres» mais elle a également dit que parmi les personnes présentes ce week-end le long des Quais, se trouvaient des «parents avec des poussettes, juste des personnes qui se promenaient». «Bien sûr, il y avait beaucoup de monde, mais on le sait, il vaut mieux être dehors que dedans pour éviter les contaminations et il faut faire les choses dans le respect de toutes les autorités, y compris la mienne». «Les mesures sanitaires prises pour lutter contre la propagation de la #COVID19 ne sont pas respectées sur les Quais de Seine. Les forces de l'ordre interviennent pour mettre fin à ces rassemblements», avait écrit la préfecture samedi en milieu d’après-midi.
Ce qui est le plus choquant dans cette affaire c’est que tous « ces braves gens qui se promenaient paisiblement » au mépris de la loi n’aient pas été verbalisés pour leur montrer une bonne fois pour toutes que la loi s’applique à tout le monde …
Lundi 8 Mars 2021 – Le député Olivier Dassault meurt dans le crash de son hélicoptère :
Le député et capitaine d'industrie Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort dimanche à l'âge de 69 ans dans le crash de son hélicoptère près de Deauville, dans le Calvados.
Emmanuel Macron a rendu hommage au député LR, qui était âgé de 69 ans, dans un tweet. "Olivier Dassault aimait la France. Capitaine d'industrie, député, élu local, commandant de réserve dans l'armée de l'air: sa vie durant, il ne cessa de servir notre pays, d'en valoriser les atouts. Son décès brutal est une grande perte. Pensées à sa famille et à ses proches", a écrit le chef de l'Etat.
Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la Sécurité de l'Aviation civile a indiqué dans un tweet que l'appareil, un Aérospatiale AS350 Écureuil, s'était écrasé "au décollage", effectué "depuis un terrain privé". Le parquet a saisi la section des recherches de la gendarmerie des transports aériens, chargée de l'enquête.
Aussitôt de nombreuses personnalités politiques ont rendu hommage au fils de Serge Dassault et petit-fils de Marcel Dassault, qui était l'une des plus grandes fortunes de France. Le Premier ministre Jean Castex a salué "un député humaniste, un entrepreneur visionnaire, un homme profondément engagé pour son pays, un artiste à l'élégante audace".
Lundi 8 Mars 2021 – Assassinat de Samuel Paty : la collégienne qui l'avait accusé a reconnu avoir menti :
Un mensonge lourd de conséquences. Une collégienne, qui avait accusé son professeur d'Histoire Samuel Paty d'islamophobie, posant ainsi la première pierre d'une campagne en ligne contre le professeur jusqu'à son assassinat à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020, a reconnu en garde à vue avoir menti, a révélé «Le Parisien» dimanche.
Dans un premier temps, l'adolescente de 13 ans avait déclaré avoir participé au cours sur la liberté d'expression donné par Samuel Paty à ses élèves collégiens le 6 octobre 2020, durant lequel il a montré une caricature du prophète Mahomet publiée dans «Charlie Hebdo». Avant de diffuser cette image en classe, la jeune fille avait affirmé que le professeur avait demandé aux élèves musulmans de se désigner en levant la main avant de sortir de la salle et qu'elle avait exprimé sa désapprobation face à cette consigne. Un point de vue qui lui aurait valu 2 jours d'exclusion. C'est aussi l'histoire que l'adolescente a raconté à son père, avec qui elle est allée déposer plainte le 7 octobre contre Samuel Paty pour «diffusion d'image pornographique». Le père de l'élève avait ensuite lancé une campagne contre l'enseignant sur les réseaux sociaux, appuyé par le militant islamiste fiché S Abdelhakim Sefrioui. Le dénouement tragique de cette affaire s'est déroulé dix jours après ce cours d'éducation civique intitulé «Situation de dilemme : être ou ne pas être Charlie» : Samuel Paty a été décapité non loin de son lieu de travail par le réfugié tchéchène radicalisé Abdoullakh Anzorov, abattu par la police.
«Je n'étais pas là le jour des caricatures», a finalement expliqué fin novembre aux enquêteurs la collégienne, mise en examen depuis le 25 novembre pour «dénonciation calomnieuse». Si elle n'a pas pu assister au cours sur la liberté d'expression donné par Samuel Paty le 6 octobre, c'est parce qu'elle avait été exclue de l'établissement pour absentéisme. Selon ses propos aux enquêteurs relayés par «Le Parisien», c'est parce qu'elle ne voulait pas révéler les vraies raisons de son exclusion qu'elle a inventé cette histoire de renvoi à la suite du cours où a été projetée la caricature de «Charlie Hebdo». Elle, a eu vent du contenu du cours, le lendemain, le 7 octobre, par le biais d'une camarade. Selon les témoignages d'élèves, durant sa classe, Samuel Paty n'aurait pas demandé aux élèves musulmans de sortir de la salle au moment de la projection de l'image du prophète Mahomet caricaturé, mais leur aurait proposé de fermer les yeux s'ils avaient peur d'être choqués.
Lundi 8 Mars 2021 – Journée des droits de la femme: une discrimination sexiste "systémique" chez McDo dénoncée :
Un collectif de salariés et anciens salariés de McDonald's a dénoncé une politique de discrimination sexiste "systémique" au sein de l'enseigne de restauration rapide en France, selon un communiqué publié à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
"Nous, salariés et anciens salariés de McDonald's, souhaitons vous alerter sur les discriminations systémiques pratiquées au sein de notre entreprise", affirme le collectif McDroits dans un courrier à la Défenseure des droits, qui veille au respect des droits et libertés en France.
"Nous pensons qu'il ne s'agit pas de comportements isolés, mais du résultat d'une culture d'entreprise nocive", poursuit le collectif, qui est soutenu par les syndicats CGT, SUD Solidaires et le réseau militant ReAct, dans ce courrier transmis le 24 février. McDroits y a joint 164 témoignages directs de harcèlements sexuels et de discriminations sexistes reçus depuis un an, selon sa porte-parole Mathilde Simon, qui dénonce l'inaction de l'enseigne américaine.
"Chez McDonald's, les questions de harcèlement et de discrimination sont anciennes et généralisées" et ces faits "se déroulent dans le plus grand silence des responsables et dans un mépris constant des victimes", poursuit McDroits. "L'enseigne travaille au renforcement permanent des mesures en place, en collaborant avec l'ensemble des experts et des parties prenantes, car aucun comportement inapproprié n'a sa place dans les restaurants McDonald's", a réagi la direction de la chaîne de restauration rapide, sollicitée par l'AFP.
Lundi 8 Mars 2021 – Nice-Dunkerque, scènes de la vie confinée :
En plus du couvre-feu, la France découvre la mise sous cloche du week-end. Un an après le premier confinement, deux agglomérations au taux de contamination trois fois supérieur à la moyenne nationale pour Nice et quatre fois pour Dunkerque ont étrenné ces mesures.
Dans sa loge de la résidence Les Mouettes, promenade des Anglais, Georgette a le moral en berne. A quelques heures du reconfinement, elle vient d’apprendre qu’en plus des mesures attendues, le front de mer serait interdit tout le week-end et le suivant. Une frustration de trop pour la sexagénaire qui vit à deux pas, dans un logement exigu, entre sa télé et l’écran des caméras de surveillance, allumés non-stop. « Marcher le long de la plage avec Christiane, qui est concierge au numéro d’à côté, c’est mon seul plaisir. »
Depuis dix-sept ans, Georgette veille sur cet immeuble cossu des années 1950. « Je viens de sortir faire mes courses, mais j’ai trouvé le magasin de produits congelés totalement dévalisé ! » En ces temps d’incertitude, stocker est devenu un réflexe pavlovien. Pour Olivier Garcia, directeur des produits à Fnac-Darty, le phénomène est flagrant au rayon électroménager. « Dans le mois avant le premier confinement, les congélateurs ont progressé de 400 %. » Depuis, les ventes de lave-vaisselle ont doublé, et l’hiver a fait bondir les achats d’appareils à raclette (+ 500 %), même les modèles pour deux. Besoin de confort, de réconfort.
Lundi 8 Mars 2021 – Grenoble : Deux professeurs de l'IEP traités de "fascistes", une enquête ouverte :
Une enquête a été ouverte après qu'une campagne d'affichage sauvage a visé deux professeurs de l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble, les accusant d'islamophobie.
En plein débat sur «l’islamo-gauchisme» au sein des universités, l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble est en proie à des tensions autour d'accusations d'islamophobie visant deux professeurs par le biais d'un affichage sauvage qui fait désormais l'objet d'une enquête.
Cette dernière, ouverte ces dernières heures par le parquet pour «injure publique» et «dégradation», est le dernier épisode d'une polémique autour d'un cours sur l'islam dans la France, et de la préparation d'une «Semaine de l'égalité» contre les discriminations.
Un malaise qui s'est cristallisé jeudi quand des étudiants ont placardé à l'entrée de l'institution des affichettes indiquant : «Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue.» Le tout accompagné du nom de deux professeurs et relayé en photo par des syndicats étudiants sur les réseaux sociaux. «Traiter des gens de "fasciste" est une injure (...). Il y a un vrai danger à ce que ces professeurs soient menacés et subissent des conséquences sous cette exposition là »
Lundi 8 Mars 2021 – Massoud inscrit son nom à Paris :
Vingt ans après son assassinat, le commandant Massoud aura droit à une allée et à une plaque commémorative derrière le Petit Palais, près de l’Elysée et à deux pas de l’Assemblée nationale. Elle sera inaugurée le 27 mars. Fils du chef de guerre afghan et héraut de l’opposition à l’intégrisme taliban, Ahmad Massoud sera présent à Paris pour la cérémonie officielle. La décision d’honorer la mémoire de l’icône afghane a été votée à l’unanimité par le Conseil de Paris à l’initiative d’Anne Hidalgo et d’Arnaud Ngatcha, son adjoint aux relations internationales et à la francophonie.
Paris est la première grande ville dans le monde à inaugurer un espace public au nom du commandant Massoud. Ce choix symbolique a déjà eu un impact important à Kaboul, où la situation est à nouveau tendue. Tué deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001, le Lion du Panchir avait été notamment reçu en avril 2001 dans la capitale française par le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Hubert Védrine, puis au Parlement européen, à Strasbourg.
Lundi 8 Mars 2021 – Attentats du 13-Novembre en France : un Algérien visé par une enquête en Italie :
Une procédure pour "association terroriste internationale" en lien avec le groupe Etat islamique (EI) a été ouverte en Italie contre un Algérien soupçonné d'avoir fourni des "faux papiers" aux auteurs des attentats du 13 novembre 2015 en France, a annoncé lundi la police italienne.
Le suspect de 36 ans, identifié par le quotidien La Repubblica comme Athmane Touami, est membre présumé d'une cellule de l'EI opérant en France et en Belgique, liée à Abdelhamid Abaaoud, coordinateur de l'attaque du Thalys et des attentats du 13-Novembre, et Khalid Zerkani, l'un des chefs de la nébuleuse jihadiste en Belgique.
L'enquête a également établi "son activité directe de soutien aux auteurs des attentats terroristes du Bataclan, du Stade de France et des attaques armées (...) survenus à Paris le 13 novembre 2015, auxquels il a fourni de faux papiers", a indiqué la police de Bari (Pouilles, sud) dans un communiqué.
La cellule franco-belge disposait de liens en Syrie et dans d'autres pays d’Afrique du Nord. Touami serait resté en contact opérationnel avec sa cellule à travers ses frères et ses complices, au nombre desquels un certain "Fufo" ou "Fofa Marsial".
Son nom, ainsi que ceux de ses frères Medhi et Lyes, apparaît aussi dans des rapports sur les activités d'Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi, auteurs - avec Saïd Kouachi - des attentats de janvier 2015 contre le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et d'une épicerie casher qui avaient fait 17 morts.
Lundi 8 Mars 2021 – Harcèlement: dispositifs de lutte renforcés dans les transports en Île-de-France :
La RATP et la SNCF ont renforcé leur dispositif de lutte contre les violences sexuelles dans les transports en commun, ont indiqué les deux réseaux franciliens lundi, journée internationale des droits des femmes. "C'est l'aboutissement d'une prise de conscience: les femmes ne doivent plus avoir peur dans les transports en commun (...). Quand on est harcelée, on a une réponse", a souligné Valérie Pécresse, présidente de la région et d'Ile-de-France Mobilités, lors d'une conférence de presse à Châtelet-Les-Halles, noeud ferroviaire du RER (réseau express régional) et du métro parisiens.
La RATP a mis en place depuis le 1er janvier un nouveau dispositif d'accompagnement des victimes, qui se veut plus complet et rassurant. Les 6.500 agents en contact avec les usagers ont été formés à accueillir les victimes, recueillir les faits, prévenir les services de sécurité et donner les contacts d'associations. Les agents facilitent également le dépôt de plainte dans les commissariats installés dans les grandes gares parisiennes. Ils peuvent proposer à la victime d'être accompagnée au commissariat ou à son domicile, et prendre de ses nouvelles par la suite.
"L'enjeu est qu'elle aille déposer plainte, c'est le seul outil pour arrêter les auteurs de ces faits", et "protéger d'autres femmes derrière", a précisé Sandrine Charnoz, cheffe d'une nouvelle cellule de lutte contre le harcèlement à la RATP. Il faut aussi que la victime "se sente soutenue: qu'elle comprenne que ce qu'elle a vécu n'est pas normal et que nous sommes à ses côtés", a-t-elle souligné. Treize victimes ont été accompagnées depuis le 1er janvier sur le réseau RATP. Le numéro d'urgence 3117 (ou 31177 par sms), encore méconnu mais "victime de son succès", va être pris en charge par la sûreté ferroviaire et étendu à d'autres services de transport en France, a souligné Sylvie Charles, directrice général de Transilien, lors d'une deuxième conférence de presse à la Gare du Nord.
Lundi 8 Mars 2021 – Syrie: le président Assad et son épouse Asma atteints par la Covid-19 :
Le président syrien Bachar al-Assad et son épouse Asma sont porteurs du Covid-19 mais ils sont "en bonne santé" et leur état est "stable", a annoncé lundi la présidence, les autorités ayant récemment fait état d'une hausse des contaminations.
Le chef de l'Etat, 55 ans, et son épouse, 45 ans, ont effectué un test de dépistage PCR après "avoir ressenti des symptômes légers semblables à ceux du Covid-19", a indiqué la présidence dans un communiqué. "Ils poursuivront leur travail durant leur période d'isolement à domicile, qui va durer deux ou trois semaines", d'après le texte.
Le ministère de la Santé de ce pays en guerre depuis 2011 avait rapporté début mars "une hausse des contaminations au coronavirus", appelant à respecter rigoureusement les gestes barrière et estimant que le pays n'était pas à l'abri d'une propagation des variants. Les autorités ont annoncé fin février le coup d'envoi de la campagne de vaccination du corps médical. Le pays a reçu 5.000 doses d'un vaccin chinois pour immuniser 2.500 soignants, selon le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir.
La Syrie a aussi autorisé sur son territoire l'utilisation du vaccin de son allié russe, le Spoutnik V, selon l'ambassade de Damas à Moscou.
Lundi 8 Mars 2021 – Un sondage accroît le doute sur la survie d'un "front républicain" face à Le Pen :
Il y avait eu un sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio en juin dernier, esquissant un second tour plus serré qu'en 2017 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Puis, plus récemment, une vaste enquête de «Libération» sur des électeurs de gauche dégoûtés par le quinquennat d'Emmanuel Macron qui pourraient faire voler en éclat le «front républicain», cette attitude électorale qui veut que les électeurs de gauche et de droite font bloc pour empêcher l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite. Ce lundi, un nouveau sondage vient accréditer l'idée que ce barrage, qui a fonctionné en 2002 et en 2017, se fissure.
Publiée par «L'Opinion», cette enquête* Harris Interactive pour Commstrat témoigne elle aussi d'un score bien plus serré qu'en 2017 pour le second tour. Alors qu'Emmanuel Macron avait largement battu Marine Le Pen à l'époque (66,1% des suffrages contre 33,9%), il est crédité par Harris de 53% des intentions de vote contre 47% pour Marine Le Pen. L'enquête mesure également l'attitude des électeurs selon leur vote au premier tour. L'abstention et le vote blanc ou nul s'imposent, que leur candidat s'appelle Jean-Luc Mélenchon (52%), Anne Hidalgo (50%), Yannick Jadot (44%) ou Xavier Bertrand (41%).
En 2017, une enquête Ipsos Steria réalisée pour France Télévisions, Radio France, LCP-Public Sénat, «Le Monde», «Le Point» et RFI-France 24 avait analysé les reports de voix pour le second tour : abstention et vote blanc ou nul étaient importants dans les électorats des battus du premier tour, mais sans atteindre les niveaux aujourd'hui mesurés par Harris.