Mardi 2 Mars 2021 – point sur le Coronavirus le 1er mars au soir :
379 malades du Covid-19 sont morts à l'hôpital en 24 heures selon les données de Santé publique France lundi, un chiffre en hausse, comme celui des malades admis en réanimation, qui est repassé au-dessus de la barre des 3.500. Avec 3.544 personnes soignées dans ses services de réanimation, réservés aux cas les plus graves, dont 347 accueillis pendant les 24 dernières heures, le niveau d'occupation est similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la 2e vague de l'automne (4.900) et, surtout, de la 1e vague au printemps (7.000). Le total des personnes hospitalisées atteint lui 25.430 lundi, en hausse par rapport à dimanche.
Après plusieurs jours de diminution, le nombre de morts enregistrés lundi (379) est lui aussi supérieur à celui comptabilisé sept jours plus tôt (334), mais en deçà des niveaux de début février, où plus de 400, voire 450 morts étaient enregistrés certains jours. Près de 87.000 personnes malades du Covid-19 sont décédées depuis le début de l'épidémie, il y a environ un an. Alors qu'ils avaient diminué au début du mois de février, les cas de contamination détectés sont ensuite repartis à la hausse, atteignant près de 140.000 la semaine du 15 février, contre un peu moins de 130.000 la semaine précédente, selon les données de Santé publique France.
Face à la progression des variants plus contagieux du coronavirus, le gouvernement a instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque. Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d'y prendre les mêmes mesures.
Mardi 2 Mars 2021 – Covid-19: Anne Hidalgo contre "le confinement de Paris le week-end" :
Le torchon brûle toujours entre le gouvernement et la mairie de Paris sur les mesures à prendre pour freiner la pandémie de Covid-19. Jeudi, la capitale ainsi que les départements d'Ile-de-France ont été placés sous «surveillance renforcée» face à la dégradation de la situation sanitaire. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait annoncé dans la foulée que la mairie de Paris allait «faire des propositions de mesures complémentaires» à l'Etat, et avait même évoqué l'idée d'un confinement de 3 semaines afin «d'avoir la perspective de tout rouvrir» à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels. Des idées qualifiées de «fadaises» par le Premier ministre Jean Castex, qui privilégie aujourd'hui les mesures de confinement le week-end, comme à Nice et à Dunkerque.
Lundi, lors de son point presse consacré à l'évolution de la situation, Anne Hidalgo a clairement exprimé son désaccord sur cette possibilité, après s'être réunie avec les maires d'arrondissement, la préfecture de police et l'Agence régionale de santé (ARS).
«Le préfet de police m'a questionnée sur la proposition du gouvernement visant à confiner Paris et la petite couronne le week-end, j'ai dit mon désaccord sur cette proposition (que) je trouve difficile, dure, voire inhumaine», a expliqué sur la question la maire de Paris Anne Hidalgo. La socialiste n'a pas évoqué de solution miracle pour lutter contre la pandémie, mais a proposé la mobilisation des cliniques pour désengorger les hôpitaux, a invité les professeurs de faire cours fenêtres ouvertes, et même possiblement en extérieur dans les jardins qui resteront ouverts jusqu'à 18 heures. Anne Hidalgo veut également ouvrir des lieux supplémentaires pour permettre «aux étudiants et aux bacheliers de réviser au calme. Je propose d'ouvrir des espaces dans les musées, théâtres (...) mais aussi les gymnases». Enfin la maire de Paris a évoqué la vaccination, proposant que les personnels scolaires, ainsi que les agents municipaux de police ou autre soient prioritaires. «Fin mars, au rythme actuel, seul un quart des Parisiens de plus de 75 ans aura reçu deux doses de vaccins. J'ai demandé à l'ARS, au préfet de police et au préfet de région, que nous puissions multiplier par quatre les quantités de vaccins dans la métropole parisienne», a-t-elle regretté.
Mardi 2 Mars 2021 – Marine Le Pen répond à Christophe Castaner et son "argument de feignasse" :
Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, a estimé mardi que l'expression "ennemie de la République" utilisée à son encontre par le chef de file des députés de la majorité Christophe Castaner était un "argument de feignasse".
"J'aimerais bien qu'il (Christophe Castaner) exprime des arguments. Cela fait des années qu'on nous sort cette litanie des 'ennemis de la République', 'un parti non républicain'. On n'a jamais eu un élément précis. Je crois que c'est un argument de feignasse", a déclaré sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national. "Qu’ils travaillent, qu’ils nous opposent des idées, qu’ils nous expliquent en quoi les nôtres sont négatives parce que bien souvent ils finissent par y adhérer plusieurs mois ou plusieurs années après", a fait valoir la dirigeante d'extrême droite.
"Qu’ils arrêtent cette chasse aux sorcières qui consiste à dire que nous serions des ennemis de la République. Nous ne sommes pas des ennemis de la République. Nous sommes les seuls protecteurs aujourd’hui de la République", a plaidé la candidate à la présidentielle.
Depuis que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé Marine Le Pen trop "molle", la macronie a lancé une série d'attaques frontales contre la cheffe du RN. Marine Le Pen a en outre indiqué qu'elle ne "croyait guère" à une candidature à la présidentielle du polémiste Eric Zemmour et que "rien ne (l')inquiétait" à cet égard. "Au moment où nous avons la possibilité d'appliquer nos idées, il faut que nous fassions tous l'effort de ne pas être le banquet de fin d'album d'Astérix, et que tous ensemble nous nous mettions à travailler, à s’écouter pour avancer vers un projet pour la France", a-t-elle suggéré.
Mardi 2 Mars 2021 – Covid-19: Donald et Melania Trump ont été vaccinés avant de quitter la Maison-Blanche :
Le «New York Times» a révélé lundi que Donald Trump et son épouse Melania avaient été vaccinés contre le Covid-19 en janvier, quelques jours avant la fin du mandat présidentiel du milliardaire. L'information, confirmée par des conseillers de l'ancien président à CNN et NBC, avait jusqu'à présent été gardée secrète. En décembre, la Maison-Blanche avait assuré que Donald Trump n'allait pas se faire vacciner rapidement car il bénéficiait encore des anticorps développés suite à sa contamination à l'automne -son épouse et leur fils Barron avaient également contracté la maladie- et le traitement expérimental à base d'anticorps dont il avait bénéficié lors de son hospitalisation. Une discrétion qui tranche avec Joe Biden et Kamala Harris, qui se sont tous deux fait vacciner devant les caméras pour inciter les Américains à les imiter et faire confiance au vaccin.
Dimanche, pour la première fois, Donald Trump a incité les Américains à se faire vacciner. Il a profité de son discours à la CPAC, conférence des conservateurs américains, pour rappeler que son administration avait rapidement mis l'accent sur le financement d'un vaccin contre le Covid-19 -mais sans prévoir de plan fédéral pour endiguer la propagation du virus ni de distribution du vaccin. «Nous avons pris soin de beaucoup de gens, y compris, je pense, le 21 décembre, nous nous sommes occupés de Joe Biden car il a eu sa piqure, il a eu son vaccin. Ça vous montre bien à quel point le vaccin est indolore», a-t-il déclaré dimanche, sans parler de sa propre vaccination.
Mardi 2 Mars 2021 – Gérald Darmanin apporte son "soutien amical" à Nicolas Sarkozy :
Le premier flic de France soutient publiquement un homme condamné à de la prison ferme : ainsi pourrait-on résumer les propos tenus lundi par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, face à des journalistes. Réagissant à l'annonce de la condamnation historique de Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d'influence, il a affirmé : «Chacun sait l'affection, le respect que j'ai pour Nicolas Sarkozy, qui a été un grand président de la République et qui en ces moments difficiles a évidemment mon soutien, mon soutien amical. Je n'oublie pas tout ce qu'il a apporté à notre pays.» Un journaliste lui a alors demandé s'il considérait toujours Nicolas Sarkozy comme un «homme honnête», une expression qu'il avait employée en décembre lorsqu'il avait, déjà, rappelé sa grande proximité avec l'ancien président. «Mais moi monsieur, je ne commente pas les décisions de justice et je peux vous redire tout le respect et toute l'affection que j'ai pour le président Sarkozy», a répondu Gérald Darmanin, dans un extrait notamment diffusé par BFMTV.
Les propos de Gérald Darmanin ont déclenché sur Twitter un nouveau pic pour le mot-clé #DarmaninDémission, qui figurait parmi les plus tweetés mardi matin, avec plus de 1800 messages recensés à 10 heures par l'outil Buzz Insights de Digimind, auquel Paris Match a accès. Le précédent pic, dans le mois passé, remontait au 4 février, avec plus de 3700 messages. Il faisait suite, entre autres, à la parution du livre de Gérald Darmanin «Le Séparatisme islamiste» (éd. de l'Observatoire) et à une intervention sur CNews dans laquelle le ministre avait évoqué l'Action française. L'organisation d'extrême droite avait réagi en sous-entendant sur les réseaux sociaux que Gérald Darmanin en avait été très proche par le passé. Autre élément de contexte : quelques jours plus tôt, fin janvier, Mediapart avait publié des éléments sur l'enquête pour viol dont le ministre fait l'objet. Gérald Darmanin avait dénoncé par la suite des «fausses fuites».
Mardi 2 Mars 2021 – Les centaines d'adolescentes enlevées dans le nord-ouest du Nigeria ont été libérées :
Les centaines d'adolescentes enlevées vendredi dernier dans leur pensionnat de Jangebe dans le nord-ouest du Nigeria ont été libérées et sont mardi matin dans les locaux du gouvernement de Zamfara, a annoncé à l'AFP le gouverneur de cet Etat Dr. Bello Matawalle. "Je suis heureux d'annoncer que les filles ont été libérées. Elles viennent juste d'arriver dans la maison du gouvernement, et sont en bonne santé", a-t-il déclaré à un journaliste de l'AFP, qui a pu voir les jeunes filles. "Le nombre total de filles enlevées dans l'école est de 279, elles sont toutes ici avec nous, nous remercions Allah", a ajouté le gouverneur.
Les autorités avaient initialement affirmé que 317 jeunes filles manquaient à l'appel après l'attaque de ce pensionnat dans l'Etat de Zamfara dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes armés. Les traits des visages tirés par la fatigue, les jeunes filles sont arrivées très tôt mardi matin à la maison du gouvernement à Gusau (capitale de Zamfara) dans plusieurs mini-bus, a constaté un journaliste de l'AFP. Les autorités les ont réunies dans un auditorium où des vêtements propres, un hijab de couleur bleu ciel, leur a été distribué. Sous les objectifs des journalistes, les adolescentes se sont ensuite levées sous la musique de l'hymne nationale nigérian.
Il s'agissait du quatrième enlèvement de masse d'écoliers en moins de trois mois dans le nord-ouest du Nigeria, où des groupes criminels, appelés "bandits", multiplient les vols de bétail à grande échelle et pratiquent les enlèvements contre rançon. Lors des kidnappings, les "bandits" ciblent les personnalités publiques ou les voyageurs sur des axes routiers. Mais ces derniers mois, les écoles semblent être devenues une cible lucrative pour ces gangs criminels. Les autorités de Zamfara ont l'habitude de discuter avec les groupes criminels avec lesquels ils négocient depuis plus d'un an des accords d'amnistie en échange de la remise de leurs armes.
Mardi 2 Mars 2021 – Anne Hidalgo contre le confinement de Paris le week-end : La réponse piquante de Gabriel Attal :
Gabriel Attal a réagi mardi aux déclarations de la maire Anne Hidalgo qui considère comme «inhumaine» la mesure d'un confinement le week-end à Paris contre le covid-19.
Quelle stratégie Paris va-t-elle adopter pour faire face au regain de cas de covid-19? Un confinement le week-end, comme cela a été mis en place dans les Alpes-Maritimes et à Dunkerque, n'est pas accepté par la maire Anne Hidalgo, qui se dit «opposée» à une telle mesure qu'elle juge «inhumaine». La capitale fait partie des territoires placés en «surveillance renforcée» par le gouvernement et qui doivent transmettre une nouvelle stratégie pour faire barrage au virus sous peine de la mise en place de «mesures renforcées» à partir du week-end du 6 mars si la situation sanitaire se dégrade encore.
Interrogé mardi par Laurence Ferrari sur le rejet d'Anne Hidalgo d'appliquer un confinement le week-end, le porte-parole du gouvernement a ironisé sur l'indécision de la mairie de Paris à propos de la marche à suivre face au virus. Jeudi 25 février, le premier adjoint Emmanuel Grégoire avait en effet déclaré qu'un confinement de trois semaines dans la capitale était une option envisageable. «Je ne vais pas prendre le risque de commenter une position de la mairie de Paris puisqu'on voit qu'elles évoluent. Il y a eu trois positions en trois jours», a lancé Gabriel Attal sur CNews. «D'abord on nous a dit il faut confiner complètement et strictement la ville de Paris, ensuite vendredi ce n'était finalement plus qu'une hypothèse et aujourd'hui, il n'en a jamais été question».
Mardi 2 Mars 2021 – Covid-19: les pharmaciens à la rescousse pour accélérer la vaccination en France :
Tous les vaccins contre le Covid-19 doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins, afin d'accélérer la campagne de vaccination, a recommandé mardi la Haute autorité de santé (HAS).
Jusqu'à présent, la HAS estimait que seul le vaccin d'AstraZeneca pouvait être injecté par les pharmaciens et les sages-femmes, et pas les deux autres disponibles en France, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.
L'extension des compétences de tous ces professionnels de santé "est un levier d'accélération de la campagne" de vaccination, a souligné la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, lors d'une conférence de presse en ligne. L'objectif est de "diversifier le profil des vaccinateurs, de multiplier les lieux de vaccination et, in fine, de simplifier cette vaccination", a-t-elle poursuivi, en estimant que "la vaccination par les pharmaciens va pouvoir fluidifier et accélérer le processus de vaccination".
Mardi 2 Mars 2021 – AstraZeneca étendu aux "65-75 ans"... :
L'utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 va être étendue aux personnes âgées de 65 à 75 ans présentant des comorbidités, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Olivier Véran. «Désormais», les personnes âgées de «50 ans et plus, incluant les 65-75 ans», qui souffrent de «ce qu'on appelle des comorbidités, des fragilités», pourront «se faire vacciner avec AstraZeneca», chez «leur médecin traitant, dans l'hôpital qui les suit» ou «dans quelques jours en pharmacie», a précisé Olivier Véran sur France 2. «Pour les personnes qui ont 75 ans et plus, c'est toujours le Pfizer ou le Moderna» qui sera injecté «en centre de vaccination», a ajouté le ministre.
Le gouvernement avait d'abord réservé l'AstraZeneca à tous les professionnels de santé, y compris les moins de 50 ans, et aux deux millions de personnes de 50 à 64 ans atteintes d'une comorbidité (diabète, hypertension, antécédents de cancer...), qui peuvent se faire vacciner chez les médecins généralistes depuis jeudi dernier. Mais de nombreux soignants ont boudé ce vaccin, notamment en raison d'effets secondaires plus prononcés, le plus souvent de forts symptômes grippaux, chez les personnes plus jeunes. Des questions ont aussi émergé sur l'efficacité de ce sérum pour contrer le variant sud-africain du coronavirus.
Mardi 2 Mars 2021 – Nicolas Dupont-Aignan réclame la démission de Véran dans une pétition en ligne :
Le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a lancé mardi une pétition pour demander la démission du ministre de la Santé Olivier Véran qui "bloque" à ses yeux "les traitements qui soignent" le Covid-19. L'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en 2017 a annoncé sur Sud Radio le lancement de cette pétition, intitulée "Pour qu’il arrête de bloquer les traitements qui soignent: Véran démission" et accessible sur le site de son parti Debout la France.
"Il est responsable de la situation", où "on enferme les Français, un an après le premier confinement on est toujours dans la même problématique, et il ne soigne pas, il ne permet pas d'avoir les soins précoces qui sont diffusés dans le monde entier", a estimé Nicolas Dupont-Aignan sur Sud Radio.
Le député de l'Essonne demande notamment "la généralisation des compléments en vitamine D pour les personnes carencées, la diffusion éclairée des traitements prometteurs comme l’ivermectine", dont l'efficacité contre le Covid-19 n'est pourtant pas démontrée scientifiquement, "le soutien du gouvernement aux études actuellement conduites sur des soins, le lancement d’études indépendantes sur des soins utilisés à l'étranger". Début janvier, Nicolas Dupont-Aignan avait déjà demandé, avec d'autres eurosceptiques, François Asselineau et Florian Philippot, au ministre une information hebdomadaire sur les traitements possibles du Covid-19, comme l'hydroxychloroquine ou la vitamine D, dont l'efficacité n'a jamais été prouvée contre ce coronavirus.
Mardi 2 Mars 2021 – Loi climat : bombardé de critiques, le gouvernement sur la défensive :
Ancienne députée Europe Ecologie-Les Verts, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a à cœur de rappeler d'où elle vient lorsqu'elle défend le projet de loi «climat et résilience». «Je suis toujours écologiste!», a-t-elle souligné mardi sur franceinfo. Dans les médias et face aux députés, elle se présente comme la garante de l'intégrité de ce texte et ne cesse de marteler qu'elle n'acceptera aucune «baisse d'ambition».
«Encore heureux», lui a répliqué lundi Mathilde Panot, députée de la France insoumise et membre de la commission spéciale constituée pour ce projet de loi. L'élue du Val-de-Marne, comme d'autres membres de l'opposition qui ont interrogé la ministre lors d'une audition, juge en effet le projet de loi très insuffisant. Une opinion très répandue : des dizaines d'associations, le Haut conseil pour le climat, le Conseil national de la transition écologique, le Conseil économique social et environnemental, le Conseil d'Etat et même une étude commandée par le gouvernement au Boston Consulting Group (BCG) ont pointé les lacunes du texte dans différents domaines.
Ultime coup porté au texte, les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ont livré dimanche un verdict terrible. Invités à noter le projet de loi, les 150 citoyens se sont montrés très sévères. Le bulletin de note de l'élève gouvernement est celui d'un cancre : 2,5/10 de moyenne générale, en réponse à la question «dans quelle mesure les propositions du gouvernement relatives aux propositions de la CCC permettent-elles de s'approcher de l'objectif de diminuer d'au moins 40% d'ici 2030 dans un esprit de justice sociale?». Le projet de loi «climat et résilience» est pourtant censé retranscrire les conclusions des travaux des 150 et le président de la République avait lui-même promis une retranscription «sans filtre».
Mardi 2 Mars 2021 – Le Sinabung crache une colonne de fumée monstrueuse :
Le volcan indonésien Sinabung a projeté mardi matin une colonne de cendre et de fumée spectaculaire à plusieurs kilomètres d'altitude sur fond de ciel bleu. Les volcanologues ont enregistré plus de treize projections qui ont atteint quelque 5.000 mètres de haut, au-dessus de l'île de Sumatra.
Les autorités indonésiennes n'ont cependant pas relevé le niveau d'alerte du volcan, déjà au troisième niveau sur une échelle de quatre, mais interdisent d'accès une zone de cinq kilomètres de rayon autour de son cratère. «Les habitants sont effrayés et beaucoup restent chez eux pour se protéger des épaisses cendres volcaniques», a indiqué à l'AFP Roy Bangun, un agriculteur âgé de 41 ans.
Le nuage de fumée émis par le Sinabung est le plus important depuis 2010, a observé Muhammad Nurul Asrori, un responsable de la surveillance du volcan, mettant en garde contre des risques accrus. «Le large dôme de lave peut éclater à tout moment en déclenchant une avalanche encore pire de nuages brûlants». Le Sinabung, un volcan qui culmine à 2.460 mètres dans le nord de l'île de Sumatra, est resté dormant pendant plusieurs siècles avant de se réveiller en 2010 lors d'une éruption qui a fait deux morts. Le volcan a connu deux autres éruptions mortelles, l'une en 2014 faisant au moins 16 morts et l'autre en 2016 avec sept autres victimes.
Mardi 2 Mars 2021 – Marie-Sophie Lacarrau révèle recevoir des courriers qui lui reprochent son accent :
Le JT de 13 heures de TF1 a connu un changement de taille en janvier, avec l'arrivée à sa tête de Marie-Sophie Lacarrau pour remplacer Jean-Pierre Pernaut. Malgré le départ de son capitaine depuis plus de 30 ans, le 13 heures n'a pas entrepris de grande révolution et reste tourné vers les régions. L'ancienne présentatrice du JT de France 2 est elle très attachée à son département d'origine, l'Aveyron, dont elle a gardé l'accent. Un accent chantant qui ne serait pas du goût de tous, a-t-elle expliqué aux lecteurs de «La Dépêche du midi». «On m’a souvent fait remarquer mon accent. Parfois c’est gentil et mignon, et parfois on sent les moqueries. J’ai toujours décidé que je ne voulais pas que cela m’atteigne», a-t-elle expliqué, soulignant qu'elle avait ainsi choisi de «gommer» son accent à l'antenne.
«Paraît-il que lorsque je suis à la rédaction et que je reçois un appel du "Sud", il ressort. Mais encore une fois, tout cela n’est pas calculé : je ne me suis jamais dit que je devais faire attention à mon accent, a-t-elle ajouté. Malgré tout, je reçois encore aujourd’hui des courriers me disant que je ne parle pas français. Si je l’ai d’abord pris pour moi, j’ai surtout pensé à ces millions de Français qui ont un accent et que l’on ne comprend soi-disant pas».
Sa manière de s'exprimer ne semble pas être un problème pour tout le monde, puisqu'avec son arrivée, les audiences du JT de 13 heures ont augmenté. En janvier, elle a rassemblé 5,8 millions de Français devant leur écran de télévision, soit 42,6 % du public, selon les chiffres comptabilisés par le «Figaro». C'est 900 000 téléspectateurs de plus que Jean-Pierre Pernaut à la même période en 2020.