Lundi 1er Mars 2021 – point sur le Coronavirus le 28 Février au soir :
Avec 3492 malades, dont 164 accueillis ces dernières 24 heures, le niveau d'occupation des services de réanimation, où sont soignés les cas les plus graves, retrouve celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Le nombre de malades en réa était redescendu à environ 2600 début janvier, avant de repartir progressivement à la hausse depuis, conséquence de l'augmentation de la circulation du virus depuis le début de l'année 2021. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la deuxième vague de l'automne (4900) et, surtout, de la première vague au printemps (7000).
Le total des personnes hospitalisées atteint lui 25.280 ce dimanche, un chiffre stable. 122 décès ont été enregistrés à l'hôpital entre samedi et dimanche, en baisse par rapport à dimanche dernier (160). Plus de 86.000 personnes malades du Covid-19 sont décédées depuis le début de l'épidémie, il y a environ un an.
Dans son point quotidien, l'agence sanitaire note que 19.952 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés durant les dernières 24 heures, soit un total depuis lundi d'environ 150.000 cas, contre 140.000 la semaine précédente, qui était déjà en hausse. Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de tests positifs sur l'ensemble des tests, était de nouveau à la hausse dimanche, à 7,3% contre 7,2% samedi et 6% le 18 février.
Face à la progression des variants plus contagieux du coronavirus, le gouvernement a instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque. Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d'y prendre les mêmes mesures.
Lundi 1er Mars 2021 – Covid-19 : L'Allemagne restreint les passages à la frontière française :
L'Allemagne va restreindre les passages à sa frontière en provenance de France après avoir classé le département de Moselle en zone Covid à haut risque, mais renonce à la quasi-fermeture imposée à la République tchèque et l'Autriche.
"Le département français de Moselle sera considéré à partir du 2 mars à 00H00 comme zone affectée par les variants" du virus du Covid-19, soit la catégorie la plus élevée dans l'échelle de risque en Allemagne pour le coronavirus, qui en compte trois, a indiqué dimanche le ministère de la Santé.
En conséquence, à partir de cette date les personnes entrant sur le territoire allemand "devront présenter un test PCR ou antigène" négatif, a-t-il ajouté. Un test datant de 48 heures maximum sera a priori nécessaire.
"Je regrette cette décision allemande parce qu'elle implique un certain nombre de ralentissements, de difficultés aux frontières pour non pas des mouvements touristiques mais de travail", a commenté sur France Inter le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune.
Le président de la région Grand-Est, qui inclut la Moselle, Jean Rottner, s'est dit lui dimanche matin "surpris" par une "décision extrêmement brutale".
Une chose est pourtant acquise: l'Allemagne n'a pas l'intention d'introduire à sa frontière avec la Moselle des contrôles de douane permanents, contrairement à ce qu'elle avait fait au printemps 2020 au début de la pandémie à la frontière française, ce qui avait créé des tensions avec Paris et entre les populations locales. Contrairement aussi à ce que Berlin a déjà mis en place en février avec la République tchèque et la Tyrol autrichien.
Lundi 1er Mars 2021 – Lancement en Inde d'Amazonie 1, le premier satellite 100% brésilien :
Le premier satellite 100% brésilien, Amazonie 1, qui fournira des données sur la déforestation, a été lancé dimanche en Inde, a annoncé l'Institut national de recherches spatiales (INPE). L'INPE a annoncé «le succès du lancement d'Amazonie 1, à 01H54 (04H54 GMT) ce dimanche depuis le centre spatial Satish Dhawan à Sriharikota en Inde».
Amazonie 1 sera le troisième satellite à rejoindre le système DETER, programme de surveillance de la déforestation en temps réel de la forêt amazonienne brésilienne de l'INPE.
«Amazonie 1 fournira des images pour la surveillance de l'environnement et de l'agriculture sur tout le territoire brésilien (...). Il servira également à surveiller la région côtière, les réserves en eau, les désastres environnementaux, entre autres applications», a détaillé l'INPE qui a travaillé durant huit ans au développement du satellite national.
Amazonie, 1.637 kilos pour 44,4 mètres, transmettra des images tous les cinq jours. «Production nationale, conception nationale, utilisation nationale», s'est félicité le ministre des Sciences et de la technologie, Marcos Pontes, sur les réseaux sociaux à la veille du lancement.
Lundi 1er Mars 2021 – Pas de taxe "Covid" sur l'épargne des Français, annonce Le Maire :
L'épargne des ménages ne sera pas taxée, pour les inciter à consommer et contribuer ainsi à la relance de l'économie française, a assuré lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. "J'écarte une nouvelle fois clairement et définitivement toute taxation de l'épargne des Français", a affirmé le ministre lors d'un point presse consacré au plan de relance.
L'an dernier, les ménages ont engrangé une épargne supplémentaire de 100 à 120 milliards d'euros, à la fois par crainte de l'avenir mais aussi du fait d'une consommation empêchée par les restrictions sanitaires, selon la Banque de France.
Et elle pourrait atteindre les 200 milliards d'ici la fin 2021, selon les prévisions du gouvernement. Transformer cette épargne en consommation ou en investissement dans les entreprises sera un des "défis" de la reprise économique, a jugé Bruno Le Maire, à l'instar de nombreux économistes. "Nous travaillons à des incitations qui permettraient aux Français de dépenser leur épargne dans l'économie et donc de participer à la relance économique", a-t-il ajouté, sans donner de détails à ce stade.
Selon le quotidien Les Echos, Bercy envisagerait notamment d'assouplir les conditions de transferts et dons entre générations. Une piste que le ministre a refusé de confirmer.
Certains élus de gauche et des économistes proposaient eux d'instaurer une taxe exceptionnelle, dite "covid", sur les ménages les plus aisés, qui sont ceux qui ont le plus épargnés, ou sur les entreprises qui ont tiré partie de la crise, comme les géants de la distribution.
Lundi 1er Mars 2021 – Couvre-feu : Macron demande de "tenir" encore "4 à 6 semaines" :
Emmanuel Macron a appelé lundi à «tenir» encore «4 à 6 semaines» avant de pouvoir desserrer certaines contraintes face à l'épidémie de coronavirus, lors d'un échange avec des jeunes dans un centre de formation aux métiers industriels à Stains (Seine-Saint-Denis). Interpellé par un jeune homme qui lui demandait de «prolonger jusqu'à 19h00 le couvre-feu, parce que c'est dur», le chef de l'Etat l'a exhorté en souriant à «tenir encore quelques semaines», a constaté l'AFP. «Quatre à six semaines», a-t-il ajouté, au cours d'une visite sur le site de L'Industreet.
Alors que les indicateurs de l'épidémie sont repartis à la hausse, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous «vigilance renforcée». Des concertations sont actuellement en cours entre préfets et élus locaux de ces départements, situés notamment en Ile-de-France et autour des grandes métropoles (Lyon, Marseille, Lille). Des confinements locaux le week-end, comme ceux prévalant à Nice et Dunkerque, pourraient être ordonnés à l'issue de ces consultations
Parallèlement, l'exécutif mise sur la montée en puissance de la vaccination, notamment chez les plus vulnérables et les soignants, afin d'essayer d'atténuer la pression hospitalière. Jean Castex a annoncé jeudi qu'à la mi-mai, «la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection» contre le Covid-19. Et d'ici fin mars, «les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées», a encore indiqué le Premier ministre.
Le chef de l'Etat doit aussi tenir cette semaine une réunion avec des membres du gouvernement préparer la mise en place d'un «pass sanitaire», qui ne sera pas un «passeport vaccinal», en vue de la réouverture des lieux culturels et des restaurants fermés par la pandémie.
Lundi 1er Mars 2021 – Pour son premier discours post-présidence, Donald Trump rejoue les mêmes partitions :
Dimanche, Donald Trump a pris la parole pour la première fois depuis la fin de son mandat. L'ancien président était l'invité spécial de la CPAC, conférence majeure des conservateurs américains, organisée dans un hôtel d'Orlando, en Floride. Plus d'un mois après qu'il a quitté la Maison-Blanche, le milliardaire est resté fidèle à lui-même, répétant à nouveau ses accusations mensongères de fraude électorale. Face à une foule scandant «Vous avez gagné», Donald Trump a critiqué la Cour suprême, qui «n'a pas eu le cran ou le courage» d'agir contre sa défaite -une critique de plus envers l'instance qui a autorisé, la semaine dernière, le procureur de Manhattan à avoir accès à ses déclarations fiscales et bancaires.
Privé de ses réseaux sociaux, Donald Trump a profité de ce discours, prononcé sur une scène dont certains ont critiqué la ressemblance avec une rune d'Odal, pour critiquer l'action de son successeur : «Joe Biden a le premier mois le plus désastreux de tous les présidents modernes. C'est vrai. L'administration Biden a déjà prouvé qu'ils sont anti-emplois, anti-familles, anti-frontières, anti-énergie, anti-femmes et anti-science. En un petit mois, nous sommes passés de "l'Amérique en premier" à "l'Amérique en dernier"», a raillé celui qui s'est pourtant illustré par son mépris des scientifiques et experts durant son mandat, en particulier dans la gestion de la pandémie de Covid-19 qu'il a évoquée. Non pas pour rendre hommage aux plus de 500 000 Américains décédés, mais pour vanter l'action de son administration en faveur du développement du vaccin, sur lequel il a rapidement mis l'accent mais sans prendre de mesures fédérales pour endiguer la progression du virus. Il a incité pour la toute première fois les Américains à se faire vacciner, taclant au passage Joe Biden : «Nous avons pris soin de beaucoup de gens, y compris, je pense, le 21 décembre, nous nous sommes occupés de Joe Biden car il a eu sa piqure, il a eu son vaccin. Ça vous montre bien à quel point le vaccin est indolore.» L'ancien président a appelé à la réouverture des écoles, qualifiant la fermeture, pourtant décidée sous son administration, de «scandale de premier ordre et un des actes les plus lâches de la part d'un président de notre temps».
Lundi 1er Mars 2021 – Ventes de voitures: forte baisse en février, l'hybride presque au niveau du diesel :
Les ventes d'automobiles neuves en France ont reculé en février de 20,95% sur un an, a annoncé lundi le comité des constructeurs (CCFA). Avec 132 637 immatriculations, contre une moyenne de 160 000 ces dernières années «la baisse des commandes du second semestre 2020 se fait sentir ainsi que le début de la pénurie des semi-conducteurs pour le secteur automobile», a indiqué le CCFA dans un communiqué. «Les Français conservent leur épargne et repoussent leurs achats lourds», a expliqué François Roudier du CCFA.
Les loueurs courte durée pèsent également lourd dans la mauvaise performance du marché, souligne le cabinet AAAData, avec une baisse de 55% de leurs achats.
Comme plusieurs groupes l'ont annoncé, «on s'attend à un premier trimestre plutôt mauvais, un premier semestre pas très bon, et un redécollage au deuxième semestre», souligne François Roudier.
Les ventes d’hybrides représentent désormais plus de 23% du marché, soit presque autant que le diesel, avec 30 198 immatriculations. Avec près de 70% de hausse sur un an, les modèles hybrides et hybrides rechargeables sont en très forte croissance en février. Les ventes de véhicules 100% électriques reculent légèrement après une forte hausse en 2020, avec 8424 immatriculations sur le mois de février (-11%).
Le véhicule d’occasion, qui se maintenait bien ces derniers mois, est en baisse de près de 8,5%, avec 453 407 véhicules immatriculés, contre 495 627 en février 2020.
Lundi 1er Mars 2021 – Birmanie : Aung San Suu Kyi de nouveau inculpée, la répression meurtrière continue :
L'ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, déjà poursuivie pour avoir enfreint d'obscures règles commerciales et sanitaires, a été inculpée pour deux nouvelles infractions lundi, tandis que les tensions restaient vives dans le pays au lendemain de la journée de répression la plus meurtrière depuis le coup d'Etat. La prix Nobel de la paix est désormais poursuivie pour avoir violé une loi sur les télécommunications et pour "incitation aux troubles publics", a indiqué à l'AFP l'avocat Nay Tu, membre de son équipe de défense, à l'issue de l'audience à laquelle Aung San Suu Kyi a assisté en vidéoconférence.
Elle était déjà inculpée pour avoir importé illégalement des talkies-walkies et pour ne pas avoir respecté des restrictions liées au coronavirus, des motifs extravagants pour les observateurs internationaux. Tenue au secret depuis son arrestation, elle semble "en bonne santé", a indiqué son principal avocat Khin Maung Zaw qui voyait pour la première fois sa cliente en visioconférence, n'étant toujours pas autorisé à la rencontrer. Une prochaine audience est prévue le 15 mars.
Ces nouvelles inculpations interviennent au lendemain d'une journée de répression particulièrement sanglante. Au moins 18 personnes ont été tuées dimanche, selon les Nations Unies qui se basent sur "des informations crédibles". L'AFP a pu confirmer à ce stade de source indépendante dix morts, mais certains rapports mettent en avant un bilan encore plus lourd que celui annoncé par l'ONU. Malgré la peur des représailles, les contestataires étaient de nouveau dans les rues lundi et les tensions étaient vives. Près de la tristement célèbre prison d'Insein à Rangoun, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants rassemblés pour protester contre les multiples arrestations de la veille, d'après une retransmission en direct sur les réseaux sociaux. Il n'était pas possible à ce stade de savoir si les tirs ont été effectués à balles réelles ou avec des munitions en caoutchouc.
Lundi 1er Mars 2021 – A l'école, les tests salivaires seront réalisés par des "personnels de santé" :
Les tests salivaires déployés à l'école pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19 seront réalisés par des "personnels de santé" et non par des enseignants, a assuré lundi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer lors d'un déplacement dans une école de Haute-Saône. Jean-Michel Blanquer a également affirmé que la France avait "tout à fait les moyens en termes de tests et de moyens logistiques" d'arriver "vers la mi-mars à l'objectif de 300.000 tests par semaine" pour l'ensemble de la France.
"Chacun est dans son métier, évidemment les tests sont réalisés par des personnels de santé", a déclaré le ministre de l'Education en marge de la visite de l'école de Lavoncourt, où "plus de 90 % des familles" étaient volontaires pour que leur enfant soit testé lundi.
Les syndicats d'enseignants, qui déplorent un manque d'organisation et d'anticipation de cette campagne de tests, s'inquiétaient de la mise à contribution des enseignants pour pratiquer les tests.
Un protocole précis a été défini et prévoit que "des personnels spécialisés" des agences sanitaires de santé, "des personnels de santé de l'éducation nationale", comme les infirmières scolaires, mais aussi d'autres secteurs comme celles "des laboratoire privés" pratiquent les tests auprès des enfants, a expliqué le ministre. "Le reste des personnels de l'éducation nationale peuvent être volontaires pour aider dans la supervision vis-à-vis des enfants ou le suivi administratif de ce qui se passe", a précisé jean-Michel Blanquer, soulignant la "belle mobilisation des personnels".
Lundi 1er Mars 2021 – L'OMS à Wuhan : enquête sous haute surveillance :
Interdit d’approcher. Les scientifiques de l’Organisation mondiale de la santé viennent de pénétrer dans le laboratoire P4 désigné par Trump comme responsable de la pandémie. Une hypothèse « hautement improbable » selon l’OMS. Mais après une mission de quatre semaines, achevée le 9 février, de nombreuses questions demeurent. Plusieurs experts nous font part de leur frustration. Le brouillard chinois n’est pas près de se lever.
Virologues, épidémiologistes, microbiologistes, infectiologues, les treize scientifiques choisis et missionnés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont rentrés de Chine. Un voyage à Wuhan, ville berceau du fléau, sous conditions strictes, imposées par un régime autoritaire. L’enquête a commencé par quinze jours d’isolement à leur arrivée, mi-janvier. Reclus dans leurs chambres d’hôtel, les treize enchaînent les vidéoconférences avec leurs homologues chinois, jusqu’à quinze heures par jour. Des échanges sonores, parfois agités « mais productifs », jure l’un des envoyés spéciaux, Dominic Dwyer, brillant microbiologiste australien. Réunions et débats se succèdent, interrompus par des tests Covid en pagaille, des plateaux-repas plastifiés, des pauses cigarette et des séances de sport. « J’ai testé toutes les applications jogging disponibles sur mon téléphone, et marché avec des poids aux chevilles et des haltères : grisant ! » raconte Peter Daszak, le zoologiste anglo-américain de la bande.
Lundi 1er Mars 2021 – Covid-19 : le Japon se dote d'un ministère de la Solitude contre les suicides :
Au Japon comme dans d'autres pays à travers le monde, les autorités s'inquiètent des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur le mental des populations. Alors que le nombre de suicides est reparti à la hausse au pays du soleil levant, le Premier ministre Yoshihide Suga a créé en février un ministère de la Solitude, s'inspirant d'une idée britannique datant de 2018.
Longtemps, le Japon a été l'un des pays industrialisés avec le plus fort taux de suicide. Des actions de politiques publiques étaient parvenues à inverser la tendance à partir du milieu des années 2000 dans une société où parler de sa détresse psychologique en dehors de la sphère familiale n'est pas dans les mœurs locales. Si la pandémie de coronavirus n'a pas donné lieu dans le pays à des mesures aussi drastiques que celles appliquées en France par exemple, elle s'est accompagnée d'une augmentation des suicides, selon des chiffres diffusés par le ministère de la Santé japonais. L'année dernière, 20 919 personnes se sont donné la mort sur l'archipel, soit une augmentation de 3,9% par rapport à 2019. Il n'y avait pas eu de hausse annuelle semblable du nombre de suicides depuis plus de 10 ans au Japon, note «Japan Times».
Les femmes et les jeunes sont les deux catégories de la population nippone les plus touchées par cette vague de suicides. «Les femmes souffrent plus de l'isolement que les hommes», a noté le 12 février dernier le Premier ministre, qui a confié le cabinet du ministère de la Solitude à Tetsushi Sakamoto -ministre qui a déjà en charge le plan d'action visant à lutter contre la baisse de natalité ou encore l'économie régionale- et l'a chargé d'«identifier les problèmes» afin de prendre des mesures.
Lundi 1er Mars 2021 – Vaccins: un projet de "passeport vert" numérique sera présenté en mars pour l'Union européenne :
La Commission européenne présentera en mars un projet de "passeport vert" numérique attestant d'une vaccination contre le Covid ou de tests négatifs pour voyager plus librement, a annoncé sa présidente Ursula von der Leyen, alors que les droits associés à ce document divisent les Vingt-Sept.
"Nous présenterons ce mois-ci une proposition législative pour un +Digital Green Pass+", avec l'objectif de "permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l'UE ou en-dehors, pour le travail ou du tourisme", a indiqué sur Twitter Mme von der Leyen.
Outre la vaccination et les tests, ce passeport pourrait également indiquer si une personne "peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire, de la présence d'anticorps", a précisé lundi un porte-parole de la Commission.
"Nous nous proposons d'assurer la coordination sur les critères (...) et de créer une plateforme qui connecterait les différentes solutions nationales", avait indiqué jeudi Ursula von der Leyen, estimant que ce travail préparatif avec les Etats prendrait "au moins trois mois".
Lundi 1er Mars 2021 – Nicolas Sarkozy reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence :
Nicolas Sarkozy s'est rendu coupable de corruption et de trafic d'influence, a considéré lundi le tribunal correctionnel de Paris. L'ancien président de la République était poursuivi dans le cadre de l'«affaire Bismuth», dite également «affaire des écoutes», une procédure née de l'enquête sur une autre affaire, celle des liens entre Nicolas Sarkozy et la Libye de Mouammar Kadhafi. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, était également poursuivi, ainsi que le magistrat retraité Gilbert Azibert. Ils ont été reconnus coupables des mêmes faits. Un «pacte de corruption» existait bien entre les trois hommes, a estimé le tribunal.
Le tribunal a décidé de condamner Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Thierry Herzog et Gilbert Azibert reçoivent la même peine, assortie pour l'avocat d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans. La peine est moins sévère que les réquisitions du parquet national financier (quatre ans, dont deux avec sursis) mais elle n'en demeure pas moins historique : c'est la première fois qu'un ancien président de la République est condamné à de la prison ferme.
L'avocate de Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il allait interjeter appel. Son épouse Carla Bruni a publié sur Instagram un message de soutien. «Quel acharnement insensé mon amour Nicolas Sarkozy... Le combat continue, la vérité fera jour #injustice», a-t-elle écrit.
Me Thierry Herzog a de son côté fait savoir à l'AFP par ses avocats qu'il faisait appel de cette décision. «L'appel est suspensif sur toutes ces dispositions. Nous sommes plus déterminés que jamais à obtenir la relaxe de Me Herzog qui est présumé innocent», ont déclaré à l'agence de presse Me Hervé Temime et Paul-Albert Iweins.
En tant que président, Nicolas Sarkozy a été «garant de l'indépendance de la justice», a souligné la présidente Christine Mée. Il «s'est servi de son statut d'ancien président pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel», a-t-elle estimé, citée par l'AFP.