Mercredi 3 Mars 2021 – point sur le Coronavirus le 2 mars au soir :
300 morts à l'hôpital et des admissions en réa en hausse mardi. Près de 3.600 personnes atteintes du Covid-19 étaient soignées en réanimation mardi soir, un chiffre en légère hausse par rapport à la veille, selon les données de Santé publique France. Avec 3.586 personnes soignées dans ces services, réservés aux cas les plus graves, dont 366 accueillis pendant les 24 dernières heures, contre 3.544 la veille, le niveau d'occupation est similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la 2e vague de l'automne (4.900) et, surtout, de la 1ère vague au printemps (7.000).
Le total des personnes malades du Covid-19 hospitalisées atteint lui 25.263 mardi, en hausse par rapport à lundi (+1.705 personnes). Toujours en 24 heures, 301 personnes sont décédées du Covid-19 à l'hôpital, après 379 lundi, soit le chiffre le plus haut comptabilisé depuis sept jours. Au total, près de 87.220 personnes malades du Covid-19 sont décédées depuis le début de l'épidémie, il y a environ un an, en prenant également en compte la situation dans les Ehpad. Toujours mardi soir, 22.857 cas supplémentaires ont été comptabilisés par Santé publique France.
Face à la progression des variants plus contagieux du coronavirus, le gouvernement a instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque. Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d'y prendre les mêmes mesures.
AstraZeneca étendu aux "65-75 ans". L'utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 va être étendue aux personnes âgées de 65 à 75 ans présentant des comorbidités, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Olivier Véran. «Désormais», les personnes âgées de «50 ans et plus, incluant les 65-75 ans», qui souffrent de «ce qu'on appelle des comorbidités, des fragilités», pourront «se faire vacciner avec AstraZeneca», chez «leur médecin traitant, dans l'hôpital qui les suit» ou «dans quelques jours en pharmacie», a précisé Olivier Véran sur France 2. «Pour les personnes qui ont 75 ans et plus, c'est toujours le Pfizer ou le Moderna» qui sera injecté «en centre de vaccination», a ajouté le ministre.
Mercredi 3 Mars 2021 – "Mon indignation et ma détermination sont décuplées", confie Nicolas Sarkozy :
L'ancien président Nicolas Sarkozy dénonce "une injustice profonde" après sa condamnation à de la prison ferme et n'exclut pas d'aller devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour que "triomphent le droit et la justice", dans une interview au Figaro mis en ligne mardi.
"J'ai ressenti l'injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans", affirme-t-il au quotidien, en assurant avoir "conservé (sa) détermination pour que triomphent le droit et la justice, comme cela devrait se produire dans un État de droit". "À chaque fois que ces règles sont bafouées, comme c'est le cas dans cette affaire, mon indignation et ma détermination sont décuplées", clame l'ancien chef de l'Etat, condamné lundi à trois ans de prison dont un ferme pour "corruption et trafic d'influence" dans l'affaire dite des "écoutes", une décision dont il fera appel. "Je ne peux en effet accepter d'avoir été condamné pour ce que je n’ai pas fait", affirme M. Sarkozy, en dénonçant un jugement "truffé d'incohérences" et qui "ne fait pas état de preuves, mais d’un faisceau d’indices".
Evoquant "un combat de long terme", il rappelle avoir fait appel du jugement. Mais "peut-être faudra-t-il que ce combat s'achève devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH)". "Ce serait pour moi une souffrance que d'avoir à faire condamner mon propre pays, mais j'y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie", ajoute-t-il. S'il "réfute" l'expression "République des juges", car "les magistrats honnêtes et impartiaux sont majoritaires", il s'interroge: "qui voudrait avoir affaire à un magistrat comme le premier vice-procureur du PNF Patrice Amar?"
Mercredi 3 Mars 2021 – Audiences filmées, enquêtes préliminaires encadrées...les grandes lignes de la réforme de la justice :
Eric Dupond-Moretti a dévoilé mardi les grandes lignes d'un large projet de loi de réforme de la justice.
Audiences filmées, suppression des crédits de réduction automatique de peine, encadrement des enquêtes préliminaires: le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti dévoile mardi, dans un entretien au "Point", les grandes lignes d'un large projet de loi de réforme de la justice. "Le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la justice. Ce sera d'ailleurs probablement son nom: 'Loi pour la confiance dans l'institution judiciaire'", affirme Eric Dupond-Moretti.
Le ministre souhaite présenter son texte en Conseil des ministres "mi-avril", avant un examen au Parlement un mois plus tard, a confirmé son entourage à l'AFP. Le texte est toujours "en cours de rédaction", selon cette même source.
Parmi les dispositions envisagées, le ministre entend "mettre un terme aux crédits de remise de peine automatique (...) mis en place au début des années 2000 dans le seul but de réguler la population pénale, sans le dire". "Ce que je veux, c'est en finir avec l'hypocrisie et remettre de la vertu dans le système: des remises de peine, oui, si elles profitent à la société, au personnel et au détenu lui-même, qui devra faire, pour en bénéficier, les efforts de réinsertion nécessaires", justifie-t-il.
Autre mesure, déjà effleurée, le garde des Sceaux souhaite "ouvrir les audiences aux caméras" pour "faire oeuvre de pédagogie" et ne plus "seulement filmer les procès pour l'Histoire". "Il ne s'agit pas de verser dans le trash, le sensationnalisme. L'idée est de prendre les citoyens qui le souhaitent par la main pour les conduire dans la salle où se déroulent les procès et leur montrer comment ça marche", souligne-t-il. Les enregistrements, autorisés par la Chancellerie, seraient ensuite diffusés "à la télévision, essentiellement". Comme annoncé lors de sa prise de fonctions en juillet, le ministre veut également encadrer l'enquête préliminaire en la limitant à "deux ans maximum, avec prolongation possible d'un an après accord motivé du procureur", et en l'ouvrant "au contradictoire".
Mercredi 3 Mars 2021 – Sondage: les jeunes et les électeurs de gauche bienveillants avec Macron :
Le constat est contre-intuitif, mais l’action d’Emmanuel Macron est, selon le dernier tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, plus appréciée par les sympathisants de gauche que par ceux de droite. 42 % (+ 14) des électeurs de gauche approuvent la politique du président de la République, contre seulement 34%(–5) à droite. Le «en même temps» macroniste se rééquilibrerait-il ? Trop tôt pour le dire. Mais Emmanuel Macron, dont la cote se stabilise (41 %) depuis un trimestre, est perçu différemment par deux catégories : d’abord les électeurs de gauche, avec des hausses chez les sympathisants écologistes (+ 4), les socialistes (+ 10) et même les insoumis (+ 22), puis les jeunes.
Le chef de l’Etat gagne 5 points (48 %) chez les moins de 35 ans et 10 (62 %) chez les 18-24 ans. Preuve que la communication de l’Elysée en direction de ce public (interview au média en ligne Brut, défi lancé aux influenceurs McFly et Carlito) fonctionne. Six jeunes sur dix interrogés par l’Ifop ont évoqué ces deux stars des réseaux sociaux dans leurs conversations.
Inversement, Emmanuel Macron décroche à droite. Le mois dernier, il avait perdu 26 points auprès des sympathisants Les Républicains, il en « récupère » seulement 2 en mars. La guerre des bandes et, plus globalement, le manque de crédibilité sur l’ordre et la sécurité fragilisent le président. Les efforts de son ministre de l’Intérieur ne suffisent pas à rassurer. Pas plus que ceux de Jean Castex. Le Premier ministre est néanmoins stable (39 %, + 1). Comme l’autre tête de l’exécutif, il progresse chez les moins de 35 ans (+ 5) et à gauche (+ 10), mais recule chez les LR (– 5).
Mercredi 3 Mars 2021 – Environ 20% des espèces sont menacées en France, la situation se dégrade :
La situation de la faune et de la flore sauvages s'est dégradée en 13 ans en France, avertissent mercredi l'OFB, le Muséum d'histoire naturelle et l'UICN, qui appellent à protéger les espèces mais aussi à diminuer les pressions anthropiques. A l'occasion de la journée mondiale de la vie sauvage, l'Union internationale de conservation de la nature, l'Office français de la biodiversité et le MNHN font le bilan de la Liste rouge des espèces menacées en France, qui établit le "degré de menace pesant sur les espèces de la faune et de la flore" depuis 2008, selon un communiqué.
En 13 ans 13.842 espèces ont été évaluées, dont 17,6% sont menacées. Ce pourcentage augmente chez les oiseaux nicheurs (32%), les crustacés d'eau douce (28%) ou les amphibiens (23%). La situation est particulièrement inquiétante en Outre-mer. 187 espèces ont complètement disparues. Pour plus de 2.100 autres, les données sont insuffisantes. L'objectif à terme est d'évaluer toutes les espèces. D'autres espèces sont "quasi-menacées": "c'est une préoccupation importante à avoir, ce sont les menacées de demain mais ce sont des espèces sur lesquelles on peut encore agir facilement", souligne Laurent Poncet du MNHN.
Mercredi 3 Mars 2021 – Génération identitaire dissous en Conseil des ministres :
Le groupe d'extrême droite Génération identitaire (GI) a été dissous mercredi en Conseil des ministres, a annoncé dans un tweet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en affirmant que cette association "incite à la discrimination, à la haine et à la violence".
"Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion" et, "par sa forme et son organisation militaires", GI "peut être regardée comme présentant le caractère d'une milice privée", justifie Gérald Darmanin dans le décret de dissolution.
La procédure avait été lancée mi-février par le ministre avec l'envoi à l'association d'un argumentaire auquel GI avait jusqu'au 24 février pour répondre. Le décret de dissolution fait également état des "liens avec des groupuscules d'ultradroite dont (GI) reçoit un soutien logistique et qui défendent une idéologie appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine au nom de théories racialistes ou suprémacistes".
Mercredi 3 Mars 2021 – Au Texas, le gouverneur lève l'obligation de port du masque et rouvre les commerces :
Une décision hautement politique en pleine crise sanitaire. Mardi, le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott a annoncé la fin de l'obligation de port du masque et la réouverture de tous les commerces, à 100% de leur capacité, malgré la pandémie de Covid-19, à partir du 10 mars. «Trop de Texans ont été privés de la possibilité de travailler. Trop de propriétaires de petites entreprises luttent pour payer leurs factures. Cela doit prendre fin. Il est temps de rouvrir le Texas à 100%», a-t-il assuré, alors que l'État a déploré plus de 200 morts par jour sur toute la semaine dernière. «Mettre fin aux obligations ne fait pas disparaître la responsabilité personnelle ou l'importance de prendre soin de vos familles, de vos amis et des membres de votre communauté. La vigilance personnelle doit suivre les mêmes standards pour contenir le Covid. C'est juste que les mandats d'État ne sont plus nécessaires pour rester en sécurité», a-t-il poursuivi, fidèle aux conceptions des républicains de liberté personnelle au dépend de mesures législatives. Le virus a fait plus de 40 000 victimes au Texas depuis le début de la pandémie, rappelle le «Texas Tribune».
Les autorités sanitaires ont rapidement regretté la décision du gouverneur, qui a été imitée par son homologue du Mississippi Tate Reeves : «Malgré la fin prochaine de l'obligation de port du masque, nous devons maintenir notre vigilance avec le port du masque, le respect des distances physiques et le lavage des mains. Cela reste crucial dans notre lutte en cours contre le Covid-19», a assuré le Dr Mark Escott, patron des autorités sanitaires du comté de Travis. «Je comprends que les gens aient besoin de signes que l'on peut retrouver une vie normale mais je voudrais leur rappeler que nous sommes dans la dernière ligne droite, nous y sommes bientôt. Ce n'est pas le moment de se relâcher. C'est le moment de continuer avec les meilleurs éléments. Nous y arriverons très bientôt», a complété le Dr Ivan Melendez, son homologue du comté d'Hidalgo. «Je pense que c'est un peu prématuré, a déploré le Dr James McDeavitt, doyen de l'université de médecine de Baylor. J'aurais préféré voir les chiffres baisser et davantage de gens être vaccinés avant de passer à cette étape.»
Mercredi 3 Mars 2021 – Le pape François demande à la Birmanie de mettre un terme à la répression :
Le pape François a demandé mercredi à la junte militaire en Birmanie de privilégier le dialogue et de mettre un terme à la répression, alors qu'au moins sept manifestants pro-démocratie ont été tués dans ce pays. "Je reçois de tristes nouvelles de Birmanie sur des heurts sanglants avec des pertes de vie", a déclaré le pape demandant "aux autorités concernées que le dialogue l'emporte sur la répression"
"La communauté internationale devrait "travailler pour que les aspirations du peuple de Birmanie ne soient pas étouffées par la violence", a ajouté François.
Le pape s'est déjà exprimé à deux reprises pour exprimer sa solidarité avec le peuple birman après le coup d'Etat et pour demander la libération des dirigeants détenus. Au moins sept manifestants pro-démocratie ont été tués et plusieurs blessés mercredi en Birmanie par les forces de sécurité qui continuent à tirer à balles réelles. La junte militaire n'a cessé d'intensifier sa répression depuis le coup d'Etat qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, le 1er février.
Mercredi 3 Mars 2021 – La réforme des retraites n'est pas dans l'agenda social des prochaines semaines, assure Borne :
La poursuite de la réforme du système des retraites est source de nombre d’interrogations. Fin 2019, début 2020, elle avait entraîné une forte mobilisation, marquée notamment par une grève à la SNCF et la RATP. La crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a mis en suspens ce lourd chantier du quinquennat.
La ministre du Travail Elisabeth Borne a indiqué dans un entretien au «Parisien» que la réforme des retraites n'est pas dans l'agenda social des prochaines semaines. «Aujourd'hui, la priorité c'est de gérer la crise et d'en sortir. C'est une réforme nécessaire mais elle doit se faire dans le dialogue social. Pour cela, il faut que le contexte ait évolué», a -t-elle déclaré alors que le 15 mars à Matignon se tiendra une conférence de dialogue social avec les partenaires sociaux. «Je ne sais pas de quoi seront faits les prochains mois. On verra en fonction de l'évolution de la situation. À ce stade, il n'y a pas de rencontre à ce sujet prévu dans l'agenda social», a-t-elle ajouté.
Mi-février, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait déclaré qu’il conviendra après la crise de tenir à nouveau les finances publiques du pays, de rembourser la dette et de réformer les retraites. « Une dette, ça se rembourse. Des finances publiques, ça doit être bien tenu», soulignait-il sur BFM TV. Garder un système de protection sociale généreux et efficace «a un coût», «et si on veut collectivement arriver à se le payer sans que ça pèse sur les retraites des Français (...), il faut qu'on accepte tous ensemble de travailler davantage», expliquait-il. Une telle réforme devra être entreprise «dès que la crise économique sera derrière nous», a-t-il estimé. Et d’ajouter «Lorsque la machine économique redémarrera, que la croissance sera de retour, oui, il faudra une réforme des retraites».
Mercredi 3 Mars 2021 – 'Ndrangheta : la mafia calabraise passe aux aveux :
C’est un procès historique. Le plus important depuis celui de la Cosa Nostra à la fin des années 1980. Alors que la justice italienne frappe une des organisations criminelles les plus puissantes du monde, la police française traque avec peine ses réseaux sur notre territoire. Notre enquête met au jour les ramifications de la ’Ndrangheta dans les Alpes-Maritimes.
Le général Pasquale Angelosanto, commandant de l’unité antimafia des carabiniers (les R.O.S. pour Raggrumpamento Operativo Speciale), consacre le tiers de son activité à lutter contre la ’Ndrangheta, nom de la mafia en Calabre. « Une des plus puissantes organisations criminelles au monde », dit-il avant de décrire un corps organique, clanique, colonisateur, composé de cousins et de beaux-frères, des taiseux, aux goûts parfois ésotériques. Les tentacules du réseau s’étendent jusque dans le sud de la France : « La Côte d’Azur était une de leurs cibles », confirme Angelosanto. Et de lister ses avantages, de Menton à Marseille, de Nice à Cannes : nœud de trafic, havre de paix pour mafieux en cavale, territoire attractif pour l’argent de la drogue, BTP, immobilier… En 1994, un repenti a égrené la liste des représentants de cette mouvance en région PACA. Un clan exploite une raffinerie d’héroïne à Toulon, un autre gère un bar à Antibes. Le « chef des assassinats pour la zone France » vit sur la côte où il tiendrait une pépinière, belle « couverture » pour ensevelir les cadavres. Enfin, il y a Vallauris, où tant d’immigrés italiens ont fait tourner les ateliers de poterie chers à Picasso, devenu le territoire des Magnoli. Depuis longtemps, les juges italiens antimafia soupçonnent cette famille — parmi d’autres — d’aider les fugitifs très nombreux à se réfugier dans la région. En décembre 2019, c’est chez eux qu’un de leur cousin, Domenico Stanganelli a été arrêté par la division antimafia (DIA), la PJ de Marseille, de Nice et les gendarmes de la Brigade de recherche.
Au départ, les Magnoli viennent de Gioia Tauro, près de Reggio di Calabria. Cette ville de 20 000 habitants est célèbre pour sa production d’huile d’olive et pour son port, le premier d’Italie en matière de trafic de conteneurs. Et le premier en Europe pour la cocaïne. L’infrastructure a profité à toute la ’Ndrangheta et surtout à un clan de Gioia Tauro : les Molè-Piromalli. Ippolito, l’aîné des Magnoli, a « grandi » à leur côté. En lien avec les cartels, il est même devenu une pointure du trafic de poudre blanche. Dans la famille, il n’est pas le seul à avoir défrayé la chronique dans les Alpes Maritimes.
Mercredi 3 Mars 2021 – Condamné pour corruption, Nicolas Sarkozy dénonce "une injustice" :
Deux jours après sa condamnation pour corruption et trafic d'influence, l’ancien président de la République a clamé son innocence sur le plateau du 20 heures de TF1.
«Une injustice». Nicolas Sarkozy a répété l'expression à plusieurs reprises sur le plateau du 20 heures de TF1. Interrogé par Gilles Bouleau, l'ancien président de la République a expliqué en préambule de l'entretient s'être «habitué à subir ce harcèlement (de la justice) depuis dix ans».
«Je suis venir dire aux Français, "j’ai toujours assumé mes responsabilités". Je ne me baisserai pas la tête. C’est une injustice.», a-t-il expliqué. «Voilà qu’en 2021, on peut condamner un homme après sept ans d’enquête sans l’ombre d’une preuve», a-t-il martelé. «Dans un état de droit, c’est à l’accusation d’apporter la preuve de sa culpabilité», a-t-il ajouté, répétant que les enquêteurs n'avaient pas trouvé ni un centime, ni un quelconque avantage octroyé dans cette affaire. S'il a bien pris soin de ne pas s'opposer frontalement aux institutions judiciaires, il a expliqué que le numéro 2 du Parquet national financier Patrice Amar avait perdu «tout sens commun». «Je ne demande qu’une seule chose, la vérité», a-t-il également déclaré. «La vérité explosera. J’irai jusqu’au bout.». Nicolas Sarkozy a également confirmé qu'il ne reviendrait pas en politique, soulignant d'ailleurs que pour lui, l'affaire n'est «pas un combat politique».
Mercredi 3 Mars 2021 – Violences sexuelles: les députés retiennent le seuil de "non-consentement" à 15 ans :
Les députés ont fixé à 15 ans le seuil de "non-consentement" pour les mineurs victimes d'actes sexuels de la part d'adultes, mercredi lors de travaux en commission sur une proposition de loi visant à renforcer la protection contre ces abus.
Ce texte issu du Sénat sera examiné dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du 15 mars. En dessous de 15 ans, le principe du non-consentement d'un jeune sera la règle, "même si ces actes ne lui ont pas été imposés par violence, contrainte, menace ou surprise", selon un amendement du gouvernement adopté par la commission des Lois de l'Assemblée.
Ainsi, "aucun adulte ne pourra se prévaloir du consentement" d'un mineur de moins de 15 ans, a résumé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti. Les députés ont fait préciser dans le texte que les "actes bucco-génitaux" étaient aussi visés dans la définition d'un viol, afin de clarifier la jurisprudence.
Ces dispositions ne s'appliquent toutefois que quand "la différence d'âge entre l'auteur et le mineur est d'au moins cinq ans". Cette rédaction, surnommée "clause Roméo et Juliette", vise à ne pas "criminaliser les amours adolescentes" librement consenties, a expliqué le garde des Sceaux.
Le seuil d'âge est relevé à 18 ans en cas d'actes "incestueux" - un terme que les parlementaires ont également tenu à faire figurer en tant que tel à la place d'une rédaction initiale allusive.
Mercredi 3 Mars 2021 – Suède: huit personnes blessées dans une attaque "terroriste" :
Huit personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans une attaque à l'arme blanche mercredi dans le Sud de la Suède lors d'une attaque "terroriste" présumée, a annoncé la police. L'assaillant présumé, un homme d'une vingtaine d'années, a été blessé à la jambe par des tirs de la police lors de son interpellation à Vetlanda, une petite ville du Sud du pays, selon les autorités.
Il était en possession d'une "arme tranchante" a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police, Kristian Ljungberg. Selon les médias locaux, il s'agissait d'un couteau.
La police avait initialement écarté la piste terroriste mais a finalement indiqué en début de soirée suspecter un "crime terroriste". Une conférence de presse doit se tenir à 19H00 GMT. "Ce sont des événements terribles et mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. À l'heure actuelle, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé et quel était le motif", a déclaré dans un communiqué le ministre de l'Intérieur Mikael Damberg.
En Suède, les services de renseignement considèrent la menace terroriste comme élevée. Le pays a été visé à deux reprises par des attentats ces dernières années. Lors du dernier en date, en 2017, un demandeur d'asile ouzbek débouté a fauché plusieurs piétons à Stockholm avec un camion volé, tuant cinq personnes. Il a été condamné à la prison à vie en juin 2018.