Dimanche 10 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 9 janvier au soir :
Plus de 20.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon les données publiées samedi par Santé publique France, tandis que la crainte d'un nouveau rebond de l'épidémie a poussé au renforcement du couvre-feu à travers le pays.
Le nombre de cas confirmés a été de 20.177 samedi, contre 19.814 vendredi. Depuis mardi, le nombre quotidien de contaminations au coronavirus tourne autour de 20.000. Cette donnée a beaucoup varié depuis la mi-décembre, oscillant entre 3.000 et plus de 25.000, mais toujours loin en moyenne de l'objectif du gouvernement de descendre à 5.000 cas par jour.
Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19, continue d'augmenter, à 6,3% (contre 6% vendredi, 4,6% il y a une semaine). Le nombre de malades du Covid hospitalisés s'élève à 24.240 (en baisse de 137 par rapport à vendredi), avec 944 nouvelles hospitalisations en une journée. En réanimation, le nombre de malades est de 2.600 (6 de moins que la veille), avec 245 nouvelles admissions en 24 heures. Selon le Premier ministre, un lit sur deux est actuellement occupé par un patient Covid dans les services de réanimation.
Les hôpitaux ont enregistré 171 nouveaux décès en 24 heures, portant le bilan total de la maladie à 67.599 morts depuis le début de l'épidémie. Les deux prochaines semaines s'annoncent cruciales pour ces indicateurs, selon les experts, qui craignent de probables retombées des fêtes de fin d'année.
Sur le front des vaccins, le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé samedi que le pays passerait "probablement le cap symbolique des 100.000 Français vaccinés dans le week-end", et a assuré que "la semaine prochaine, le rythme augmentera encore". La campagne de vaccination en France a été vivement critiquée pour sa lenteur au démarrage.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Covid-19 et vaccins : Anne Hidalgo étrille les "carences" en logistique de l'exécutif :
Interviewée dans le «JDD», la maire de Paris Anne Hidalgo a entre autres critiqué la gestion gouvernementale dans la lutte contre le coronavirus.
"Avec de telles carences, le Débarquement de juin 1944 aurait échoué" : Anne Hidalgo étrille dans le «Journal du Dimanche» la logistique du gouvernement en matière de vaccination et l'appelle à faire confiance aux élus locaux. Dans cet entretien mis en ligne samedi soir sur le site de l'hebdomadaire, la maire de Paris réaffirme par ailleurs qu'elle prendra "toute [s]a part" à l'élection présidentielle de 2022 sans aller jusqu'à confirmer sa candidature, objet de rumeurs grandissantes.
Quelques jours après avoir fait monter en première ligne son premier adjoint Emmanuel Grégoire, l'édile socialiste sort de son silence pour égratigner à son tour la stratégie de vaccination contre le coronavirus du gouvernement. "Depuis la décentralisation, une partie des compétences dépend des collectivités: l'Etat n'est pas capable de faire le dernier kilomètre", juge Anne Hidalgo, joignant sa voix aux critiques de nombreux élus sur une campagne de vaccination jugée trop "lente" et trop "centralisée". "Au lieu de faire appel à des cabinets privés, comme McKinsey, pour réfléchir à la stratégie et à la logistique comme l'a décidé le gouvernement, c'est aux élus locaux qu'il faut faire confiance", ajoute-t-elle.
Au-delà de la question de la vaccination, Anne Hidalgo se dit "très préoccupée" par le sort des 300.000 jeunes de 18-25 ans de la capitale. Estimant que "cette génération ne peut pas être sacrifiée", la maire annonce la création "avant l'été" d'une "maison pour la jeunesse" dont l'objectif sera de fournir aux jeunes des "informations sur les dispositifs d’alternance, les formations diplômantes par le travail, les stages, le mentorat, mais aussi le service civique".
Concernant les restaurateurs et hôteliers touchés de plein fouet par le confinement, elle indique travailler avec la Caisse des dépôts à la création d'une "foncière commerce". Cette foncière proposera des aides directes aux petites entreprises en difficulté ou encore de racheter des fonds de commerce, notamment aux restaurateurs ou hôteliers propriétaires, pour leur permettre d'avoir des liquidités, "quitte à leur revendre ce patrimoine en cas de retour à meilleure fortune".
Dimanche 10 Janvier 2021 – Le réseau conservateur Parler bloqué par Google, Apple et Amazon :
Après Google et Apple, Amazon prévoit de couper les ponts avec Parler, le réseau social prisé des partisans de Donald Trump mais aussi accusé de relayer des menaces de violence, ce qui devrait rendre la plateforme temporairement inaccessible. Dans une lettre adressée au site conservateur, Amazon dit avoir "observé récemment une augmentation persistante de contenus violents". "Compte tenu des événements malheureux qui se sont produits cette semaine à Washington, il existe un risque sérieux que ce type de contenus incite davantage à la violence", est-il ajouté dans la missive, publiée dans un premier temps par BuzzFeed et dont le contenu a été confirmé par une porte-parole d'Amazon.
Parler est devenu un refuge pour certains internautes ulcérés par la politique de modération des réseaux grand public comme Twitter, qui a définitivement fermé le compte de Donald Trump vendredi. Des messages de soutien aux émeutiers qui ont fait irruption au Capitole mercredi y ont notamment fleuri tandis que d'autres appellent à de nouvelles manifestations. Aussi Amazon a-t-il décidé de suspendre le compte de Parler à partir de 08H00 GMT lundi. Comme le groupe héberge les données de Parler sur son service de cloud, cela devrait empêcher au moins temporairement le fonctionnement du réseau social.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Mike Pence assistera à l'investiture de Joe Biden :
Le vice-président américain Mike Pence assistera à la cérémonie d'investiture du président élu Joe Biden, ont rapporté samedi plusieurs médias alors que le président sortant Donald Trump, qui n'y participera pas, est de plus en plus isolé. Les relations entre MM. Trump et Pence se sont considérablement dégradées depuis que le vice-président a confirmé jeudi la victoire du démocrate Joe Biden à l'élection présidentielle de novembre, devant les deux chambres réunies dans la nuit pour une session extraordinaire après une journée d'une violence inimaginable à Washington. Une foule de partisans de Donald Trump avait envahi le Capitole, interrompant les débats. Cinq personnes sont mortes dans ces violences que le président républicain sortant est accusé d'avoir encouragées par ses déclarations.
Samedi, de nombreuses informations de presse citant des responsables gouvernementaux de haut niveau ont assuré que M. Pence, qui avait dû se mettre à l'abri de la foule ayant envahi le Capitole, a décidé d'assister à la prestation de serment de M. Biden le 20 janvier. Le président élu a déclaré vendredi que Mike Pence est "le bienvenu" à la cérémonie, se réjouissant de l'annonce sur Twitter par M. Trump de sa propre absence dans un dernier tweet avant que son compte soit fermé. La prise de fonctions de Joe Biden est prévue dans un format réduit en raison de la pandémie de coronavirus.
Après les violences du 6 janvier, le président sortant pourrait se retrouver dès lundi sous le coup d'une deuxième procédure de destitution, un développement sans précédent historique. Au pouvoir depuis 2017, Donald Trump a déjà été visé au Congrès par une infamante procédure de destitution, ouverte par la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, fin 2019 sous l'accusation d'avoir demandé à un pays étranger, l'Ukraine, d'enquêter sur son rival Joe Biden. Il avait été acquitté au Sénat, à majorité républicaine, début 2020.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Accident d'un Boeing en Indonésie : des débris et des morceaux de corps retrouvés :
Des morceaux de corps, des débris et un vêtement d'enfant ont été retrouvés dimanche 10 janvier 2021 au large de la capitale indonésienne Jakarta, où un Boeing s'est abîmé en mer avec 62 personnes à bord. Un signal provenant de l'appareil a été détecté au cours de vastes opérations de recherches en mer de Java, alors qu'il apparaît peu probable de retrouver des survivants. Plus tard, les autorités confirmaient que les deux boîtes noires de l'avion avaient été localisées. "Nous avons localisé la position des boîtes noires, toutes les deux", a indiqué Soerjanto Tjahjanto, chef du comité qui fait partie du ministère des Transports. "Les plongeurs vont commencer à les chercher et j'espère que cela ne prendra pas longtemps avant de les récupérer".
L'avion de la compagnie indonésienne Sriwijaya Air reliant Jakarta à Pontianak, sur la partie indonésienne de l'île de Bornéo, a perdu le contact avec les contrôleurs aériens samedi peu après 14H40 heure locale (07H40 GMT), quelques minutes après le décollage. Aucun détail n'a été donné à ce stade sur les causes possibles de l'accident par les autorités. "Ce matin nous avons reçu deux sacs, l'un avec des objets appartenant aux passagers et l'autre avec des morceaux de corps", a indiqué le porte-parole de la police Yusri Yunus. La police "travaille sur les identifications", a-t-il précisé. Des premiers débris ont été ramenés au principal port de Jakarta, dont un pneu d'avion et un pantalon rose d'enfant, a observé une journaliste de l'AFP.
Des centaines de membres des services de secours, de la marine, 10 navires de guerre, des hélicoptères et des plongeurs participent en mer aux recherches. Sur au moins trois sites, des plongeurs ont placé des bouées orange et des sonars sont utilisés pour localiser le fuselage, selon une journaliste de l'AFP sur place. Un navire de la marine "a détecté un signal de l'appareil (...) et une équipe de plongeurs a commencé à descendre et a trouvé des morceaux de l'appareil comme des débris et des pièces portant des numéro d'identification et autres", a indiqué Hadi Tjahjanto, le commandant des forces armées indonésiennes, cité dans un communiqué du ministère des Transports. Le ministère n'a pas précisé si le signal provenait de la boîte noire de l'appareil.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Décès d'Hubert Auriol, ancien patron du rallye Dakar et premier présentateur de Koh-Lanta :
Hubert Auriol, ancien pilote et directeur du rallye Dakar et premier présentateur de l'émission de téléréalité Koh-Lanta, est décédé dimanche "d'un accident cardio-vasculaire suite à un long combat contre la maladie", a annoncé sa famille à l'AFP.
Hubert Auriol, 68 ans, était surnommé "l'Africain", non seulement parce qu'il était né en 1952 en Ethiopie, mais aussi en raison des succès rencontrés sur les pistes du célèbre rallye-raid, qu'il a été le premier à remporter à la fois en moto (1981 et 1983) et en auto (1992). Il passe de l'autre côté du miroir à partir de 1995, en devenant le nouveau patron du Dakar, fonction qu'il occupera jusqu'en 2004. C'est sous sa direction que le rallye-raid s'élancera pour la première fois hors de France, depuis l'Espagne (Grenade en 1995, 1996 et 1999) et même depuis Dakar (1997 et 2000).
Son visage deviendra encore plus familier du grand public en 2001, quand il ajoute une nouvelle corde à son arc: la télévision. Hubert Auriol restera aussi dans l'histoire comme le premier présentateur d'une émission de télévision devenu culte depuis, Koh-Lanta.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Paris s'inquiète de la résurgence de l'EI en Irak et en Syrie :
"La France considère que Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) est toujours présent. On peut même parler d'une forme de résurgence de Daech en Syrie et en Irak", a souligné la ministre française des Armées Florence Parly (photo) dans l'émission "Questions politiques" sur France Inter et FranceInfoTV, en partenariat avec Le Monde.
La ministre française des Armées Florence Parly s'est inquiétée dimanche de la "résurgence" du groupe jihadiste Etat islamique en Irak et en Syrie, contre lequel les militaires français restent mobilisés au sein d'une coalition internationale conduite par Washington. "La France considère que Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) est toujours présent. On peut même parler d'une forme de résurgence de Daech en Syrie et en Irak", a-t-elle souligné dans l'émission "Questions politiques" sur France Inter et FranceInfoTV, en partenariat avec Le Monde.
Ses déclarations interviennent alors que l'administration sortante du président américain Donald Trump a annoncé sa volonté de retirer 500 soldats mi-janvier pour n'en laisser que 2.500 en Irak. La quasi-totalité des troupes des autres Etats membres de la coalition anti-EI ont quitté le pays au début de la pandémie de nouveau coronavirus. "Depuis la chute de Baghouz, dans la moyenne vallée de l'Euphrate où était concentré le dernier bastion de l'EI, on peut constater que Daech reprend des forces en Syrie", où le groupe jihadiste a revendiqué une attaque dans laquelle 39 militaires du régime ont été tués le 30 décembre, a fait valoir la ministre française.
L'organisation, qui a revendiqué de multiples attentats sur le sol européen ces dernières années, "se reconstitue également en Irak. Donc Daech n'est pas éradiqué au Levant. C'est la raison pour laquelle nous y sommes toujours, à travers des actions de formation et à travers notre chasse", avec quatre Rafale engagés dans la coalition internationale anti-EI dirigée par les Etats-Unis, a affirmé Mme Parly.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Covid-19 : au moins 8 cas positifs au variant anglais à Marseille, situation virale "inquiétante" :
La situation virale est "inquiétante" à Marseille, a jugé dimanche Benoît Payan, le maire PS de la ville, où 7 nouveaux cas liés au variant anglais du virus à l'origine de la maladie ont été découverts. Depuis la découverte d'un premier cas lié à ce variant, auquel une vingtaine de cas contacts testés positifs au Covid-19 étaient reliés, 7 des ces nouveaux cas ont été identifiés comme porteurs de la souche anglaise à l'origine de leur maladie, a précisé dimanche l'éphémère maire écologiste de la ville, aujourd'hui première adjointe chargée de la santé Michèle Rubirola.
M. Payan et Mme Rubirola se sont exprimés dimanche lors d'un point presse organisé dans une caserne des marins-pompiers de Marseille, un peu moins de trois heures avant la mise en oeuvre du couvre-feu, qui, à Marseille comme dans l'ensemble des Bouches-du-Rhône et dans 7 autres départements, a été avancé à 18H00, contre 20H00 auparavant. "Désormais chaque minute compte pour endiguer la propagation de la souche anglaise", a poursuivi M. Payan: "Il nous faut réagir immédiatement, nous souhaitons que l'on sorte des schémas habituels de la crise et tout faire pour tracer, tester et isoler en urgence tous les porteurs potentiels de la souche britannique".
"Une équipe de 40 marins-pompiers a été mobilisée dès hier (samedi) soir" et ce matin "nos équipes sont allées tester cinq premières adresses, des tests de surface ont été réalisés", a encore ajouté l'élu. Un de ces immeubles "a révélé des traces de Covid dans l'environnement. Par précaution nous avons pratiqué des tests sur les 30 résidents de l'immeuble. Les résultats sont en cours mais deux personnes de l'immeuble sont positives à la Covid-19 et ont été invitées à s'isoler", a-t-il encore poursuivi, assurant que la réponse de la ville et des marins-pompiers à la crise était "inédite en France".
Dimanche 10 Janvier 2021 – Plusieurs figures des violences au Congrès arrêtées et inculpées :
Trois des manifestants pro-Trump dont les photos ont fait le tour du monde depuis leur violente intrusion au Capitole mercredi ont été arrêtés et inculpés, a annoncé samedi le ministère de la Justice. Jacob Anthony Chansley, alias Jake Angeli, le complotiste torse nu, coiffé de cornes de bison et peinturluré qui avait aimanté photographes et caméras aux quatre coins du Capitole, a été arrêté et inculpé d'intrusion illégale et de conduite violente au Capitole, a indiqué le ministère dans un communiqué
"Cet individu était armé d'une lance de deux mètres de long avec un drapeau américain attaché juste sous la lame", souligne le communiqué. L'acte d'accusation précise que Chansley a appelé le FBI jeudi pour confirmer sa présence au Capitole. Il a affirmé qu'il "faisait partie d'une action de groupe répondant, avec d'autres +patriotes+ d'Arizona, à un appel du président à tous les 'patriotes' à venir à Washington le 6 juin".
Originaire d'Arizona, ce trentenaire, qui se dit "guerrier spirituel" et se fait appeler "Le Loup du Yellowstone", a déjà été aperçu à de nombreuses reprises lors de manifestations pro-Trump à Phoenix ces derniers mois, arborant systématiquement sa fameuse coiffe. Il se présente comme un "soldat numérique de QAnon", la mouvance complotiste dont Donald Trump est le héros et qui a vu l'intrusion de mercredi comme un triomphe.
Adam Johnson, le trentenaire au bonnet Trump photographié tout sourire en train d'emporter le pupitre de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a lui été arrêté vendredi en Floride. Il a été inculpé des mêmes chefs mais aussi de vol, bien que le pupitre de Mme Pelosi ait été retrouvé le lendemain, abandonné dans un couloir.
Enfin Derrick Evans, un élu du parlement de l'Etat de Virginie Occidentale qui s'était filmé en train de pénétrer par la force dans le Congrès en criant "Derrick Evans est au Capitole!", a été arrêté vendredi à son domicile et inculpé samedi d'intrusion illégale et de conduite violente. L'élu local, qui a annoncé sa démission samedi, avait diffusé ses exploits en direct sur son compte Facebook et l'acte d'accusation le cite lorsqu'il pousse les gens autour de lui à forcer les portes du Capitole en criant "avancez, avancez!", puis lorsqu'il s'écrie: "On est dans la place!".
Dimanche 10 Janvier 2021 – Covid-19 : la reine Elizabeth II et le prince Philip ont été vaccinés :
Le palais de Buckingham a confirmé que la souveraine britannique et son époux avaient été vaccinés contre le coronavirus.
C'est chose faite : la reine Elizabeth II, 95 ans en avril prochain, et son époux le prince Philip, qui célèbrera ses 100 ans en juin, ont été vaccinés contre le coronavirus, rejoignant les quelque 1,5 million de personnes ayant déjà reçu leur première injection au Royaume-Uni. L'annonce a été confirmée samedi 9 janvier 2021 par le palais de Buckingham, comme le relèvent les journalistes britanniques. Le couple royal a été traité par l'un de ses médecins au château de Windsor, où il s'est de nouveau confiné en fin d'année. «Sa Majesté souhaitait que cela se sache pour éviter toutes inexactitudes et spéculation», a-t-on précisé.
«Pas plus tard que jeudi, le palais de Buckingham affirmait fermement qu’il n’avait pas l’intention de confirmer si Sa Majesté la reine avait été vaccinée car c’était une "affaire médicale privée". Mais les spéculations, bien sûr, ont continué. C'était la décision personnelle de la reine de rendre les informations publiques», a tweeté pour sa part la journaliste du «Daily Mail» Rebecca English.
Dimanche 10 Janvier 2021 – Hidalgo et Montebourg accélèrent pour 2022, au risque d'un embouteillage à gauche :
Une "plateforme d'idées" et même un nouveau parti: Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg ont fait dimanche un pas supplémentaire vers une possible candidature à la présidentielle de 2022, au risque de créer un nouvel embouteillage à gauche. Pour espérer reconquérir l'Elysée dans seize mois, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, implore depuis des mois une candidature unique à gauche. "Si nous n'arrivons pas le plus rassemblés possible, nous sommes condamnés à un deuxième tour Macron-Le Pen, c'est une évidence, même un enfant de CM2 saurait vous l'expliquer", a-t-il répété dimanche sur Radio J. Mais pour l'instant on est loin de l'union sacrée. L'insoumis Jean-Luc Mélenchon a déjà lancé sa campagne, sa troisième, et il est difficile d'imaginer qu'il se ralliera à qui que ce soit.
Les écologistes d'EELV ont, eux, annoncé une primaire pour désigner leur champion avant fin septembre et l'un de leurs chefs de file, Yannick Jadot, dit déjà se préparer pour l'échéance suprême. Quant au PS, aucun candidat naturel à ce stade, mais des éléphants qui multiplient, quitte à agacer au sein du parti, les sorties médiatiques, à l'image de François Hollande et de Ségolène Royal. Et désormais deux figures, la maire de Paris Anne Hidalgo et l'ex-ministre Arnaud Montebourg, qui semblent vouloir prendre une longueur d'avance avec la création d'une nouvelle écurie.
L'entourage de Mme Hidalgo a annoncé dimanche le lancement dans une dizaine de jours d'une "plateforme d'idées", confirmant une information du Parisien. "L'idée est de contribuer à un projet de gauche sociale et écologiste pour 2022", explique à l'AFP Emmanuel Gregoire, son premier adjoint, qui pilote cette plateforme nommée "Idées en commun". Anne Hidalgo a longtemps répété, en public comme en privé, qu'elle n'avait pas l'intention de briguer l'Elysée. Mais, poussée par certains, comme les présidents des groupes PS à l'Assemblée, Valérie Rabault, et au Sénat, Patrick Kanner, elle est de moins en moins catégorique et répète désormais qu'elle prendra "toute (s)a part" à la présidentielle. "Depuis septembre, le contexte politique a bougé", assure Emmanuel Grégoire, même s'il dit qu'il n'est "pas encore question pour elle de candidature". En attendant, Olivier Faure a réaffirmé dimanche qu'Anne Hidalgo ferait "une excellente présidente".