Lundi 11 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 10 janvier au soir :
Près de 16.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans les dernières 24 heures, selon les données publiées dimanche par Santé publique France, un chiffre toujours loin de l'objectif du gouvernement de descendre à 5.000 cas par jour. Le nombre de cas confirmés de Covid-19 a été de 15.944 dimanche, contre 20.177 samedi. Depuis mardi, le nombre moyen de contaminations est de 18.000 par jour. Cette donnée a beaucoup varié depuis la mi-décembre, oscillant entre 3.000 et plus de 25.000.
Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19, poursuit son augmentation à 6,5% contre 6,3% samedi. Il était encore à 5,2% il y a une semaine. Le nombre de malades du Covid hospitalisés s'élève à 24.526 contre 24.240 samedi, avec 729 nouvelles hospitalisations en une journée. En réanimation, le nombre de malades est de 2.620 (+118 en 24h), contre 2.600 la veille.
Les hôpitaux ont enregistré 151 nouveaux décès en 24 heures, contre 171 la veille, portant le bilan total de l'épidémie à 67.750 morts en France. Les deux prochaines semaines s'annoncent cruciales pour ces indicateurs, selon les experts qui craignent de probables retombées des fêtes de fin d'année. A cela, s'ajoutent les inquiétudes suscitées par la détection de cas liés au variant britannique au coronavirus, réputé plus contagieux. 23 départements de l'Est et du Sud-Est de la France sont depuis dimanche sous couvre-feu à partir de 18H00 pour tenter d'endiguer la reprise de l'épidémie sur le territoire.
Lundi 11 Janvier 2021 – Le pape exhorte à la vaccination :
Le pape, 84 ans, a annoncé qu'il se ferait vacciner la semaine prochaine, estimant que l'opposition au vaccin traduisait un "négationnisme suicidaire". "D'un point de vue éthique, tout le monde doit se faire vacciner (...) parce qu'on met à risque sa santé, sa vie, mais aussi la vie des autres", a-t-il expliqué dans un entretien.
Lundi 11 Janvier 2021 – Trump risque une nouvelle procédure de destitution dès lundi :
Un texte de mise en accusation ("impeachment"), signé par au moins 180 parlementaires selon l'élu démocrate Ted Lieu, affirme ainsi que Donald Trump a "gravement mis en danger la sécurité des Etats-Unis et de ses institutions de gouvernement". La décision de lancer cette nouvelle procédure reviendra une fois de plus à la puissante présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
Donald Trump pourrait se retrouver dès lundi sous le coup d'une seconde procédure de destitution, un développement sans précédent historique, alors qu'il ne montrait samedi aucun signe de vouloir démissionner ou se mettre en retrait après les violences du 6 janvier au Capitole. Un texte de mise en accusation ("impeachment"), rédigé par des élus démocrates à la Chambre des représentants, reproche au président républicain d'avoir "délibérément fait des déclarations" qui ont encouragé l'invasion du bâtiment du Congrès par ses partisans.
Réunis par Donald Trump pour manifester contre la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, ils avaient ensuite fait irruption pendant la séance parlementaire. Des événements jamais vus à Washington et au cours desquels cinq personnes sont mortes, dont un policier. Plusieurs figures de l'assaut ont été interpellées par la police et inculpées samedi d'intrusion illégale et conduite violente, notamment le complotiste Jake Angeli. M. Angeli, qui avait aimanté l'attention des photographes avec ses tatouages et son couvre-chef cornu, avait apporté une lance dans le temple de la démocratie américaine.
L'article de mise en accusation, signé par au moins 180 parlementaires selon l'élu démocrate Ted Lieu, affirme ainsi que Donald Trump a "gravement mis en danger la sécurité des Etats-Unis et de ses institutions de gouvernement". La décision de lancer cette nouvelle procédure de destitution ("impeachment") reviendra une fois de plus à la puissante présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Elle a promis d'agir si le président républicain ne démissionnait pas immédiatement.
Lundi 11 Janvier 2021 – "L'engagement" de Montebourg vers 2022, épine dans le pied de Mélenchon :
Arnaud Montebourg, qui lance son parti en vue de 2022, pourrait concurrencer le d'ores et déjà candidat Jean-Luc Mélenchon sur les terrains antisystème et étatiste à gauche. Mais La France insoumise compte faire parler sa force militante pour garder l'avantage.
Les cadres de LFI avaient déjà surveillé le retour médiatique en 2020 de l'ancien ministre du Redressement productif. Ils vont désormais devoir composer avec l'annonce, dimanche, du parti "L'engagement" préparant sa candidature à la présidentielle.
"VIe république, critique de l'Europe, intervention de l'Etat: ils sont sur un même espace", analyse Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l'université de Lille-II.
Preuve en est, en 2017, un Arnaud Montebourg défait à la primaire socialiste avait hésité à soutenir l'Insoumis, engagé dans sa deuxième campagne présidentielle, plutôt que le candidat PS Benoît Hamon. Il semble désormais parier sur l'inversement du rapport de force, aidé sans doute en cela par les résultats médiocres de LFI aux élections intermédiaires et la baisse de popularité de son fondateur. Arnaud Montebourg souhaite s'adresser à tous les Français "au-delà de la gauche", a expliqué dimanche à l'AFP le président de "L'engagement" Valentin Przyluski. Une ambition qui n'est pas sans rappeler celle de Jean-Luc Mélenchon déjà en 2017.
D'ailleurs, plusieurs ex-militants de LFI, majoritairement les souverainistes de gauche déçus par ce qu'ils estiment être des errements stratégiques du chef des Insoumis, lorgnent désormais le tenant de la "démondialisation". "Il a été l'un des premiers à prôner la VIe République et à se dresser contre l'Europe", témoigne l'un d'entre eux, Sacha Mokritzky, qui a quitté LFI en 2020.
Lundi 11 Janvier 2021 – One Planet Summit : la rhétorique de Macron face aux critiques :
Dénoncé par l'activiste Greta Thunberg comme un sommet du «bla bla», le One Planet Summit s'est conclu lundi à l'Elysée. Son instigateur, Emmanuel Macron, a vigoureusement défendu la démarche.
Emmanuel Macron a de nouveau joué les maîtres de cérémonie lors de la quatrième édition du One Planet Summit, lundi, à l'Elysée. Consacré à la biodiversité, l'événement a rassemblé de nombreuses personnalités, dont une bonne partie ont participé aux échanges en visioconférence, pandémie de coronavirus oblige. Lors de l'ouverture du sommet, ponctuée par la diffusion du clip «L'Ours» de Christophe Maé et Youssou N'Dour, le président a appelé à «ne plus attendre avant de passer à l'action». L'année 2021, a-t-il dit, sera «celle de la réconciliation de tous nos défis». Un slogan de l'événement résumait la position du chef de l'Etat : «La biodiversité, c'est notre assurance-vie».
Plusieurs engagements ont été pris par des coalitions d'acteurs, selon des modalités qui se veulent plus souples que les sommets internationaux traditionnels. Ainsi, 50 pays ont promis de consacrer 30% de leurs territoires à des aires protégées d'ici 2030. Plus de 14 milliards d'euros de financement ont été annoncés pour une «Grande Muraille Verte» en Afrique. Concernant la finance verte, sujet récurrent des sommets One Planet, un objectif de 10 milliards de dollars d'investissements favorables à la biodiversité d'ici deux ans a également été annoncé. Autre engagement : alors que le SARS-CoV-2 ravage toujours la planète plus d'un an après sa découverte, plusieurs participants se sont engagés pour la préservation des écosystèmes pour éviter la diffusion de nouvelles pandémies
Lundi 11 Janvier 2021 – Jusqu'à 15.000 soldats de la Garde nationale mobilisés pour l'investiture de Biden :
Afin d'éviter de nouvelles violences après l'assaut sur le Capitole, le Pentagone a indiqué lundi avoir autorisé le déploiement de 15.000 soldats de la Garde nationale à Washington pour la cérémonie d'investiture du président élu Joe Biden le 20 janvier.
Quelque 6.200 militaires sont déjà présents dans la capitale fédérale et ils seront 10.000 ce week-end, a déclaré le général Daniel Hokanson lors d'un point-presse par téléphone. Environ 5.000 soldats supplémentaires pourront les rejoindre pour la prestation de serment du démocrate. Pour l'instant, leur mission est limitée à un soutien logistique à la police locale et ils ne seront autorisés qu'"en dernier recours" à procéder eux-mêmes à des interpellations, si la situation devenait hors de contrôle, a ajouté l'officier qui supervise le bureau de la Garde nationale au ministère de la Défense.
Le Pentagone a été critiqué pour avoir tardé à déployer la Garde nationale mercredi 6 janvier quand des partisans du président Donald Trump ont envahi le Capitole, semant le chaos et la violence au sein du temple de la démocratie américaine. Selon le général Hokanson, "le niveau de violence" des manifestants "n'avait pas été anticipé".
De nouveaux appels à agir, le 17 janvier, ont commencé à circuler dès la semaine dernière sur les réseaux sociaux et la maire de Washington, Muriel Bowser, a prolongé l'état d'urgence jusqu'au 20 janvier pour être en mesure de réinstaurer rapidement un couvre-feu si le besoin s'en faisait sentir. Lundi, elle a appelé les Américains à "ne pas venir à Washington pour la 59e cérémonie d'investiture le 20 janvier et d'y participer de manière virtuelle".
Lundi 11 Janvier 2021 – Pas d'immunité collective contre le Covid-19 en 2021 malgré les vaccins, selon l'OMS :
L'immunité collective contre le Covid-19 ne sera pas atteinte cette année, bien que des vaccins aient commencé à être distribués dans de nombreux pays, a mis en garde lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous n'allons pas atteindre (...) l'immunité collective en 2021", a lancé la responsable scientifique de l'OMS, Soumya Swaminathan lors d'un briefing à Genève, soulignant l'importance de continuer à appliquer les mesures de protection comme la distanciation physique, le lavage des mains et le port du masque pour contrôler la pandémie.
Elle a salué les "progrès incroyables" réalisés par les scientifiques qui sont parvenus à développer plusieurs vaccins, sûrs et efficaces, contre le Covid-19 en moins d'un an. Mais, a-t-elle souligné, leur déploiement "prend du temps".
Soumya Swaminathan a assuré qu'à terme, "les vaccins vont arriver, dans tous les pays". "Mais en attendant, nous ne devons pas oublier qu'il y a des mesures qui fonctionnent", a-t-elle rappelé. Selon elle, il sera nécessaire de continuer à prendre des mesures sanitaires et sociales pour limiter la transmission du virus "au moins jusqu'à la fin de cette année".
Lundi 11 Janvier 2021 – Covid-19: l'ancienne maire Rubirola favorable à un reconfinement de Marseille :
Déjà soumise à un couvre-feu à 18h, la ville de Marseille pourrait-elle être reconfinée ? C'est en tout cas l'hypothèque évoquée ouvertement par l'ancienne maire de Marseille, désormais première adjointe de la ville, Michèle Rubirola. «Pour en avoir discuté avec les professionnels, moi je pense qu'un couvre-feu 18H00-20H00 n'apportera pas forcément quelque chose de plus: pourquoi pas un reconfinement pour protéger les Marseillaises et les Marseillais, mais un réel reconfinement pour que ce virus arrête de circuler?», s'est interrogée l'éphémère maire écologiste et actuelle adjointe chargée de la Santé sur BFMTV. «En tant que professionnelle de santé, puisque je suis quand même médecin avant tout, pourquoi pas reconfiner?», a répété celle qui fut maire de Marseille moins de six mois avant de démissionner et de laisser la place à son premier adjoint socialiste Benoit Payan.
Contacté par l'AFP, le service de communication de la mairie a assuré que cet avis ne reflétait pas la position de la municipalité, soulignant en outre qu'une telle décision ne relevait pas de la ville mais de l'Etat. La préfecture des Bouches-du-Rhône a quant à elle indiqué que l"«hypothèse d’un reconfinement à Marseille n’(était) pas à l’ordre du jour pour l'instant».
Marseille est en effet au centre des préoccupations sanitaires depuis la découverte d'un cluster familial lié à une famille de cinq Français expatriés en Grande-Bretagne, revenus à Marseille pour les fêtes de fin d'année. Au moins huit cas liés au variant anglais ont été identifiés et les marins-pompiers sont mobilisés pour retrouver tous les cas contacts éventuels afin d'éradiquer la propagation de la Covid-19. «Désormais chaque minute compte pour endiguer la propagation de la souche anglaise» a expliqué dimanche le maire de la ville Benoit Payan. «Une équipe de 40 marins-pompiers a été mobilisée dès (samedi) soir», a-t-il ajouté, assurant que la réponse de la ville et des marins-pompiers à la crise était "inédite en France".
Lundi 11 Janvier 2021 – "Si le débarquement avait été géré comme les Vélib…" La réponse cinglante d’Attal à Hidalgo :
La guerre des petites phrases. Lundi, sur Europe 1, Gabriel Attal a apporté une réponse cinglante à Anne Hidalgo, qui la veille a vivement critiqué la gestion de la campagne de vaccination par la France. «Avec de telles carences, le Débarquement de juin 1944 aurait échoué», a-t-elle lancé dans le JDD, appelant à faire confiance aux élus locaux. Une attaque de la part de celle qui semble de plus en plus proche d’une candidature à la présidentielle, à laquelle a aussitôt réagi Gabriel Attal. «Je ne suis pas tout à fait convaincu par cette comparaison, notamment pour des raisons historiques», a-t-il d’abord calmement expliqué, avant d’ajouter avec ironie : «Si le débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les Vélib’, les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique».
Le porte-parole du gouvernement ne s’est pas arrêté là puisqu’il a expliqué être «surpris d’entendre des leçons de logistique de la part d’une élue qui n’a pas su gérer le Vélib’, l’Autolib’, qui a montré, s’agissant de la logistique, qu’elle savait transformer l’or en plomb alors même qu’il y a plus de fonctionnaire à la ville de Paris qu’à la Commission européenne». Et de conclure en disant répondre ici «à une attaque qui semble assez gratuite».
Après un départ lent et laborieux, la campagne de vaccination en France s’est accélérée ces derniers jours. Plus de 50.000 doses du vaccin Moderna contre le Covid-19, qui vient d'être autorisé en Europe, seront d’ailleurs livrées ce lundi pour être acheminées dans le Grand Est, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Paca afin d'être utilisées dans la semaine, a annoncé dimanche le ministère de la Santé. Concernant la première vague de vaccination, avec les doses BioNTech/Pfizer, la France devait «dépasser les 100.000» vaccinés ce week-end, a souligné Olivier Véran sur Europe 1 samedi. «On a mis un peu plus de temps que les autres, mais on a accéléré», a de son côté réaffirmé lundi Gabriel Attal.
Lundi 11 Janvier 2021 – Schwarzenegger compare l'invasion du Capitole au nazisme et critique Trump :
Dimanche, Arnold Schwarzenegger a publié une vidéo dans laquelle il réagit à l'invasion du Capitole par des partisans de Donald Trump. L'acteur et ancien gouverneur de Californie a comparé les violences de mercredi à la Nuit de Cristal lorsque, en 1938, des nazis ont commis un pogrom contre des juifs, brisant les vitres des magasins leur appartenant et organisant la déportation de près de 30 000 personnes vers les camps de concentration : «Les vitres brisées ont été celles du Capitole», a-t-il assuré, évoquant son enfance en Autriche dans une confession intime et inédite. «J'ai grandi entouré d'hommes brisés, qui buvaient pour oublier leur culpabilité d'avoir participé au pire régime de l'histoire. Je n'ai jamais partagé ceci aussi publiquement, mais mon père rentrait ivre, une ou deux fois par semaines, et il criait, il nous battait et il faisait peur à ma mère.»
«Mon père, comme nos voisins, avait été trompé par des mensonges et je sais jusqu'où vont ce genre de mensonges», a-t-il poursuivi, faisant le lien avec les mensonges de Donald Trump qui «a cherché à inverser le résultat d'une élection et d'une élection juste» : «Il a tenté un coup d'État en trompant les gens avec des mensonges.» «Le président Trump est un dirigeant raté. Il restera dans l'Histoire comme le plus mauvais président de l'histoire. Ce qui est bien, c'est qu'il aura bientôt autant de valeur qu'un vieux tweet», a continué Arnold Schwarzenegger, un clin d'oeil à la suspension définitive de Donald Trump de ce réseau social dont il s'est tant servi. «Quelque soit votre affiliation politique, je vous demande de vous joindre à moi pour dire au président-élu Joe Biden : "Nous vous souhaitons de réussir. Si vous réussissez, notre pays réussit"», a assuré celui qui a été, de 2003 à 2011, le gouverneur républicain de Californie. «À ceux qui ont tenté de renverser la Constitution des États-Unis, je dis ceci : vous ne gagnerez jamais», a-t-il conclu.
Lundi 11 Janvier 2021 – Impeachment : Donald Trump accusé d'incitation à l'insurrection :
Lundi, les démocrates ont présenté la Chambre des représentants la résolution visant à mettre en accusation («impeach») Donald Trump pour son rôle dans l'invasion du Capitole par ses partisans, mercredi dernier. Cette action pourrait avoir une conséquence rapide puisque les républicains ont bloqué une motion des démocrates pour exiger du vice-président Mike Pence qu'il invoque le 25ème amendement pour retirer le pouvoir à Donald Trump : la motion de mise en accusation pourrait être votée dès ce mercredi. Dans le texte, les démocrates accusent le président sortant d'avoir «incité à la violence contre le gouvernement des États-Unis» en multipliant les accusations de fraude sans fondement, encourageant ses partisans à se mobiliser, y compris mercredi dernier lors d'un discours prononcé à Washington. Discours tenu juste avant que certains ne pénètrent dans le Capitole alors que le Congrès était en pleine certification du résultat de l'élection présidentielle. Quatre manifestants ont trouvé la mort ainsi que deux policiers -dont un s'est suicidé samedi. En incitant à l'insurrection, Donald Trump a commis un des «crimes et délits graves» qui peuvent valoir à un président d'être mis en accusation.
«Avec tout cela, le président Trump a gravement mis en danger la sécurité des États-Unis et de ses institutions gouvernementales. Il a menacé l'intégrité du système démocratique, a interféré dans la transition pacifique du pouvoir et a mis en danger une branche du gouvernement. Il a ainsi trahi la confiance en tant que président, au détriment du peuple des États-Unis», est-il écrit. «Incités par le président Trump, des membres de la foule à qui il s'est adressé ont tenté, entre autres objectifs, d'interférer avec le devoir constitutionnel de la Session jointe pour certifier les résultats de l'élection présidentielle de 2020, ils ont pénétré illégalement et ont vandalisé le Capitole, ont blessé et tué des membres des forces de l'ordre, ont menacé des membres du Congrès, le Vice-Président et le personnel du Congrès et se sont livrés à d'autres actes violents, mortels, destructifs et séditieux.»