Vendredi 8 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 7 janvier au soir :
Plus de 21.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en France, selon les données publiées par Santé publique France jeudi, après l'annonce par le gouvernement du maintien de toutes les restrictions sanitaires en vigueur.
Le nombre de cas confirmés a été de 21.703, contre 25.379 la veille et près de 20.000 cas sept jours auparavant. Cette donnée quotidienne a énormément varié depuis la mi-décembre, oscillant entre quelque 3.000 et plus de 21.000. Mais toujours loin, en moyenne, de l'objectif gouvernemental de descendre à 5.000 cas par jour.
"Le niveau des contaminations dans notre pays reste élevé, il a même tendance à progresser depuis la mi-décembre" et "la situation sanitaire est devenue plus fragile au cours des dernières semaines, (avec) une pression sur notre système hospitalier qui reste très forte", a souligné le Premier ministre Jean Castex, lors d'une conférence de presse. Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19 sur l'ensemble des personnes testées, était de 5,7% (contre 5,4% mercredi et 3,2% le jeudi précédent).
Le nombre de patients hospitalisés s'élève à 24.488, soit 260 de moins que le total de la veille, avec 1.441 nouvelles hospitalisations en 24 heures. Le nombre de malades en réanimation, où un lit sur deux est occupé par un malade du Covid selon le Premier ministre, est de 2.573, soit 34 de moins que la veille, avec 181 nouvelles admissions en 24 heures. Avec 277 décès à l'hôpital, la maladie a désormais tué 66.841 personnes, dont 46.539 mortes à l'hôpital, depuis le début de l'épidémie, précise l'agence sanitaire.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Bachelot évoque des études en cours sur la contamination lors des concerts :
Roselyne Bachelot a été prudente, vendredi matin, sur France Info. La ministre de la Culture n’a pas pu donner de date sur la réouverture des salles de cinéma, théâtre, salles de concerts ou musées. Evoquant «l’incertitude» dans laquelle le milieu se trouve, elle a dit «tout faire pour que ce soit possible» tout en précisant ne pas encore avoir les résultats des chiffres liés aux contaminations lors des fêtes de fin d’année. «Ne m'enfermez pas, je vous en prie, dans une annonce où je dirais que les salles de spectacles vont rouvrir début février. Je fais tout, je travaille avec les responsables du spectacle vivant et du cinéma pour que ce soit possible, mais je ne prends pas d'engagement», a-t-elle indiqué.
Seul espoir éventuel, ces études réalisées afin de connaître le degré de contamination lors des concerts. Elle a abordé cette expérience scientifique réalisée en décembre à Barcelone par l'hôpital universitaire allemand Trias i Pujol et la Fondation de lutte contre le sida et les maladies infectieuses. Le but était de mettre ensemble 463 personnes portant un masque FFP2, et toutes testées négatives avant le spectacle, dans une salle bien aérée et remplie à moitié. Aucun des participants n’a été contaminé à l’issue du concert. «C'est une expérimentation que j'ai regardée évidemment avec beaucoup d'intérêt. On va en parler avec les professionnels du spectacle cet après-midi», a-t-elle expliqué.
Roselyne Bachelot a ajouté qu’en France, deux études du même genre sont «en train d’être menées». «L'une à l'initiative du SMA (Syndicat des musiques actuelles, ndlr) avec l'Inserm, l'autre à l'initiative du Prodiss (Syndicat national des producteurs, diffuseurs, festivals et salles de spectacle, ndlr) avec l'Assistance publique de Paris», a-t-elle dit. «Les résultats de ces études sont en attente au cours du premier trimestre». Si ces études montrent en effet qu’avec des mesures strictes, les contaminations sont rares, Roselyne Bachelot espère pouvoir faire avancer enfin la situation.
Vendredi 8 Janvier 2021 – A Jarnac, Macron et les vétérans du PS rendent hommage à Mitterrand :
Emmanuel Macron a rejoint vendredi matin son prédécesseur François Hollande et des figures du Parti Socialiste au cimetière de Jarnac (Charente), pour célébrer le 25e anniversaire de la mort de François Mitterrand.
Arrivés les premiers, une vingtaine de proches du président défunt sont venus déposer des gerbes devant le caveau familial dont François Hollande et Ségolène Royal, son ancien ministre Hubert Védrine, des membres de sa famille dont son fils Gilbert Mitterrand, mais aussi l'actuel Premier secrétaire du PS Olivier Faure qui a déposé une gerbe au nom du parti.
Le président Macron est arrivé un quart d'heure plus tard, après avoir tweeté un bref message d'hommage: "25 ans après sa mort, l’héritage du Président François Mitterrand est toujours vivant. Ses deux septennats continuent d'irriguer notre histoire collective".
Tous ont observé une minute de silence, devant le caveau et la gerbe tricolore, qui a marqué la fin d'une cérémonie d'une vingtaine de minutes.
Olivier Faure a considéré "normal" que le président actuel vienne rendre hommage à un "illustre prédécesseur", notant qu'il avait fait de même pour Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac. "Mais je ne vois rien de commun entre eux dans la politique qu'ils mènent", a-t-il déclaré à l'AFP: Emmanuel Macron "est un président caméléon qui s'est identifié à chacun d'entre eux mais mène une politique proche de Nicolas Sarkozy". "Je ne vois aucune familiarité possible entre celui qui a instauré l'ISF et celui qui l'a abrogé, entre celui qui a abrogé la loi Sécurité et Liberté et celui qui veut mettre en place une loi de Sécurité globale, entre celui qui a mis en place la retraite à 60 ans et celui qui veut mettre en place un système inique qui a pour vocation d'aller prélever sur les retraités l"argent de la dette", a ajouté le dirigeant socialiste.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Après le chaos à Washington, Marine Le Pen concentre les critiques :
Au lendemain du chaos semé au Capitole par ses partisans, Marine Le Pen, soutien en France de Donald Trump, concentre jeudi les critiques de politiques de tous bords, qui l'accusent d'attiser les tensions comme le président américain.
Marine Le Pen, soutien en France de Donald Trump, concentre jeudi les critiques de politiques de tous bords, qui l'accusent d'attiser les tensions comme le président américain, au lendemain du chaos semé au Capitole par ses partisans. Donald Trump "n'a pas mesuré la portée de ses propos sur une partie" de ses partisans "que la défaite a exacerbés" et qui ont pénétré mercredi dans les bâtiments du Congrès américain, a estimé jeudi la présidente du Rassemblement national, en reconnaissant pour la première fois la victoire de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis.
Marine Le Pen n'avait pas jusqu'à présent reconnu la victoire du démocrate, invoquant les recours judiciaires lancés aux Etats-Unis par les soutiens de Donald Trump contre une prétendue "fraude" à ce scrutin. La dirigeante d'extrême droite n'avait pas relayé les accusations de fraude mais plusieurs responsables de son parti s'en étaient fait l'écho, mettant en doute la légitimité du scrutin.
"C'est une faute politique" de n'avoir pas reconnu plus tôt la victoire du démocrate, a abondé le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui pointe aussi un "malaise de la démocratie" exprimé en France par le mouvement des gilets jaunes, dont certaines manifestations ont été marquées par des violences. "Le malaise de la démocratie (...) est dans ce fait que beaucoup de Français ont le sentiment que le pouvoir a été confisqué, que leur voix, leur souffrance ne comptent plus", a-t-il souligné.
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exprimé sa "honte à tous les soutiens de Trump qui l’ont toujours défendu comme Marine Le Pen". "Ceux pour qui (Trump) est (un modèle) en France devraient y réfléchir à deux fois", a affirmé la présidente ex-LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en citant Marine Le Pen et en dénonçant "le déni démocratique, l'outrance" de Donald Trump.
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a accusé le RN et sa présidente de "partager le délire de leur mentor", et le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon leur a demandé "de retirer leur soutien à Trump", voyant dans les violences au Capitole "une tentative de putsch d'extrême droite". La députée LREM Marie Lebec a demandé "qui importe des États-Unis le pire de la division politique et ethnique exactement, Madame Le Pen ? Vous assurément, avec vos amis!
Vendredi 8 Janvier 2021 – François Hollande : "Sans leader", appeler au rassemblement de la gauche est une "démarche vaine" :
Dans une interview à l'occasion des 25 ans de la mort de François Mitterrand, François Hollande affirme qu'"appeler au rassemblement" de la gauche, "sans leader pour incarner l'alternative, est une démarche vaine".
"Appeler au rassemblement de familles politiques éparpillées sans une force centrale et sans leader pour incarner l’alternative est une démarche sympathique mais vaine. L’union n’est pas un combat, c’est une dynamique", déclare l'ex-président.
Vendredi, Emmanuel Macron ira aussi pour la première fois à Jarnac rendre hommage à François Mitterrand, mort le 8 janvier 1996. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure sera également présent, ainsi que Ségolène Royal, ex-candidate PS à la présidentielle, et Johanna Rolland, maire PS de Nantes. "Des candidats, on en trouve toujours, mais sans une dynamique et un projet pour les porter ce sont des personnalités, pas des prétendants possibles à la victoire", insiste M. Hollande.
Selon lui, "dans des moments de crise, où l’essentiel est en cause, les valeurs collectives, la solidarité, les services publics restent les meilleures réponses. Ca devrait convaincre les socialistes que leur temps est revenu, au-delà de l’opposition nécessaire aux décisions conjoncturelles". "Ce n’est pas simplement par rapport au nombre de tests, de masques ou de vaccins qu’il faut se déterminer, c’est par rapport à la société qu’on veut pour demain", ajoute-t-il.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Dans une vidéo, Trump tente de sauver les meubles :
Dans une vidéo publiée jeudi soir sur Twitter, le président sortant a reconnu sa défaite et condamné les émeutiers qui ont pris d'assaut le Capitole mercredi. Donald Trump les avait pourtant incités ce jour-là à marcher sur le siège du Congrès.
Cinq morts dont un policier, des démissions en cascade jusqu'au sommet de l'Etat et la perspective d'un nouveau vote d'«impeachment», ainsi que d'éventuelles poursuites judiciaires contre le président : l'appel lancé par Donald Trump mercredi à marcher sur le Capitole pour subvertir l'ultime étape du processus électoral n'en finit pas de produire ses effets désastreux. Depuis l'élection présidentielle perdue du 3 novembre, la fin de règne du milliardaire ressemble à un naufrage. Son agenda quotidien suggère qu'il a abandonné toute volonté de gouverner, tandis que ses diatribes devant la foule de ses partisans ou sur Twitter ont démontré qu'il était prêt à tout pour conserver le pouvoir, en dépit des résultats sans ambiguïté du scrutin. Dans ce contexte, la vidéo publiée jeudi soir sur le compte Twitter de Donald Trump -qui avait été suspendu après que le réseau social a considéré que ses messages encourageaient la violence- ressemble à une tentative de faire oublier les dernières semaines et en particulier la sanglante journée du 6 janvier.
Dénonçant les «attaques haineuses contre le Capitole des Etats-Unis», Donald Trump jure que «comme tous les Américains, [il est] scandalisé par la violence, le désordre et le chaos». Il s'était pourtant refusé à faire passer un tel message alors même que ses partisans s'introduisaient dans le siège du Congrès, forçant les élus à se réfugier dans des abris. Il prétend ensuite avoir «immédiatement» ordonné le déploiement de la garde nationale, ce qui est faux : selon le «New York Times» et d'autres médias, le président a refusé de donner l'ordre et la décision a en fait été prise par le vice-président Mike Pence. «Les manifestants qui ont infiltré le Capitole ont souillé le siège de la démocratie américaine», ajoute-t-il, dans un contraste saisissant avec ses propos tenus le jour même. «Nous vous aimons, vous êtes très spéciaux», avait-il alors lancé.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Patrick Balkany placé en garde à vue dans une affaire de "détournement de biens d'un dépôt public" :
Patrick Balkany a été placé en garde à vue mercredi dans une affaire de détournement de biens d'un dépôt public, d'abus de biens sociaux et de prise illégale d'intérêts, pour laquelle plusieurs membres de son entourage sont également entendus, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre à l'AFP.
Placé en garde à vue mercredi dans la matinée, l'ancien maire de Levallois-Perret a été remis en liberté dans la soirée mais il n'est pas exclu qu'il soit de nouveau convoqué devant le juge instructeur, a précisé une source proche de l'affaire, confirmant une information de "L'Obs".
L'ancien élu est visé dans une affaire de "détournement de biens d'un dépôt public". Entre 2008 et 2015, un local situé à Levallois-Perret et n'étant pas censé être exploité a été loué à diverses sociétés, a précisé le parquet de Nanterre à l'AFP. La fille de Patrick Balkany, à qui appartenaient des entreprises ayant bénéficié de ce local, est également visée par la procédure et a été placée en garde à vue. Le gendre de l'ancien maire tout comme son directeur de cabinet ont eux aussi été placés en garde à vue, ainsi que d'autres personnes, selon le parquet. Les gardes à vue se poursuivaient jeudi dans la soirée. L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a encore déclaré le parquet de Nanterre.
Les époux Balkany ont été condamnés en appel en mars pour fraude fiscale et en mai pour blanchiment. Ils ont formé un pourvoi en cassation contre cette dernière condamnation. En juillet dernier, l'ex-maire de Levallois-Perret a été mis en examen, soupçonné d'avoir utilisé des agents municipaux à des fins personnelles alors qu'il était maire.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Décès d'un policier blessé lors d'affrontements avec des partisans pro-Trump :
Un policier a succombé à des blessures reçues lors d'affrontements avec des partisans du président Donald Trump lors de leur intrusion au Capitole à Washington mercredi, a indiqué la police jeudi soir. L'agent Brian Sicknick "était déployé sur les affrontements au Capitole mercredi 6 janvier 2021 et a été blessé lors de contacts physiques avec les protestataires", a indiqué la police du Capitole dans un communiqué. "Il est retourné à ses quartiers et s'est effondré. Il a été emmené à l'hôpital local où il a succombé à ses blessures" jeudi soir, selon le communiqué. M. Sicknick travaillait depuis 12 ans dans ce service de police.
Quatre protestataires sont morts durant ces incidents, dont une femme touchée par une balle tirée par la police. Pour les trois autres décès, les circonstances n'ont pas encore été éclaircies. Censée être une simple formalité, la certification de la victoire de Joe Biden par les deux chambres du Congrès réunies en session extraordinaire a tourné à "l'insurrection", "presque à la sédition" selon les termes du président élu, quand une foule de partisans du président sortant a envahi le Capitole, interrompant les débats.
Vendredi 8 Janvier 2021 – Après le chaos à Washington, Michelle Obama critique Donald Trump, "président infantile" :
Michelle Obama a réagi après l'invasion du Capitole par des partisans pro-Trump. Elle a qualifié le président sortant d'«infantile et déloyal à la patrie».
Elle a rappelé sa joie, au réveil, en apprenant la victoire de Raphael Warnock sur Kelly Loeffler, faisant de lui le premier sénateur noir de Géorgie, lui qui officie, comme Martin Luther King, à l'église baptiste Ebenezer. Mais quelques heures plus tard, Michelle Obama a «regardé un gang organisé, violent, furieux d'avoir perdu une élection monter le siège au Capitole des États-Unis» : «Ils ont fièrement agité le drapeau perfide de la Confédération dans les couloirs. Ils ont profané le coeur du gouvernement américain. Et lorsque les autorités ont finalement repris le contrôle de la situation, ces émeutiers et membres de gang ont été escortés hors du bâtiment non pas menottés, mais libres de poursuivre leur journée», s'est-elle offusquée, faisant le parallèle avec la répression policière des manifestations contre le racisme et les violences policières du printemps et de l'été derniers. «Ceux qui ont qualifiés de déloyal à la patrie le fait de s'agenouiller pour une protestation silencieuse, pour tous ceux qui se demandent pourquoi on doit rappeler que la vie des noirs compte, [mercredi] a été un rappel clair que certains Américains sont, en fait, autorisés de dénigrer le drapeau et les symboles de notre nation. Ils n'ont qu'à avoir la bonne apparence.»
«Ce jour était l'accomplissement des voeux d'un président infantile et déloyal à la patrie qui ne peut supporter la vérité de ses propres échecs. Et les dégâts doivent être placés aux pieds du parti et des organes de presse qui l'ont joyeusement encouragé, sachant pleinement la possibilité de conséquences comme celles-ci», a-t-elle accusé. Tout en espérant que «tous les Américains, surtout ceux qui sont en désaccord avec eux, donneront à notre nouveau Congrès, au président-élu Biden et à la vice-présidente-élue Harris une chance de nous guider vers une direction meilleure», Michelle Obama en appel à chacun : «C'est à nous de jouer notre rôle. De tendre le bras. D'écouter. Et de chérir la vérité et les valeurs qui ont toujours fait avancer ce pays. Cela sera un processus gênant, parfois douloureux. Mais si nous nous y mettons avec un amour honnête et inébranlable pour notre pays, nous pourrons peut-être commencer à guérir.»
Vendredi 8 Janvier 2021 – Covid-19: 2,6 millions de doses disponibles en France d'ici fin janvier :
La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher a assuré sur Europe 1 que 2,6 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 seront livrées en France d'ici fin janvier
Interrogée sur le nombre de doses effectivement livrées dans un contexte de démarrage plus lent des vaccinations en France que dans d'autres pays européens, elle a répondu qu'"il y en a 520.000 par semaine et donc on arrive à la fin du mois aux alentours de 2,6 millions de doses livrées".
Mme Pannier-Runacher a reconnu que le calendrier annoncé en décembre par le ministre de la Santé Olivier Véran, qui avait promis un million de doses livrées avant la fin de l'année 2020, avait été "légèrement modifié", avec un report de la livraison des doses prévues pour la fin décembre au 3 ou 4 janvier.
Ce décalage correspondait à "une demande des Etats membres pour pouvoir absorber progressivement les doses et ne pas avoir à les conserver trop longtemps avant leur utilisation", a-t-elle affirmé.
"Aujourd'hui, le sujet, c'est d'obtenir le consentement des gens et de faire en sorte que chacun soit confiant dans l'utilisation du vaccin", a estimé la ministre.
En France, le laboratoire Récipharm va produire le vaccin de la biotech américaine Moderna "à partir de fin février - début mars", a indiqué Mme Pannier-Runacher, qui a ajouté que "nous aurons ensuite Delpharm et Fareva qui suivront, Delpharm pour le vaccin de BioNTech et Fareva pour le vaccin Curevac si celui-ci obtient la mise sur le marché".
Vendredi 8 Janvier 2021 – Après l'émeute du Capitole, Joe Biden dénonce les "terroristes" :
Alors qu'il devait présenter deux de ses futurs ministres, Joe Biden a eu des mots très forts contre le président sortant Donald Trump et pour dénoncer les événements qui se sont produits mercredi au Capitole. Le président élu a accusé jeudi Donald Trump d'avoir «déchaîné un assaut sans merci contre les institutions» démocratiques américaines, après l'invasion du siège du Congrès par ses partisans. «Hier était à mes yeux l'un des jours les plus sombres de notre Histoire», a-t-il déploré, qualifiant ceux qui ont participé à ces troubles de «terroristes».
Il a également eu des termes particulièrement sévères pour qualifier l'attitude des forces de l'ordre face aux manifestants trumpistes. «Si ça avait été une manifestation du mouvement Black Lives Matter (Les vies noires comptent), ils auraient été traités très différemment de la foule hargneuse qui a attaqué le Capitole, nous savons tous que c'est vrai et c'est inacceptable», a-t-il déclaré.
Lors de cette allocution, Joe Biden a également annoncé la nomination de Merrick Garland, un progressiste modéré, pour diriger le ministère américain de la Justice afin de «restaurer l'honneur, l'intégrité et l'indépendance» de cette énorme administration. Merrick Garland, 68 ans, est actuellement chef de la cour d'appel de Washington, une instance réputée pour l'importance des dossiers qui y passent. Sa nomination signe une revanche pour les démocrates : candidat de Barack Obama à la Cour suprême en 2016, sa nomination avait été bloquée par les sénateurs républicains qui avaient même refusé de l'auditionner. «Vous n'allez pas travailler pour moi, vous n'allez pas être l'avocat du président ou du vice-président», a déclaré Joe Biden en le présentant comme l'incarnation de «la décence, de l'honneur et de l'intégrité».
Vendredi 8 Janvier 2021 – Elon Musk devient l’homme le plus riche du monde :
Elon Musk, le patron du constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla, s'est hissé jeudi au rang d'homme le plus riche du monde grâce à l'envolée des actions en bourse, selon l'agence Bloomberg. Grâce à la flambée des titres de Tesla - dont il détient 18% - à Wall Street, le fantasque entrepreneur de 49 ans, qui dirige également SpaceX, est passé jeudi matin devant Jeff Bezos, le patron d'Amazon, selon les calculs de l'agence Bloomberg qui tient à jour un classement des milliardaires. Jeff Bezos détenait le titre d'homme le plus riche de la planète depuis 2017.
Alors que l'action Tesla, qui a vu sa valeur multipliée par plus de 7 en 2020 et avançait encore vivement à Wall Street jeudi, la fortune de l'ingénieur d'origine sud-africaine, a atteint 188,5 milliards de dollars peu après l'ouverture de la séance, dépassant d'1,5 milliard celle de Jeff Bezos.
La veille, Tesla avait dépassé pour la première fois la barre des 700 milliards de dollars de valeur à la clôture alors que le titre avait terminé en hausse de presque 3% à 755,98 dollars.
Jeudi matin, l'action frôlait les 800 dollars grimpant de 5,7%. Les ventes du groupe restent pourtant bien loin des constructeurs traditionnels: Tesla n'a écoulé que 499.550 voitures sur l'année 2020, bien loin par exemple de Volkswagen et ses 11 millions de véhicules vendus en 2019.
Mais Tesla bénéficie de l'engouement des investisseurs pour les véhicules électriques et du fait qu'il est parvenu à gagner de l'argent pendant cinq trimestres consécutifs, ce qui lui a permis d'entrer au sein du prestigieux indice S&P 500 en décembre.