Dimanche 27 Décembre 2020 – point sur le Coronavirus le 26 Décembre au soir :
La France a enregistré 3093 nouveaux cas de Covid-19 confirmés en 24 heures, selon les données samedi 26 décembre de Santé publique France, un chiffre très bas en raison de la trêve de Noël.
Le nombre de cas confirmés varie sensiblement les jours de fermeture des laboratoires, comme les jours fériés, rendant la comparaison avec les jours précédents difficile.
Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19 sur l'ensemble des personnes testées, a poursuivi sa décrue à 3,1% contre 3,4% la veille et 3,8% jeudi. Cet indicateur clef s'élevait à 6,4% le 8 décembre, date à laquelle un nouveau mode de comptabilisation a été introduit.
Au total, à la veille du début des premières vaccinations en France, prévues dimanche 27 décembre dans deux établissements pour personnes âgées, 2,55 millions de cas de Covid-19 ont été confirmés depuis le début de l'épidémie, dont plus de 20.000 vendredi 25 décembre.
La France a enregistré 146 morts supplémentaires liées au virus, pour un total de 62.573 décès depuis le début de la pandémie, selon l'agence sanitaire.
Du côté de la pression hospitalière, 101 nouveaux patients ont été admis en réanimation en 24 heures, en recul de 9,8%, portant le total dans ce type de services de soins intensifs à 2640 malades.
Tous services confondus, 513 nouveaux patients ont été hospitalisés, pour un total de 24.444 patients hospitalisés pour Covid-19, indique SpF.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Olivier Véran n'exclut pas un troisième confinement en cas d'aggravation :
L'instauration d'un troisième confinement n'est pas exclue si la situation épidémique "devait s'aggraver", affirme le ministre de la Santé Olivier Véran au Journal du Dimanche, à l'occasion du lancement de la campagne de vaccination en France. "Nous n’excluons jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations. Ça ne veut pas dire qu’on a décidé, mais qu’on observe la situation heure par heure", souligne-t-il dans un entretien.
Les autorités redoutent l'arrivée d'une troisième vague dans les semaines qui suivent les fêtes de fin d'année. D'autant plus que la circulation du virus est encore importante, avec "15.000 contaminations détectées par jour en moyenne, alors qu’on était descendu à 11 000...", pointe M. Véran.
"L’objectif des 5. 000 (cas de contamination par jour) s’éloigne. Et la pression sur le système de santé reste importante, avec 1.500 hospitalisations par jour, une tension qui baisse très peu en réanimation", souligne le ministre, qui se dit prêt à prendre "les mesures nécessaires, si la situation devait s’aggraver". La situation est déjà préoccupante dans le "Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et le département des Alpes-Maritimes, à commencer par Nice", avec "une "augmentation de l’incidence chez les personnes âgées dans certains territoires ruraux". Plusieurs maires de l'Est de la France, dont Reims, plaident depuis plusieurs jours pour "reconfiner soit de façon territoriale ou au niveau national".
A Nice, le maire Christian Estrosi va convoquer lundi un conseil de santé publique, face à des indicateurs Covid en hausse (dont le taux de positivité proche de 7%) et un "relâchement dans le respect des gestes barrière et de la distanciation sociale", annonce-t-il dans un communiqué dimanche.
Alors que de nombreux pays ont d'ores et déjà pris des mesures de reconfinement, la France a "fait le choix de mesures strictes et difficiles plus tôt pour laisser les Français souffler pendant les fêtes", se défend Olivier Véran dans le JDD, même si "cela a marché, pas assez, certes", avec plus de 40.000 nouveaux cas de Covid enregistrés en 48 heures (jeudi et vendredi).
Dimanche 27 Décembre 2020 – Tempête Bella: 12.000 foyers privés d'électricité en Bretagne et Normandie :
Un peu plus de 12.000 foyers étaient privés d'électricité dimanche matin en Bretagne et en Normandie, suite au passage de la tempête Bella, a annoncé le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité Enedis. "La tempête Bella qui a traversé la Bretagne cette nuit a provoqué des incidents sur le réseau public de distribution électrique et des coupures d’électricité", a annoncé Enedis Bretagne dans un communiqué de presse.
A 9H00, 6.600 foyers étaient touchés en Bretagne, dont 3.000 dans le Finistère, 2.000 dans le Morbihan, 800 en Côtes d’Armor et 800 en Ille-et-Vilaine. Enedis se dit "mobilisée pour rétablir l’électricité auprès de ces foyers dans les meilleurs délais", avec "près de 400 salariés Enedis et 100 prestataires (élagage, levage, travaux)" sur le terrain, selon le communiqué.
En Normandie, 6.000 foyers sont privés d'électricité selon une porte-parole d'Enedis, qui précise que l'électricité devrait être rétablie chez la "grande majorité" des clients d'ici à dimanche soir. En Loire-Atlantique, aucune coupure liée à la tempête n'était signalée, selon un porte-parole d'Enedis, qui a fait état d'un "dimanche normal".
La vigilance orange pour vents violents a été levée dimanche matin pour le Finistère et la Manche mais "les rafales peuvent encore atteindre 100 km/h ponctuellement sur la façade Atlantique et un grand quart nord-ouest de la France, et jusqu'à 120 km/h sur la côte, de la Vendée à l'Aquitaine", selon Météo France.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Biden s’attend à des "conséquences dévastatrices" si Trump ne signe pas le plan de relance :
Le futur président américain Joe Biden a mis en garde samedi contre les "conséquences dévastatrices" pour des millions d'Américains en difficulté si Donald Trump ne signe pas, comme il en a brandi la menace, le vaste plan de relance économique adopté par le Congrès. Après des mois de tractations, les parlementaires américains ont adopté lundi un plan de soutien à l'économie de quelque 900 milliards de dollars mais Donald Trump l'a rejeté, demandant entre autres une hausse des aides directes aux ménages les plus vulnérables.
"Cette abdication des responsabilités a des conséquences dévastatrices", a prévenu M. Biden, évoquant notamment l'expiration dès ce samedi des allocations chômage pour 10 millions de personnes et la fin du financement actuel des services de l'Etat le 28 décembre. "Ce projet de loi est essentiel, il doit être signé pour entrer en vigueur maintenant", a ajouté dans un communiqué le président élu démocrate, soulignant la "dévastation économique provoquée par le Covid-19".
Mais le milliardaire républicain refuse pour l'instant de ratifier le texte. Il estime que les 600 dollars prévus pour les plus bas revenus, une somme pourtant approuvée par son secrétaire au Trésor lors des négociations avec le Congrès, sont insuffisants et réclame que cette somme soit portée à 2.000 dollars par adulte. "Je veux simplement donner à des gens très bien 2.000 dollars, plutôt que les 600 dollars minables qui sont actuellement dans le projet de loi", a-t-il répété samedi sur Twitter.
Les démocrates, favorables à un accroissement des aides, ont tenté jeudi de faire voter un amendement en ce sens à la Chambre des représentants, mais il a été bloqué par la minorité républicaine. Une autre session est prévue lundi mais au vu des péripéties des derniers mois, un énième coup de théâtre venant des élus ou du président Trump n'est pas à exclure. Un veto présidentiel aurait en effet des conséquences désastreuses pour des millions d'Américains, pour les PME et plus particulièrement pour les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration et du transport aérien, dont l'activité devrait une fois de plus pâtir de nouvelles restrictions aux déplacements face à l'explosion des infections de Covid-19.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Mauricette, 78 ans, première vaccinée contre la covid-19 en France :
A l'hôpital René-Muret de Sevran, en Seine-Saint-Denis, une femme de 78 ans reçu la première injection du vaccin développé par l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech en France.
La campagne de vaccination française contre le Covid-19 a été lancée symboliquement dimanche dans un hôpital de Seine-Saint-Denis par l'injection du vaccin à une femme de 78 ans et un cardiologue de 65 ans. "Je suis émue", a déclaré la septuagénaire, première vaccinée, Mauricette, une ancienne aide ménagère, vaccinée vers 11h00 au sein de l'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret de Sevran, établissement de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). "Ca chauffe!", a lancé cette ancienne habitante du Bourget (Seine-Saint-Denis) après avoir reçu l'injection du vaccin, Comirnaty, à ARN messager, développé par l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech. Souriante, elle a été applaudie par le personnel hospitalier présent, a constaté la journaliste de l'AFP.
C'est ensuite un médecin cardiologue de 65 ans, le Dr Jean-Jacques Monsuez, qui a été vacciné, peu avant 11h20. Une vingtaine de personnes âgées et de soignants devaient être vaccinées au total, à Sevran puis au centre gériatrique de Champmaillot, dépendant du CHU de Dijon. Le gouvernement s'est fixé d'ici fin février l'objectif d'un million de vaccinés parmi les plus âgés et les plus vulnérables, particuliers et soignants, dans les 7.000 Ehpad et autres établissements assimilés.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Un véritable fast-food antique découvert à Pompéi :
Un thermopolium, sorte de «fast-food» de rue dans la Rome antique, a été mis au jour à Pompéi, orné de motifs polychromes et dans un état de conservation exceptionnel, ont annoncé samedi les responsables du site. Le comptoir figé par la cendre volcanique avait été en partie exhumé en 2019 mais les travaux ont été étendus pour préserver au mieux l’intégralité de l'emplacement, situé dans un quartier qui était très fréquenté au croisement de la rue des Noces d'argent et de la rue des Balcons.
Outre une fresque déjà connue représentant une Néréide (nymphe marine) sur un cheval, les chercheurs ont retrouvé, peints dans des couleurs vives, des animaux, en particulier de la volaille et des canards colvert qui devaient être consommés avec du vin ou des boissons chaudes. Et surtout, les scientifiques ont retrouvé dans les creusements de la table des reliefs alimentaires qui pourraient apporter de précieuses informations sur les habitudes gastronomiques à Pompéi au moment de l'éruption du Vésuve en 79 après JC.
Un fragment d'os de canard, mais aussi des restes de porc, de chèvre, de poisson et d'escargots ont été récupérés dans les pots en terre cuite. Plusieurs ingrédients étaient cuisinés ensemble, un peu comme une paella. Au fond d'une jarre ont été trouvées des fèves pilées, lesquelles servaient à modifier le goût du vin.
«En plus d'être un témoignage sur la vie quotidienne à Pompéi, les possibilités d'analyse de ce thermopolium sont exceptionnelles, parce que pour la première fois on a exhumé un environnement entier», s'est réjoui Massimo Osanna, directeur général du parc archéologique de Pompéi, cité dans un communiqué. Des amphores, une citerne et une fontaine, ainsi que des ossements humains, ont été découverts à proximité, notamment ceux d'un homme d'une cinquantaine d'année près d'un lit d'enfant.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Covid-19: Macron salue le début de la vaccination, "nouvelle arme contre le virus" :
Emmanuel Macron a salué dimanche le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France et en Europe, en soulignant que le vaccin constituait une "nouvelle arme contre le virus". "Nous avons une nouvelle arme contre le virus: le vaccin. Tenir ensemble, encore", a écrit le chef de l'Etat dans une série de tweets.
"Passons le message à nos aïeuls, protégeons-les en priorité", a-t-il exhorté en rappelant que cette "première étape de la campagne de vaccination" concerne "les personnes âgées qui vivent en collectivité ainsi que les professionnels de santé vulnérables". "Le vaccin est intégralement pris en charge. Aucun frais n’est à avancer. Soyons fiers de notre système de santé", a-t-il aussi souligné.
Rappelant que "le vaccin ne sera pas obligatoire", il a appelé à avoir "confiance en nos chercheurs et médecins". "Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider", a-t-il estimé alors qu'une majorité de Français (56%) n'envisagent pas de se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage BVA publié dimanche par le JDD et réalisé du 11 au 14 décembre.
Le scepticisme face aux vaccins reste élevé en France où une majorité des habitants (56%) n'envisagent pas de se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage BVA publié dimanche par le JDD et réalisé du 11 au 14 décembre.
Dimanche 27 Décembre 2020 – Les enfants du capitaine Dreyfus :
Dans la cour du musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, à Paris, au pied d’une réplique de l’« Hommage au capitaine Dreyfus », de Tim. De g. à dr. : Charles Ouazana, Anne-Cécile Lévy-Ouazana, Michel Dreyfus, Charles Dreyfus, Nicolas Fromonteil, Yaël Perl, Nathalie Fromonteil, Evelyne Panthie
Leur aïeul, Alfred Dreyfus, fut un martyr de la justice puis une icône de la République.
Au cœur du chaos, quand le coronavirus a bouleversé l’existence, qu’il a fallu armer les hôpitaux, compter les morts chaque soir devant les Français puis, presque aussitôt, répondre aux accusations de négligence, affronter les polémiques, les plaintes, les attaques aux relents antisémites, Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, a pensé à lui.
Dreyfus, « ce cher Alfred » comme il l’appelle, l’arrière-arrière-grand-père qui le suit dans tous ses bureaux, en photo, avec ce regard bleu pâle, infiniment triste et digne. « Il m’aide à relativiser le climat actuel, il a toujours été un modèle, confie le professeur en infectiologie, qui a conseillé les trois derniers ministres de la Santé. J’ai grandi avec “Cinq années de ma vie”, le livre qu’il a écrit prisonnier à l’île du Diable, j’ai été profondément marqué par sa foi en la justice, sa pudeur et ce courage dans l’adversité. »
Quand ses bureaux et son domicile ont été perquisitionnés, dans le cadre de l’enquête sur la gestion de la crise du coronavirus, un 15 octobre, jour de l’arrestation du capitaine, la famille Dreyfus a vu un mauvais signe du destin. Lui s’y refuse. Jérôme Salomon parle rarement de son ancêtre, il l’a même longtemps caché à Emmanuel Macron, qu’il a accompagné dans sa conquête du pouvoir. C’est ainsi, « Alfred » intime la discrétion chez nombre de ses descendants rencontrés en remontant l’arbre généalogique. Ils sont de tous horizons, laïques, juifs pratiquants, catholiques, protestants, professeurs de médecine, enseignants, commerçants… jusqu’aux célébrités des branches plus lointaines, tels Yves Duteil ou Vincent Lindon. Seuls quelques-uns disent que ce passé ne les « concerne pas, qu’il convient de le laisser aux historiens » ; les autres vivent dans l’ombre lumineuse du capitaine comme si Charles Péguy avait raison, qu’il fallait encore et toujours « revenir à l’affaire […], elle est éternelle ».
Lundi 28 décembre 2020 - Suisse : des Britanniques en quarantaine dans une station de ski s'enfuient :
Quelque 200 vacanciers britanniques obligés de respecter une quarantaine de dix jours dans la station de ski suisse de Verbier se sont enfuis clandestinement à la faveur de la nuit, a déclaré dimanche la municipalité. Environ 200 sur les quelque 420 vacanciers britanniques frappés à Verbier par les mesures de quarantaine imposées par le gouvernement suisse aux voyageurs venus de Grande-Bretagne depuis le 14 décembre, ont pris la poudre d'escampette, a rapporté le journal «SonntagsZeitung».
La station huppée de Verbier, très prisée de la clientèle britannique, espérait accueillir des milliers de skieurs en provenance de Grande-Bretagne, mais la découverte du nouveau variant britannique du nouveau coronavirus a ruiné ces espoirs.
Certains touristes britanniques en séjour à Verbier sont partis immédiatement, mais d'autres ont décidé de rester encore un peu, a expliqué le chargé de communication de la commune de Bagnes, Jean-Marc Sandoz. Beaucoup sont restés en quarantaine pendant une journée avant de s'enfuir à la faveur de la nuit, a-t-il raconté à l'agence de presse ATS. «C'est en voyant que les plateaux-repas restaient intacts que les hôteliers ont constaté que les clients étaient partis», a ajouté Jean-Marc Sandoz. «On ne peut pas leur en vouloir. Dans la plupart des cas, la quarantaine était intenable. Imaginez rester à quatre dans une chambre d'hôtel de 20 m2», a-t-il ajouté.
Lundi 28 décembre 2020 - 2022 : Pour Olivier Faure, Anne Hidalgo ferait une "une excellente présidente" :
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure se montre lundi défavorable à l'idée d'une primaire pour choisir un candidat commun à la gauche et aux écologistes à la présidentielle de 2022, tout en notant qu'Anne Hidalgo, si elle était candidate, ferait "une excellente présidente". "En 2022 sans candidat commun, on prend le risque évident de dérouler un tapis rouge sous les pieds du duo Macron-Le Pen", alerte-t-il de nouveau dans un entretien au Parisien, en soulignant que sa "main reste tendue" vers les écologistes également pour les régionales de 2021. Mais "ras le bol du 'tout à l'ego'. Quel est le sens de ces combats au dernier sang contre ceux qui vous sont les plus proches ?", interroge-t-il à propos de l'idée d'une primaire. Il ne pense pas que ce système soit "le plus efficace", car "la sélection simultanée du candidat et du projet ne favorise pas l'émergence d'un projet commun, condition d'une dynamique victorieuse".
Interrogé sur la maire de Paris Anne Hidalgo, il dit ne pas savoir si elle sera candidate, mais note que "l'évidence c'est qu'elle ferait une excellente présidente". Il appelle toutefois à parler d'abord "projet", "et nous verrons ensuite qui peut l'incarner et conduire le bloc social et écologique à la victoire".
Le PS compte dans les six prochains mois rédiger ce projet, "en lien avec la société civile" pour le présenter lors de son campus fin août à Blois, avant "un Congrès de refondation" et des discussions avec des "partenaires" sur "un projet commun qui sera un contrat de gouvernement sur cinq ans". "Ensuite nous verrons qui est en situation de conduire la campagne". "Clarification sur le productivisme", "grandes mutations écologiques, numérique, migratoire", "place des jeunes, des seniors, lutte contre les inégalités", "évolution de nos institutions": pour Olivier Faure, le PS doit "aborder tous les sujets de front" et "ne plus se cacher derrière des ambiguïtés coupables".
Lundi 28 décembre 2020 - Après un week-end de golf, Donald Trump signe la loi de relance qu'il a tant décriée :
Dimanche, Donald Trump a finalement signé la loi de relance économique qu'il avait qualifiée de «honte» la semaine dernière. Il avait initialement refusé de la signer, se plaignant que les 600 dollars alloués par Américain étaient trop faibles -un avis pris au pied de la lettre par les démocrates du Congrès, qui s'étaient dits prêts à voter en urgence une nouvelle loi passant ce montant à 2000 dollars, après des mois de négociations avec les élus républicains. Ces derniers s'étaient attirés les foudres de Donald Trump, qui leur reproche d'avoir accepté sa défaite à l'élection présidentielle, en refusant d'augmenter les chèques de 600 dollars par adulte et par enfant des familles les plus vulnérables. Le président américain avait également demandé de «se débarrasser des éléments inutiles et coûteux de cette loi» qui «s’appelle loi d’aide au Covid mais n’a presque rien à voir avec le Covid», notant que le texte de 5500 pages contient des aides pour des pays étrangers, dont le Cambodge et la Birmanie, mais aussi des financements pour l’armée égyptienne, qui «va aller acheter de l’équipement militaire quasi exclusivement russe». Sans l'accord du président à ce texte négocié avec l'aval de son secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, les États-Unis entraient ce mardi dans un «shutdown», une fermeture partielle des administrations fédérales.
Mais après un week-end passé à jouer au golf en Floride, où il se trouve pour célébrer les fêtes de fin d'année en famille, Donald Trump a finalement consenti à apposer sa signature, à ses conditions : il demande notamment que certaines dispositions soient retirées d'ici à 25 jours, ce qui est prévu dans la loi. Seulement, comme note le «New York Times», ces 25 jours correspondent au 20 janvier, jour de l'investiture de Joe Biden. Tout en promettant qu'il souhaite toujours le versement de 2000 dollars par personne, Donald Trump omet de préciser que les quelques jours de retard pour sa signature auront des conséquences réelles : deux programmes de chômage ont pris fin, poussant 14 millions de demandeurs d'emploi à renouveler leur requête et donc être privés de versements en attendant. Une signature le dimanche soir ne permet pas le versement d'allocations chômage pour la semaine suivante, ni les 300 dollars supplémentaires prévus par cette loi.
Lundi 28 décembre 2020 - America's Cup : décollage immédiat :
A Auckland, en Nouvelle-Zélande, la course des marins les plus riches et les plus élégants devient une régate de fous volants america’s cup
Si l’on voulait s’éclater sur un monocoque, il faudrait… supprimer la quille ! » Cette idée fut « quasi intuitive », avoue Guillaume Verdier, 50 ans, l’architecte naval français mondialement connu qui avait déjà esquissé le bateau à bord duquel les Néo-Zélandais ont disputé la dernière Coupe de l’America, en 2017, aux Bermudes. Ils venaient de l’emporter, au milieu d’autres multicoques. Mais, pour la 36e édition à Auckland, en 2021, les Kiwis, détenteurs de l’aiguière d’argent, le plus vieux trophée sportif de l’histoire, voulaient revenir à la tradition et au monocoque. En tant que vainqueurs, ils avaient le choix des armes. Un monocoque sans quille, certes, mais quid de la stabilité ? Guillaume Verdier, auteur, entre autres, des voiliers d’Armel Le Cléac’h (« Banque Populaire »), de François Gabart (« Macif ») et de douze unités de l’actuel Vendée Globe, dont les trois de tête, imagina alors, de chaque côté de la coque, un foil basculant et très lourd : 1,3 tonne d’acier et de plomb. Celui sous le vent serait plongé dans l’eau tandis que l’autre resterait en l’air. Et pour virer ou empanner, le bateau s’appuierait sur les deux. Ainsi donc naquit l’AC75 (22,86 mètres), dessiné pour voler tout au long des régates. De l’avis général, c’est une prouesse inouïe de faire décoller un monocoque aussi lourd (7 tonnes) avec seulement 6,5 nœuds (12 km/h) de vent, soit un peu plus de trois fois sa vitesse. Lors d’un entraînement, le bateau des Kiwis a affiché 56 nœuds (103,7 km/h) au compteur !
Cette aile profilée, qui soulève le bateau, réduit sa traînée, sa gîte, et augmente prodigieusement sa vitesse, est devenue incontournable. La nouvelle génération de « voileux » ne jure que par elle. A bord de ces engins futuristes qui accélèrent tels des boulets, les manœuvres sont des chorégraphies parfaites ; les virements de bord, en pleine lévitation, des exercices d’équilibriste. C’est une gageure de régler les foils. Qu’ils soient relevés ou abaissés trop tôt, et le bateau, incontrôlable, se pose brutalement sur l’eau. Cette tâche revient à un nouvel équipier : le contrôleur de vol. Il dispose, dans les entrailles de l’AC75, de systèmes hydrauliques hyper puissants qui permettent de lever ou d’abaisser les foils en moins de deux secondes. Un travail qui réclamerait trente-cinq marins.
Lundi 28 décembre 2020 - Bernard Tapie évoque sa santé : "Je suis convaincu que je vais surmonter cette période" :
Dans un entretien diffusé dimanche sur TF1, Bernard Tapie, qui lutte contre le cancer depuis trois ans, donne des nouvelles de son état de santé. «Au plus mauvais point» depuis trois ans, il garde énergie et optimisme.
C’est un combat qu’il mène depuis trois ans. Et qu’il partage. Bernard Tapie s’est confié dans l’émission de «Sept à huit» sur son état de santé, alors qu’il lutte contre un double cancer, touchant l’estomac et l’œsophage. Après des nouvelles plutôt rassurantes cet été, il confie cette fois être «au plus mauvais point qu’il a connu depuis trois ans». De janvier à juin, grâce à un traitement expérimental, «mes tumeurs avaient baissé de 70% (…) Et puis je me suis senti pas bien du tout au début de l’été», poursuit-il la voix éraillée, conséquence des traitements, «on a fait un scanner de témoin et là 20% pour des nouvelles tumeurs et mes anciennes avaient doublé».
Avec ses médecins, il a tenté un nouveau traitement expérimental mais, explique-t-il, «j’ai fait le scanner hier (la veille de son entretien avec Audrey Crespo-Mara, Ndlr) et elles ont encore doublé de volume».
L’éternel battant n’en perd pas pour autant son énergie et son optimisme. «Ce n’est pas pour ça que je suis foutu. Ce cancer il suffit qu’en huit jours de temps, on trouve une parade… (…) Ce n’est pas de la méthode Coué, ça vaut la peine parce notre énergie c’est celle qui alimente l’immunité (…) Donc, un, on ne désespère pas ; deux, on se bouge, on ne reste pas allongé, on évite les anti-douleurs (…) Moi, je suis convaincu que je vais surmonter cette période.» Ses médecins lui disent qu’il est dans «une phase un peu compliquée, mais qu’on a pas de raison de désespérer», confie-t-il encore.