Lundi 23 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 22 Novembre au soir :
Les signaux d'une décrue de l'épidémie se confirment : 215 malades du Covid-19 sont décédés ces dernières 24 heures, 61 de moins que la veille, et le taux de positivité des tests a reculé à 14%, a indiqué ce dimanche soir Santé Publique France.
L'amélioration se poursuit aussi du côté du nombre de nouveaux cas détectés. Dimanche, ce chiffre s'élevait à 13.157, contre 17.881 samedi et près de 23.000 vendredi. Un chiffre surveillé attentivement par le gouvernement qui s'apprête à un allègement par étapes du confinement. Dans la même lignée, le taux de positivité des tests (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) a continué de baisser: 14% dimanche contre 14,8 la veille.
Cela fait au total 2.140.208 cas Covid confirmés en France depuis le début de l'épidémie, selon les données de l'agence sanitaire. Le nombre de décès liés au coronavirus se monte à un total de 48.732, dont 33.445 dans les hôpitaux.
L'étau se desserre, mais très lentement, sur l'hôpital. Les services de réanimation étaient occupés encore dimanche par 4.491 patients du Covid, dont 171 nouvelles admissions. Samedi, ces services comptaient 4.493 patients du Covid. 31.522 personnes porteuses du virus étaient hospitalisées ce dimanche (quelle que soit la gravité de leur état), soit un peu plus que la veille: 31.365. 4069 clusters (foyers infectieux) étaient en cours d'investigation, dont 1.539 dans les EHPAD.
Selon les calculs de l'AFP à partir des données de Santé Publique France, les nouveaux cas détectés ont été en recul de 19% sur 7 jours par rapport aux sept précédents. Le nombre de décès à l'hôpital a baissé quant à lui de 8% sur la même période. Les nouvelles hospitalisations ont pour leur part baissé de 22% sur 7 jours et les nouvelles entrées en réanimation de 25%.
Lundi 23 Novembre 2020 – Covid-19 : les premières vaccinations attendues avant la mi-décembre aux Etats-Unis :
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a demandé vendredi à l'Agence américaine des médicaments d'autoriser leur vaccin contre le Covid-19.
Les Etats-Unis espèrent commencer leur campagne de vaccination contre le Covid-19 avant la mi-décembre, sitôt obtenue l'approbation des autorités sanitaires, a déclaré dimanche Moncef Slaoui, un haut responsable de l'opération gouvernementale pour les vaccins. «Notre plan est de pouvoir transporter les vaccins vers les sites d'immunisation dans les 24 heures suivant l'approbation, donc je m'attends à ce que ce soit peut-être au deuxième jour après l'approbation, le 11 ou le 12 décembre», a dit Moncef Slaoui sur CNN, interrogé sur la date attendue des premières vaccinations aux Etats-Unis.
Le haut responsable a aussi dit espérer qu'une fois lancée cette campagne de vaccination massive, le pays pouvait s'attendre à atteindre une «immunité collective» au mois de mai. «Normalement, avec le niveau d'efficacité que nous avons (95%), le fait d'immuniser 70% ou presque de la population permettrait d'avoir une vraie immunité collective. Cela arrivera probablement en mai, ou quelque chose comme ça selon nos plans», a-t-il affirmé. «J'espère vraiment voir le niveau de perception négative du vaccin baisser et l'acceptation par les gens augmenter. Cela va être essentiel pour nous aider», a-t-il insisté, en allusion à la méfiance de beaucoup vis-à-vis d'un vaccin.
Le gouvernement de Donald Trump prévoit déjà de vacciner 20 millions de personnes à risque en décembre, puis 25 à 30 millions par mois. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché par la maladie en valeur absolue. Ils ont franchi la barre des 12 millions de cas recensés, et déplorent plus de 255.000 morts.
Lundi 23 Novembre 2020 – En Allemagne, le chef de la diplomatie dénonce les comparaisons des "anti-masques" avec le nazisme :
Le ministre allemand des Affaires étrangères a stigmatisé dimanche les manifestants "anti-masques" qui se comparent aux victimes du nazisme, les accusant de banaliser l'Holocauste et de "se moquer" du courage dont ont fait preuve les résistants.
Lors d'un rassemblement samedi à Hanovre d'opposants aux mesures restrictives imposées pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, une jeune manifestante avait affirmé qu'elle se sentait "comme Sophie Scholl", étudiante allemande exécutée par les nazis en 1943 pour son rôle dans la résistance. Une vidéo de son intervention a été vue plus d'un million de fois sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se déclarant indignés par ses propos. "Quiconque aujourd'hui se compare à Sophie Scholl ou Anne Frank se moque du courage dont il a fallu faire preuve pour tenir tête aux nazis", a déclaré M. Maas dans un tweet.
Une telle attitude "banalise l'Holocauste et révèle un oubli inadmissible de l'histoire. Il n'y a aucun rapport entre les manifestations (contre les restrictions anti) coronavirus et les combattants de la résistance. Aucun !", s'est indigné le ministre.
Lundi 23 Novembre 2020 – Futur gouvernement de Joe Biden : les premières nominations annoncées mardi :
Joe Biden annoncera mardi les noms des premiers membres de son futur gouvernement, a indiqué dimanche Ron Klain, proche conseiller du président élu américain. «Vous verrez les premières nominations du gouvernement du président élu mardi de cette semaine», a affirmé le futur chef de cabinet de Joe Biden sur la chaîne ABC, sans vouloir préciser les portefeuilles concernés ou certains des noms. «Il faudra attendre que le président élu le fasse lui-même mardi», a-t-il dit. Ron Klain, un démocrate chevronné de 59 ans, avait été le premier chef de cabinet de l'ancien vice-président, à partir de 2009.
Joe Biden a déjà nommé plusieurs proches conseillers qui l'entoureront à la Maison Blanche, mais le suspense persiste pour son gouvernement qui s'annonce diversifié et féminisé. Joe Biden, qui a promis un «gouvernement qui représente l'Amérique», poursuit ainsi l'installation de son équipe de transition, malgré les multiples recours en justice des avocats de Donald Trump qui refuse jusqu'ici de reconnaître sa défaite au scrutin du 3 novembre.
Cette attitude est «nocive», a dénoncé Ron Klain, «mais cela ne changera pas le résultat de ce qui arrivera le 20 janvier à midi, Joe Biden deviendra le prochain président des Etats-Unis».
Lundi 23 Novembre 2020 – Angela Merkel inquiète pour la répartition des vaccins contre le Covid-19 :
La chancelière allemande Angela Merkel, au pouvoir depuis exactement 15 ans dimanche, s'est dite "inquiète que rien n'ait été encore fait" concrètement pour assurer la vaccination dans les pays pauvres.
Les dirigeants du G20 ont promis dimanche de "ne reculer devant aucun effort" pour garantir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19, un volontarisme toutefois tempéré par des déclarations d''Angela Merkel notamment, "inquiète" de la lenteur des avancées en la matière.
Le sommet des 20 plus grandes puissances économiques mondiales s'est tenu sous un format virtuel qui lui enlève beaucoup de son éclat, et sous la présidence de l'Arabie saoudite, ce qui a suscité de vives critiques des organisations de défense des droits humains.
Alors que la pandémie a tué près d'1,4 million de personnes dans le monde, les présidents ou chefs de gouvernement promettent de "combler les besoins de financement encore existants" pour assurer que les vaccins ne bénéficient pas qu'aux pays les plus riches, au moment où eux-mêmes mettent déjà sur les rails des campagnes de vaccination à grande échelle.
Lundi 23 Novembre 2020 – Les catholiques de nouveau dans la rue pour le retour de la messe :
A Lyon, Bordeaux ou encore Paris le même mot d'ordre affiché sur des banderoles : «Rendez-nous la messe». Des catholiques se sont rassemblés un peu partout en France dimanche 22 novembre pour prier, parfois à même le sol, devant des églises et cathédrales. Comme la semaine dernière, ils entendaient ainsi réclamer le retour de la messe, interdite durant le confinement décrété à cause de la pandémie de Covid-19.
A Bordeaux devant la cathédrale Saint-André ils étaient plus de 300, autant qu'à Lyon sur la place Bellecour tandis qu'à Paris, plusieurs centaines de fidèles ont prié, rassemblés devant l'église Saint-Sulpice en fin d'après-midi, selon les comptages de l'AFP.
Lundi 16 novembre, au lendemain des premiers rassemblements de ce type, le gouvernement avait ouvert la porte à une reprise des cérémonies religieuses avec public à partir du 1er décembre mais à deux conditions : le respect d'un nouveau protocole sanitaire au sein des lieux de culte et une évolution favorable de la situation épidémiologique. Depuis le reconfinement le 30 octobre, les lieux de culte sont autorisés à rester ouverts mais les cérémonies avec public sont interdites, à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes.
Lundi 23 Novembre 2020 – Nicolas Sarkozy de retour devant les juges :
Un ex-chef de l'Etat jugé pour corruption : Nicolas Sarkozy comparaît à partir de lundi à Paris dans l'affaire des "écoutes" aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert, dans un procès sans précédent sous la Ve République.
Avant lui, un seul ancien président, Jacques Chirac, a été jugé - et condamné en 2011 - pour les emplois fictifs de la Ville de Paris mais il n'a jamais comparu devant ses juges en raison de son état de santé. Dénonçant un "scandale qui restera dans les annales", Nicolas Sarkozy, 65 ans, promet d'être "combatif" devant le tribunal correctionnel de Paris et clame ne pas être "un pourri".
Le procès, qui doit s'ouvrir à 13H30 et durer jusqu'au 10 décembre, reste toutefois soumis aux aléas de l'épidémie de Covid-19 et pourrait être renvoyé à la demande de Gilbert Azibert, 73 ans, pour raisons médicales.
L'affaire des "écoutes", également appelée affaire "Bismuth", trouve son origine dans un autre dossier judiciaire qui menace Nicolas Sarkozy: les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 qui lui valent une quadruple mise en examen. Dans ce dossier, les juges avaient décidé en septembre 2013 de placer l'ancien président sur écoute et découvert, début 2014, qu'il utilisait une ligne secrète, sous l'alias "Paul Bismuth", pour communiquer avec Thierry Herzog.
Selon l'accusation, certaines de leurs conversations ont révélé l'existence d'un pacte de corruption: Nicolas Sarkozy a, par l'intermédiaire de son avocat, envisagé d'apporter un "coup de pouce" à M. Azibert pour un poste à Monaco qu'il convoitait - et qu'il n'a jamais obtenu. En contrepartie, ce haut magistrat a fourni des informations couvertes par le secret sur une procédure engagée par l'ex-chef d'Etat devant la Cour de cassation en marge de l'affaire Bettencourt.
Lundi 23 Novembre 2020 – Danone a annoncé lundi la suppression de 400 à 500 postes en France :
Le géant agroalimentaire français Danone, dont les ventes sont malmenées par la pandémie de Covid-19, annonce lundi vouloir supprimer jusqu'à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l'étranger afin de «simplifier» son organisation et renouer avec la croissance. «Sur la France, ce sera 400 à 500 personnes», «essentiellement des directeurs, des managers», qui seront concernées par ces suppressions de postes, a précisé à l'AFP le PDG de Danone Emmanuel Faber. Les baisses d'effectifs concerneront «toutes les structures d'équipes communes qui sont au-dessus des pays», comme «nos sièges à Amsterdam, à Singapour, à Paris», a-t-il détaillé, soulignant que ce plan, appelé «Local First», avait pour objectif de «redonner du pouvoir à l'échelon local», aux pays dans lesquels Danone opère.
Le groupe en attend «une baisse de ses frais généraux et d'administration de 700 millions d'euros, représentant environ 20% des coûts de structure de l'entreprise», est-il rapporté dans un communiqué.
Danone mise parallèlement sur de «nouvelles sources de productivité industrielles permettant de réduire de 300 millions d'euros le coût des produits vendus», est-il ajouté. Il s'agit notamment d'«accélérer la digitalisation», la robotisation des usines, a déclaré Emmanuel Faber, en passant d'une «demi-douzaine d'usines fortement digitalisées» à 40 en 2023. Au total, le groupe vise donc un milliard d'euros d'économies d'ici à 2023. «Ce plan a pour objectif de remettre Danone sur le chemin de la croissance rentable qui était celui qu'elle a toujours connu», a fait valoir Emmanuel Faber auprès de l'AFP.
Lundi 23 Novembre 2020 – Donald Trump nie toujours sa défaite et joue au golf pendant le G20 virtuel :
À défaut d'admettre la vague bleue, Donald Trump passe son week-end sur le green. Samedi et dimanche, le président américain s'est rendu en Virginie, à Sterling, pour jouer au golf au sein du Trump National Golf Club. Il s'y était déjà rendu les deux week-ends précédents, y compris celui au cours duquel la victoire de Joe Biden en Pennsylvanie lui a permis de franchir la barre des 270 grands électeurs pour être élu.
Mais pratiquer son sport favori n'a pas suffi à détendre le milliardaire. Dimanche, il a renouvelé ses accusations de fraude électorale massive que ses avocats n'ont toujours pas plaidé devant les tribunaux en raison de l'absence de preuves. «Dans certains États-clés, il y a eu bien plus de votes que de gens ayant voté, et dans de grandes proportions. Cela ne compte-t-il vraiment pas? Arrêt des Scrutateurs, votes pour des gens qui n'en ont aucune idée, de faux bulletins et bien plus. Un comportement si choquant. Nous gagnerons!», a-t-il martelé.
Les Scrutateurs ont été éjectés des salles de dépouillement. Les gens qui sont allés voter découvrant qu'ils avaient déjà voté grâce à un faux bulletin -rentrez à la maison!», a-t-il également écrit, répétant une nouvelle fois des accusations qui n'ont pas été étayées par des preuves. Ces deux messages, comme de nombreux autres, sont désormais marqués d'un avertissement de la part de Twitter, précisant qu'ils sont «contestés».
Lundi 23 Novembre 2020 – L'écologiste Julien Bayou réclame des excuses à Anne Hidalgo :
Dans un entretien samedi sur BFMTV, Anne Hidalgo avait jugé "choquant" que quelques élus Verts n'aient pas voté mardi pour qu'un lieu de la capitale porte le nom de l'enseignant décapité Samuel Paty. Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou réclame des excuses de la première édile parisienne.
Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a demandé lundi à la maire de Paris Anne Hidalgo des excuses après qu'elle a "insulté tous les écologistes" en "insinuant" que des élus Verts n'auraient pas voté mardi pour qu'un lieu de la capitale porte le nom de l'enseignant décapité Samuel Paty.
"C'est vraiment scandaleux ce qui s'est passé parce que la maire de Paris insinue que nous nous serions abstenus. Or elle sait très très bien ce qui s'est passé; c'est extrêmement grave", a accusé sur RFI le patron d'EELV. "Je ne comprends pas que dans cette interview à BFM, elle puisse mentir les yeux dans les yeux et insulter comme ça tous les écologistes (...) C'est pas possible d'instrumentaliser comme ça cet assassinat de Samuel Paty", a-t-il dénoncé. "Nous demandons des excuses de la part d'Anne Hidalgo, elle doit retirer ses propos, il n'y a aucune ambiguïté sur la République pour les écologistes", a-t-il ajouté.
Dans un entretien samedi sur BFMTV, Mme Hidalgo, qui est de plus en plus citée comme une candidate possible de la gauche à l'Elysée en 2022, avait jugé "choquant" que quelques élus Verts se soient abstenus pour ce vote et avait invité les écologistes à "progresser sur les questions notamment de République".
Lundi 23 Novembre 2020 – "Une honte nationale" : sous le feu des critiques, la défense Trump désavoue une avocate :
Avec 34 défaites ou classements sans suite pour deux victoires, le bilan de l'équipe de défense de Donald Trump n'est pas une réussite. Vingt jours après l'élection, le président sortant refuse toujours de reconnaître la victoire de Joe Biden et compte bien aller, comme il l'a promis, devant la Cour suprême, où il espère que la majorité conservatrice obtenue grâce à ses trois nominations de juges lui donnera raison. Mais ça sera sans Sidney Powell : dimanche soir, la campagne Trump a désavoué cette avocate. «Sidney Powell pratique le droit toute seule. Elle n'est pas membre de l'équipe de défense Trump. Elle n'est pas une avocate pour le Président personnellement», ont écrit dans un communiqué Rudy Giuliani, avocat personnel du milliardaire, et Jenna Ellis, conseillère juridique de la campagne.
Une affirmation qui a surpris outre-Atlantique puisque Donald Trump avait lui-même annoncé qu'elle faisait partie de son équipe : «J'ai hâte que le maire Giuliani mène le travail légal pour défendre NOTRE DROIT à des ÉLECTIONS LIBRES et JUSTES! Rudy Giuliani, Joseph diGenova, Victoria Toensing, Sidney Powell et Jenna Ellis, une super équipe, s'ajoutent à nos formidables avocats et représentants!», avait-il tweeté, le 14 novembre.
Sidney Powell se tenait derrière Rudy Giuliani, le 19 novembre, lors d'une conférence de presse organisée à Washington, et avait même pris la parole devant les journalistes, derrière un podium portant le nom «Trump/Pence». Elle est bien connue de la politique américaine récente puisqu'elle a notamment défendu Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, poursuivi pour avoir menti sur ses discussions avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis Sergueï Kislyak lors de la campagne présidentielle de 2016.
Lundi 23 Novembre 2020 – Covid-19 : 15% des vaccins achetés par l'UE pour la France :
Six contrats d'approvisionnement en vaccins contre le Covid-19 devraient avoir été signés d'ici fin novembre, a indiqué dimanche Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie, relevant que 15% des volumes acquis par l'UE iront à la France. «Nous avons six contrats, soit signés soit en passe de l'être: quatre contrats signés et deux pré-accords dont la rédaction juridique doit suivre un processus de validation. Donc, six accords signés d'ici fin novembre», a dit sur Radio J la ministre, impliquée dans les négociations au niveau européen.
Selon elle, «chacun de ces accords correspond à 200 à 300 millions de doses de vaccin en commande ferme, plus 100 à 200 millions de plus optionnels. Un seul de ces contrats, avec Moderna, porte sur des doses plus petites, 80 millions, cela est lié à la complexité de fabrication». Et «nous (la France, ndlr) c'est 15% des volumes», a-t-elle précisé, suivant le pro-rata dans la population européenne.
Lundi 23 Novembre 2020 – Covid-19 : A New York, les images d'un mariage avec 7000 invités ne passent pas :
Un mariage juif orthodoxe qui a rassemblé 7 000 personnes le 8 novembre dernier sans le moindre respect des gestes barrière fait couler beaucoup d'encre à New York, ville fortement endeuillée par le covid-19.
7 000 convives sans masque et collés serrés pour célébrer des noces. Les images de ce mariage qui défie les mesures de restriction contre le coronavirus mises en place à New York fait polémique outre-Atlantique. Cette union juive orthodoxe d'un petit-fils d'un grand-rabbin a été célébrée le 8 novembre dernier dans une synagogue du quartier de Brooklyn sans que les autorités n'en soient averties, a relaté samedi «The New York Post», qui diffuse des extraits de la cérémonie.
C'est la publication yiddish «Der Blatt» qui s'en est fait l'écho plusieurs jours plus tard, expliquant comment les organisateurs ont monté l'événement dans le plus grand secret pour éviter que «la presse affamée» s'en empare ou encore attirer l'attention des autorités et ainsi risquer une annulation des festivités. Cela avait été le cas un mois plus tôt pour le mariage d'un petit-fils d'un autre grand-rabbin qui devait réunir 10 000 convives et que les autorités new-yorkaise avaient empêché au dernier moment. Pour le mariage du 8 novembre, les invitations ont été transmise à l'oral. «Aucune mention écrite, aucune affiche sur les murs de la synagogue, aucune invitation envoyée par mail», écrit «Der Blatt».
Au lendemain de la publication des images par «The New York Post», le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a fait savoir qu'il était prêt à porter plainte et a qualifié ce mariage d'«irrespectueux» dans une ville où le coronavirus a tué plus de 25 000 personnes. Évoquant la non-tenue du mariage prévu en octobre, il a ajouté dimanche : «Si en réponse de notre annulation du mariage, les réactions ont été "Nous allons avoir un mariage secret", ce serait vraiment choquant et totalement malhonnête». «C'est illégal et la ville devrait mener une solide enquête», a-t-il complété. Une telle enquête est en cours, a fait savoir un porte-parole du maire de New York, Bill de Blasio, à NBC, tandis que les représentants de la synagogue se refusent eux à tout commentaire.