Lundi 16 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 15 Novembre au soir :
La France pourrait franchir lundi le cap des deux millions de cas. Ce nombre de cas de Covid-19 depuis le début de l'épidémie a grimpé dimanche à 1.981.827, soit 27.228 de plus en un jour, d'après les autorités sanitaires. Il suffirait donc d'un peu plus de 18.000 nouveaux cas quotidiens, chiffre dépassé tous les jours depuis la fin octobre, pour atteindre les deux millions de personnes contaminées depuis la mise en place des tests.
Le pays a enregistré un total de 44.548 décès dus à la maladie, dont 302 à l'hôpital sur les dernières 24 heures (contre 359 la veille). Le nombre de personnes hospitalisées en réanimation est en train de se stabiliser, alors qu'il n'avait cessé augmenter depuis début août. Les autorités sanitaires font état de 4880 patients ainsi hospitalisés, donc dans un état grave, contre 4855 la veille et 4887 l'avant-veille. En 24 heures, 270 personnes sont entrées en réanimation.
Le nombre de personnes hospitalisées a en revanche battu un record, à 33.050. Lors du pic épidémique du printemps, il avait atteint un maximum de 32.292 mi-avril, époque où plus de 6500 personnes étaient en réanimation. Santé publique France a recensé 1574 nouvelles hospitalisations en un jour. Le taux de positivité diminue, à 16,9%, contre 19,8% lundi.
Lundi 16 Novembre 2020 – "Rendez-nous la messe" : les catholiques font entendre leur voix :
Des centaines de catholiques se sont rassemblés dimanche, dans plusieurs villes de France, pour s'opposer à l'interdiction des messes en public décidée dans le cadre du reconfinement.
"Il me manque un guide": comme le week-end précédent et malgré quelques interdictions, des centaines de catholiques se sont rassemblés dimanche dans plusieurs villes de France pour demander la levée de l'interdiction des messes en public imposée par le gouvernement pendant le reconfinement.
A l'approche de la période de l'Avent qui précède Noël, ils étaient ainsi 300 fidèles à Bordeaux et Nantes, une centaine à Strasbourg, à réclamer de pouvoir assister à des offices, malgré la décision du Conseil d'Etat qui a confirmé il y a une semaine l'interdiction des cérémonies religieuses avec un large public. "La messe est indispensable à la vie chrétienne, on ne peut pas vivre pleinement sa foi sans prendre part à l'eucharistie, c'est une exigence pour notre foi. Notre seule revendication est : rendez-nous la messe", a fait valoir l'organisateur du collectif pour la messe à Nantes, Marc Billig.
"Rendez-nous la messe": aux côtés de chants liturgiques, le slogan a été entonné plusieurs fois par les manifestants nantais et strasbourgeois, qui ont également brandi des pancartes proclamant "la messe c'est essentiel", "nous voulons la messe" ou "la messe dans nos églises et pas à la télé".
Lundi 16 Novembre 2020 – Au Bélarus, l'opposition à nouveau dans la rue, plus de 300 arrestations :
Les partisans de l'opposition bélarusse sont descendus dans la rue dimanche pour une nouvelle manifestation contre le président Alexandre Loukachenko, sur fond de colère suite à la mort d'un opposant qui avait été interpellé par la police.
Les forces de l'ordre ont commencé à disperser la manifestation à Minsk quasi immédiatement après son début à 12H00 (09H00 GMT) en utilisant notamment des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène, selon les médias locaux, qui ont diffusé des vidéos montrant des hommes cagoulés chassant un groupe de personnes sur une avenue.
Selon l'organisation bélarusse de défense des droits humains Viasna, au moins 388 personnes ont été interpellées par la police, parmi lesquelles figurent deux journalistes. Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs bélarusses ont fait état d'échauffourées avec la police antiémeutes dans certaines cours d'immeubles, photos à l'appui.
Lundi 16 Novembre 2020 – Entre refus d'admettre sa défaite et manifestation, Donald Trump joue au golf :
Comme le samedi précédent, lorsque la victoire de Joe Biden en Pennsylvanie a été annoncée, Donald Trump est parti golfer. Le président américain a passé quelques heures, samedi, au Trump National Golf de Sterling, en Virginie, casquette rouge «Make America Great Again» sur la tête. Il y a été accueilli par des partisans de Joe Biden, qui ont brandi des panneaux sur lesquels ils avaient écrit «Biden 306, Trump 232», comme le nombre de grands électeurs remportés par chacun, «Surrender Donnie» («Abandonne Donnie») ou encore «Sad» («triste», ce mot avec lequel il a ponctué de nombreux tweets). Pendant ce temps, certains de ses plus fervents soutiens se sont réunis pour manifester à Washington contre l'élection de Joe Biden et réclamer «quatre ans de plus» de présidence Trump.
Malgré ce moment de détente, Donald Trump est apparu très tendu sur Twitter ce week-end, multipliant les cris à la fraude électorale, alors que ses avocats ont engrangé plusieurs défaites dans les États-clés de l'élection, comme en Pennsylvanie, en Géorgie ou dans le Nevada. «Je ne concède RIEN! Nous avons encore un long chemin devant nous. C'était une ÉLECTION TRUQUÉE!», a-t-il notamment écrit ce dimanche.
En l'absence de reconnaissance de défaite, la transition ne peut s'enclencher. Si Joe Biden a déjà annoncé la nomination d'un comité d'experts chargés de le conseiller sur la pandémie de Covid-19 et de son fidèle conseiller Ron Klain au poste de «chief of staff», il ne peut bénéficier des fonds alloués au «président-élu» ni avoir accès aux briefings quotidiens de sécurité, avec lesquels il est sensé se préparer à la présidence. Le collège électoral se réunira le 14 décembre pour voter et l'investiture est programmée pour le 20 janvier prochain.
Lundi 16 Novembre 2020 – Le prix d'un pigeon voyageur s'envole à 1,6 million d'euros, nouveau record :
Un pigeon voyageur d'un élevage belge a été adjugé aux enchères à un acheteur chinois à un prix record de 1,6 million d'euros, dimanche lors d'une vente organisée en ligne par la plateforme spécialisée Pigeon Paradis (Pipa).
New Kim, une femelle issue d'un élevage réputé de la région d'Anvers (nord), devient ainsi l'oiseau de son espèce le plus cher au monde, battant un autre volatile de Flandre, le mâle Armando, vendu 1,25 million d'euros en 2019 au même acheteur, selon les dirigeants de Pipa.
«Je considère que c'est un record mondial, il n'y a jamais eu de vente à un tel prix qui soit attestée par un document officiel», a déclaré à l'AFP Nikolaas Gyselbrecht, fondateur et PDG de Pipa. «Je ne pensais pas qu'on puisse atteindre ce montant. Il (l'acheteur dont l'identité n'a pas été précisée, ndlr) va sans doute vouloir l'accoupler avec des mâles», a-t-il ajouté en soulignant que cette femelle était issue d'une lignée prestigieuse.
A deux ans, New Kim, qui avait été mise à prix à 200 euros, est déjà une habituée des concours colombophiles. En 2018, elle avait remporté le titre de «As Pigeon National Grand Demi-Fond Pigeonneaux» grâce notamment à ses performances aux concours de Châteauroux et d'Argenton-sur-Creuse en France, selon le CV mis en ligne par Pipa.
Les pigeons d'élite européens sont devenus de plus en plus populaires dans le monde ces dernières années, en particulier en Chine où le sport colombophile peut générer d'énormes gains. L'intérêt de riches acheteurs, d'Asie ou des pays du Golfe, a fait bondir les prix pour ces «champions», dont la performance consiste à rentrer le premier au bercail, à l'instinct, après avoir parcouru parfois des centaines de kilomètres.
Lundi 16 Novembre 2020 – Pérou : dans un pays sans président, la rue lutte pour "la dignité du peuple" :
Sur les pancartes des manifestants, des appels à un changement de la constitution, à retrouver un meilleur Pérou ou encore à la dignité du peuple. Le pays, en pleine crise politique, fait face à la colère des citoyens. La pression est telle que l’Etat d’Amérique du Sud se trouve aujourd’hui sans président. Le Parlement a en effet échoué à élire, dans la nuit de dimanche à lundi, un successeur au président par intérim Manuel Merino. Ce dernier a été poussé dehors par la rue et a présenté sa démission après cinq jours seulement au pouvoir. Cette décision fait suite à une violente répression qui a fait deux morts parmi les manifestants et une centaine de blessés. Le Parlement doit donc désigner parmi ses membres un successeur, le troisième en moins d'une semaine après la destitution par cette même assemblée de Martin Vizcarra, populaire président mis en défaut par une procédure expéditive qui témoigne de la fragilité des institutions péruviennes. Le Parlement péruvien avait voté lundi dernier la destitution du président Vizcarra, pour «incapacité morale», le chef de l'Etat étant accusé d'avoir reçu des pots-de-vins alors qu'il était gouverneur en 2014.
Après deux décennies de simple député de la plus petite région du Pérou, limitrophe de l'Equateur, Manuel Merino, était sorti de l'anonymat en septembre en lançant un premier processus de destitution qui n'a pas abouti contre Martin Vizcarra, vu par la population comme le héraut de la lutte contre la corruption. La plus grande marche avait réuni samedi à Lima des milliers de personnes, pour la plupart des jeunes, rejetant ce qu'ils considéraient comme un coup d’Etat parlementaire. Parmi eux, des pancartes proclamaient: «Merino, tu n'es pas mon président», «Merino imposteur», «Le Pérou s’est réveillé». Le Premier ministre, Antero Flores Araoz, conservateur de 78 ans, avait exclu plus tôt que le président Merino se retire sous la pression des manifestations: «Il n’a pas envisagé de se mettre à l'écart, car des millions de Péruviens le soutiennent. Malheureusement, ils restent chez eux. Je ne les inviterais pas à sortir», avait-il déclaré.
Lundi 16 Novembre 2020 – Macron critique la couverture des attentats islamistes en France par les médias anglo-saxons :
Le président Emmanuel Macron s'est plaint auprès du quotidien américain The New York Times de la couverture par plusieurs médias de langue anglaise des récents attentats jihadistes en France, les accusant de "légitimer" la violence de par leur incompréhension du contexte français. "Lorsque la France avait été attaquée il y a cinq ans, toutes les nations du monde nous avaient soutenus", déclare M. Macron, cité dans la version française d'un article publié dimanche soir sur le site du New York Times.
"Et quand je vois, dans ce contexte, de nombreux journaux qui je pense viennent de pays qui partagent nos valeurs, qui écrivent dans un pays qui est l'enfant naturel des Lumières et de la Révolution française, et qui légitiment ces violences, qui disent que le coeur du problème, c'est que la France est raciste et islamophobe, je dis: les fondamentaux sont perdus", ajoute le président français.
Dans le même article, le journaliste du New York Times Ben Smith écrit que M. Macron accuse les médias anglophones, et américains en particulier, de chercher "à imposer leurs propres valeurs à une société différente". Il leur reproche, toujours selon M. Smith, de ne pas comprendre "la laïcité à la française - une séparation active de l'Eglise et de l'Etat qui date du début du XXe siècle". La France a subi ces dernières semaines trois attentats jihadistes: une attaque fin septembre à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, la décapitation le 16 octobre du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty qui avait travaillé avec ses élèves sur les caricatures du prophène Mahomet publiées par Charlie Hebdo, et une attaque au couteau qui a fait trois morts fin octobre dans une basilique de Nice (sud-est).
Lundi 16 Novembre 2020 – Quatre astronautes en route vers la station spatiale à bord d'une fusée SpaceX :
Trois astronautes américains et un japonais étaient en chemin lundi vers la Station spatiale internationale (ISS) à bord d'une fusée SpaceX, le nouveau moyen de transport spatial de la Nasa après neuf ans de dépendance envers la Russie. "C'est un grand jour pour les Etats-Unis d'Amérique et pour le Japon", a déclaré Jim Bridenstine, chef de la Nasa, lors d'une conférence de presse. Une fusée Falcon 9 de SpaceX a décollé à l'heure prévue dimanche soir du centre spatial Kennedy avec Michael Hopkins, Victor Glover, Shannon Walker et Soichi Noguchi sanglés dans la capsule fixée au sommet. "C'était un sacré lancement", a commenté le commandant Michael Hopkins, une fois en orbite.
Le premier étage s'est détaché rapidement avant de revenir amerrir sur un navire-drone, la marque de fabrique de SpaceX. Douze minutes après le décollage, à 200 km d'altitude et une vitesse de 27.000 km/h, la capsule elle-même s'est détachée du second étage. SpaceX a confirmé qu'elle était sur la bonne orbite pour rejoindre l'ISS un peu plus de 27 heures plus tard, vers 04h00 GMT mardi. "Elle opère comme il faut", a confirmé la numéro deux de SpaceX, Gwynne Shotwell, lors d'une conférence de presse. Mais "on poussera un soupir de soulagement dans 26 heures environ, quand nous remettrons l'équipage à la Nasa".
Ils retrouveront dans la station deux Russes et une Américaine, et resteront six mois dans le laboratoire orbital, filant autour de la Terre à 400 km au-dessus des océans. Ce premier vol "opérationnel" fait suite à la mission de démonstration réussie de mai à août, lors de laquelle deux astronautes américains ont été emmenés dans l'ISS puis ramenés sur Terre sans encombre par SpaceX, première société privée à accomplir cette prouesse technologique. Au total, SpaceX doit lancer deux autres vols habités en 2021 pour la Nasa, dont au printemps avec l'Européen Thomas Pesquet, et quatre missions de ravitaillement cargo dans les 15 prochains mois. Une mission purement privée, via le partenaire Axiom Space, est également prévue fin 2021 -- alors que la Nasa a laissé entendre que Tom Cruise pourrait se rendre dans l'ISS, ce qui n'a pas été confirmé.
Lundi 16 Novembre 2020 – Covid-19 : Cas contact, Boris Johnson se met en quarantaine :
Gravement malade en avril dernier, le Premier ministre britannique Boris Johnso s'est mis en quarantaine après avoir été en contact avec une personne infectée par le nouveau coronavirus.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en quarantaine après avoir été en contact avec une personne infectée par le nouveau coronavirus, a assuré lundi se sentir "très bien" et "déborder d'anticorps" après avoir été gravement malade du Covid-19 en avril.
Le dirigeant conservateur a été contacté par le service de dépistage et traçage des cas du service public de santé et prié de rester isolé après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, a annoncé dimanche soir un porte-parole de Downing Street. Boris Johnson a précisé sur Twitter n'avoir "aucun symptôme" et être en "bonne santé".
Il avait rencontré jeudi matin à Downing Street un petit groupe de députés, parmi lesquels Lee Anderson, qui a par la suite développé des symptômes et a été diagnostiqué positif. "Peu importe que nous ayons tous observé la distanciation sociale, peu importe que je sois en excellente forme, que je me sente très bien", a déclaré Boris Johnson dans une vidéo postée sur son compte Twitter.
"Peu importe que j'ai eu la maladie et que je déborde d'anticorps", poursuit-il, en référence à sa contamination au Covid-19 qui lui a valu de passer une semaine à l'hôpital en avril, dont trois jours en soins intensifs. "Nous devons interrompre la propagation de la maladie et l'une des façons de le faire est de se mettre en quarantaine pendant 14 jours lorsque nous sommes contactés par le système de dépistage et de traçage des cas", explique-t-il.
Lundi 16 Novembre 2020 – Covid-19 : Pour Olivier Véran, la France a "passé un pic épidémique" :
La diminution du nombre de nouveaux diagnostics de cas de Covid-19 et la baisse du taux d'incidence portent "à croire que nous avons passé un pic épidémique", a affirmé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran, jugeant que le contrôle sur l'épidémie était en train d'être repris.
"Grâce au confinement, comme au mois de mars, le virus commence à moins circuler. Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique", a déclaré le ministre dans un entretien au groupe de journaux régionaux Ebra.
"Nous reprenons le contrôle sur l’épidémie, c’est une bonne nouvelle, a-t-il ajouté. "Mais nous n’avons pas encore vaincu le virus. (...) Clairement, il est trop tôt pour crier victoire et relâcher nos efforts", a toutefois mis en garde Olivier Véran.
Si le nombre de cas positifs a continué de progresser, approchant les deux millions de cas, le nombre d'entrées en réanimation ou services de soins intensifs a été, avec 270 entrées en 24 heures, au plus bas depuis trois semaines, selon les chiffres quotidiens publiés dimanche par Santé publique France.
Lundi 16 Novembre 2020 – Ségolène Royal défend la liberté d’expression mais trouve certaines caricatures "insultantes" :
Ségolène Royal soutient Emmanuel Macron dans sa lutte pour la liberté d’expression. Invitée sur CNews lundi matin, l’ancienne candidate à la présidentielle a déclaré «partager la vision du président français», disant que la France «n’allait pas changer» son droit sur la liberté d’expression «parce qu’il choque ailleurs». Elle a cependant elle-même reconnu trouver certaines caricatures insultantes, comprenant qu’elles puissent choquer.
«Je pense que certaines sont insultantes», a-t-elle déclaré, prenant pour exemple «les caricatures pornographiques». Ainsi, Ségolène Royal a dit «comprendre que certains se sentent insultés, y compris des musulmans qui ne sont absolument pas ni intégristes ni radicaux». D’après elle, Emmanuel Macron a d’ailleurs fait une «erreur, sans doute sous le coup de l’émotion» lorsqu’il a prononcé son discours lors de la cérémonie hommage à Samuel Paty, après que le professeur a été tué pour avoir diffusé des caricatures de «Charlie Hebdo» lors d’un cours sur la liberté d’expression. «Parce qu’il a dit, "je vais continuer avec les caricatures"», a regretté Ségolène Royal. Il avait ensuite défendu «le droit à la caricature».
D’après l’ancienne ministre, un chef d’État «continue avec la liberté d'expression mais pas avec les caricatures qui blessent des millions de personnes à travers le monde». Elle ajoute par ailleurs ne pas être pour «l’interdiction des caricatures» mais ne pas forcément toutes les «cautionner», juste pour dire «que les caricatures, c’est bien».
Lundi 16 Novembre 2020 – Le soulier de la reine Marie-Antoinette s’envole à 43.750 euros :
Mis aux enchères ce dimanche à Versailles par la maison de vente Osenat, un soulier qu’a chaussé la dernière reine de France Marie-Antoinette a été adjugé à près de 44.000 euros.
Marie-Antoinette a toujours autant la cote. La dernière reine de France, au destin tragique, fait plus que jamais craquer les collectionneurs. En mai dernier, une malle de voyage de sa suite était vendue aux enchères par la maison Osenat pour la coquette somme de 43.750 euros. Six mois plus tard, c’est au même montant, très exactement, que s’est envolé un soulier en cuir et satin blanc qu’a chaussé l’épouse du roi Louis XVI.
Cette chaussure était le point d’orgue de la vente de souvenirs historiques de la royauté organisée, à huis clos, ce dimanche 15 novembre 2020 à Versailles par la maison Osenat. Figurait également à son catalogue une autre malle de Marie-Antoinette mais, cette fois, du temps où elle n’était encore que dauphine. Ce coffre en bois a atteint 27.500 euros. Celle de sa fille Marie-Thérèse, qui l’avait accompagnée lors de son emprisonnement au Temple, a fait pour sa part 10.650 euros. Ces deux malles avaient été estimées entre 6.000 et 8.000 euros. Quant à la très rare lettre signée de Catherine de Médicis, elle a été emportée pour 2.250 euros.
Parmi les 159 lots proposés ce jour-là se trouvait un tableau du peintre François-Jean Garneray (1755-1837) représentant «Molière invité à la table du Roi Soleil dans l’antichambre des chiens à Versailles». Estimé entre 60.000 et 80.000 euros, il a été préempté par la Réunion des musées nationaux pour un montant de 75.000 euros. Il est destiné à la Comédie française.