Mercredi 11 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 10 Novembre au soir :
472 malades du Covid-19 sont décédés à l'hôpital ces dernières 24 heures, tandis que le même chiffre a été enregistré pour les entrées en réanimation, selon les données publiées mardi par Santé publique France. Lundi, la France avait enregistré le bilan quotidien le plus élevé depuis le début de la 2e vague épidémique avec 551 morts en 24 heures. Le record de décès comptabilisés en 24 heures à l'hôpital lors de la première vague de l'épidémie avait été franchi le 6 avril, avec 613 décès. "Le pic de l'épidémie est devant nous, la 2e vague progresse toujours", avait mis en garde lundi le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon.
Dans les services de réanimation, les admissions sont également à la hausse avec 472 de plus en 24 heures, soit un total de 4.736 patients touchés par le Covid-19 dans ces services, sur une capacité totale et toutes pathologies confondues déjà portée de 5.000 à 6.400 lits et qui devrait bientôt passer à 7.500. Et 31.477 malades du Covid sont actuellement hospitalisés, avec plus de 3.168 en 24H, se rapprochant du pic enregistré le 14 avril, avec 32.292 hospitalisations.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Gérald Darmanin demande aux préfets un "renforcement" des contrôles du confinement :
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a adressé une note aux préfets pour leur demander un "renforcement" des contrôles du confinement, a l'AFP appris mardi, confirmant une information d'Europe 1.
Ce télégramme, envoyé lundi à l'ensemble des préfets et consulté par l'AFP, a pour objet le "renforcement des actions de contrôles du confinement". Après une "première phase de forte volonté d'explication et de nécessaire pédagogie (...) il faut désormais que chaque Français prenne conscience de la nécessité de respecter strictement les règles de confinement", écrit le ministre dans le courrier.
Gérald Darmanin demande aux préfets "une particulière fermeté pour faire respecter, sur le terrain, les dispositions qui concernent en priorité les rassemblements privés, les rassemblements de voie publique et la fermeture des établissements recevant du public", ainsi que "les déplacements individuels n'entrant pas dans le champ des exceptions autorisées".
Depuis l'entrée en vigueur du nouveau confinement le 29 octobre à minuit, il y a eu "65.000 verbalisations dont 20.000 dans les huit départements d'Ile-de-France", a précisé l'entourage du ministre à l'AFP. "Toute personne ne disposant pas de motif légitime de se déplacer devra être verbalisée", insiste le ministre, qui demande à mettre en place des dispositifs de contrôles "visibles".
Mercredi 11 Novembre 2020 – Lors d'un mini-sommet européen, Macron appelle à "une réponse rapide et coordonnée" contre le terrorisme :
A l'issue d'un mini-sommet en visioconférence avec plusieurs dirigeants de l'UE, Emmanuel Macron a déclaré que les pays européens ont "besoin d'une réponse coordonnée et rapide" pour faire face à la menace terroriste.
Les pays européens ont "besoin d'une réponse coordonnée et rapide" pour faire face à la menace terroriste, a déclaré Emmanuel Macronà l'issue d'un mini-sommet en visioconférence avec plusieurs dirigeants de l'UE, après les attentats en France et en Autriche.
Pour le président français, cette réponse doit en particulier porter sur "le developpement de bases de données communes, les échanges d'information ou le renforcement des politiques pénales", et une "mise en œuvre complète et rigoureuse de l'arsenal de mesures" dont l'Europe s'est déjà dotée.
Cette réunion a rassemblé le chancelier autrichien Sebastian Kurz, présent à l'Elysée avec Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel à Berlin ainsi que le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à La Haye, le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Bruxelles.
Parmi les priorités, figure la nécessité de "parachever" la mise en place du dispositif PNR (passenger name record). "Il est essentiel que ce dispositif soit pleinement mis en œuvre avec des bases de données rapidement reliées entre elles car toute faille de sécurité à la frontière extérieure ou à l'intérieure des états membres est un risque de sécurité pour l'ensemble des Etats membres", a expliqué Emmanuel Macron.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Il y a quatre ans, Barack Obama recevait Donald Trump à la Maison-Blanche :
Le 10 novembre 2016, au lendemain de l'élection présidentielle, Barack Obama recevait à la Maison-Blanche Donald Trump. Une première rencontre entre le président et son successeur, permise par la concession de défaite prononcée par Hillary Clinton dès la veille au soir. Huit ans plus tôt, jour pour jour, le démocrate était lui-même reçu, avec son épouse Michelle Obama, par Laura et George W. Bush, après avoir vaincu John McCain. Deux entretiens cordiaux, témoins de la transition pacifique traditionnelle aux États-Unis. Une situation qui tranche cruellement avec l'actuelle : une semaine après l'élection, trois jours après que les médias américains ont projeté la victoire de Joe Biden en Pennsylvanie et donc à l'élection présidentielle, Donald Trump refuse toujours d'admettre le résultat. Son entourage crie à la fraude électorale, remet en cause la légitimité du vote par correspondance et promet de mener tous les combats en justice. Mais la marge d'avance de Joe Biden semble trop grande pour inverser le résultat. Ce dernier a d'ailleurs commencé son travail et annoncé la création d'une équipe de lutte contre la pandémie.
Cela n'empêche pas l'obstination de Donald Trump, à qui son épouse Melania aurait conseillé d'admettre la défaite. Visiblement agité, le président américain, qui a passé son week-end au golf, a de nouveau tweeté en majuscules ce mardi : «NOUS FAISONS DE GRANDS PROGRÈS. LES RÉSULTATS COMMENCENT À ARRIVER CETTE SEMAINE. RENDONS SA GRANDEUR À L'AMÉRIQUE!», a-t-il écrit, suivi d'un : «NOUS ALLONS GAGNER!» Il a incité son ministre de la Justice Bill Barr à autoriser l'ouverture d'enquêtes sur le scrutin.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Le groupe Printemps annonce la fermeture de sept magasins :
Le groupe de grands magasins Printemps "prévoit la fermeture" de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d'un "plan de relance" visant à "assurer la pérennité de ses activités", a-t-il annoncé mardi.
Le groupe, qui prévoit aussi "l'adaptation et la mutualisation de certaines fonctions support", n'a pas précisé le nombre de postes menacés mais indiqué que sa priorité était "d'accompagner les salariés concernés par ce projet avec des mesures appropriées et personnalisées". "Il fera également appel à un partenaire pour la recherche de repreneurs" des magasins.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Macron s'est entretenu pour la première fois avec Biden :
"Le chef de l’Etat a félicité Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris et les a assurés de sa volonté de travailler ensemble sur les enjeux contemporains: climat, santé, lutte contre le terrorisme et défense des droits fondamentaux", a fait savoir la présidence.
Le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, a affirmé mardi au chef de l'Etat français Emmanuel Macron qu'il souhaitait "redynamiser les relations bilatérales et transatlantiques, notamment à travers l'Otan et l'Union européenne", souvent malmenées par Donald Trump. Lors de leur premier échange téléphonique, les deux hommes ont évoqué leur future coopération sur la lutte contre la pandémie et "la menace du changement climatique", ainsi que sur "la sécurité et le développement en Afrique", selon un communiqué publié par l'équipe de transition du démocrate.
Joe Biden a "remercié le président Macron pour ses félicitations et a exprimé son désir de renforcer les relations entre les Etats-Unis et la France, leur plus ancien allié", ont encore dit les services du futur président. Auparavant, l'Elysée avait fait état de cet appel entre les deux dirigeants, qui fait suite aux félicitations d'Emmanuel Macron intervenues samedi, dès l'annonce de la victoire de Joe Biden, et sans attendre que Donald Trump reconnaisse sa défaite.
Tandis que l'actuel président et son opposant lors de la présidentielle Donald Trump n'a toujours pas voulu concéder sa défaite, Joe Biden a entamé ses entretiens avec les dirigeants étrangers lundi avec un appel du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Il s'est également entretenu mardi avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui s'est dit impatient de "renforcer le partenariat" entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, avec la chancelière allemande Angela Merkel, et avec le chef du gouvernement irlandais Micheal Martin.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Une cérémonie du 11-novembre masquée et en petit comité :
Cette année pour le 11 novembre la France célèbre les cent-deux ans de l'Armistice de 1918, mais aussi le centenaire de l'inhumation du Soldat inconnu, décidée en 1920 à l'initiative du parlement. Mais c’est la crise sanitaire qui a rendu ces évènements des plus singulières. Avec des officiels masqués et un public absent, les cérémonies parisiennes mercredi matin se sont déroulées en petit comité, avec 30 personnes maximum.
Après avoir déposé une gerbe devant la statue de Georges Clemenceau, place Clemenceau, à côté du Petit Palais, Emmanuel Macron a remonté les Champs Elysées désertés pour gagner la place Charles-de-Gaulle et l’Arc de Triomphe. Etaient présents, pour le traditionnel dépôt de gerbe devant la tombe du Soldat inconnu - dont la sépulture repose sous l’Arc- et le ravivage de la Flamme, les anciens chefs de l’Etat François Hollande et Nicolas Sarkozy, la maire de Paris Anne Hidalgo, mais aussi Gérard Larcher, président du Sénat et Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale. Côté gouvernement, le Premier ministre Jean Castex, ainsi que les ministres Florence Parly (Armées) et Geneviève Darrieusecq (Mémoire et Anciens combattants).
Sous l'Arc ont été placés les huit étendards des régiments qui ont connu des morts au combat depuis le dernier 11 novembre. Les noms de ces militaires morts pour la France ont été appelés, parmi eux les 13 militaires français morts au Mali lors d'une opération contre des groupes djihadistes le 25 novembre 2019.
Etait également placé sous l’Arc, l'étendard du 106e régiment d'infanterie, celui de Maurice Genevoix et de «ceux de 14» décrits par l'écrivain. La journée de commémoration se poursuivra à 18 heures par l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, l'occasion d'honorer tous les combattants de la Première guerre mondiale.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Arnaud Montebourg "réfléchit à un engagement" :
Arnaud Montebourg sera-t-il l’un des candidats à la présidentielle 2022 ? Alors que Jean-Luc Mélenchon s’est déclaré dimanche, l’ancien ministre du Redressement productif , actuellement en tournée dans les médias pour la sortie de son dernier livre «L’Engagement», est resté plus évasif mercredi matin sur BFM TV.
«Monsieur Macron est la seule personne qui pourra faire élire madame Le Pen. Au bout du couloir, c’est ça qui se profile. Il va falloir que nous trouvions les moyens de réunifier les forces politiques capables de reconstruire le pays, de refonder la démocratie, de faire muter écologiquement notre appareil productif», a-t-il détaillé. «Ce que je sais c’est qu’on cherche tous ce nouveau rivage. Je réfléchis à un engagement . Quelle sera la nature, la forme, je ne sais pas», a-t-il déclaré. A la question «vous allez vous engager?», il répond par cette image : «je ne pense pas que quand la forêt brûle devant chez vous, vous ne donniez pas un coup de main aux pompiers».
S'engagera-t-il derrière Jean-Luc Mélenchon, comme le souhaite Adrien Quatennens? «Alors jusqu’au prochain qui va dire», commence-t-il avant d’enchaîner : «d’ailleurs j’ai des compliments aussi à droite. Pourquoi? parce que moi mon sujet ce n’est pas la gauche, la droite, c’est la France».
Mercredi 11 Novembre 2020 – Pour Bolsonaro, le Brésil doit cesser "d'être un pays de pédés" face au covid-19 :
Le président du Brésil Jair Bolsonaro a de nouveau minimisé mardi la pandémie de Covid-19, qui a tué plus de 162.000 personnes dans le pays, lâchant que le Brésil devait cesser "d'être un pays de pédés". "Aujourd'hui, il n'y en a que pour la pandémie, il faut en finir avec ça. Je regrette les morts, je les regrette. Nous allons tous mourir un jour, tout le monde ici va mourir. Ça ne sert à rien de fuir cela, de fuir la réalité. Il faut arrêter d'être un pays de pédés. Nous devons nous battre la tête haute, lutter", a lancé le président d'extrême droite lors d'un discours sur le tourisme, au palais du Planalto, siège du gouvernement fédéral.
"Vous avez été à terre lors de cette pandémie, qui était surdimensionnée", a-t-il également affirmé. La pandémie de Covid-19 a fait plus de 162.000 morts au Brésil et a contaminé quelque 5,6 millions de personnes au Brésil, un chiffre sous-estimé selon les experts.
Jair Bolsonaro avait auparavant salué comme une "victoire" la suspension au Brésil des tests cliniques de phase 3 d'un vaccin contre le Covid, le CoronaVac du laboratoire chinois Sinovac. "Mort, invalidité, anomalies... c'est ça, le vaccin que Doria voulait obliger tous les habitants de Sao Paulo à recevoir", a lancé mardi le président d'extrême droite sur Facebook, en référence au gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, son adversaire politique Joao Doria. "Encore une victoire pour Jair Bolsonaro", a écrit sur Facebook le chef de l'Etat, en réponse à un internaute qui lui demandait si le gouvernement accepterait d'acquérir ou de produire localement le vaccin en question si son efficacité était prouvée.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Trump refuse de reconnaître sa défaite, "une source d'embarras" selon Biden :
Le refus de Donald Trump de concéder sa défaite à la présidentielle est "source d'embarras", mais n'aura "pas beaucoup d'impact" sur la transition du pouvoir, a déclaré mardi le président élu américain Joe Biden. "Je pense que c'est une source d'embarras, honnêtement", a répondu le démocrate à un journaliste qui l'interrogeait sur l'attitude du milliardaire républicain. "Je crois que cela ne servira pas l'héritage du président", a-t-il ajouté depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware. Mais "le fait qu'ils (les républicains) ne veuillent pas reconnaître à ce stade que nous avons gagné n'a pas beaucoup d'impact sur notre programme" de transition et "ce que nous sommes capables de faire entre aujourd'hui et le 20 janvier", jour de l'investiture, a-t-il estimé.
"Nous commençons déjà la transition, elle est déjà bien enclenchée", a-t-il ajouté, en expliquant notamment travailler à la composition de son futur gouvernement. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appuyé mardi la position de Donald Trump en refusant lui aussi de reconnaître la victoire de M. Biden, et en promettant une "transition en douceur" vers un "second" mandat du républicain. Le président sortant a promis de batailler en justice pour obtenir un renversement des résultats, sans toutefois apporter la moindre preuve des "fraudes" massives qu'il dénonce.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Covid-19 : A Naples, les patients mis sous oxygène dans leur voiture :
La situation devient dramatique en Italie, pays déjà lourdement frappé au printemps dernier. Alors que le nombre de cas explose, les hôpitaux sont saturés et certains patients sont pris en charge dans leur voiture. Les images sont effrayantes. A l'hôpital Cotugno de Naples, les patients sont parfois pris en charge directement dans leur véhicule, sur le parking, faute de lits disponibles - et parfois de médecins. Parfois, le malade contaminé par le Covid-19 est même placé sous oxygène dans sa voiture, la bonbonne reliée à travers la fenêtre.
Après avoir un temps résisté à la deuxième vague qui frappe l'Europe depuis octobre, l'Italie est aujourd'hui submergée, comme au printemps dernier. Plus de 25 000 nouveaux cas lundi, plus de 35 000 mardi, la courbe est exponentielle et pour la Fédération nationale des ordres de médecins, la situation est déjà hors de contrôle, surtout dans le centre et le sud du pays. Quatre régions ont été placées en zone rouge par le gouvernement et une cinquième a décidé de s'auto-confiner dimanche soir.
Néanmoins, pour l'instant, comme le rappelait encore Ségolène Royal lundi sur BFMTV, les commerces restent ouverts en journée sauf le week-end et seul un couvre-feu national a été instauré de 22h00 à 05h00 jusqu'au 3 décembre prochain. Il faut dire que le gouvernement doit déjà affronter de nombreuses manifestations hostiles aux mesures sanitaires, avec parfois des scènes de guérilla urbaine, notamment à Florence et à... Naples. Rappelons que l'Italie a payé un lourd tribut à la maladie, avec plus de 41 000 morts.
Mercredi 11 Novembre 2020 – Véran à Match : "Inimaginable de voir des salles des fêtes remplies au réveillon" :
Alors que la France connait ces derniers jours un nombre de décès quotidiens parmi les plus élevés au monde, le ministre de la Santé, Olivier Véran, est de nouveau en première ligne. Paris Match a suivi le neurologue de profession alors que le pays confiné peine à entrevoir l'issue de la crise sanitaire. Voici quelques une de ses déclarations, extraites de notre reportage.
«Je refuse de me projeter dans l’idée que nous aurions à trier. Tout ce que nous faisons, c’est pour ne pas avoir à nous poser cette question un jour.» «J’ai toujours dit : le virus n’a pas muté. Il fait les mêmes dégâts, il cible les mêmes personnes, on est très loin d’avoir atteint un niveau d’immunisation qui nous protège. Avec, en plus, les conditions climatiques qui peuvent aggraver les choses.»
«Les déclarations de certains médecins nous ont fait du mal collectivement. Si, en août, quand j’alertais sur la reprise de l’épidémie qui touchait alors les jeunes dans les villes du Sud, une majorité d’experts avait dit : “Ce qui nous pend au nez, c’est une deuxième vague, il faut tous s’y mettre pour l’enrayer maintenant”, la deuxième vague aurait sans doute été retardée. Mais, à l’époque, des médecins affirmaient que c’était bien que les jeunes se contaminent pour atteindre une forme d’immunité! C’est irresponsable!» «Ce Noël ne sera pas comme les autres. Il est inimaginable de voir des salles des fêtes remplies au réveillon du nouvel an, avec des personnes qui s’embrassent sous le gui à minuit.» «Il faut sortir de l’utopie selon laquelle on aurait un moyen d’empêcher le virus de circuler. On sait le freiner, pas le supprimer.»
Mercredi 11 Novembre 2020 – Du paradis à l’enfer : le nord de la Crète ravagé par des inondations :
Alors que la Grèce est confinée depuis quelques jours afin d’endiguer la pandémie de covid-19, la plus grande de ses îles a été meurtrie par des inondations. Mardi, de violentes pluies torrentielles sont tombées sur le nord-est de la Crète, en périphérie d’Héraklion. En à peine quelques minutes, des torrents de boue et d’eau ont emporté tout ce qui se trouvait sur leur passage. Voitures, poubelles, pots de fleurs, végétations arrachée…l’épisode pluvieux a fait d’important dégâts. Certains habitants ont dû se réfugier sur le toit de leur propriété pour se mettre en sécurité. Il n’y a pas eu de blessés graves.
D’après les autorités, les services de secours grecs ont reçu 230 appels téléphoniques de personnes en détresse. 18 personnes ont été secourues alors qu’elles étaient coincées dans leur voiture ou dans des bâtiments. Des images impressionnantes ont été publiées sur les réseaux sociaux. L’observatoire français des orages et tornades (Keraunos) a partagé une vidéo sur laquelle la petite ville côtière de Malia est ravagée par les inondations.
Les pluies ont endommagé de nombreuses maisons. L’eau est parfois montée à plus de deux mètres. «Alors que le phénomène de fortes pluies est en cours, nous demandons à nos concitoyens de la région de Crète d'être très prudents, et en cas d'inondations, de suivre les instructions des autorités compétentes», ont écrit mercredi les pompiers grecs dans un communiqué. La pluie devrait disparaitre jeudi.