Dimanche 8 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 7 Novembre au soir :
La France a dépassé samedi la barre des 40.000 décès liés au Covid-19 officiellement recensés depuis le début de l'épidémie, selon des données publiées samedi par l'agence sanitaire Santé publique France (SpF).
D'après ces données, 306 décès supplémentaires ont été recensés dans les hôpitaux ces dernières 24h, portant le bilan total à 40.169 morts.
La pression s'accroît mécaniquement sur les services de réanimation, qui comptaient samedi 4410 patients, contre 3721 au début de la semaine. La capacité totale d'accueil a été elle portée de 5000 à 6400 lits, avec un objectif à 7500, qui pourrait encore être relevé à 10.500 lits.
Depuis plusieurs jours, les données sur les nouvelles contaminations sont incomplètes et sous-estimées, en raison d'un "incident" informatique, provoqué par l'"énorme" volume de tests réalisés en ce moment, a expliqué l'agence sanitaire. "Il y a eu un bouchon" au niveau de l'AP-HP, dont les serveurs centralisent les données envoyées par tous les laboratoires de France avant de les rediriger vers Santé publique France, "et donc nous n'avons pas reçu tous les tests transmis par l'AP-HP", a expliqué vendredi un responsable de l'agence sanitaire au cours d'un point presse en ligne. Ces difficultés, "en cours de résolution", compliquent l'analyse de l'évolution de l'épidémie, une semaine après l'entrée en vigueur du confinement, auquel le gouvernement a apporté des retouches dans l'espoir d'une amélioration.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Joe Biden président : Hillary Clinton salue "une nouvelle page pour l'Amérique" :
Il y a quatre ans, Hillary Clinton perdait l'élection présidentielle face à Donald Trump. Ce samedi, quelques minutes après l'annonce de la victoire de Joe Biden, l'ancienne secrétaire d'État a salué l'événement : «Les électeurs ont parlé et ils ont choisi Joe Biden et Kamala Harris pour être nos prochains président et vice-présidente. C'est un duo historique, une répudiation de Trump et une nouvelle page pour l'Amérique. Merci à tous ceux qui y ont contribué. On avance, ensemble.»
Quelques minutes plus tôt, Joe Biden avait publié son premier tweet en tant que «président-élu» : «Amérique, je suis ravi que vous m'ayez choisi pour diriger notre grand pays. Le travail devant nous sera dur, mais je vous promets ceci : je serai un Président pour tous les Américains, que vous ayez voté pour moi ou non. Je garderai la foi que vous avez placée en moi.»
«Cette élection concerne bien plus que Joe Biden ou moi. Elle concerne l'âme de l'Amérique et notre volonté de nous battre pour elle. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Allons-y», a pour sa part écrit Kamala Harris, future vice-présidente des États-Unis, première femme à occuper cette fonction.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Emmanuel Macron félicite Joe Biden pour son élection :
Emmanuel Macron a félicité samedi Joe Biden pour son élection comme président des Etats-Unis et l'a appelé à agir "ensemble" pour "relever les défis d'aujourd'hui". "Les Américains ont désigné leur Président. Félicitations @JoeBiden et @KamalaHarris! Nous avons beaucoup à faire pour relever les défis d'aujourd’hui. Agissons ensemble!", a réagi le président dans un tweet.
- Richard Ferrand, président (LREM) de l'Assemblée nationale: "Le peuple des États-Unis d’Amérique s’est choisi Joe Biden pour Président. Pour le monde, pour son pays, pour les relations avec l’Europe et pour relever les grands défis de notre époque, je lui adresse tous mes vœux de succès !"
- Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris: "Welcome back America ! Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris pour cette élection ! Alors que nous allons célébrer les 5 ans de l’Accord de Paris, cette victoire est un beau symbole pour plus que jamais agir ensemble face à l’urgence climatique".
Dimanche 8 Novembre 2020 – Donald Trump accuse Joe Biden de revendiquer faussement sa victoire :
Donald Trump a quitté samedi matin la Maison Blanche, direction la Virginie pour faire un golf.
"Cette élection est loin d'être terminée", a martelé le président sortant des Etats-Unis Donald Trump, alors que les médias américains viennent d'annoncer la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle. Donald Trump a accusé samedi Joe Biden de se "précipiter pour se présenter faussement" en vainqueur de la présidentielle américaine malgré l'annonce de sa victoire par les grands médias américains, assurant que l'élection était "loin d'être terminée". "Nous savons tous pourquoi Joe Biden se précipite pour se présenter faussement en vainqueur et pourquoi ses alliés dans les médias tentent avec autant d'efforts de l'aider: ils ne veulent pas que la vérité éclate", a écrit le président américain sortant dans un communiqué. "Le constat simple est que cette élection est loin d'être terminée", a-t-il martelé.
Le 45e président des Etats-Unis n'est en tout cas pas à la Maison Blanche, à Washington, alors que la foule se rassemble devant le lieu de la présidence américaine. Il s'est rendu samedi matin à son club de golf à Sterling, en Virginie, sa première sortie depuis le jour de l'élection présidentielle, mardi. Selon CNN, il n'aurait pas l'intention d'inviter Joe Biden avant l'investiture de ce dernier début janvier. Il ne serait pas prêt à accepter sa défaite électorale et aurait perdu «tout sens de la réalité», selon Jim Acosta. Son vice-président Mike Pence ne serait d'ailleurs que peu enclin à suivre sa stratégie de la contestation du résultat des urnes, afin de préserver ses chances pour... 2024.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Joe Biden président : "Je ne pourrais pas être plus fier", dit Barack Obama :
La fierté pour celui qui a été, pendant huit ans, son vice-président. Samedi, Barack Obama a publié un communiqué pour féliciter Joe Biden et Kamala Harris, après la victoire du duo démocrate en Pennsylvanie leur garantissant de franchir le seuil des 270 grands électeurs nécessaires pour remporter l'élection présidentielle. «Je ne pourrais pas être plus fier», écrit l'ancien président américain, félicitant Joe Biden et Kamala Harris, ainsi que leurs époux respectifs Jill Biden et Douglas Emhoff.
«Dans cette élection, sous des circonstances jamais vécues, les Américains ont voté dans des proportions inédites. Et une fois que tous les votes seront comptés, le président-élu Biden et la vice-présidente-élue Harris auront remporté une victoire historique et décisive», poursuit-il. «Nous avons la chance que Joe ait ce qu'il faut pour être Président et se comporte déjà de cette façon. Car lorsqu'il entrera à la Maison-Blanche en janvier, il fera face à des défis extraordinaires qu'aucun nouveau président n'a jamais eu à aborder -une pandémie galopante, une économie et un système judiciaire inégaux, une démocratie en danger et un climat en péril», liste Barack Obama, qui a fait campagne pour son ancien vice-président.
Dimanche 8 Novembre 2020 – New York fête l'élection de Joe Biden :
Ils ont pleuré, tapé sur des casseroles et crié "Trump, c'est fini!" dans un concert de klaxons: les New-Yorkais ont laissé exploser leur joie et leur soulagement samedi à l'annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Les scènes de liesse - dans la ville natale du président républicain qu'une majorité de New Yorkais ont toujours répudié - ont commencé à peine les premières alertes tombées sur les smartphones.
Dans les minutes qui ont suivi, les rues de Manhattan ont retenti de cris et de klaxons, les habitants sont sortis dans la rue ou sur leur balcon, frappant souvent sur des casseroles, dans des scènes qui rappelaient les hommages rendus aux soignants lors de la première vague de coronavirus, au printemps. Spontanément, sous un soleil radieux et des températures quasi-estivales, des milliers de personnes ont convergé vers des points stratégiques, à Columbus Circle, en bordure de Central Park, à Times Square ou encore devant la Trump Tower, QG de la Trump Organization sur la 5e Avenue où habitait Trump jusqu'à son départ pour Washington en 2016.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Joe Biden président : le vibrant plaidoyer pour l'engagement politique de Michelle Obama :
Chaleureuses félicitations et mises en garde politique. L'ancienne First Lady Michelle Obama a félicité Joe Biden et Kamala Harris, sans retenir ses critiques à l'égard de l'administration Trump. «Je suis plus que ravie que mon ami Joe Biden et notre première femme vice-présidente, noire et indo-américaine Kamala Harris soient en route pour redonner de la dignité, de la compétence et du coeur à la Maison-Blanche. Notre pays en a terriblement besoin», a-t-elle écrit. «Merci à tous ceux qui ont donné leur espoir et leur détermination à cette démocratie ces quatre dernières années, enregistrant les électeurs, les conduire vers les bureaux de votes, gardant les gens informés. Un nombre record de votes a été enregistré dans cette élection. C'est grâce à vous. Et après avoir célébré, et nous devons tous prendre un moment pour souffler après tout ce que nous avons traversé, souvenons-nous que ce n'est que le début. C'est un premier pas. Voter à une élection n'est pas une baguette magique, ni un coup gagnant.»
Michelle Obama a poursuivi avec un discours très politique : «Souvenons-nous que des dizaines de millions de personnes ont voté pour le statu quo, alors que cela voulait dire soutenir les mensonges, la haine, le chaos et la division. Nous avons beaucoup de travail à faire pour toucher ces personnes dans les années à venir et établir une connexion avec eux à partir de ce qui nous unit. Mais nous devons aussi reconnaître que le chemin vers le progrès sera toujours une côte à gravir. Nous devrons toujours nous arracher et grimper pour atteindre ce sommet. Dans deux ans, dans quatre ans, il n'y aura à nouveau pas de marge d'erreur. Nous sommes face à la réalité que nous ne pouvons pas considérer la moindre petite partie de notre démocratie comme acquise. Chaque vote doit compter et chacun d'entre nous doit voter. En tant que pays, nous devons faciliter le vote, non pas le compliquer», a-t-elle poursuivi, évoquant les suppressions de bureaux de vote qui ont compliqué la tâche pour de nombreux électeurs. Les démocrates ont accusé la Maison-Blanche d'avoir sciemment organisé ces suppressions.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Joe Biden : "Il est temps de guérir l'Amérique" :
Joe Biden a remercié samedi les électeurs américains pour lui avoir offert une "victoire convaincante" et s'est engagé à être "un président qui rassemble et non pas qui divise". Le démocrate, qui a battu Donald Trump à l'issue d'une campagne très acrimonieuse, a appelé les Américains à ne plus traiter leurs "opposants comme des ennemis".
Il est "temps de guérir l"Amérique", a-t-il lancé devant des centaines de partisans réunis dans son fief de Wilmington, dans l'Etat du Delaware. "Voyons-nous, parlons-nous", "donnons nous une chance", a-t-il insisté dans ce discours de victoire aux accents enflammés. "J'ai fait campagne pour restaurer l'âme de l'Amérique, reconstruire la colonne vertébrale de cette nation, la classe moyenne, et faire que l'Amérique soit de nouveau respectée dans le monde", a encore dit le président élu.
Sans un mot pour son adversaire, l'ancien vice-président de Barack Obama a dit comprendre la "déception" des électeurs de Donald Trump, qui refuse d'admettre sa défaite. "Moi-même, j'ai perdu des élections, mais (...) il est temps de laisser de côté les rhétoriques abrasives, de faire baisser la température", a-t-il déclaré.
"Je travaillerai aussi dur pour ceux qui n'ont pas voté pour moi, que pour ceux qui m'ont choisi", a encore promis ce vieux routier de la politique, âgé de 77 ans.
Dimanche 8 Novembre 2020 – L'Inde célèbre la vice-présidente Kamala Harris :
Dans le village de Thulasendrapuram, dans l'Etat du Tamil Nadu (Sud), où est né le grand-père maternel de Kamala Harris, P.V. Gopalan, un haut fonctionnaire indien, des habitants ont célébré son élection en tant que vice-présidente des Etats-Unis.
Des Indiens ont fêté dimanche l'élection de Kamala Harris à la vice-présidence des Etats-Unis, saluant la victoire historique de cette femme d'origine indienne. Kamala Harris a rendu hommage dimanche à sa mère, Shyamala Gopalan, une spécialiste du cancer née dans la ville de Chennai, dans le sud de l'Inde.
Dans le village de Thulasendrapuram, dans l'Etat du Tamil Nadu (Sud), où est né le grand-père maternel de Kamala Harris, P.V. Gopalan, un haut fonctionnaire indien, des habitants ont célébré cet événement. Ils ont allumé des pétards, prié dans le temple principal et brandi des portraits de la première femme à accéder à la vice-présidence américaine à l'âge de 56 ans.
Les villageoises ont réalisé un rangoli, une oeuvre colorée dessinée sur le sol, écrivant: "Félicitations à Kamala Harris". "C'est une question de fierté pour toute la population féminine", a déclaré à l'AFP Arul Mozhi Sudhakar, une femme au foyer.
L'oncle indien de Mme Harris, Balachandran Gopalan, un universitaire, a dit avoir toujours su qu'elle réussirait. "Je suis soulagé, parce que je savais qu'elle allait gagner, et je le lui ai dit hier", a-t-il déclaré à WION TV depuis New Delhi.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Covid-19 : Pas de confinement imposé aux seules personnes âgées :
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a écarté dimanche un confinement imposé pour les personnes âgées afin de freiner la propagation de l'épidémie de coronavirus, soulignant notamment que cette mesure serait "éthiquement compliquée". "Il n'est pas question pour nous d'avoir un confinement imposé aux seules personnes âgées", a assuré M. Attal, invité du Grand rendez-vous Europe1/LesEchos/Cnews.
"D'abord parce qu'éthiquement, ce serait objectivement compliqué", a-t-il souligné. "Ensuite parce que c'est parfois méconnaître la situation de beaucoup de personnes âgées qui ne vivent pas seules et qui vivent avec parfois plusieurs générations de la même famille dans le même appartement", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a par ailleurs rappelé que 30% des personnes actuellement en réanimation ont moins de 60 ans. "On voit bien que, y compris avec des personnes plus jeunes, les réanimations pourrait progressivement se retrouver saturées", a-t-il indiqué. M. Attal a reconnu que la situation des personnes âgées lors du reconfinement de cet automne est "très dure". "Elles sont bien souvent isolées", a-t-il souligné.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Elizabeth II masquée pour la première fois, à Westminster Abbey :
Jamais encore on n’avait vu la reine Elizabeth II ainsi. Ce mercredi 4 novembre 2020, pour la première fois, la souveraine, âgée de 94 ans, a été photographiée avec un masque sur le visage, en cette période d’épidémie de Covid-19. Masque qu’elle avait bien évidemment parfaitement assorti à sa tenue noire, adaptée aux circonstances. Effectuant une ultime sortie à la veille du reconfinement de l’Angleterre, elle était allée, en toute discrétion, commémorer le centenaire de l’inhumation le 11 novembre 1920 du Soldat inconnu dans l’abbaye de Westminster. Celui-ci était un militaire britannique tombé dans le nord de la France durant la Première Guerre mondiale.
Ne dévoilant ces clichés que ce samedi 7 novembre au soir -une heure très exactement avant le Remembrance Sunday, le Dimanche du Souvenir des Britanniques-, Buckingham Palace a donné des précisions sur cet engagement de la monarque. Le Palais a indiqué qu’au cours d’une «petite cérémonie privée», un bouquet avait été déposé sur la tombe du Soldat inconnu «dans un acte de souvenir». Blanc, il était composé d’orchidées et de myrte et faisait référence à celui qu’Elizabeth, alors princesse héritière, portait lors de son mariage avec le prince Philip, le 20 novembre 1947.
Ce jour-là, la fille du roi George VI et de la reine consort Elizabeth avait déposé son bouquet de mariée sur la tombe du Soldat inconnu. Comme l’avait fait sa mère avant elle, lors de ses noces en 1923, en hommage à son frère Fergus Bowes-Lyon, tué le 26 septembre 1915 lors de la bataille de Loos dans le Pas-de-Calais. Comme le feront après elle, toutes les femmes de la famille royale britannique.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Vendée Globe : le grand départ :
Les 33 skippers de la neuvième édition du Vendée Globe ont pris le départ dimanche au large des Sables d'Olonne du légendaire tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, qui s'est élancé sans public pour la première fois de son histoire.
Les marins, dont six femmes, de neuf nationalités différentes, ont coupé la ligne avec un retard de plus d'une heure (14h20) en raison du brouillard pour faire le tour de la planète en quelque 70 jours pour le meilleur d'entre eux.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Engagé contre l'intégrisme, l'imam Chalghoumi cible de menaces "exacerbées" :
L'imam Hassen Chalghoumi, un pourfendeur de l'intégrisme islamiste, est visé depuis la mort de Samuel Paty par des menaces exacerbées qui font l'objet de trois enquêtes et il souhaite le renforcement de sa protection policière, a appris l'AFP dimanche de sources concordantes. Hassen Chalghoumi, imam à la mosquée de Drancy en Seine-Saint-Denis, dont la représentativité est souvent contestée dans la communauté musulmane, est connu pour ses prises de position contre l'intégrisme et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et menaces, largement relayées sur internet.
Selon son avocat, Me David-Olivier Kaminski, il fait l'objet de menaces "complètement exacerbées" depuis la décapitation mi-octobre de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine. "Il ne s'exprime pas au nom des musulmans mais est une des voix, et défend les valeurs de la République", a souligné son avocat. Me Kaminski a écrit le 27 octobre un courrier au chef de l'Etat, révélé par Le Parisien et consulté par l'AFP, pour demander un "renfort" de la protection policière autour de son client. M. Chalghoumi a par ailleurs déposé plainte à trois reprises fin octobre concernant de nouvelles menaces qualifiées de "gravissimes" par son autre avocat Me Pascal Markowicz.
Suite à ces plaintes consultées par l'AFP, trois enquêtes ont été ouvertes et confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, a indiqué dimanche à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien. "L'une porte sur des faits d'apologie du terrorisme et de menace de mort, une autre sur des faits de provocation à la commission d'atteinte à l'intégrité physique ou à la vie et la dernière sur des faits de menaces de mort", a précisé le parquet.
Dimanche 8 Novembre 2020 – Donald Trump : "C'était une élection volée" :
Toujours président en exercice malgré l'élection du démocrate Joe Biden, Donald Trump communique toujours via Twitter. Ce dimanche après-midi, le Républicain est resté sur sa stratégie post-électorale, contestant la victoire de son adversaire dans les urnes. «Nous devrions regarder les votes. Nous ne faisons que commencer la phase de vérification. Nous devrions examiner les allégations de fraude. Nous voyons un certain nombre de déclaration sous serment indiquant qu'il y a eu fraude électorale. Nous avons une histoire de fraude électorale dans ce pays. En Pennsylvanie, vous devez vérifier comment les bulletins de vote par correspondance ont été authentifiés, parce que s'il y a un problème concernant l'authentification, cela affecterait sérieusement TOUTE L'ÉLECTION - Et ce qui m'inquiète, c'est que nous avons eu plus de cent millions de bulletins de vote par correspondance dans des villes comme Philadelphie et Detroit (Michigan) avec une longue série de problèmes électoraux (pour le moins que l'on puisse dire).» Donald Trump semble donc cibler les résultats de deux Etats - le Michigan et la Pennsylvanie. «Là où cela importait, ils ont volé ce qu'ils avaient à voler», assène-t-il.
Plus surprenant, il cite ensuite... un «sondeur britannique». «Nous pensons que ces gens (les Démocrates, Ndlr) sont des voleurs. Les machines des grandes villes sont truquées. C'était une élection volée. Le meilleur éditorialiste de Grande-Bretagne a écrit ce matin qu'il s'agissait clairement d'une élection volée, qu'il est impossible d'imaginer que Biden a dépassé Obama dans certains de ces États.» Difficile de mettre un nom sur le fameux éditorialiste ou sondeur cité par Donald Trump. Il pourrait s'agir tout simplement de... Neil Farage, chef du Parti du Brexit, grand sympathisant de Donald Trump.