Mercredi 4 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 3 Novembre au soir :
Le bilan. Près de 3.900 malades du Covid-19 sont désormais hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs, tandis que le nombre de décès continue de progresser, dépassant une nouvelle fois la barre de 400 morts en 24 heures, selon les chiffres de Santé Publique France mardi. Le nombre de personnes en réa est de 3.869, avec 469 nouvelles admissions en 24 heures, selon les chiffres publiés. Le nombre de lits de réanimation, déjà relevé de 5.100 à 5.800 après la première vague épidémique, était monté à 6.400 en début de semaine et devrait bientôt dépasser 7.000, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
Avec 430 nouveaux décès en 24 heures, le virus a causé la mort de 38.289 personnes depuis le début de l'épidémie, dont 26.210 en milieu hospitalier. La veille, les chiffres quotidiens de Santé publique France avaient fait état de 418 morts en 24 heures. Alors que les Français se font massivement tester, le nombre de nouveaux cas de contamination a progressé de 36.330 selon les chiffres publiés mardi. Le taux de positivité des tests était stable par rapport à la veille, à 20,6%.
Mardi, l'épidémiologiste Antoine Flahaut a redouté sur Twitter que "l'on dépasse 100.000 cas/jour à la fin de la semaine". Le nombre de personnes hospitalisées est lui de 26.242, contre 25.120 la veille (+1.122). Les hôpitaux ont accueilli sur les dernières 24 heures 3.311 nouveaux malades du Covid.
Nouveau couac. Après la polémique et les volte-face sur l'ouverture des commerces, le gouvernement a connu mardi un nouveau couac avec l'annonce, aussitôt démentie, de l'imposition d'un couvre-feu à Paris. Depuis l'entrée en vigueur du nouveau confinement vendredi, il y eu 14.000 verbalisations sur 100.000 contrôles à travers le pays, a déclaré le porte-parole du gouvernement, et "au regard de ces situations, nous allons réinstaurer un couvre-feu sur Paris et peut-être l'Ile-de-France". Une telle mesure n'est "absolument pas décidée à ce stade", a démenti quelques minutes plus tard le gouvernement. Les premiers chiffres "attestent d'un respect du confinement" réimposé depuis vendredi, a par ailleurs déclaré le ministre de la Santé.
Mercredi 4 Novembre 2020 – Le RN propose de taxer les transactions internet au profit des petits commerces :
Le Rassemblement national propose de taxer les transactions sur les plateformes internet à hauteur de 10% du chiffre d'affaires, et d'en reverser le produit aux petits commerces touchés par le reconfinement. "La mise en place d’un deuxième confinement instaurant la fermeture des commerces dits 'non essentiels' conduit à une distorsion de concurrence majeure entre les commerces physiques et les plateformes digitales", estime le parti de Marine Le Pen dans un communiqué publié mardi.
Et la "fermeture annoncée récemment des rayons non essentiels de la grande distribution ne relève pas de la même problématique et ne corrige pas cette distorsion de concurrence avérée", selon le RN.
Le parti d'extrême droite propose donc d'instaurer, "à titre exceptionnel et pendant la période d’état d'urgence sanitaire, une taxe de 10% sur les transactions commerciales sur internet réalisées à travers les plateformes de distribution de plus de 250 salariés", et d'affecter le produit de cette taxe "aux petits commerces, principales victimes des dernières mesures de confinement".
Mercredi 4 Novembre 2020 – Avec le reconfinement, la cote de popularité de Macron s'envole :
Pour Emmanuel Macron, confinement rime avec rebond de popularité. Comme au mois d'avril lors du premier épisode, la cote de satisfaction du président remonte nettement. Dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio, 46% des Français approuvent son action, soit 8 points de plus que le mois dernier c'est à dire son meilleur score depuis le printemps. « Entre l'annonce du confinement et l'émotion suscitée par les attentats de Conflans et de Nice, Emmanuel Macron bénéficie d'un effet drapeau et d'un resserrement de la communauté nationale autour de la figure du chef de l’Etat », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'IFOP.
C'est la quatrième fois que sa cote de popularité rebondit depuis le début de son mandat : décembre 2017 après la réforme du droit du travail ; printemps 2019 après la crise des gilets jaunes et premier confinement en avril dernier. Le président progresse fortement chez les jeunes (+13) ; les professions intermédiaires (+13), les ouvriers (+12) ; les employés (+11) ainsi qu'à gauche (+10). Autant de catégories habituellement plutôt sceptiques sur l'action d'Emmanuel Macron. L’actuel locataire de l’Elysée devance en tout cas largement ses prédécesseurs à pareille époque de son quinquennat puisque Nicolas Sarkozy affichait 32% d’approbation de son action en novembre 2010 et François Hollande 27% à la veille des attentats du Bataclan.
Mercredi 4 Novembre 2020 – L'EI revendique l'attentat de Vienne :
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué mardi les fusillades perpétrées la veille à Vienne ayant fait quatre morts, dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram. Ce communiqué impute à un "soldat du califat" les fusillades meurtrières survenues près d'une synagogue et de l'opéra de la capitale autrichienne.
Dans un texte séparé, accompagné d'une photo de l'assaillant armé, l'agence de propagande du groupe jihadiste Amaq évoque "une attaque aux armes à feu menée hier (lundi) par un combattant de l'Etat islamique dans la ville de Vienne". Elle a aussi publié une courte vidéo dans laquelle l'assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l'organisation jihadiste Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi.
L'assaillant a été tué par la police autrichienne. Le gouvernement autrichien avait déjà annoncé qu'il s'agissait d'"un sympathisant" de l'EI. Une chasse à l'homme a été lancée dans la nuit de lundi à mardi à Vienne après les fusillades qui ont fait au moins quatre morts et semé la terreur dans la capitale.
Mercredi 4 Novembre 2020 – De Portland à Washington, l'Amérique se barricade avant les élections :
Signe de la grande tension qui règne aux Etats-Unis en ce jour d'élection présidentielle, de nombreuses villes se sont barricadés dont la capitale fédérale Washington.
Le vainqueur des urnes aura une Amérique divisée devant lui. A Washington, depuis la fin de la semaine, une quantité impressionnante de magasins du centre-ville ont protégé leurs vitrines de planches de bois, par crainte de manifestations qui dégénèreraient le jour du scrutin ou les suivants. Même précaution à New York, Los Angeles et sur à Portland, ville devenue l'épicentre de la contestation. Dans l'Etat d'Oregon, de nombreux commerces du centre-ville ont de nouveau condamné leurs vitrines à l'aide de panneaux de contreplaqué, se préparant au pire quelle que soit l'issue du vote.
"L'éventualité la plus inquiétante pour moi est le risque de voir des affrontements armés entre des groupes adverses", a déclaré à l'AFP l'agent spécial Renn Cannon, de la police fédérale (FBI) de Portland. "Cela peut dégénérer en une situation dangereuse qui, si les esprits s'échauffent, aboutirait à des actes de violence tragiques", a-t-il ajouté, évoquant la mort par arme à feu d'un militant d'extrême droite dans le centre-ville en août dernier.
De son côté, la gouverneure démocrate de l'Oregon Kate Brown a publié lundi une ordonnance plaçant Portland entre les mains des forces de sécurité de l'Etat et mettant la Garde nationale en alerte. "C'est une élection sans précédent", a-t-elle prévenu.
Mercredi 4 Novembre 2020 – A Washington, la tension monte dans l'attente des résultats :
Alors que 200 personnes triées sur le volet sont autour du président Trump à la Maison Blanche, les partisans de Joe Biden attendent fébrilement les résultats à Washington.
"Je suis là pour faire la fête": Malik Williams affichait mardi tout sourire sa confiance dans la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine, mais beaucoup d'électeurs démocrates à Washington avaient du mal à cacher leur crispation et leur inquiétude de voir Donald Trump contester les résultats.
Depuis l'après-midi, des centaines de personnes se sont retrouvées dans le centre de la capitale sur la "Black Lives Matter Plaza", devenue le symbole de l'opposition à Donald Trump aux abords de la Maison Blanche, transformée en camp retranché.
Sur cette avenue emblématique, rebaptisée par la municipalité démocrate après la mort en mai de l'Afro-Américain George Floyd, tué par un policier blanc, les mini-concerts de batterie faisaient concurrence aux slogans politiques. La plupart des bâtiments du quartier ont été protégés par du contreplaqué pour éviter les éventuelles dégradations et un important dispositif policier était en place.
Un grand drapeau "Trump ment tout le temps" a été déployé devant le grillage qui délimite le périmètre de sécurité installé autour de la Maison Blanche.
Mercredi 4 Novembre 2020 – L’Oregon vote pour la décriminalisation de l’usage de toutes les drogues :
L’Oregon vient de voter pour la décriminalisation de l’usage de toutes les drogues, une loi visant à mieux encadrer la lutte contre le trafic de drogue.
En plus du président américain, les citoyens sont appelés à voter dans leurs Etats pour différentes nouvelles lois. Dans l’Oregon, les habitants ont soutenu en majorité la «Measure 110» qui décriminalise l’usage de toutes les drogues. Soutenue par la Drug Policy Alliance basée à New York – qui avait déjà permis la légalisation du cannabis dans l’Oregon en 2014 – cette loi vise à supprimer les condamnations criminelles à l’encontre de ceux arrêtés en possession d’une petite quantité de drogue, quelle qu’elle soit.
Ainsi, une personne interpellée avec de l’héroïne, de la méthamphétamine, du LSD, ou de la cocaïne par exemple n’ira plus en prison mais devra à la place soit payer une amende de 100 dollars ou alors suivre un traitement complet contre les addictions, rapporte le «Oregon Live». D’après les soutiens de cette loi, cette dernière doit permettre de désengorger les prisons remplies de délinquants non violents qui ont besoin d’être soignés plutôt qu’incarcérés. L’autre argument avancé est «que la criminalisation de ces drogues a surtout touché de manière disproportionnée des générations d’Afro-Américains», écrit le journal. Mais attention, cette loi ne signifie pas que l’usage, la vente et le trafic de ces drogues sont désormais légaux. «Ne vous attendez pas à voir des boutiques et pharmacies vendre de la cocaïne et de l’héroïne», peut-on lire.
Pour financer la «Measure 110», l’Etat va réorienter les recettes de la taxe prise sur la vente de cannabis et les économies réalisées grâce à cette nouvelle mesure - par exemple, les économies faites grâce à la réduction du temps de prison - vers la mise en place d'un programme de traitement et de rétablissement de la toxicomanie plus vaste.
Mercredi 4 Novembre 2020 – Élections américaines : l'Arizona, fief républicain, bascule côté démocrate :
Un bastion républicain paré de bleu. En attendant le résultat définitif de l'élection présidentielle, un État a déjà créé la surprise : l'Arizona. Les sondages qui donnaient Joe Biden en tête ne se sont pas trompés -contrairement à bien d'autres États- puisque le démocrate devrait l'emporter, le premier depuis Bill Clinton en 1996. Après dépouillement de 82% des bulletins, le «New York Times» affirme que Joe Biden a 5 points d'avance sur Donald Trump dans l'État qui a élu pendant 30 ans John McCain, ancien prisonnier de guerre au Vietnam devenu un pilier des républicains au Sénat jusqu'à les représenter lors de l'élection présidentielle de 2008, perdue contre Barack Obama.
Donald Trump pourrait payer ses multiples déclarations hostiles à John McCain, qu'il a poursuivies après le décès du républicain des suites d'une forme agressive de cancer du cerveau à l'été 2018. Sa veuve Cindy McCain a appelé à voter pour Joe Biden, qui était un ami et collègue de son défunt mari -les deux élus se sont côtoyés pendant des décennies au Sénat, lorsque Joe Biden représentait le Delaware. Leurs bonnes relations n'avaient pas souffert de la campagne de 2008, qui a permis au démocrate de devenir vice-président.
En plus de ce vote, les électeurs de l'Arizona étaient appelés à élire leur deuxième sénateur. Deux ans après l'élection de la démocrate Kyrsten Sinema, le duo de sénateurs de l'État sera à 100% démocrate puisque Mark Kelly l'a emporté face à Martha McSally, républicaine sortante qui avait nommée à ce siège pour remplacer John McCain, repêchée de justesse après avoir perdu face à Kyrsten Sinema lors des élections de mi-mandat en novembre 2018. L'astronaute était déjà bien connu de l'électorat de l'Arizona puisque son épouse Gabrielle Giffords en était une des élues à la Chambre des représentants, jusqu'à ce qu'elle soit victime d'une tentative d'assassinat lors d'un meeting public en 2011. Miraculée après avoir reçu une balle dans la tête, la démocrate avait démissionné de ses fonctions début 2012 pour se consacrer à sa rééducation : elle a notamment dû réapprendre à parler et à marcher.
Mercredi 4 Novembre 2020 – Election présidentielle : Donald Trump remporte la Floride :
Les derniers sondages ne lui étaient pas favorables mais les calculs de l'équipe de campagne de Donald Trump ont payé : le président sortant s'impose en Floride, l'État dont il est résident et où il a voté la semaine dernière, et avec une marge encore plus grande que face à Hillary Clinton il y a quatre ans (1,2 point en 2016). Selon le «New York Times», Donald Trump aurait 3,4 points d'avance (avec 96% des bulletins dépouillés) sur Joe Biden sur cet État comptabilisant 29 précieux grands électeurs. L'agence Associated Press, qui fait autorité en la matière, a déclaré le président sortant vainqueur en Floride.
Selon les premières estimations, le vote de la communauté hispanique fortement présente en Floride ne s'est pas tourné vers les démocrates : comme le rappelle Vox, les hispaniques de Floride sont majoritairement originaires de Cuba et, surtout, tendent traditionnellement à voter davantage républicain que démocrate. Les attaques qualifiant Joe Biden de «socialiste», rappelant régulièrement le rapprochement avec Cuba et Raul Castro opéré par l'administration Obama dont il était le vice-président, ont semble-t-il résonné auprès de cet électorat. En septembre dernier, les études d'opinion avaient déjà alerté sur les manquements de la campagne Biden en direction de l'électorat hispanique : «On dirait que le vote hispanique n'est pas pris au sérieux. Les associations hispaniques ne sont pas financées pour mobiliser l'électorat et maximiser la participation. Pourquoi dépensons-nous 99 centimes de chaque dollar sur les électeurs blancs de banlieue et pas sur des électeurs noirs ou hispaniques ?», avait alerté Chuck Rocha, ancien conseiller de Bernie Sanders interrogé par le média américain.
Mercredi 4 Novembre 2020 – L'ouragan Eta dévaste les côtes du Nicaragua et du Honduras, plusieurs morts :
L'ouragan Eta qui dévaste la côte caraïbe du nord de l'Amérique centrale, au Nicaragua et au Honduras, a fait au moins trois morts, ont annoncé les services de secours. L'ouragan, qui avance avec des vents de 230 km/h et des pluies torrentielles et a provoqué des inondations, a fait mardi une première victime au Honduras, une adolescente âgée de 13 ans, morte dans l'effondrement de sa maison.
L'ouragan a baissé en intensité, passant des catégories 4 à 2, avec des vents de 176 km/h en direction d'une région appelée «triangle minier», une zone d'extraction artisanale d'or dans le nord-est du Nicaragua, selon le dernier bulletin du centre américain de surveillance des ouragans (NHC).
Eta devrait atteindre ce secteur mercredi matin en tant qu'ouragan de catégorie 1, avec des vents de 120 km/h, avant de se transformer en tempête tropicale dans le nord du Nicaragua, puis aller au Honduras en tant que dépression tropicale à la fin de la journée, selon l'Institut nicaraguayen des études territoriales (Ineter).
Mercredi 4 Novembre 2020 – Présidentielle américaine : Biden remporte le Michigan après le Wisconsin, Trump conteste :
Joe Biden a remporté mercredi soir l'Etat crucial du Michigan, un revers majeur pour le président Donald Trump qui avait gagné dans cet Etat face à Hillary Clinton en 2016, selon les chaînes CNN et NBC.
Cet Etat, ancien coeur de l’industrie automobile américaine, apporte 16 grands électeurs supplémentaires à M. Biden, ce qui porte son total à 264 contre 214 pour Donald Trump. Les résultats de cinq Etats, dont la Pennsylvanie, la Géorgie et la Caroline du Nord, sont encore attendus.
Le candidat démocrate s'est exprimé de Wilmington, dans le Delaware. Accompagné de la vice-présidente Kamala Harris, Joe Biden a d'abord réaffirmé que toutes les voix devaient être comptés, rappelant que jamais autant d'Américains n'avaient voté dans la longue histoire de la démocratie américaine. Confiant sur le fait d'être le vainqueur de l'élection, aussi bien pour l'ensemble de la population qu'au Michigan et en Pennsylvanie, il s'est adressé à tous les Américains, même aux Pro-Trump. «Nous devons vivre ensemble à nouveau. Je ne suis pas naïf, ce ne sera pas facile (...) mais nous ne sommes pas ennemis. J’ai fait campagne en tant que démocrate, mais je gouvernerai comme le président qui représentera chaque de vous», a-t-il déclaré.
Mercredi 4 Novembre 2020 – A Portland, les esprits s'échauffent en attendant les résultats de l'élection présidentielle américaine :
Des manifestants armés de fusils d'assaut ont brûlé des drapeaux américains et défilé, sans violence malgré la confusion post-électorale, dans les rues de Portland, dans le nord-ouest des Etats-Unis, dans la nuit de mardi à mercredi. L'enclave libérale située dans l'Oregon craignait des affrontements armés après des mois de manifestations tendues entre activistes d'extrême gauche, miliciens d'extrême droite et police fédérale.
Après la proclamation de sa réélection par le président sortant Donald Trump face au démocrate Joe Biden, alors que des Etats clés n'ont pas fini leur dépouillement, des militants se sont rassemblés devant le tribunal fédéral de Portland, l'épicentre des manifestations antiracistes très tendues ayant émaillé l'été.
"Nous n'aimons aucun des candidats - j'ai honteusement voté pour Biden - mais si Trump en reprend pour quatre ans, les gens vont devenir fous furieux", a déclaré un jeune protestataire, alors que deux drapeaux américains brûlaient devant le bâtiment.
Beaucoup scandaient des slogans anti-Trump et contre le maire de Portland, Ted Wheeler, réélu mardi, tandis que d'autres dansaient sur du hip hop joué très fort. Le FBI a prévenu du risque d'affrontements armés lié à l'élection présidentielle, mais aucune activité de groupes d'extrême droite n'était visible.
La soirée avait commencé par une marche pacifique de trois heures rassemblant 400 personnes dans le cadre du mouvement "Black Lives Matter" contre le racisme et les violences policières, avec à sa tête une demi-douzaine de personnes équipées de fusils d'assaut, de couteaux et d'un fusil.
Les manifestants s'échangeaient les dernières nouvelles électorales à mesure qu'elles tombaient. "J'ai entendu que Trump est en tête maintenant", s'est inquiété un organisateur, Ty Ford, 20 ans. "Ca va être l'émeute. Quand ça se saura, ça va devenir dingue".