Mardi 3 Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 2 Novembre au soir :
Le nombre de décès liés au Covid-19 en France a fortement progressé au cours des dernières 24 heures, à 418, portant le total à plus de 37.435 depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres de Santé publique France lundi. Le nombre de malades du coronavirus en réanimation ou en soins intensifs a aussi fortement augmenté, avec 430 nouvelles admissions en 24 heures, portant le total à 3.721 patients.
Le nombre de lits de réanimation, déjà relevé de 5.100 à 5.800 après la première vague épidémique, était monté à 6.400 en début de semaine et devrait bientôt dépasser 7.000. L'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, a estimé dimanche que le pic en réanimation pourrait être atteint au cours de la "troisième semaine de novembre, et ensuite on verra une décroissance". Le nombre de personnes malades du coronavirus et hospitalisées atteignait lundi 25.120, soit 2.547 de plus que la veille. Alors que les Français se font massivement tester, le nombre de nouveaux cas de contamination a bondi de 52.518 en 24 heures et le taux de positivité des tests continue à augmenter, à 20,6% contre 20,4% la veille.
Mardi 3 Novembre 2020 – "Tolérance" jusqu'à mercredi pour la vente de produits non essentiels en grandes surfaces :
Il y aura une "tolérance jusqu'à mercredi" pour que les grandes surfaces ferment les rayons de produits non essentiels, a indiqué lundi le ministère de l'Economie, au lendemain de l'annonce par le gouvernement de cette fermeture à partir de mardi.
Le décret définissant les produits de première nécessité "sera publié demain (mardi) matin, il y a donc une tolérance jusqu'à mercredi", a expliqué Bercy dans un message à la presse.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a reçu ce lundi à 16 heures les représentants des acteurs des grandes et moyennes surfaces. Un décret doit préciser mardi matin quels sont exactement les produits qui ne pourront pas être vendus par la grande distribution.
Dimanche soir, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé sur TF1 qu'au nom de l'"équité" et de la sécurité sanitaire, le gouvernement avait décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d'autoriser les petits commerces à rouvrir. Il avait précisé qu'un point serait fait "dans 15 jours et puis, surtout, à l'échéance du 1er décembre fixée comme la fin de ce confinement". La fronde s'était amplifiée ces derniers jours chez les petits commerçants, contraints de fermer durant le confinement, tandis que les grandes surfaces peuvent rester ouvertes.
Mardi 3 Novembre 2020 – Plus de 50.000 manifestants contre la France au Bangladesh :
Au moins 50.000 personnes ont manifesté lundi à Dacca, selon la police, appelant à boycotter les produits français et accusant la France de soutenir les caricatures du prophète Mahomet, après des déclarations de son président Emmanuel Macron sur la liberté d'expression. Les manifestants, qui répondaient à l'appel du groupe radical Hefazat-e-Islam, un des principaux groupes islamistes du pays, ont été empêchés de s'approcher de l'ambassade de France à Dacca où la sécurité avait été renforcée. Ils se sont dispersés sans incidents, selon la police. Les organisateurs ont assuré avoir rassemblé plus de 100.000 manifestants.
Il s'agit de la troisième et plus importante à ce jour des manifestations d'ampleur organisées depuis une semaine par des partis islamistes contre la France et son président au Bangladesh, pays de 168 millions d'habitants majoritairement musulmans.
Les manifestants protestent contre des déclarations d'Emmanuel Macron défendant le droit à la caricature au nom de la liberté d’expression, après la décapitation le 16 octobre par un islamiste d'un enseignant français, Samuel Paty, qui avait montré à ses élèves des caricatures du prophète de l'islam. L'islam dans son interprétation stricte interdit toute représentation de Mahomet. Des manifestations anti-françaises ont eu lieu dans plusieurs pays musulmans. Lundi quelque 3.000 personnes ont manifesté devant l'ambassade de France à Jakarta selon la police.
Au Bangladesh, le gouvernement officiellement laïque a jusqu'à présent gardé le silence sur ces manifestations. Lundi, les manifestants, partis de la mosquée Baitul Mokarram - la plus grande du pays -, scandaient des slogans comme "boycott des marchandises françaises" ou "les croyants sont frères, Macron tu es en danger". "Non à la diffamation du prophète Mahomet", criaient-ils également,"nous n'avons pas peur des balles et des bombes".
Mardi 3 Novembre 2020 – Ikea veut vous vendre des meubles d’occasion :
Ikea a ouvert son premier magasin qui ne vend que des articles d’occasion, dans le centre commercial d’Eskilstuna, à l’ouest de Stockholm.
Ikea cherche comment «verdire» son image. Après avoir lancé en 2019 un projet pilote sur la mise en location de meubles, le géant suédois du meuble en kit a ouvert lundi un magasin qui ne vend que des articles d’occasion, dans le centre commercial d’Eskilstuna, à l’ouest de Stockholm. Ce magasin «pilote», qui sera réévalué régulièrement, sera approvisionné en meubles et articles d'ameublement provenant d'un magasin Ikea voisin, qui ont été endommagés puis réparés.
D'ici 2021, Ikea prévoit d'installer dans chacun de ses magasins des espaces dédiés à la prise en charge et la revente de meubles d'occasion, ce qui est déjà le cas dans certains de ses établissements. «Des pays comme l'Australie ou le Canada sont déjà en train de tester les services de rachat», a affirmé Paul Mills, un porte-parole d'Ingka, la franchise qui regroupe près de 90% des magasins dans le monde.
Et du 24 novembre et le 3 décembre, le groupe va lancer une campagne inédite de rachat de meubles pour ensuite les revendre, à l'occasion du Black Friday. Lors de cette campagne baptisée «Buy Back Friday», les clients recevront un bon d'achat allant jusqu'à 50% du prix initial de l'objet Ikea déposé. L'opération, menée pour la première fois, doit avoir lieu dans 27 pays. «Tout ce qui ne peut pas être revendu sera recyclé ou donné à des initiatives pour aider les personnes les plus touchées par la pandémie de Covid-19», a détaillé le groupe.
Mardi 3 Novembre 2020 – Coronavirus : des tests de dépistage rapides dans les aéroports français à partir de samedi :
Des tests de dépistage du Covid-19 "obligatoires" et rapides seront déployés dans les aéroports français à partir du 7 novembre pour les passagers arrivant de l'étranger, a annoncé lundi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Le secteur du transport aérien réclame avec force le déploiement à grande échelle de tests de dépistage du Covid-19 dans les aéroports pour éviter des mesures de quarantaine à l'arrivée, dans un contexte d'effondrement du trafic aérien en raison des restrictions de circulation mises en place partout dans le monde pour freiner la propagation du virus.
"Nous mettrons en place à partir du 7 novembre dans les aéroports un test de dépistage obligatoire pour les passagers en provenance de l'ensemble des pays du monde, à l'exception des Etats européens", a expliqué la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au cours d'une conférence de presse.
"Les voyageurs seront testés à l'arrivée et auront leur résultat quelques dizaines de minutes après, sauf à ce qu'ils disposent préalablement à leur départ d'un test PCR de moins de 72h", a-t-elle précisé ajoutant que pour certains pays ces tests sont déjà exigés avant l'embarquement.
Mardi 3 Novembre 2020 – Emmanuel Macron annonce aux urgentistes l'extension en janvier des "services d'accès aux soins" :
Emmanuel Macron a annoncé lundi à une délégation d'urgentistes l'extension "à partir de janvier" dans une vingtaine de territoires des "services d'accès aux soins", ces plateformes d'orientation des malades promises depuis un an pour désengorger les hôpitaux, a indiqué l'Elysée.
Au moment où les services de réanimation approchent de la saturation, le président de la République a reçu lundi midi une délégation d'urgentistes emmenée par François Braun, président du syndicat Samu-Urgences de France. Si le chef de l'Etat les a d'abord "assurés de tout son soutien et celui de la Nation" pour "faire face à la montée de la deuxième vague" de Covid-19, "l'essentiel de l'échange a porté sur le déploiement des projets territoriaux de service d'accès aux soins" (SAS), a précisé l'Elysée.
Annoncé en septembre 2019, en pleine crise des urgences, par l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, ces services doivent orienter les patients 24 heures sur 24, en ligne ou par téléphone, vers une consultation en ville, une téléconsultation, ou les urgences, éventuellement via l'envoi d'une ambulance. Dotés d'un budget de 360 millions d'euros, les SAS devaient initialement être opérationnels "à l'été 2020". Ils pourraient aboutir à des numéros d'appel unifiés.
Mais le calendrier avait pris du retard avant même l'irruption du coronavirus, en raison notamment des réticences autour de la création d'un numéro unique en lieu et place des lignes existantes (15, 18, 112, 116-117...). "Le ministère de la Santé a reçu des projets territoriaux dont une vingtaine sera accompagnée au niveau national à partir de janvier 2021", a expliqué l'Elysée. Le chef de l'Etat a "rappelé son attachement au déploiement volontaire (de ces) projets, qu'il espère voir se développer tout au long de l'année 2021 pour couvrir le territoire".
Mardi 3 Novembre 2020 – Reconfinement : Cafouillage gouvernemental sur le couvre-feu à Paris :
Matignon a démenti le retour d'un couvre-feu à Paris, alors que le porte-parole Gabriel Attal a déclaré le contraire le matin même.
Un couvre-feu venant s'ajouter au confinement à Paris et en Ile-de-France n'est "absolument pas décidé à ce stade", a affirmé Matignon mardi matin à l'AFP, alors que le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, venait d'annoncer une telle mesure.
"Le préfet de police a évoqué cette mesure au regard de certaines situations observées en soirée à Paris", a précisé Matignon. Mais cette mesure, qui consisterait à "fixer une heure nocturne de fermeture des commerces autorisés à fonctionner", "va être concertée avec la municipalité parisienne par la préfecture mais n'est pas décidée à ce stade. Une décision sera prise dans les prochains jours", a-t-on ajouté de même source.
Citant 14.000 verbalisations sur 100.000 contrôles effectués en France depuis le début du confinement, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait pourtant été catégorique quelques minutes plus tôt sur BFMTV et RMC: "Au regard de ces situations, nous allons réinstaurer un couvre-feu sur Paris et peut-être en Ile-de-France (...), à 21H00 je crois", avait-il annoncé en évoquant un arrêté du ministère de l'Intérieur à paraître "dans la journée".
Interrogé pour savoir si d'autres régions pourraient rétablir un couvre-feu, Gabriel Attal avait aussi indiqué que "les préfets d'autres territoires pourront le décider, s'il jugent que la situation le nécessite". "Il faut prendre toutes les mesures pour lutter contre l'épidémie et protéger les Français", a-t-il justifié.
Mardi 3 Novembre 2020 – Election présidentielle : les Etats-Unis face à l'Histoire :
Après une campagne hors normes façonnée par une pandémie, une crise économique et un soulèvement de la rue contre le racisme, le verdict va tomber : Donald Trump, 45e président des Etats-Unis, sera-t-il reconduit? Ou Joe Biden, l'ancien vice-président, va-t-il devenir, en janvier prochain, le 46e locataire de la Maison-Blanche? Tout au long de la journée et de la nuit, suivez en direct les actualités de ce scrutin historique.
Un scrutin marqué jusqu'au bout par le coronavirus. A quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote, de nouvelles révélations sont apparues dans la presse américaine : une conseillère du président Trump a rédigé un rapport accablant sur la gestion de la pandémie par le gouvernement. Ces derniers jours, multipliant les meetings, Donald Trump a minimisé la gravité de la pandémie et s'est même moquée d'une animatrice de Fox News qui portait un masque.
Ultimes sondages. Dans le «New York Times», les spécialiste des sondages Nate Cohn a livré son ultime analyse : «un resserrement d'un chouïa, mais une avance confortable pour Biden». Au niveau national, le «Times» crédite Biden de 8 points d'avance, contre 10 pour le «Washington Post» et 8,4 pour FiveThirtyEight. Dans les Etats-clés, l'avance du démocrate est moins évidente (d'après les moyennes de FiveThirtyEight) : par exemple, 4,7 points d'avance en Pennsylvanie, 2,5 points en Floride, 1,2 point en Géorgie mais 8,4 points dans le Wisconsin. Tous ces Etats avaient été remportés par Trump en 2016. Pour plus d'informations sur les sondages et les prédictions, consultez notre article.
Une participation qui s'annonce historique. Avant même le jour de l'élection, plus de 70% du niveau de participation total de 2016 était atteint, avec 99,7 millions de votes anticipés, selon les données du U.S. Elections Project. Michael McDonald, le chercheur floridien qui pilote ce projet, avançait dimanche que la participation pourrait s'élever à 160 millions de votants, soit un taux de 67%, jamais vu depuis... 1900.
Mardi 3 Novembre 2020 – Côte d'Ivoire : Le président sortant Alassane Ouattara réélu avec 94,27% des voix :
Le président ivoirien Alassane Ouattara, 78 ans, a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score fleuve de 94,27% des voix au premier tour, l'opposition ayant boycotté le scrutin, selon les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) mardi à l'aube.
"Est donc élu président de la République M. Alassane Ouattara", a déclaré le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, après avoir lu les scores de l'élection présidentielle qui s'est tenue samedi. Selon les chiffres de la CEI, le taux de participation, un enjeu important de ce scrutin du fait du boycott de l'opposition, est de 53,90%.
Des militants de l'opposition, qui avait appelé à la "désobéissance civile", ayant saccagé ou bloqué environ 5.000 bureaux de vote, 17.601 bureaux des 22.381 bureaux ont pu ouvrir, et le nombre d'inscrits pouvant voter est donc passé de 7.495.082 à 6.066.441 inscrits, selon la CEI.
Selon les scores annoncés par la CEI, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin arrive en deuxième position avec 1,99% des voix, devant les deux autres candidats qui avaient appelé au boycott mais ont tout de même reçu des suffrages. L'ancien président Henri Konan Bédié termine 3e avec 1,66% et l'ex-Premier ministre Pascal Affi N'Guessan 4e avec 0,99% .
Mardi 3 Novembre 2020 – Attentat de Nice: 4 nouveaux suspects en garde à vue, l'assaillant positif au Covid-19 :
Quatre nouveaux suspects ont été placés mardi matin en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau dans la basilique de Nice jeudi dernier, qui a causé la mort de trois personnes, tandis que l'assaillant, toujours hospitalisé, a été testé positif au Covid-19, ce qui pourrait retarder de plusieurs jours son audition.
Ces quatre hommes ont été interpellés mardi matin dans le Val-d'Oise, a appris l'AFP de source judiciaire. L'un d'eux, âgé de 29 ans, est soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant tunisien, Brahim Issaoui. Les trois autres, âgés de 23 à 45 ans, étaient présents au domicile du premier, a-t-on ajouté de même source. Jusqu'à ces nouvelles arrestations, six personnes avaient été placées en garde à vue depuis jeudi. Mais toutes ont été relâchées, à l'exception d'un seul suspect, un Tunisien de 29 ans, interpellé samedi à Grasse (Alpes-Maritime), à une quarantaine de kilomètres de Nice.
Cet homme, Ahmed B-A, est soupçonné d'avoir voyagé avec Brahim Issaoui à bord du bateau qui a accosté sur l'île italienne de Lampedusa, en Méditerranée, puis d'avoir transité avec lui jusqu'en France. Brahim Issaoui, 21 ans, était toujours hospitalisé mardi matin, après avoir été grièvement blessé par balles jeudi alors qu'il menaçait les policiers dans l'église après l'attaque. Selon une source proche du dossier, confirmant une information du journal Le Figaro, il a été testé positif au Covid-19, une contamination qui pourrait retarder de plusieurs jours son audition.
Mardi 3 Novembre 2020 – A l'ambassade d'Autriche, Macron apporte "son soutien inconditionnel au peuple autrichien" :
Emmanuel Macron s'est rendu mardi à l'ambassade d'Autriche pour apporter "son soutien inconditionnel au peuple autrichien" et appeler à une réponse européenne contre "des ennemis qui s'attaquent à ce qu'est l'Europe", au lendemain de l'attaque jihadiste de Vienne.
"Nous ferons tout, en Européens, pour nous tenir ensemble, combattre ce fléau qu'est le terrorisme et, ensemble, avancer sans rien céder d'aucune de nos valeurs", a-t-il déclaré, après avoir signé le registre de condoléances.
Cet attentat, commis notamment par "un sympathisant" du groupe Etat islamique selon Vienne et qui fait suite à trois attaques jihadistes en France depuis un mois, a été condamné par l'ensemble des dirigeants européens et la classe politique française. "Vienne représente l'incarnation même de nos valeurs, cette attaque dit aussi la volonté de nos ennemis de s'attaquer à ce qu'est l'Europe, cette terre de liberté, de culture, de valeurs et donc nous ne céderons rien", a poursuivi le président français.
Lundi soir, juste après la fusillade qui a semé la terreur dans la capitale autrichienne, Emmanuel Macron a tweeté : "Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien", avant de poster deux nouveaux messages de solidarité sur les réseaux sociaux mardi. Une fermeté qu'il avait déjà exprimée après la décapitation du professeur Samuel Paty le 16 octobre pour avoir montré des caricatures de Mahomet, quand il avait martelé : "Ils ne passeront pas".
Mardi 3 Novembre 2020 – Les Anglais font des réserves avant leur reconfinement :
L'Angleterre sera à nouveau confinée à partir de jeudi, et sans la joie et l'effervescence habituelles de la période pré-Noël. Jusqu'au 2 décembre, restaurants, pubs et cafés ne pourront proposer que de la vente à emporter ou des livraisons, et les Anglais sont appelés à travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises, comme faire de l'exercice. Les écoles resteront ouvertes. «Je pense qu'il était juste d'essayer toutes les options possibles pour tenter de contrôler ce virus à un niveau local», avait plaidé le Premier ministre britannique Boris Johnson devant la Chambres des Communes.
Pour affronter ce nouveau confinement, certains Britanniques ont fait des réserves. Plusieurs familles n’ont pas hésité à faire la queue devant les supermarchés pour être sûres de ne rien manquer. Des images qui rappellent des situations observées en mars dernier.
Mais le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe avec près de 47.000 morts, se prépare déjà au déconfinement. Ainsi, la ville de Liverpool (nord de l'Angleterre) va bénéficier à partir de vendredi d'un programme de dépistage massif et rapide du coronavirus, qui pourrait être étendu en cas de succès. «Ce type de tests de masse a le potentiel d'être une nouvelle arme puissante dans notre lutte contre le Covid-19», a déclaré Boris Johnson, critiqué pour sa stratégie contre la pandémie.
Plusieurs pays européens imposent mardi un nouveau tour de vis: l'Autriche vit sous couvre-feu à partir de ce soir et limite la vie sociale, quelques heures seulement après l'attentat qui a frappé Vienne dans la nuit de lundi à mardi, tandis que les régions les plus peuplées de Grèce, dont Athènes, ferment commerces non-essentiels et restaurants.