Mercredi 28 octobre 2020 – point sur le Coronavirus le 27 octobre au soir :
Plus de 2.900 malades du Covid-19 étaient hospitalisés en réanimation mardi, occupant ainsi la moitié des lits actuellement disponibles en France dans ces services accueillant les patients les plus gravement atteints, selon les derniers chiffres officiels. Par rapport à lundi soir, il y a 148 patients de plus en réanimation (2.909 contre 2.761 lundi). La capacité actuelle des services de réanimation - qui n'accueillent pas que des malades du Covid - est d'environ 5.800 lits, que les pouvoirs publics comptent faire monter en puissance ces prochains jours. Si on prend également en compte les sorties, ce sont 431 malades du Covid-19 qui ont été admis en réa (ou en soins intensifs) dans les dernières 24 heures, selon les données publiées par l'agence sanitaire Santé publique France.
Le nombre global des hospitalisations pour le Covid continue lui aussi à augmenter. Près de 19.000 malades du Covid-19 (18.955) se trouvaient à l'hôpital mardi, contre 17.761 la veille. Si on enlève ceux qui sont sortis entre-temps, près de 3.000 (2.988) hospitalisations pour Covid ont été comptabilisées dans les dernières 24 heures. En outre, le nombre de cas positifs confirmés a augmenté de plus de 33.000 en 24 heures, selon les chiffres publiés sur le site officiel du gouvernement. Dimanche, la France avait battu un nouveau record avec plus de 52.000 cas positifs confirmés en 24 heures. Enfin, le nombre de décès à l'hôpital attribuables à la maladie s'est élevé à 288 pour la journée de mardi, pour un nombre total de morts supérieur à 35.000 depuis le début de l'épidémie. 235 décès sont également à déplorer dans les Ehpad et établissements medicaux sociaux, portant le total des morts annoncé ce mardi à 527, total le plus élevé depuis le mois d'avril, en plein cœur de la première vague.
Mercredi 28 octobre 2020 – Macron doit s'exprimer mercredi à 20H00 à la télévision :
Emmanuel Macron s'adressera mercredi à 20H00 aux Français pour leur présenter un nouveau tour de vis dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19, qui pourrait aller jusqu'à un reconfinement national mais moins strict que celui du printemps. Ces nouvelles restrictions, qui s'annoncent "impopulaires", seront décidées mercredi matin au cours d'un Conseil de défense précédant le Conseil des ministres. "Tout peut bouger jusqu'au dernier moment", a prévenu un conseiller ministériel.
Pour préparer ces annonces, les réunions se sont succédé mardi: Conseil de défense dans la matinée à l'Elysée, puis rencontres entre le Premier ministre Jean Castex avec les responsables politiques puis les partenaires sociaux pour les "consulter" sur "les durcissements envisagés". Jean Castex a expliqué aux élus que ces "nouvelles mesures" étaient "indispensables" alors que le nombre de patients en réanimation continue à grimper, augmentant la pression sur les hôpitaux.
Le signal d'alarme a été lancé lundi par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui a qualifié la situation en France de "critique", avec la crainte que la deuxième vague soit "plus forte que la première". "A un moment il faut prendre des décisions dures (...) comme tous nos voisins" européens, a justifié mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, faisant référence aux nouvelles restrictions prévues en Italie, en Espagne ou en République tchèque.
Différents scénarios ont été évoqués, dont celui d'un reconfinement national dont l'organisation serait cependant plus souple que celui de mars puisque les écoles et les commerces resteraient ouverts, à l'image de celui imposé en Irlande. L'exécutif a également examiné l'hypothèse d'un renforcement du couvre-feu, qui touche actuellement quelque 46 millions d'habitants entre 21H00 et 06H00 du matin.
Au cours de la réunion avec les responsables politiques, Jean Castex a annoncé que des débats suivis de votes sur la lutte contre le Covid-19 auraient lieu à l'Assemblée nationale jeudi matin et au Sénat l'après-midi.
Mais, à la sortie de la réunion, aucun consensus ne semblait réunir les forces politiques. "Rien n'a été mis sur la table" par le Premier ministre, a regretté Christian Jacob, le patron des Républicains, en déplorant "le sentiment d'improvisation, de panique, de manque d'anticipation" du pouvoir. Marine Le Pen a fustigé "la gestion complètement erratique de la crise sanitaire", le patron des LR un "sentiment d'improvisation, de panique" tandis que le communiste Fabien Roussel a réclamé des "mesures cohérentes qui soient comprises par nos concitoyens".
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait alerté lundi sur le fait que "si on reconfine totalement comme on l'a fait en mars, ce n'est pas moins 10% de récession qu'on risque, c'est un écroulement de l'économie". La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a également mis en garde mardi contre le risque d'un "effondrement de l'économie française" en cas de "reconfinement total ou partiel" car "les entreprises sont aujourd'hui beaucoup plus fragiles qu'au mois de mars.
Mercredi 28 octobre 2020 – Twitter signale de nouveau un tweet "trompeur" de Donald Trump sur le vote :
Donald Trump a de nouveau attaqué le vote par correspondance, mardi. Twitter a signalé son message comme «trompeur» et va réduire sa portée.
À une semaine de l'élection présidentielle américaine, Donald Trump continue son travail de sape du vote par correspondance. Mardi, le président américain a tweeté : «Gros problèmes et différences avec le Vote par Correspondance partout aux États-Unis. Nous devons avoir le décompte total le 3 novembre.» Sans donner de précisions sur les «problèmes» évoqués, Donald Trump critique un système de vote qu'il méprise depuis des mois, car mis en avant par les démocrates pour contrer la suppression de nombreux bureaux de vote et la crainte d'électeurs ne souhaitant pas voter physiquement en raison de la pandémie de Covid-19. Le vote par correspondance et par anticipation est très prisé pour cette élection : plus de 66 millions d'électeurs ont déjà voté, soit 19 millions de plus qu'en 2016, à une semaine de l'élection.
Mais Twitter n'a pas apprécié ce tweet et a ajouté une mention : «Tout ou partie du contenu partagé dans ce tweet est litigieux et peut être trompeur à propos de la façon de participer à une élection ou un autre processus civique». Depuis le printemps, le réseau social a amendé à plusieurs reprises des tweets de Donald Trump lorsque ce dernier écrivait des informations trompeuses ou erronées sur le processus électoral. Fin mai, Twitter avait ajouté une mention «fact checking» sous un tweet de Donald Trump, incitant les internautes à se renseigner auprès d'une source fiable. Les deux tweets mis en doute par Twitter concernaient déjà le vote par correspondance, assurant qu'il est synonyme de fraude électorale -et ce alors que ce moyen est déjà en place dans de nombreux États américains, qui n'ont jamais déploré de soucis à cet égard. Le milliardaire n'avait pas du tout apprécié que la plateforme remette sa parole en doute, et renvoie les utilisateurs à lire des articles de vérification de deux médias qu'il ne supporte pas, le «New York Times» et le «Washington Post».
Mercredi 28 octobre 2020 – Pour le dirigeant tchétchène, Ramzan Kadyrov, Macron pousse les musulmans "vers le terrorisme" :
Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a violemment critiqué mardi la défense par le président français Emmanuel Macron des caricatures du prophète Mahomet, estimant qu'il pousse les musulmans "vers le terrorisme".
Comparant Emmanuel Macron lui-même à un "terroriste", l'autoritaire dirigeant tchétchène a reproché au président français de "qualifier des actions qui sont offensantes pour près de deux milliards de musulmans du monde de 'liberté d'expression'" et de vouloir "changer leur religion". "Je ne sais pas dans quel état se trouvait Macron lorsqu'il a fait cette déclaration, mais les conséquences d'une telle réaction peuvent être très tragiques", a poursuivi Ramzan Kadyrov dans un long message sur sa chaîne Telegram. "Le président français lui-même devient désormais comme un terroriste. Soutenant les provocations, il appelle secrètement les musulmans à commettre des crimes", a-t-il ajouté.
"Vous forcez les gens au terrorisme, poussez les gens vers lui, vous ne leur laissez pas le choix et vous créez toutes les conditions pour nourrir les idées extrémistes dans l'esprit des jeunes", a-t-il encore dit.
Sommant Emmanuel Macron d'"arrêter les provocations et les attaques contre la foi avant qu'il ne soit trop tard", Ramzan Kadyrov l'a qualifié de "chef de file et inspirateur du terrorisme" en France.
Mercredi 28 octobre 2020 – En Floride, Barack Obama poursuit ses attaques contre Donald Trump :
À une semaine de l'élection présidentielle américaine, Barack Obama poursuit l'offensive. Mardi, l'ancien président américain donnait un nouveau discours en Floride, un État crucial pour l'issue du scrutin. Face à un public réuni en mode «drive-in», le démocrate s'est attaqué à son successeur Donald Trump : «Notre président actuel chouine en disant que [l'émission] "60 Minutes" est trop dure. Vous pensez qu'il va s'élever face à des dictateurs ? Il pense que [la journaliste] Lesley Stahl est un tyran. Hier encore, il disait que le Russe Poutine, le Chinois Xi et le Nord-Corée Kim Jong-Un voulaient qu'il gagne», a-t-il déclaré, évoquant le moment où Donald Trump a mis fin à une interview avec la célèbre journaliste, estimant que les questions étaient «difficiles». «Vous leur avez tout cédé ces quatre dernières années. Évidemment, ils veulent que vous l'emportiez. Ce n'est pas une bonne chose... Pourquoi s'en vanter ? Sérieusement», a poursuivi Barack Obama. «"Covid, Covid, Covid", il se plaint. Il est jaloux de la couverture médiatique du Covid. S'il s'était concentré sur le Covid dès le début, les contaminations n'atteindraient pas des records à travers le pays cette semaine.»
Il a ensuite fait l'éloge de la stabilité de Joe Biden et de Kamala Harris : «Vous n'aurez pas à vous soucier des trucs fous qu'ils vont dire, ce qu'ils vont tweeter. Ils seront juste occupés à travailler. Ça ne sera pas aussi épuisant. Vous pourrez continuer avec vos vies, en sachant que le président ne va pas retweeter des théories du complot à propos de cabales secrètes qui dirigent le monde.»
Mercredi 28 octobre 2020 – Erdogan en slip en Une de "Charlie Hebdo" : La colère de la Turquie :
Recep Tayyip Erdogan se retrouve en Une de «Charlie Hebdo» et la Turquie n'apprécie pas du tout. Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Ankara sont plus tendues que jamais après qu'Emmanuel Macron a défendu la liberté de publier des caricatures du prophète Mahomet, le journal satirique affiche le président turc sur la Une de son dernier numéro, en kiosques le 28 octobre. Sur ce dessin signé Alice, Recep Tayyip Erdogan est assis sur un fauteuil, vêtu d'un slip et d'un t-shirt trop court laissant apparaître un ventre rond. D'une main, il tient une canette noire et de l'autre, soulève la robe d'une femme voilée laissant apparaître ses fesses nues tout en déclarant : «Ouuuh! Le prophète !». Cette caricature est accompagné du titre : «Erdogan dans le privé, il est très drôle».
Mercredi 28 octobre 2020 – Erdogan s'en prend aux "vauriens" de "Charlie Hebdo" pour l'avoir caricaturé :
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué mercredi une caricature de lui publiée par l'hebdomadaire satirique français «Charlie Hebdo», la qualifiant d'«attaque ignoble» commise par des «vauriens». «Je n'ai pas regardé cette caricature (…) Il est inutile de dire quoi que ce soit au sujet de ces vauriens», a déclaré Erdogan lors d'un discours à Ankara. «Ma colère n'est pas due à l'attaque ignoble contre ma personne, mais aux insultes contre le prophète" Mahomet», a-t-il ajouté. «Nous savons que la cible, ce n'est pas ma personne, mais nos valeurs», a poursuivi le président turc.
Ces nouvelles tensions interviennent dans un contexte de crise diplomatique entre la Turquie et la France, deux pays membres de l'Otan aux relations mouvementées. Lundi, Recep Tayyip Erdogan a ainsi appelé ses concitoyens à boycotter les produits français, quelques jours après le rappel par Paris de son ambassadeur à Ankara après que le chef d'Etat turc eut mis en cause la «santé mentale» de son homologue français.
Mercredi 28 octobre 2020 – À Philadelphie, manifestation et pillages après la mort d'un homme noir tué par la police :
Mardi, environ un millier de personnes ont manifesté à Philadelphie (Pennsylvanie), au lendemain de la mort d'un homme noir tué par la police. Walter Wallace Jr, 27 ans, a été abattu en pleine rue lundi par deux policiers. Les officiers avaient été appelés par la famille du jeune homme, expliquant qu'il souffrait de dépression mais qu'il suivait un traitement médicamenteux. Selon les agents, Walter Wallace Jr aurait brandi un couteau, mais ils n'ont pas expliqué pourquoi ils n'ont pas tenté de le maîtriser sans utiliser leurs armes à feu.
«Qui a tué Walter Wallace? Sans justice, pas de paix! Non à une police raciste», ont notamment scandé les manifestants, des slogans rappelant ceux qui ont suivi la mort de George Floyd, un homme noir tué lors de son interpellation par quatre policiers à Minneapolis, en mai dernier. Son arrestation avait été filmée et montrait notamment comment un officier avait posé son genou dans la nuque du quadragénaire, qui implorait de le laisser respirer. D'autres noms avaient été scandés par les manifestants, dont ceux de Breonna Taylor et Elijah McClain, tués par des policiers dans des circonstances qui font l'objet d'enquêtes.
Mais le rassemblement de mardi a viré à la violence, certains pillards s'étant glissés dans la manifestation, profitant de la situation pour détruire vitrines et portes de magasins pour les dévaliser.
Mercredi 28 octobre 2020 – Jamais la superficie de la banquise arctique n'a été aussi faible pour un mois d'octobre :
Nouveau cri d'alarme pour la banquise arctique : sa superficie n'a jamais été aussi faible pour un mois d'octobre, selon des données présentées mercredi par l'Institut météorologique danois DMI. La banquise arctique rétrécie est une nouvelle manifestation du réchauffement climatique qui touche cette région du monde particulièrement vulnérable à la hausse des températures.
Depuis les années 1990, le réchauffement est deux fois plus rapide au pôle Nord qu'ailleurs sur la planète. Air, glace et eau interagissent dans un cercle vicieux de réchauffement. «La superficie de la banquise arctique en octobre va être la plus faible jamais enregistrée et le taux de croissance de la banquise est plus lent que la normale», a relevé auprès de l'AFP Rasmus Tonboe, expert au DMI. Selon les données satellites préliminaires utilisées par l'institut, sa superficie était de 6,5 millions de kilomètres carrés le 27 octobre.
La banquise est la glace qui se forme sur l'eau. Tous les ans, une partie fond l'été - elle atteint alors environ 5 millions de kilomètres carrés et se reforme l'hiver, de façon normale, pour atteindre quelque 15 millions de kilomètres carrés mais avec le réchauffement climatique, elle fond de plus en plus l'été, et sa superficie hivernale se réduit aussi.
Les satellites observent de façon très précise ces superficies depuis 1979, et la tendance à la réduction est nette. Pour M. Tonboe, le mois d'octobre a établi un «record» inégalé depuis 41 ans. Lors de ce seul mois, la couche de glace a rétréci de 8,2% sur dix ans.
Mercredi 28 octobre 2020 – Une ONG accuse des entreprises américaines de financer la déforestation de la forêt amazonienne :
L'ONG Amazon Watch a rapporté que des groupes financiers américains ont au total investi plus de 18 milliards de dollars (15,2 milliards d'euros) au cours des trois dernières années dans des compagnies d'extraction minière, d'énergie ou d'agro-négoce impliquées dans «une série d'abus» de la forêt amazonienne.
Des groupes financiers américains contribuent à la destruction de l'environnement en Amazonie et aux violations des droits des indigènes en déversant des milliards de dollars dans des compagnies au comportement douteux, selon un rapport publié mardi par Amazon Watch. Le rapport publié par l'ONG avec l'Apib, l'Association des peuples indigènes du Brésil, montre du doigt BlackRock, Citigroup, JPMorgan Chase, Vanguard, Bank of America et Dimensional Fund Advisors.
Ces groupes financiers ont au total investi plus de 18 milliards de dollars (15,2 milliards d'euros) au cours des trois dernières années dans des compagnies d'extraction minière, d'énergie ou d'agro-négoce impliquées dans «une série d'abus» dans la plus grande forêt tropicale au monde, selon le rapport.
Mercredi 28 octobre 2020 – Covid-19 : Notre ligne "c'est la santé avant l'économie", dit Guerini :
Le numéro un de LREM a justifié mercredi par avance le très probable reconfinement à venir : "Dans ce moment, il faut protéger (les Français) et nous avons une ligne, nous n'avons jamais dérogé de cette ligne, c'est la santé avant l'économie et nous allons continuer à agir de cette façon-là".
"La santé avant l'économie": le numéro un de LREM Stanislas Guerini a justifié ainsi mercredi par avance le très probable reconfinement qui devrait être annoncé en soirée par Emmanuel Macron pour lutter contre l'aggravation "exponentielle" de l'épidémie de Covid-19.
"Il faut, pour faire face à cette 2ème vague, des mesures fortes, des mesures puissantes, compréhensibles par tous les Français, nationales probablement et si le président de la République fait le choix d'opérer un confinement pour le pays, je soutiendrai cette décision", a expliqué sur France 2 le délégué général d'En Marche. "Les Français font face à une double inquiétude, une inquiétude pour leur santé, une inquiétude pour leur emploi, pour la situation économique et sociale", a-t-il souligné.
Mercredi 28 octobre 2020 – L'enseigne Celio prévoit la fermeture de 102 magasins :
L'enseigne de prêt-à-porter masculin Celio, qui avait été placée en procédure de sauvegarde fin juin, prévoit la "fermeture de 102 magasins en succursales et la suppression de 383 postes" dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) présenté mercredi aux représentants des salariés.
"344 emplois en magasin et 39 dans les fonctions support" sont concernés, selon un communiqué de la direction précisant que la consultation du CSE "s'étendra jusqu'au premier trimestre 2021" et que les magasins resteront ouverts "pour la période de Noël, à l'exception de quelques uns dont les baux arrivent à échéance".
Dans ce texte, la direction "s'engage à mettre tout en œuvre pour proposer des solutions favorisant le repositionnement des salariés concernés, grâce à des mesures de reclassement interne et à un accompagnement personnalisé pour la construction de projets professionnels externes".
L'enseigne fondée en 1978 compte à l'heure actuelle 1.500 magasins dans 46 pays, dont 478 magasins en France, et 4.200 collaborateurs dans le monde, dont 2.416 en France au 1er octobre 2020. "Une partie de ce réseau est source de pertes financières importantes en raison de la baisse de rentabilité de certains magasins", explique Celio.
"Nous allons dans les mois à venir accélérer notre transformation", indique Gaëlle de la Fosse, présidente du groupe. La direction prépare en effet un plan de "sortie de sauvegarde" qui doit être présenté au premier trimestre 2021.
Mercredi 28 octobre 2020 – Covid-19 : Emmanuel Macron annonce un nouveau confinement à partir de vendredi jusqu'au 1er décembre :
Dans une allocution très attendue, le président de la République Emmanuel Macron a confirmé devant la dégradation de la situation sanitaire en France l'installation d'un nouveau confinement en France, à partir de vendredi et jusqu'au 1er décembre. Les écoles resteront ouvertes.
«La lucidité commande d'admettre que ça ne suffit plus.», a déclaré au préalable le président de la République Emmanuel Macron. «Le virus circule à une vitesse que mêmes les plus pessimistes n'avaient pas anticipée (...). L'ensemble des régions se trouve aujourd'hui au seuil d'alerte», a-t-il poursuivi. «Nous avons pris des mesures, elles avaient déjà été difficiles, elles étaient indispensables (...), elles se révèlent toutefois insuffisantes.» «Nous sommes tous en Europe surpris par l'évolution du virus (...), nous sommes tous débordés par une nouvelle vague.» «9000 patients seront en réanimation en novembre», a-t-il ajouté. «Dans ce contexte, ma responsabilité est de protéger tous les Français. Rien n'est plus important que la vie humaine». «Contracter ce virus n'est jamais anodin, même quand on a vingt ans». Le chef de l'Etat a ensuite écarté la stratégie de la recherche de l'immunité collective, au coût humain estimé à «400 000 morts» et celle du seul confinement des personnes à risque, qu'il a jugé inefficace pour empêcher la propagation durable du virus. «Il n'y a pas de solution magique», a-t-il admis, même s'il a annoncé que les capacités de réanimation seraient portées à 10.000 lits, soit un doublement du nombre initial.
«J'ai décidé qu'il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus. Tout le territoire national sera concerné» durera "a minima jusqu'au 1er décembre". "Tout le territoire national est concerné".