Mercredi 14 octobre 2020 – point sur le Coronavirus le 13 octobre au soir :
La pression hospitalière liée à l'épidémie de Covid-19 continue d'augmenter en France, avec une nouvelle hausse des hospitalisations en réanimation au cours des dernières 24 heures, et 87 décès, selon des chiffres publiés mardi par Santé publique France (SpF). Le nombre de malades du Covid-19 placés en réanimation --l'un des indicateurs les plus surveillés-- s'élève mardi à 1.633, soit 94 de plus que la veille, précise la base de données en ligne de SpF. Les nouvelles admissions en réanimation ont également augmenté, avec 226 patients admis mardi (55 de plus que lundi). Cet autre indicateur est crucial puisque le principal enjeu est d'éviter que les hôpitaux ne soient submergés par un afflux massif de patients.
Au pic de l'épidémie, début avril, plus de 7.000 malades étaient hospitalisés en réanimation, essentiellement ceux qui avaient besoin d'être placés sous respiration artificielle. Ce nombre a ensuite fortement chuté jusqu'à la fin juillet, avant de reprendre une augmentation constante. La capacité nationale actuelle est d'environ 5.000 lits de réanimation.
Les autres indicateurs restent peu favorables, avec 87 morts dans les hôpitaux en 24 heures (96 la veille), portant le bilan total des décès depuis le début de l'épidémie à au moins 32.933, précise le site de l'agence sanitaire. Sur le front des tests, quelque 12.993 nouveaux cas de contamination ont été détectés en 24 heures: c'est plus que lundi (8.505), mais loin des records des derniers jours, avec 27.000 cas enregistrés samedi. Le taux de positivité des tests (proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées) continue en revanche d'augmenter, à 12% (contre 11,8% lundi).
Mercredi 14 octobre 2020 – Le gouvernement incite les Français à réserver leurs vacances de la Toussaint :
Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme Jean Baptiste Lemoyne a encouragé lundi les Français à réserver leurs vacances de la Toussaint, sachant que le secteur a "réitéré l'engagement" de pouvoir les annuler sans frais. "Nous allons tout faire" pour que la saison touristique "jusqu'à Noël puisse se dérouler. Et j'incite les Français à réserver" pour les vacances de la Toussaint, a-t-il déclaré à l'AFP, au sortir d'un Comité interministériel consacré au secteur (CIT) en pleine remontée en puissance du Covid-19.
"On a eu un été bleu-blanc-rouge et j'espère qu'on aura également un automne et un hiver bleu-blanc-rouge: la montagne française a énormément d'atouts, les professionnels (...) se sont préparés minutieusement". "Réservez en France", a martelé Jean Baptiste Lemoynesur Europe 1 lundi soir. Des colonies de vacances vont être "organisées pour 15.000 enfants" à la Toussaint, avec un budget de "plus de 7 millions d'euros", a-t-il aussi précisé.
"Les professionnels ont réitéré leurs engagements, pris le 14 mai", lors d'un précédent comité interministériel, "que les réservations annulées ne coûtent rien aux Français" et "la sécurité sanitaire est au rendez-vous", a-t-il ajouté, en notant une baisse de 50% des réservations comparé au même moment l'an dernier.
Mercredi 14 octobre 2020 – Cour suprême : l'Obamacare est en danger, selon les démocrates :
Quatre jours d'auditions hautement politiques. Le Sénat américain a entamé la procédure pour entendre Amy Coney Barrett, la juge fédérale nommée par Donald Trump pour succéder à Ruth Bader Ginsburg au sein de la Cour suprême. L'ancienne professeure de droit sera sans doute confirmée au poste : les républicains ont la majorité des voix, malgré les réticences des deux sénatrices Lisa Murkowski (Alaska) et Susan Collins (Maine) à valider une nomination aussi près de l'élection du 3 novembre.
Même s'ils se savent coincés, les sénateurs démocrates comptent bien utiliser ces quatre jours pour aborder les sujets qui fâchent -et qui pourraient compter pour le scrutin. Plus que sur le droit à l'avortement, qui pourrait être mis en péril en cas de majorité conservatrice à la Cour suprême, les démocrates ont choisi de mettre l'accent sur le risque d'une possible abrogation de l'Affordable Care Act (ACA), surnommé Obamacare, le système de santé universel mis en place par le prédécesseur de Donald Trump et que ce dernier a juré d'éliminer, jugeant le système trop cher et mal fait. Les élus ont cité des témoignages de citoyens dont la vie pourrait être mise en danger si l'ACA venait à disparaître. Cela concerne surtout les patients souffrant de conditions pré-existantes ou de maladies chroniques, qui doivent payer extrêmement cher s'ils ont recours à une assurance privée.
Mercredi 14 octobre 2020 – Darmanin et Schiappa présentent leur "politique du résultat" :
Le ministre de l'Intérieur et la ministre déléguée à la Citoyenneté ont présenté des chiffres concernant les saisies de drogues et diverses infractions, mardi.
Un total de 4,2 tonnes de cannabis ont été saisies en septembre contre trois tonnes en août, a annoncé mardi Gérald Darmanin, lors de la première présentation mensuelle des chiffres de l'activité des forces de l'ordre.
Les services de police et de gendarmerie ont également procédé à 1189 interpellations liées au trafic de stupéfiants en septembre, en hausse de 25% par rapport à août, a ajouté le ministre de l'Intérieur, lors d'une conférence de presse au côté de la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa.
Concernant la cocaïne, en revanche, les saisies sont en forte baisse avec 277 kilos interceptés en septembre contre 1,3 tonne le mois d'août, «qui a donné la part belle à de grandes opérations et donc à de grandes saisies», a justifié Gérald Darmanin.
A titre de comparaison, en 2019, près de 100 tonnes de cannabis et 15 tonnes de cocaïne avaient été saisies par les forces de l'ordre, au même niveau que les records déjà atteints en 2017 et 2018.
Depuis son arrivée à Beauvau, le ministre de l'Intérieur a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants «l'alpha et l'oméga» de sa politique de sécurité, en assurant qu'il ne menait pas une «politique du chiffre» mais «une politique du résultat». Il a justifié la publication mensuelle «d'indicateurs» de sécurité par «souci de transparence».
Un total de 9532 amendes forfaitaires de 200 euros ont été dressées contre les consommateurs de stupéfiants par les forces de l'ordre entre le 1er septembre, date de leur généralisation en France, et le 8 octobre, a ajouté le ministre.
Mercredi 14 octobre 2020 – Coronavirus : Castex critique des maires écologistes "dans le déni" face à l'épidémie :
Le Premier ministre Jean Castex a critiqué mardi des maires écologistes "dans le déni" face à l'épidémie de coronavirus, alors que de nouvelles mesures devraient être annoncées par l'exécutif, selon des propos rapportés.
"Nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Les taux d'incidence continuent d'augmenter", a déclaré le chef du gouvernement devant les députés LREM, d'après des participants. Emmanuel Macron doit prendre la parole mercredi soir pour sans doute annoncer de nouvelles mesures. "Nous avons pris des mesures fortes sur Marseille, la situation se dégradait fortement. Nous mettons en oeuvre ces mesures toujours en concertation avec les élus locaux. C'est avec les maires écologistes que nous avons le plus de difficultés et qui sont le plus dans le déni", a estimé Jean Castex.
"Vous allez discuter d'un projet de loi de finances" et d'un projet de budget de la Sécurité sociale "qui marquent une ambition, où il y a le plan de relance, ce sont des signaux tournés vers l’avenir", a-t-il lancé au groupe majoritaire. "Néanmoins, le pays se recentre sur la situation sanitaire". "C’est dans ces moments-là que notre solidarité et notre courage collectifs sont mis à l'épreuve. Des mesures difficiles exposent la critique et l'impopularité", a-t-il noté.
"Une catégorie de la population se croit invincible au virus et ne conçoit pas qu'elle peut le transmettre à des populations plus vulnérables", a-t-il enchaîné, dans un nouvel appel à la responsabilité individuelle. "Nous ne gérerons pas cette nouvelle phase comme nous avons géré la première" avec un confinement généralisé, a-t-il affirmé, mentionnant comme "des atouts majeurs" le fait que les Français travaillent et que les enfants continuent d'aller à l'école.
Mercredi 14 octobre 2020 – "Ce monde est menacé" : retour de la plus grande expédition jamais menée au pôle Nord :
La plus grande expédition jamais menée au pôle Nord a regagné l'Allemagne lundi après avoir constaté l'ampleur du réchauffement climatique en Arctique et la menace qui plane sur une banquise menacée de "disparaître" l'été. A l'issue de 389 jours en mer, le brise-glace Polarstern de l'institut allemand Alfred-Wegener a retrouvé son port d'attache de Bremerhaven, dans le nord-ouest de l'Allemagne.
"Nous avons repoussé les limites de ce que nous pouvons faire en matière de recherche dans l'Arctique (...) L'expédition marque une étape historique dans la recherche au pôle Nord", s'est félicité le chef de l'expédition Markus Rex, lors d'une conférence de presse. Mais le responsable de cette expédition internationale baptisée MOSAIC a aussi lancé un appel urgent pour tenter de sauver la banquise d'été "en train de disparaître". "Ce monde est menacé", a assuré ce climatologue et physicien. "Si le changement climatique se poursuit comme cela, alors dans quelques décennies, nous aurons un Arctique libéré des glaces durant l'été", a-t-il ajouté.
"Nous devons tout faire pour préserver (...) la banquise dans l'Arctique pour les générations futures et nous devons tenter de saisir la petite chance que nous avons encore de le faire", a-t-il lancé, décrivant une région "fascinante et d'une exceptionnelle beauté". "Directement au pôle Nord, nous avons trouvé (en été) de la glace fondue, mince, friable", a témoigné M. Rex, évoquant aussi "des surfaces d'eau liquide à perte de vue, jusqu'à la ligne d'horizon". Un diagnostic confirmé par des observations satellites aux Etats-Unis qui ont révélé que la banquise d'été avait fondu jusqu'à la deuxième superficie la plus petite jamais enregistrée, après 2012.
En hiver, où ils ont affronté la nuit absolue pendant plusieurs mois et la visite d'une soixantaine d'ours polaires, les scientifiques ont également mesuré des températures beaucoup plus chaudes qu'il y a quelques décennies. Au total, plusieurs centaines d'experts et scientifiques de 20 pays différents ont séjourné en se relayant sur le navire qui s'est laissé glisser avec les glaces selon la dérive polaire, ce courant océanique qui s'écoule d'est en ouest dans l'océan Arctique.
Mercredi 14 octobre 2020 – Ovation à l'Assemblée pour le député Jean-Luc Reitzer, rescapé du coronavirus :
Le député Jean-Luc Reitzer, touché le Covid-19, hospitalisé début mars, avec de longues semaines en réanimation, a fêté son retour à l'Assemblée, sous l'ovation de ses collègues.
"Vive la vie !": le député LR du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer, rescapé du Covid-19 après de longues semaines en réanimation, a fêté son retour à l'Assemblée mardi "avec émotion", sous l'ovation de ses collègues. "Merci je suis très touché", a lancé l'élu alsacien aux députés, en rendant "hommage à tous les soignants qui ont sauvé tant de vies et qui méritent nos applaudissements. Malheureusement tout le monde n'a pas eu la chance de battre ce sacré virus".
Dans une question au gouvernement, Jean-Luc Reitzer a brièvement évoqué ses "quatre semaines de coma" et "deux mois et demi d'hospitalisation" à Mulhouse. Puis il a appelé le Premier ministre à "tirer les leçons de cette épreuve collective" de la pandémie et ne plus fermer de lits dans les hôpitaux de proximité. "Vive la vie !", a-t-il lancé pour conclure son intervention. "Quel plaisir de vous revoir ici!", a répondu Jean Castex. "Vous êtes la preuve vivante que ce virus touche tout le monde... Et que personne ne peut être épargné ni à l'abri de ses dégâts", a ajouté le Premier ministre en insistant sur les moyens débloqués pour le personnel soignant.
Jean-Luc Reitzer avait été le premier parlementaire officiellement atteint par le Covid-19 avec des premiers symptômes fin février, puis deux mois et demi à l'hôpital Emile-Muller de Mulhouse, dont quatre semaines dans le coma. Il avait pu rentrer chez lui à Altkirch mi-mai, après avoir perdu 20 kilos. "Il était entre la vie et la mort pendant de très longues semaines en réanimation, et était quasiment donné pour perdu. Il nous est revenu ce matin en pleine forme et sous l'ovation bien sûr de l'ensemble des députés du groupe Les Républicains", s'est réjoui le président du groupe LR Damien Abad mardi matin en conférence de presse.
Mercredi 14 octobre 2020 – Des centaines d'arbres déracinés par la tempête Alex flottent sur plusieurs kilomètres :
Des centaines de tonnes de troncs d'arbres, dérivant parfois en nappes de 3 kilomètres de long sur plusieurs dizaines de mètres de large, ont été repérées en Méditerranée par les autorités après les inondations meurtrières qui ont dévasté le 2 octobre des vallées des Alpes-Maritimes.
"Nous avons déclenché le plan Orsec dès le lendemain de la catastrophe et engagé des hélicoptères et des avions pour localiser ces débris, composés essentiellement de gros troncs d'arbre", a rappelé lundi le vice-amiral d'escadre Laurent Isnard, préfet maritime de Méditerranée, au cours d'un déplacement à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).
Deux remorqueurs équipés d'une grue pour hisser à bord, avec l'aide de plongeurs, les troncs d'arbre repérés sont entrés en action, notamment à l'embouchure du Var, à Saint-Laurent-du-Var et à Cagnes-sur-Mer, l'un d'entre eux devant débarquer aujourd'hui à Nice plusieurs tonnes de bois.
"À ce stade, je suis prudent, mais il n'y a pas de pollution autre que celle liée à ces déchets emportés par la rivière", a poursuivi l'amiral Isnard. En parallèle, un "avis aux navigateurs" a été publié pour signaler le danger aux plaisanciers et les navires dangereux ont été interdits à la navigation dans la zone.
Mercredi 14 octobre 2020 – Mort de Victorine : un homme placé en garde à vue aurait reconnu les faits :
Une première interpellation a eu lieu dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Victorine Dartois. Selon les informations de BFMTV, un père de famille de 25 ans a été arrêté le 13 octobre. Placé en garde à vue, le suspect a reconnu avoir tué la jeune fille de 18 ans. Le domicile du suspect a été perquisitionné.
Le corps sans vie de Victorine avait été découvert dans un ruisseau lundi 27 septembre, deux après sa disparition à Villefontaine (Isère), où elle vivait avec sa famille. Elle avait raté un bus pour rentrer chez elle, et avait décidé de faire le chemin à pied. Dans un ultime coup de fil à ses proches aux alentours de 19 heures, elle indiquait qu'elle rentrait chez elle. Ils avaient donné l'alerte à 21h30, inquiets de ne pas la voir revenir. L'enquête, d'abord ouverte pour «disparition inquiétante», a évolué vers les chefs «d'enlèvement, séquestration et homicide volontaire».
Selon les conclusions de l'autopsie pratiquée sur son corps, l'étudiante est décédée «par noyade avec l'intervention d'un tiers en raison de multiples ecchymoses internes retrouvées sur le corps de la victime», avait fait savoir le parquet de Grenoble. Cette source précisait que «si aucune trace de violence sexuelle n'a été constatée, il n'est pas pour autant possible à ce stade de l'enquête d'écarter cette hypothèse».
Mercredi 14 octobre 2020 – En Pennsylvanie, Donald Trump tente de refaire son retard sur Joe Biden :
À part quelques masques dans l'assistance, difficile de faire la différence avec un meeting de 2016. Mardi soir, Donald Trump s'est rendu à Johnstown, en Pennsylvanie, pour donner le deuxième grand meeting depuis sa contamination au Covid-19. Comme la veille en Floride, le président américain a organisé ce rassemblement au pied d'Air Force One, en extérieur, pour respecter un minimum les consignes pour endiguer la propagation du virus. La Pennsylvanie est un État clé pour sa réélection : après l'avoir remporté en 2016 avec 0,7 point d'avance sur Hillary Clinton, Donald Trump y accuse un sévère retard dans les sondages, rapporte FiveThiryEight : Joe Biden mène de 7,2 points.
Sans surprise, il s'y est pris à Joe Biden, mais tout en se plaçant lui-même au coeur de l'attaque : «Je suis face au pire candidat de l'histoire de la politique présidentielle, vous savez ce que ça fait ? Ça met la pression sur moi. Vous imaginez si je perds contre un type comme ça ? C'est incroyable.» Il a répété ses critiques sur les capacités mentales de l'ancien vice-président, dont il a dit en boucle qu'il était sénile puis qu'il devait être dopé pour avoir réussi de bonnes performances : «Il n'a aucune idée de ce qu'il dit. Comment diable peut-on perdre contre un type pareil, comment est-ce possible ? Oh, je n'irai plus jamais en Pennsylvanie», a-t-il poursuivi, deux jours avant ce qui aurait dû être le deuxième débat entre les deux candidats, annulé par la Commission des débats après le refus de Donald Trump d'organiser l'affrontement à distance en raison des craintes de la campagne Biden quant à sa contagiosité. «Femmes de banlieue : allez-vous bien m'aimer ? S'il vous plait, s'il vous plait. J'ai sauvé vos satanés quartiers, ok?», a-t-il ajouté en direction d'un électorat sur lequel il avait fait forte impression en 2016 et sur lequel il compte pour sa réélection.
Autre électorat chez lequel Donald Trump doit marquer des points : les personnes âgées. Mais pas sûr qu'ils apprécient un des tweets publiés mardi : «Biden pour (p)résident», était-il écrit, à côté d'une image montrant les pensionnaires d'une maison de retraite dont sur lequel le visage de Joe Biden a été ajouté.
Une façon de se moquer de l'âge de son adversaire, qui n'a que trois ans et demi de plus que lui, mais qui risque de nuire chez son électorat âgé, avec lequel il est sur le fil à propos du Covid-19, leur disant d'un côté qu'ils y sont fragiles et de l'autre qu'ils ne doivent pas laisser le virus «dominer» leurs vies. En Floride, un État qui détiendra aussi la clé de l'élection, un tiers des électeurs a plus de 55 ans. Mardi, Joe Biden s'est adressé à eux, reprochant à Donald Trump sa gestion de la pandémie : «Combien de chaises sont vides le soir autour de la table à cause de sa négligence ? Combien de personnes ont le coeur brisé ? Alors qu'il donne des fêtes qui sont des foyers de propagation à la Maison-Blanche, où les républicains s'enlacent sans la moindre inquiétude, combien de vous n'ont pas pu prendre leurs petits-enfants dans leurs bras ces sept derniers mois ?
Mercredi 14 octobre 2020 – Bernard Tapie, absent de son procès, passe des examens médicaux :
L'homme d'affaires Bernard Tapie, qui lutte à 77 ans contre un double cancer, ne s'est pas présenté mercredi à son procès en appel à Paris, dans l'affaire de l'arbitrage du Crédit Lyonnais, pour des raisons de santé, a indiqué l'un de ses avocats.
Bernard Tapie, atteint d'un cancer de l'estomac et de l'œsophage, est allé passer des examens médicaux par précaution à l'hôpital, a indiqué son conseil à l'ouverture de l'audience.
La cour doit commencer mercredi à examiner les faits qui sont reprochés à Bernard Tapie dans l'affaire de l'arbitrage qui lui a octroyé 403 millions d'euros en 2008 pour solder son vieux litige avec le Crédit Lyonnais.
Le patron du groupe de médias La Provence, qui était apparu en forme mardi, est jugé en appel avec cinq coprévenus, dont le P-DG d'Orange Stéphane Richard, directeur de cabinet de l'ex-ministre de l'Economie Christine Lagarde lors de la mise en place de l'arbitrage.
Ce mode de règlement privé avait attribué en 2008 à Bernard Tapie 403 millions d'euros, dont 45 millions au seul titre de son préjudice moral, en réparation de la «faute» du Crédit Lyonnais lors de la revente de l'équipementier sportif allemand Adidas dans les années 1990.
Mercredi 14 octobre 2020 – Deux Russes et une Américaine décollent pour l'ISS à bord d'une fusée Soyouz :
L'astronaute américaine Kathleen Rubins et les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Sergueï Koud-Svertchkov ont décollé mercredi avec succès pour la station spatiale internationale (ISS) à bord d'une fusée russe Soyouz. Les deux cosmonautes de Roskosmos et l'astronaute de la Nasa ont décollé comme convenu à 05h45 GMT du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, selon les images des deux agences spatiales. Quelques minutes après le décollage, Roskosmos a indiqué sur Twitter que le vaisseau "s'est placé avec succès sur orbite".
Les trois scientifiques vont battre un nouveau record, celui du vol le plus court à destination de la station orbitale qu'ils atteindront en seulement trois heures, contre six heures habituellement. Leur amarrage à la station est prévu à 08H52 GMT. Ils rejoindront à bord de l'ISS, rare exemple de coopération encore fonctionnel entre Russes et Occidentaux, les occupants actuels Chris Cassidy (Nasa), Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner (Roskosmos) dont le retour sur Terre est programmé le 22 octobre.
Ce vol d'une capsule Soyouz a lieu entre deux lancements vers l'ISS de la fusée américaine SpaceX, qui permet à nouveau aux Etats-Unis d'envoyer des hommes dans l'espace. Jusqu'au vol de Robert Behnken et Doug Hurley le 30 mai dernier depuis le centre spatial Kennedy (Floride), la Russie et ses fusées Soyouz étaient le seul moyen d'envoyer des hommes sur la station internationale. Le duo était revenu sur Terre le 2 août. Le prochain vol de SpaceX vers l'ISS aura lieu le mois prochain: il emportera trois Américains et un Japonais sur la station. L'émergence de SpaceX et de Boeing, des acteurs privés ayant signé un partenariat avec la Nasa, alimente les discussions sur un retour à la "course à l'espace" entre différents pays.
Mercredi 14 octobre 2020 – L'Arabie saoudite échoue à rejoindre le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU :
L'Arabie saoudite a échoué dans sa tentative de devenir membre du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies mardi, alors que la Chine et la Russie ont été élues pour une durée de trois ans.
"Le Conseil des droits de l'Homme a aujourd'hui envoyé une réprimande spectaculaire à l'Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane" a écrit sur Twitter Bruno Stagno, directeur exécutif adjoint de l'ONG Human Rights Watch (HRW), en référence au prince héritier du pays. "Le seul pays à ne pas être élu, le fut par une majorité des membres de l'ONU. Le royaume récolte ce qu'il mérite pour ses graves violations des droits de l'Homme et pour ses crimes de guerre à l'étranger", a-t-il ajouté.
Quinze sièges étaient en jeu dans ce conseil qui compte 47 membres, critiqué par les organisations de défense des droits de l'Homme et par les Etats-Unis, car on y trouve des pays accusés de violer ces mêmes droits.
Toutefois, seuls quatre des 15 sièges ont été disputés -tous dans l'Asie et le Pacifique. La Chine a obtenu 139 voix lors du vote à bulletin secret, une chute spectaculaire au regard des 180 votes recueillis la dernière fois qu'elle avait été élue en 2016. "Cela montre que de plus en plus d'Etats sont perturbés par le bilan désastreux de la Chine en terme de respect des droits", a écrit sur Twitter Louis Charbonneau, responsable de HRW aux Nations unies.
Trump a retiré les Etats-Unis du Conseil
Le Pakistan et l'Ouzbékistan ont été élus avec 169 voix et le Népal avec 150 votes. L'Arabie saoudite est le seul pays à s'être présenté à cette élection et à n'avoir pas été élu, recueillant seulement 90 votes. "A moins que l'Arabie saoudite n'entreprenne de grandes réformes pour relâcher ses prisonniers politiques, mettre fin à sa terrible guerre au Yémen et permettre à ses citoyens une réelle participation politique, elle restera un paria planétaire" a dit Sarah Leah Whitson, directrice exécutive de Democracy for the Arab World Now.