Mardi 13 octobre 2020 – point sur le Coronavirus le 12 octobre au soir :
Les indicateurs de l'épidémie de Covid-19 poursuivent leur détérioration: près d'une centaine de morts ont été recensés en 24 heures en France, le nombre de malades en réanimation ayant quant à lui dépassé le seuil de 1.500, selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France. Dans les dernières 24 heures, 96 personnes sont mortes du Covid, portant le total de décès depuis le début de l'épidémie à au moins 32.825. Dans le même temps, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation, les cas les plus graves, a poursuivi sa hausse pour atteindre 1.539 personnes, soit 56 de plus que la veille, au plus haut depuis mai, selon l'agence sanitaire.
Concernant les tests, quelques 8.505 nouveaux cas de contamination ont été détectés au cours des dernières 24 heures, loin des records des derniers jours, avec près de 27.000 cas enregistrés samedi. Le chiffre du lundi n'est toutefois pas représentatif en raison de la fermeture des laboratoires le week-end. Le taux de positivité des tests (proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées) poursuit en revanche sa progression à 11,8% (contre 8,6% lundi dernier).
Alors que le Premier ministre Jean Castex a exhorté lundi les Français à plus de vigilance face à une «deuxième vague forte» de Covid-19, le président Emmanuel Macron a décidé de s'exprimer mercredi à 20 heures.
Mardi 13 octobre 2020 – Des militants écologistes d’Extinction Rebellion s'attaquent à la Tour Eiffel :
Des militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) ont déployé dimanche une banderole avec l'inscription «Rebel» («rebellez-vous» ou «rebelle») au premier étage de la tour Eiffel à Paris.
Cette action devait symboliquement marquer le début en France de la «rébellion internationale d'octobre», au cours de laquelle les militants de ce mouvement - prônant la désobéissance civile pour exiger des actions face à l'urgence du réchauffement climatique - prévoient des actions dans plusieurs villes de France jusqu'au 19 octobre. Selon les militants présents en face du monument, une vingtaine d'activistes ont participé à l'action à l'intérieur de la tour Eiffel, dont 8 grimpeurs, chargés de déployer la banderole de grandes lettres noires sur fond rose. L'action s'est déroulée sous les regards curieux des touristes admirant la tour Eiffel depuis le parvis des droits de l'Homme, au Trocadéro.
Les 8 grimpeurs ont été interpellés et emmenés au commissariat, dont ils sont sortis avec une «convocation au tribunal», a précisé à l'AFP un militant, se présentant sous le pseudonyme de «Crocodile».
«Avec la crise sanitaire, notre message s'est renforcé. Il a suffi d'un virus pour que l'économie soit mise à terre, nous avons vu que les émissions de CO2 pouvaient s'arrêter, que les avions pouvaient être cloués au sol. En faisant apparaître le mot +Rebel+ sur ce symbole mondial qu'est la tour Eiffel, nous voulons dire: Arrêtez tout! Ouvrons les yeux, il y a urgence, rebellons-nous ensemble !», a expliqué Léa Lecouple, une militante de XR.
Mardi 13 octobre 2020 – Une plaque à la mémoire d'Arnaud Beltrame fait polémique :
La plaque, installée dans un jardin à Paris, qualifie le gendarme de «victime de son héroïsme», une formule qui a choqué plusieurs responsables politiques.
Plusieurs politiques de la majorité comme de l'opposition, à l'image de Marine Le Pen, et de nombreux internautes ont dénoncé lundi l'expression «victime de son héroïsme» inscrite sur la plaque du jardin Arnaud-Beltrame à Paris. «Suggérer qu'Arnaud #Beltrame aurait été victime de lui-même est révoltant. C'est le fondamentalisme islamiste qui l'a assassiné», s'est émue Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, sur Twitter, ajoutant que la maire PS de Paris, Anne Hidalgo «s'honorerait à faire modifier cette phrase qui choque nombre de Français».
Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, s'est également étonnée : «Comment peut-on nier à ce point la barbarie et le terrorisme islamiste qui sont les seuls responsables de son assassinat ? S'il est mort en héros, il n'est en rien victime de son héroïsme.»
Président du Centre d'Analyse du Terrorisme, Jean-Charles Brisard a dénoncé «une insulte» à la mémoire de ce lieutenant-colonel, décédé après s'être substitué aux otages lors de l'attaque terroriste dans un supermarché de Trèbes (Aude) en mars 2018.
Cette polémique intervient dans le contexte des discussions autour du projet de loi destinée à lutter contre le séparatisme et l'islam radical, qui doit être présenté le 9 décembre en Conseil des ministres. Contactée par l'AFP, la mairie de Paris a indiqué que «la rédaction de la plaque avait été validée par la famille d'Arnaud Beltrame». «Si la formulation ne convenait pas aujourd’hui à la famille, elle serait naturellement modifiée», a ajouté la mairie.
Mardi 13 octobre 2020 – En Espagne, l'extrême droite manifeste en voiture :
Des centaines de véhicules ont défilé lundi à Madrid et dans d'autres villes espagnoles, pour réclamer la démission du gouvernement de gauche à l'appel de l'extrême-droite. «Va-t-en Sanchez! Démission», pouvait-lire sur les pancartes brandies dans la manifestation de Madrid, organisée à l'occasion de la fête nationale espagnole par le parti d'extrême-droite Vox.
Des défilés de véhicules ont également eu lieu à Valence (est), Malaga et Séville (sud) selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Sur la place de Colon, en plein centre de Madrid, de nombreux manifestants à pied, tous masqués, souvent en famille, ont rejoint les véhicules stationnés au milieu d'une marée de drapeaux rouge et jaune, a constaté une journaliste de l'AFP. Les manifestants critiquent en particulier la gestion de la pandémie par le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, alors que l'Espagne est l'un des pays européens les plus touchés et doit faire face à une importante deuxième vague de contagions.
La décision du gouvernement central de décréter l'état d'alerte -qui équivaut à un état d'urgence sanitaire- vendredi à Madrid pour faire respecter l'interdiction d'entrer et de sortir de la capitale afin de freiner le virus irritait particulièrement les manifestants. «Le gouvernement abuse de son pouvoir et nous impose ses décisions avec un décret qui est contraire à la Constitution», a affirmé Joaquin, 62 ans, un fonctionnaire qui n'a pas souhaité donner son nom, comme de nombreux manifestants interrogés.
Cette mesure d'exception a été prise après un dur bras-de-fer entre le gouvernement central de gauche, et la région de Madrid, dirigée par la droite, qui divergent sur les mesures à prendre pour contenir la forte hausse des cas dans la capitale. Les Madrilènes et les habitants de huit autres communes de la région n'ont pas le droit de sortir de leurs villes mais peuvent en revanche se déplacer librement à l'intérieur, et ne sont pas enfermés chez eux.
Mardi 13 octobre 2020 – Facebook se décide finalement à bannir le négationnisme :
Facebook continue de changer ses règles concernant les contenus haineux. Lundi, le réseau social a fait savoir qu'il allait désormais «retirer» les publications négationnistes. «Aujourd'hui, nous mettons à jour notre réglementation sur les discours de haine pour interdire tout contenu niant ou présentant une vue déformée de l'Holocauste», indique un communiqué signé de Monika Bickert, vice présidente de la politique de contenu. «Prochainement cette année, nous dirigerons quiconque cherche des mots associés avec l'Holocauste ou le négationnisme vers des informations crédibles hors de Facebook», ajoute-t-elle.
En 2018, les vues de Mark Zuckerberg sur le sujet du négationnisme avaient déclenché une vive polémique. Dans un entretien au site Recode, il avait déclaré : «Je suis juif, et il y a un groupe de gens qui nient que l'Holocauste soit arrivé. Je trouve ça profondément offensant. Mais au final, je ne crois pas que notre plateforme doive exclure ça, parce que je crois qu'il y a des choses que les gens comprennent de travers. Je ne pense pas qu'ils font exprès de mal comprendre mais...» Le fondateur de Facebook s'était ensuite expliqué dans un email au site : «Je trouve personnellement le négationnisme profondément offensant et je ne voulais absolument pas justifier les intentions de ceux qui y prennent part.»
Mardi 13 octobre 2020 – Affaire de l'arbitrage : Ambiance électrique pour le retour de Bernard Tapie devant les juges :
Le nouveau procès pour "escroquerie" du patron du groupe de médias La Provence, très affaibli à 77 ans par un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, s'est ouvert dans une ambiance électrique, avec des premières passes d'armes entre la défense et la cour. D'une voix à peine audible, costume sombre et masque chirurgical sur le visage, Bernard Tapie s'est rapidement emporté, menaçant même de "partir" de la salle s'il ne pouvait s'exprimer sur la revente d'Adidas dans les années 1990, point de départ de son vieux litige avec le Crédit Lyonnais.
"M. Tapie n'est sans doute pas en état de comparaître. Avec les efforts qu'il fait, la moindre des choses c'est qu'il ait la possibilité d'être entendu", a vivement souligné son avocat Hervé Temime.
La présidente Sophie Clément venait elle de rappeler que la justice civile avait rendu deux décisions définitives: l'annulation de l'arbitrage pour "fraude" et la condamnation de Bernard Tapie à restituer les millions perçus. "Il est absolument évident que cela ne vous lie pas, (...) à moins de considérer que la messe est dite", a rétorqué Me Temime.
Le 9 juillet 2019, le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé une relaxe générale en faveur de Bernard Tapie, du PDG d'Orange Stéphane Richard et de quatre autres prévenus poursuivis pour "escroquerie" ou complicité de ce délit. Pour les juges, "aucun élément du dossier" ne permettait d'affirmer que l'arbitrage ait fait l'objet de "manoeuvres frauduleuses". Le parquet de Paris, qui estime que l'arbitrage était "truqué" et qui avait requis des peines d'emprisonnement contre cinq des six prévenus, dont cinq ans ferme contre Bernard Tapie pour "escroquerie" et "détournement de fonds publics", avait fait appel. La cour d'appel doit se replonger pendant cinq semaines dans cette affaire feuilletonnesque.
Mardi 13 octobre 2020 – Masquée, Brigitte Macron lit la dictée de l'association ELA :
Cette année, la dictée s’est faite masquée. La Première dame Brigitte Macron a lu lundi la dictée d’ELA (Association européenne contre les leucodystrophie). Un exercice qui lui est familier car elle a participé à deux précédentes dictées, en 2017 et en 2019.
Pour cette 17e édition, elle était accompagnée de Karine Tuil, lauréate du prix Goncourt des lycéens pour son roman «Les choses humaines», et auteure du texte lu aux élèves, et de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale. Ce sont des élèves du collège Charles Péguy, au Chesnay-Rocquencourt, dans les Yvelines, qui ont planché sur la dictée lue en partie par la Première dame.
La dictée d’ELA a pour but de «sensibiliser les élèves à la solidarité, au respect de la différence, à la fraternité à partir d’une cause solidaire : la lutte contre les leucodystrophies» (des maladies génétiques gravissimes qui détruisent la myéline (gaine des nerfs) du système nerveux central et qui touchent 3 à 6 enfants par semaine en France), précise un communiqué de l’association. Cet évènement lance la campagne de l'association baptisée «Mets tes baskets et bats la maladie». Elle permet chaque année d'organiser des actions et de collecter des fonds pour financer la recherche médicale ainsi que l’accompagnement des familles concernées par cette maladie.
Mardi 13 octobre 2020 – Climat : Emmanuel Macron cherche à rassurer les membres de la Convention citoyenne :
Emmanuel Macron a réaffirmé sa détermination à "agir" pour le climat après avoir été interpellé par les membres de la Convention citoyenne qui regrettent l'absence de "soutien clair" du gouvernement à leurs propositions.
"Près d'un an après le lancement de votre convention, la crise sanitaire que traverse notre pays n'a en rien affaibli ma volonté d'agir ni celle du gouvernement, car la crise climatique n'a pas disparu", indique le chef de l'Etat dans ce courrier daté de lundi en réponse à une lettre envoyée par les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
Il s'était engagé fin juin à reprendre 146 de leurs 149 propositions visant à réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre de la France. Il affirme qu'"au total, ce sont près d'une trentaine" d'entre elles "qui sont déjà, soit totalement, soit partiellement mises en œuvre". Il cite notamment "la proposition d'interdiction des terrasses chauffées", l'accélération de "la sortie du fioul", les mesures contre l'artificialisation des sols ou "l'effort sans précédent pour la rénovation énergétique des logements et des bâtiments publics".
Pour disposer d'"une vision précise de la mise en œuvre" des propositions, le gouvernement publiera un véritable tableau de bord de leur avancée dans les tous prochains jours", précise-t-il.
Mardi 13 octobre 2020 – Vers un couvre-feu à Paris ? L'exemple de Berlin et des villes allemande :
Selon «Le Point», l'hypothèse d'un couvre-feu nocturne est envisagée à Paris et en Ile-de-France. Le gouvernement suivrait ainsi l'exemple allemand et notamment celui de la ville de Berlin.
Mercredi soir, le président de la République Emmanuel Macron s'exprimera sur TF1 et France 2. La deuxième vague très forte de Covid-19, pour reprendre les termes de Jean Castex, va contraindre le gouvernement à prendre de nouvelles mesures de restriction et toutes les hypothèses sont sur la table. Interrogé sur franceinfo sur la possibilité de reconfinements localisés, le Premier ministre avait déjà souligné que si «un reconfinement général», dont «les conséquences sont absolument dramatiques», «doit être par tous moyens évité», de possibles confinements locaux pouvaient être envisagés. «Rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux».
L'exécutif examinera lors du conseil de défense hebdomadaire mercredi «les données épidémiologiques pour voir s'il y a lieu d'aller plus loin» après les tour de vis donnés dans plusieurs métropoles. Toulouse et Montpellier sont passés mardi en zone d'alerte maximale en raison de la dégradation des indicateurs liés à l'épidémie de Covid-19, rejoignant d'autres grandes villes françaises comme Paris, Aix-Marseille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille. Selon «Le Point», est envisagé un couvre-feu à Paris et en Ile-de-France, là où la situation s'est le plus dégradée.
La ville de Berlin a imposé à partir de samedi un couvre-feu qui concerne tous les magasins sauf les pharmacies et stations-service, avec notamment la fermeture des bars et restaurants entre 23H00 et 06H00. La ville de Francfort a pris une mesure similaire, entrée en vigueur vendredi soir, avec la fermeture des bars et restaurants et l'interdiction de vente d'alcool entre 22H00 et 06H00.
Mardi 13 octobre 2020 – Donald Trump s'affiche en pleine forme pour son meeting en Floride :
Une semaine après sa sortie de l'hôpital, retour sur le terrain. Lundi, Donald Trump se trouvait en Floride pour le premier meeting de campagne depuis sa contamination au Covid-19. À défaut des salles de concert qu'il remplissait en 2016, le président américain s'arrange avec les mesures sanitaires et a une fois de plus organisé le rassemblement au pied d'Air Force One, à l'aéroport d'Orlando-Sanford. Si des employés de la campagne prenaient la température des partisans à leur arrivée, peu de distanciation physique et de masques ont été vus parmi le public acquis à la cause du milliardaire, que les sondages placent en difficulté dans cet État qu'il avait pourtant remporté il y a quatre ans face à Hillary Clinton. Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a serré la main de nombreuses personnes, ne portant pas de masque, pas plus que Kimberly Guilfoyle, ancienne présentatrice de Fox News, compagne de Donald Trump Jr et membre de l'équipe de campagne du président sortant.
Donald Trump a bien sûr évoqué son expérience du Covid-19, dont il a été soigné en bénéficiant d'un traitement expérimental à base de cellules souches. «Je l'ai vaincu, maintenant ils disent que je suis immunisé, je me sens si puissant», a-t-il dit, et ce alors que les spécialistes n'ont pas encore de réponse précise sur l'immunité conférée par la maladie. «Je pourrais embrasser tout le monde dans le public. J'embrasserais les gars et les jolies femmes. Juste vous faire de bons gros bisous», a-t-il ajouté, défiant toutes les consignes sanitaires données par ses propres services. Son médecin Sean Conley avait quelques heures plus tôt publié un nouveau bilan de santé, assurant qu'il avait été testé négatif au Covid-19 -mais le résultat a été obtenu avec un test rapide dont la fiabilité est mise en doute par certains. Il a de nouveau refusé de préciser à quand remontait le dernier test négatif du président avant sa contamination, empêchant de déterminer avec précision quand il a contracté le virus.
Avant de rejoindre Air Force One, Donald Trump a paradé devant le public, dansant au son de «YMCA», Dans la journée de lundi, la barre des 215 000 décès causés par le Covid-19 a été franchie aux États-Unis.
Mardi 13 octobre 2020 – Covid-19 : la préfecture de Paris annonce avoir mis fin à plusieurs soirées sauvages samedi :
Si les bars sont fermés, de nombreux fêtards parviennent encore à se rassembler. Mardi, la préfecture de police de Paris a annoncé sur Twitter que la police avait mis fin à trois soirées sauvages dans la capitale samedi. «Dans la nuit de samedi, à #Paris, les policières et policiers de la BAC 75N ont mis fin à 3 soirées sauvages d'ampleur regroupant plusieurs centaines de fêtards. Vigilance et fermeté de la @prefpolice à l'égard de ces comportements irresponsables», peut-on lire. Un message faisait référence à un article du «Figaro» qui affirme que la fermeture des lieux festifs a fait augmenter considérablement les rassemblements illégaux et les tapages, qui ont «explosé de 34%». Début octobre, «Le Parisien» faisait état de ces soirées privées et clandestines à Paris et en Ile-de-France, où le prix d’entrée peut parfois atteindre une centaine d’euros.
Fin septembre, Vigneux-sur-Seine, en Essonne, avait été le théâtre d'une rave-party sauvage qui a rassemblé 2 000 personnes. Thomas Chazal, le maire de la commune, et entre 40 et 50 policiers avaient été mobilisés toute la nuit pour évacuer les fêtards et faire en sorte que d'autres ne se joignent pas au rassemblement.
Mardi 13 octobre 2020 – La folle course-poursuite entre la police et un enfant de 11 ans, au volant d’un bus scolaire volé :
Le pire a été évité de justesse. Dimanche, la police de Louisiane, aux Etats-Unis, a été au cœur d’une folle course-poursuite. Un enfant de 11 ans a été pourchassé sur la route alors qu’il était au volant d’un bus scolaire qu’il venait de voler. NBC News, qui cite le porte-parole de la police de Baton Rouge, L’Jean McKneely Jr., indique que la fuite du petit garçon a duré près de 45 minutes à l’issue desquelles il a fini par rentrer dans un arbre.
Les autorités ont été prévenues par plusieurs signalements, notamment de la part d’automobilistes faisant état d’un bus fou sur la voie. Différentes unités se sont alors mises à sa poursuite, pendant que l’enfant au volant heurtait d’autres véhicules. «Le garçon mineur a fini sa course dans un arbre après avoir touché trois voitures et avoir fui les policiers», a expliqué L’Jean McKneely Jr.
L’enfant n’a pas été blessé mais l’un des conducteurs touchés souffre de blessures mineures. Les autorités n’ont pas précisé pourquoi l’enfant avait fui ni comment il avait réussi à obtenir les clefs du bus pour le faire démarrer. Après avoir été arrêté, il a été menotté et est inculpé pour vol de véhicule, fuite, trois charges de destruction de propriété, et l’une pour agression.
Mardi 13 octobre 2020 – Covid-19 : Martin Hirsch alerte sur une saturation "inéluctable" en réanimation en Ile-de-France :
«La situation est grave». Alors que la situation sanitaire ne cesse de se dégrader en France, Martin Hirsch, président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), n'a pas caché son inquiétude face à la saturation à venir des services de réanimation. «Aux alentours du 24 octobre, il y aura au minimum entre 800 et 1 000 patients Covid dans les services de réanimation d'Ile-de-France, soit environ 70 % à 90 % de nos capacités actuelles», a-t-il averti dans un entretien au «Parisien», s'inquiétant de l'impact pour les autres patients. «Ce qui se passe actuellement a des conséquences lourdes en termes de santé publique, pour la protection de tous les citoyens. Environ 20 % des interventions non-prioritaires sont en cours de déprogrammation», a-t-il détaillé, ajoutant que «personne ne veut qu'un choix soit fait entre des patients ou entre des pathologies».
Pour endiguer cette progression des patients en réanimation qu'il qualifie d'«inéluctable», l'ancien haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse préconise le télétravail dans les entreprises ainsi que la limitation des interactions sociales des Français, plus précisément «20 % de contacts sociaux en moins».