Samedi 3 octobre 2020 – point sur le Coronavirus le 2 octobre au soir :
La barre symbolique des 32.000 morts a été dépassée jeudi en France avec 32.019 morts. «Si les mesures (de restrictions déjà prises) ne produisent pas suffisamment d'effet, nous pourrions être conduit à les placer (ces métropoles) en zone d'alerte maximale la semaine prochaine», a prévenu le ministre. Selon Santé publique France, 63 personnes sont décédées dans les dernières 24 heures (contre 64 les 24 heures précédentes). Le nombre de cas confirmés a atteint 577.505 au total, avec 13.970 en 24h (contre 12.845 mercredi)
Le taux de positivité des tests reste inchangé par rapport à la veille, à 7,6%, contre environ 4% début septembre, tandis que 1.234 cas de contamination groupés, ou «clusters», sont en cours d'investigation (-1 en 24 heures), dont 239 en Ehpad. Se trouvent actuellement en réanimation 1.259 malades du Covid-19, dont 142 entrées sur les dernières 24 heures. Un chiffre très en-dessous des niveaux atteints lors du pic de l'épidémie, avec 7.000 malades en réa début avril, mais qui progresse rapidement (on comptait 500 cas graves en réa début septembre).
Paris pourrait passer lundi en alerte maximale. La capitale française et sa proche banlieue pourraient se voir imposer de nouvelles restrictions si la progression de l'épidémie s'y confirme, a déclaré jeudi le ministre français de la Santé, Olivier Véran. Un tel classement «supposera que les habitants de Paris et de la petite couronne réduisent temporairement leurs interactions sociales de manière drastique, en tout cas plus importante que ce qu'ils font déjà : plus de fêtes de famille, plus de soirées, fermeture totale des bars», a-t-il indiqué.
Le ministre a également relevé une «dégradation» de la situation dans «cinq métropoles, Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne», où «l'évolution des derniers jours reste très préoccupante».
Samedi 3 octobre 2020 – La région niçoise frappée par la tempête Alex, deux personnes portées disparues :
Météo-France a placé vendredi les Alpes-Maritimes en vigilance rouge pluie et inondations. Le département a pris des mesures pour faire face aux intempéries qui ont déjà fait des dégâts.
Deux personnes sont portées disparues dans la région niçoise, qui a connu vendredi des pluies intenses provoquant des crues qualifiées d'"exceptionnelles" par Météo France. Vendredi soir, la préfecture a indiqué à l'AFP que deux personnes ont été portées disparues à Roquebillière, une commune de 1.800 habitants de la vallée de la Vésubie, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Nice.
Il s'agirait de "deux personnes réfugiées sur le toit d’une maison, la maison s’est effondrée, les pompiers les ont vus partir (dans l'eau), à Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie", a indiqué à l'AFP le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, présent au centre opérationnel des secours. Dans l'après-midi, un pont s'est effondré emporté par la crue d'une rivière près de Saint-Martin-Vésubie, localité de quelque 1.400 habitants dans la même zone, selon les pompiers. "D’ores et déjà les dégâts sont considérables à Saint-Martin-Vésubie, qui est l’épicentre du phénomène, il est tombé 235 mm d’eau en quelques heures", a décrit à l'AFP Eric Ciotti (LR).
Samedi 3 octobre 2020 – Trump malade du coronavirus : ce que l'on sait :
Le président américain Donald Trump, qui a longtemps minimisé la dangerosité du coronavirus, a annoncé avoir été testé positif au Covid-19 et s'est rendu vendredi dans un hôpital de la banlieue de Washington: voici ce que l'on sait de cette infection, qui bouleverse la campagne présidentielle.
Donald Trump et son épouse Melania ont été testés positifs au Covid-19 dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans la foulée, le président américain a annoncé sur Twitter : "Ce soir, la Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19. Nous allons entamer notre quarantaine et le processus de rétablissement immédiatement. Nous nous en sortirons ENSEMBLE!".
Vendredi matin, Donald Trump a fait savoir qu'il continuerait à exercer ses fonctions depuis la Maison Blanche. Le médecin du président a assuré qu'il allait "bien". Mais en fin de journée vendredi, Donald Trump a été admis dans un hôpital de la banlieue de Washington "pour quelques jours", a annoncé la Maison Blanche. "Dans un souci d'extrême prudence, et sur recommandation de son médecin et d'experts médicaux, le président travaillera depuis les bureaux présidentiels à (l'hôpital) Walter Reed ces prochains jours", a déclaré sa porte-parole Kayleigh McEnany.
Samedi 3 octobre 2020 – Covid-19 : la région parisienne pourrait passer en alerte maximale dès lundi :
Paris et les départements de la petite couronne pourraient passer en zone d'alerte maximale pour l'épidémie de Covid-19 dès lundi si la progression de l'épidémie s'y confirme, a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran.
La capitale et sa proche banlieue ont "franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone d'alerte maximale", a affirmé M. Véran lors d'un point presse, en précisant que ces seuils avaient été franchis "depuis quelques heures".
"Si ça devait se confirmer nous n'aurions pas d'autre choix que de placer Paris et la petite couronne en alerte maximale et ce dès lundi", a ajouté le ministre.
Samedi 3 octobre 2020 – Rugby: neufs cas de covid au racing 92 à deux semaines d'une finale européenne :
Après la joie de la qualification pour la finale de Coupe d'Europe de rugby, le Racing 92 est rattrapé par le Covid-19. Des tests ont révélé neuf cas d'infection dans le groupe francilien jeudi, à 16 jours du duel face aux Anglais d'Exeter. Les Racingmen ont eu à peine cinq jours pour savourer leur exploit réalisé samedi en demi-finale de la Coupe d'Europe face au club anglais des Saracens (19-15), lauréat de trois des quatre dernières éditions de la compétition. Une source proche du dossier, contactée par l'AFP, a fait état de neufs tests positifs au sein du groupe professionnel, confirmant une information du Midi olympique.
La Ligue nationale de rugby a de son côté annoncé le report "à une date ultérieure" de la rencontre La Rochelle - Racing 92, prévue samedi à l'occasion de la 3e journée du Championnat de France, en raison de ces contaminations. Le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, interrogé par RMC Sport, a aussi confirmé l'existence de neuf cas, "staff compris", sans préciser le nombre exact de joueurs concernés. "Deux gros matches nous attendent, contre La Rochelle c'est cuit, puis Toulouse. Je ne sais pas comment on pourra jouer la semaine prochaine, en tout cas sans s'entraîner, puis la Coupe d'Europe (le 17 octobre à Bristol, en Angleterre). C'est un coup dur, mais on va faire avec", a-t-il expliqué.
Samedi 3 octobre 2020 – Les restaurateurs inquiets :
Lancés dans une course contre la montre pour renforcer encore leur protocole sanitaire dans l'espoir de rester ouverts dans les zones en "alerte maximale", les restaurateurs se sont rassemblés partout en France pour "faire du bruit". La profession refuse de "mourir en silence", après avoir vu son activité laminée par trois mois de fermeture et les nouvelles restrictions imposées depuis la semaine dernière par le gouvernement.
Le Haut conseil de la santé publique examinera d'ici lundi le protocole (prise de température des clients à l'entrée, recueil de leurs coordonnées afin de les prévenir en cas de contamination et limitation des groupes de convives à huit contre dix actuellement proposé par les restaurateurs), pour permettre au gouvernement de trancher ensuite sur la possibilité de laisser ouverts leurs établissements en zone d'alerte maximale, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de la Santé.
Samedi 3 octobre 2020 – Suzuki transforme ses hord-bord en collecteurs de microplastiques :
Le constructeur japonais Suzuki a imaginé un dispositif de collecte de microplastiques qui va être monté sur tous ses moteurs hors-bord, "à l'avenir".
Voguer sur l’océan tout en ramassant les déchets. C’est l’idée qu’a eu le constructeur Suzuki en imaginant un système de collecte des microplastiques sur ses moteurs de hors-bord. Le dispositif est simple. L’eau de mer pompée, qui d’ordinaire, est utilisée pour le refroidissement moteur, est filtrée avant d'être rejetée dans l’océan. Grâce à ce dispositif, les déchets microplastiques flottant à la surface de l’eau peuvent être collectés tout simplement en naviguant.
«Le dispositif peut être facilement monté sur la tuyauterie de retour, sans pour autant nuire aux performances du moteur dans la mesure où il n’utilise que l’eau de rejet ayant déjà servi à refroidir le moteur», promet la compagnie nippone, dans un communiqué de presse. Parmi les polluants récupérés : des uréthanes ou du nylon.
Ce projet s’inscrit dans la campagne «Clean Up the World», lancée en 2010, qui a pour but de nettoyer les bords de mer. «Le problème des déchets plastiques marins devenant de plus en plus préoccupant et urgent, le temps est venu pour nous de reconsidérer la manière dont nous avons contribué jusqu’alors à la préservation de l’environnement et à l’amélioration de la société, et de nous fixer un nouveau cap», explique Suzuki. La société affirme avoir également mis en place des actions de nettoyage des mers, rivières, lacs et étangs où sont utilisés ses moteurs hors-bord. Il faudra attendre 2021 pour obtenir ce dispositif de nettoyage qui sera proposé en «option» au préalable avant d’être intégré de série «à l’avenir» sur les tous ses moteurs de hors-bord.
Samedi 3 octobre 2020 – Chants et cris de joie à la signature d'un accord de paix historique au Soudan :
Le gouvernement soudanais et des groupes rebelles ont signé samedi à Juba, au son des tambours et au rythme de danses traditionnelles, un accord de paix historique, qui doit mettre fin à 17 ans d'une guerre meurtrière. Des cris de joie ont salué chacun des représentants du gouvernement de transition soudanais et des rebelles venus signer en grande pompe, l'un après l'autre, un texte paraphé le 31 août, a constaté un journaliste de l'AFP. "Nous avons conclu aujourd'hui un accord de paix. Nous sommes heureux. Nous avons accompli notre mission", a déclaré peu avant la signature le Sud-Soudanais Tutkew Gatluak, un des médiateurs.
La cérémonie s'est déroulée à Juba, la capitale du Soudan du sud, pays dont les dirigeants ont combattu durant environ trois décennies ceux de Khartoum avant d'obtenir leur indépendance en 2011 au terme d'une guerre qui a fait deux millions de morts et quatre millions de déplacés. Aujourd'hui, leurs rapports sont apaisés et même amicaux. Danseurs, chanteurs et musiciens avaient donné le ton des célébrations, tandis que des membres des groupes rebelles du Darfour (ouest), du Kordofan-Sud (sud) et du Nil Bleu (sud) ont défilé dans la matinée, en brandissant des pancartes à l'effigie de leurs chefs.
Samedi 3 octobre 2020 – Cancer du sein : la Tour Eiffel se pare de rose en présence d'Anne Hidalgo et Anne Gravoin :
La Tour Eiffel s’est illuminée de rose jeudi soir. Comme chaque année, la Dame de fer a marqué le lancement, le 1er octobre, de la campagne Octobre Rose. Organisée par l'association Ruban Rose, cette campagne d'un mois, la 27ème, vise à mobiliser contre le cancer du sein et sensibiliser au dépistage.
«Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants», indique l’association à l’origine de cette campagne. «Depuis 2014, de grands évènements ont marqué les différentes campagnes d'octobre, et cette année encore, la Tour Eiffel s'illuminera de rose pour accompagner la campagne annuelle de l'Association et ainsi lancer de manière forte et symbolique la 27ème campagne d'Octobre Rose», poursuit-elle.
Depuis 2004, grâce aux Prix ruban Rose, l'Association a permis de récolter plus de trois millions trois cent mille euros, qui ont été reversés à plus de 60 équipes de chercheurs.
Samedi 3 octobre 2020 – Venise sauvée des eaux : les nouvelles digues stoppent l'acqua alta :
"Un jour historique!" : Venise a vaincu la crue samedi grâce au déploiement pour la première fois de digues artificielles dressées contre la montée des eaux qui traditionnellement submergent la célèbre place Saint-Marc, joyau de la Sérénissime. Alors qu'ils avaient enfilé bottes en caoutchouc et cirés, habitants et touristes venus observer l'"acqua alta", une marée particulièrement haute inondant des dizaines de boutiques et hôtels ainsi que la fameuse place Saint-Marc, en ont été pour leurs frais, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.
"C'est beaucoup mieux pour Venise. Aujourd'hui les magasins sont restés ouverts alors qu'hier beaucoup étaient fermés. Et on n'a pas besoin d'utiliser les passerelles" en bois installées sur la place, devant la basilique, confiait à l'AFP Eric Faure, un touriste venu de Perpignan (sud-ouest de la France). La montée des eaux, qui était attendue à son pic à la mi-journée, n'a pas eu lieu, retenue par un nouveau système de digues mobiles. L'an dernier le 12 novembre, la cote avait atteint 1,87 m au-dessus du niveau de la mer, une des mesures les plus hautes jamais enregistrées, et avait dévasté la ville. Des dizaines d'églises de la ville classée au patrimoine mondial de l'humanité avaient été endommagées.
Le patriarche de Venise, Francesco Moraglia, a salué "un jour d'espérance" tandis que le président de l'Association des commerçants de la place Saint-Marc a évoqué lui "un jour historique". "C'est juste une petite flaque", s'est félicité Claudio Vernier. "Normalement on aurait dû avoir de l'eau jusqu'aux genoux". Soulagement, donc, pour les artisans vénitiens qui ont énormément souffert du confinement et de l'arrêt de l'activité des croisiéristes dus à la pandémie de coronavirus.
"Hier la marée était beaucoup plus basse et l'eau était pourtant plus haute sur la place. Aujourd'hui la place est complètement vide d'eau. C'est incroyable", s'est réjoui Giovanni Fabris, un marchand de vêtements sur la place Saint-Marc. Venise compte en son coeur seulement 50.000 habitants, mais reçoit chaque année 36 millions de visiteurs, dont 90% d'étrangers souvent débarqués d'immenses paquebots, une manne pour les uns, une plaie et une source de pollution inacceptable pour les autres.
Samedi 3 octobre 2020 – Les Domaines skiables français s'engagent pour l'environnement :
Les exploitants de remontées mécaniques des 250 stations de ski françaises ont présenté vendredi à Grenoble leurs engagements pour l'environnement, une "priorité malgré la crise du covid". "Nous avons pris du chiffrable et du quantifiable pour ne pas tomber dans l'accusation de +greenwashing+", a affirmé Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France (DSF), lors du congrès annuel de l'association.
Ces 16 engagements, décidés collectivement, concernent la consommation d'énergie, la gestion de l'eau et des déchets, la préservation de la biodiversité et des paysages.
M. Maulin a assuré que des ONG comme WWF et Mountain Wilderness pourront en vérifier l'application. Le bilan carbone d'un séjour au ski dépend surtout du transport (60%) et de l'hébergement (35%). Les remontées mécaniques n'y contribuent que pour 2% mais c'est sur cette toute petite portion - la seule qui concerne directement les exploitants de remontées mécaniques - que DSF entend travailler.
Comme 95% de ce bilan carbone est généré par le damage, l'accent va être mis sur le soutien à la fabrication de dameuses à hydrogène pour avoir un bilan carbone neutre en 2037. D'ici là, les conducteurs de dameuses seront formés à une conduite moins consommatrice en gazole (pour permettre 5 à 10% d'économie).
Pour les remontées, qui fonctionnent à l'électricité, la vitesse pourra être réduite en cas de moindre affluence de skieurs et certaines, redondantes, fermées en dehors de la haute saison. "On espère jusqu'à 15% d'économie sur un appareil durant sa saison", a dit M. Maulin.
Samedi 3 octobre 2020 – Intempéries dans les Alpes-Maritimes : "Vive inquiétude sur le bilan définitif" :
Le bilan est "à ce stade: au moins huit (personnes disparues) certaines, et de très nombreuses personnes dont nous sommes sans nouvelles. Je ne vous cache pas notre vive inquiétude sur le bilan définitif de cet épisode", a indiqué le chef du gouvernement, lors d'un point presse à la préfecture de Nice.
Le Premier ministre Jean Castex a fait part samedi à Nice de sa "vive inquiétude sur le bilan définitif" des graves intempéries dans les Alpes-Maritimes où huit personnes sont signalées disparues et où on est sans nouvelles "de très nombreuses personnes". Le bilan est "à ce stade: au moins huit (personnes disparues) certaines, et de très nombreuses personnes dont nous sommes sans nouvelles. Je ne vous cache pas notre vive inquiétude sur le bilan définitif de cet épisode", a indiqué le chef du gouvernement, lors d'un point presse à la préfecture de Nice. Deux pompiers, un capitaine et un sapeur-pompier volontaire, font partie des personnes disparues, a-t-il précisé.
"La procédure de catastrophe naturelle" est "engagée" pour que le Conseil des ministres "puisse la déclarer dès mercredi prochain", a ajouté le Premier ministre. Il s'exprimait après avoir survolé, en compagnie du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les zones sinistrées et après s'être rendu à Saint-Martin-Vésubie pour "constater les dégâts et m'entretenir avec le maire, les forces de sécurité et la population sinistrée". "Je dois vous dire que j'ai été particulièrement impressionné par ce que j'ai vu aujourd'hui", a souligné M. Castex, faisant état d'un "phénomène climatique tout à fait exceptionnel". Au total, 500 millimètres de pluie sont tombés vendredi en moins de 10 heures, soit "la moitié de la pluviométrie totale du département en 2019", "du jamais vu depuis l'installation des instruments de mesure".