Mardi 22 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 21 septembre au soir :
Les règles concernant les cas contacts à un élève porteur du Covid-19 vont être assouplies dans les écoles maternelles et élémentaires à partir de mardi, a annoncé dimanche soir le ministère de l'Education. Lorsqu'un enfant sera testé positif, sa classe pourra «continuer de se tenir normalement pour les autres élèves, qui ne sont plus considérés comme cas contacts», a indiqué le ministère dans un communiqué. Jusqu'à présent, si un élève était considéré comme «cas contact», il ne pouvait revenir à l'école que si un test, réalisé sept jours après le dernier contact avec le cas confirmé, était négatif. «Le protocole d’identification des personnes cas contacts, leur isolement éventuel, la fermeture possible de classes, voire d’écoles, sera toutefois appliqué lorsque qu’il y aura au moins trois cas confirmés dans la même classe» venant de différentes familles, poursuit le ministère.
Par ailleurs, un enseignant de maternelle ou de primaire portant un masque et ayant côtoyé un élève non-masqué positif au Covid-19 ne sera plus considéré comme un cas contact et ne sera plus invité à s'isoler, précise-t-il. Ces nouvelles règles s'appuient, précise le ministère, sur un avis du Haut conseil pour la santé publique (HSCP) daté de jeudi, selon lequel «les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2».
La France a enregistré plus de 10 500 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, soit moins que la veille, mais le taux de positivité a augmenté pour le deuxième jour d'affilée, selon les données publiées dimanche par Santé publique France. En tout, le virus a entraîné la mort d'au moins 31 585 personnes dans le pays.
Mardi 22 septembre 2020 – La DRH de "Charlie Hebdo" exfiltrée de chez elle après des menaces :
La directrice des ressources humaines de «Charlie Hebdo» a été exfiltrée de son domicile en raison de menaces jugées sérieuses, en plein procès des attentats de janvier 2015, a-t-elle expliqué lundi dans une interview à l'hebdomadaire «Le Point».
A la suite de «menaces précises et circonstanciées» reçues le 14 septembre par les officiers de sécurité qui la protègent depuis bientôt 5 ans, la DRH de «Charlie Hebdo», Marika Bret, a été contrainte de partir de chez elle. «J'ai eu dix minutes pour faire mes affaires et quitter mon domicile. Dix minutes pour abandonner une partie de son existence, c'est un peu court, et c'est très violent. Je ne reviendrai pas chez moi», a-t-elle confié au «Point». Une exfiltration qui «traduit le niveau de tension inédit auquel nous sommes confrontés», note-t-elle, en soulignant «un niveau de haine hallucinant autour de "Charlie Hebdo"».
«Depuis le début du procès et avec la republication des caricatures, nous avons reçu toutes sortes d'horreurs, notamment des menaces de la part d'Al-Qaïda et des appels à finir le travail des frères Kouachi», témoigne Marika Bret.
L'organisation jihadiste Al-Qaïda a menacé d'attaquer de nouveau «Charlie Hebdo», qui a réédité des caricatures du prophète de l'islam Mahomet à l'occasion du procès, affirmant que le raid meurtrier de janvier 2015 contre le journal «n'était pas un incident ponctuel».
La DRH de «Charlie Hebdo» accuse également le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon d'alimenter «un climat de haine». «Mais Jean-Luc Mélenchon n'est pas le seul. Beaucoup de responsables politiques ont, par clientélisme ou par peur, oublié des notions fondamentales comme la citoyenneté», estime-t-elle. «On ne s'adresse pas à des électeurs potentiels en fonction de leur couleur de peau ou de leur religion, c'est la négation même de ce que doit être la politique».
Mardi 22 septembre 2020 – LREM traverse une zone de turbulences :
Un peu plus de trois ans après sa formation, La République en marche traverse une crise. Le parti fondé pour accompagner à l'Assemblée nationale la victoire présidentielle d'Emmanuel Macron s'est déchiré, lundi soir, à l'occasion d'un bureau exécutif marqué par les tensions. Cette réunion intervenait après l'annonce par le député Pierre Person qu'il quittait son poste de numéro deux du parti. «[Le parti] ne permet ni de faire vivre nos différentes sensibilités, ni de mener le rassemblement, ni de produire des idées neuves», a déclaré au «Monde» l'élu de 31 ans, un des fidèles de la première heure d'Emmanuel Macron, qui accompagna les débuts d'En Marche! en fondant «Les jeunes avec Macron» dès 2015.
Selon l'AFP, Stanislas Guerini, le délégué général de LREM, a été contesté par plusieurs personnalités du parti. Le député Sacha Houlié, qui fut le complice de Pierre Person chez les jeunes macronistes, a lui aussi annoncé sa démission du bureau exécutif... alors que, selon un responsable de LREM cité par l'agence de presse, «il n'en est pas membre de droit, mais simplement invité : en gros il arrêtera de répondre aux invitations...» Un peu plus tard durant cette réunion, Cédric O, secrétaire d'Etat au Numérique, a tenté de relativiser les troubles au sein du parti macroniste, qu'il juge identiques à ceux que traversent les formations majoritaires. Sacha Houlié lui a alors répondu, toujours d'après l'AFP : «J'espère que tu seras plus convaincant sur la 5G que tu l'as été ce soir.» Un témoin cité par l'AFP a noté : «Cette réunion, c'est l'horreur, la déprime totale...»
Mardi 22 septembre 2020 – Même le prix Nobel de la paix est touché par le Covid-19 :
Pas de banquet, déménagement dans un endroit plus petit... La cérémonie de remise du prix Nobel de la paix va réduire la voilure cette année à cause de la pandémie de Covid-19, a annoncé le directeur de l'Institut Nobel mardi.
Le prix, qui sera bien attribué le 9 octobre, est traditionnellement remis au lauréat le 10 décembre, date anniversaire de la mort de son créateur, le savant et industriel suédois Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite. Mais contrairement aux années passées, la cérémonie ne se tiendra pas dans le grand hall de l'Hôtel de ville d'Oslo, qui peut accueillir un millier d'invités, mais dans celui d'un bâtiment -Aula- de l'université d'Oslo, qui peut abriter une centaine d'hôtes.
Et le banquet en l'honneur du lauréat, organisé traditionnellement le soir même, est quant à lui annulé.
Mardi 22 septembre 2020 – Selon Donald Trump, le Covid "ne touche quasiment personne" :
En meeting à Swanton, dans l'Ohio, Donald Trump a évoqué l'espoir d'avoir rapidement un vaccin contre le Covid-19 en circulation aux États-Unis, et ce alors que les spécialistes évoquent au mieux une arrivée sur le marché au début 2021. «Le 3 novembre, l'Ohio décidera si nous mettons fin à la pandémie et retournons à la prospérité record, ou si nous laisserons Joe Biden l'Endormi et son groupe d'incompétents retarder le vaccin et fermer le pays», a-t-il martelé devant ses partisans, dont peu portaient un masque, dans cet État charnière où il s'était imposé en 2016. Ces dernières semaines, le président américain brandit l'arrivée prochaine d'un vaccin comme la garantie que la pandémie cessera rapidement, comme il l'a assuré avant ce meeting à l'antenne de Fox News : «Ça arrive très vite, c'est une question de semaines. Je dirais que vous l'aurez bien avant la fin de l'année, peut-être. Peut-être fin octobre.»
Une date qui l'arrangerait puisqu'elle tomberait à quelques jours de l'élection présidentielle, alors que sa gestion de la pandémie est toujours vivement critiquée et que la barre des 200 000 morts dans le pays doit être franchie dans les jours à venir. Mais en plus faire l'article d'un vaccin rapide contre l'avis de ses propres services sanitaires, Donald Trump continue de minimiser la gravité de la maladie, en assurant cette fois que seules les personnes âgées et fragiles étaient à risque : «Ça affecte les personnes âgées. Les personnes âgées avec des problèmes cardiaques et d'autres problèmes. S'ils ont d'autres problèmes, voilà ce que ça touche, c'est tout. Dans certains États, des milliers de gens, personne de jeune. En dessous de 18 ans, genre, personne. Ils ont un système immunitaire fort, qui sait ? Chapeau aux jeunes car ils ont un sacré système immunitaire. Mais cela ne touche quasiment personne. C'est une chose incroyable.» Il n'a pas évoqué le facteur de propagation des jeunes, constaté cet été avec une reprise des infections à la rentrée.
Mardi 22 septembre 2020 – L'ex-ministre Jérôme Cahuzac est désormais libre :
L’ex-ministre du Budget est désormais un homme libre, indique le «Journal du dimanche». Le 8 septembre, la cour d’appel de Bastia a confirmé la libération conditionnelle accordée en juin à Jérôme Cahuzac. Le parquet avait fait appel mais la cour a jugé que «son opposition à la libération n’était "en rien compatible avec les textes applicables"», poursuit le journal.
Condamné pour fraude fiscale en mai 2018 à quatre ans de prison dont deux avec sursis, Jérôme Cahuzac, qui fut au coeur de l'un des grands scandales de la présidence Hollande, avait finalement échappé à l'incarcération, en bénéficiant d'un aménagement de sa peine sous forme de bracelet électronique. Le JDD indique que l’ex-ministre a réglé l’intégralité de ses amendes. «Le juge d’application des peines avait souligné les "profonds regrets" de l’ancien ministre du Budget et son engagement à l’hôpital de Bonifacio durant la crise sanitaire "alors qu’il n’était pas soumis à une obligation de travail et aurait pu se contenter des retraite qu’il perçoit", développe le journal.
Jérôme Cahuzac, 68 ans, installé en Corse, avait en effet été libéré de son bracelet électronique pendant le confinement afin d’exercer à l’hôpital de Bonifacio, sous tensions en plein coeur de l'épidémie de coronavirus. «Très vite, le médecin est autorisé à travailler toute la journée, et devient, comme ses confrères, mobilisable à toute heure, nuits et week-ends compris. Sa peine est suspendue deux mois afin qu'il puisse se rendre pleinement disponible auprès de l'hôpital public. Et il obtient, avec l'accord de la justice, le droit de cisailler lui-même son bracelet électronique», racontait «France Info» en mai. Au lendemain du déconfinement, il avait été convoqué par la justice pour qu’un nouveau bracelet lui soit posé.
Mardi 22 septembre 2020 – Rugby : Bernard Laporte et Mohed Altrad en garde à vue :
Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, l'homme d'affaires Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier, et trois autres personnes ont été placés mardi matin en garde à vue à Paris, a indiqué le Parquet national financier (PNF) à l'AFP.
Dans cette enquête préliminaire portant notamment sur les liens entre MM. Laporte et Altrad ouverte par le PNF en 2017, trois autres personnes ont été placées en garde à vue mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), a confirmé le PNF. Il s'agit de Serge Simon, vice-président de la FFR, Nicolas Hourquet, responsable des relations internationales de la FFR et Claude Atcher, directeur général du comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby, prévue en France.
Laporte est notamment soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing (MHR), en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017. Le patron du rugby français, 56 ans, est arrivé mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) à qui le parquet national financier (PNF) avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.
Laporte, ancien sélectionneur des Bleus (2000-2007), devenu ensuite secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy (2007-2009), s'est toujours défendu de toute intervention en faveur de Montpellier, même s'il a reconnu avoir téléphoné au président de la commission, Jean-Daniel Simonet.
Des inspecteurs généraux du ministère des Sports ont également établi dans un rapport transmis à la justice que les décisions de la commission ont été "modifiées", entre les 29 et 30 juin 2017. Dans un premier temps, la commission d'appel aurait décidé de confirmer les sanctions prononcées par la Ligue (LNR), soit 70.000 euros d'amende et un match à huis clos, avant de passer à 20.000 euros d'amende et un sursis sur le match à huis clos. Le dossier portait sur le déploiement de banderoles hostiles à la Ligue par les supporteurs du MHR.
Mardi 22 septembre 2020 – Nature dévastée et pompiers épuisés, la tragédie des incendies en Californie :
Les gigantesques incendies qui ravagent depuis plus d'un mois la côte ouest des Etats-Unis commencent à peser lourd sur les épaules de pompiers épuisés, dont la tâche titanesque est rendue encore plus compliquée par la pandémie de coronavirus. Lundi encore, plus de 19.000 pompiers combattaient 27 "incendies majeurs" en Californie. Pour l'un deux, Darrell Roberts, chef de bataillon avec vingt ans d'expérience, il ne fait pas de doute que c'est le changement climatique qui est à l'oeuvre. "Lorsque les ressources sont au plus bas et que tous les pompiers sont littéralement déployés sur le front, avec d'autres venus de tous les Etats-Unis et même d'autres pays, on sait qu'on est en terre inconnue", affirme à l'AFP M. Roberts, de retour d'une mission de trois semaines au coeur des forêts en flammes.
"Nous n'avons jamais vu de tels incendies auparavant", assure ce vétéran. L'ampleur des feux, qui ont déjà dévasté plus de 20.000 km2 et tué plus de 30 personnes cette saison sur la côte ouest, remet en question les techniques traditionnelles de lutte contre les incendies, poussées à leur extrême limite, selon M. Roberts. A cela s'ajoutent les contraintes sanitaires liées au Covid-19. "Ça met une énorme pression sur les pompiers, car notre boulot est de sauver des vies, et maintenant nous devons en outre penser à nous protéger nous-mêmes", explique-t-il.
Les responsables des secours ont dû adapter la configuration des camps de base pour minimiser les risques de contagion, et beaucoup de pompiers ont même apporté leur propre tente individuelle par sécurité. "Durant les sept derniers jours passés à combattre les feux, on faisait vraiment du camping", raconte Darrell Roberts, qui vit dans le sud de la Californie avec sa femme et ses deux enfants.
"Imaginez un peu: vous venez de passer 24 à 36 heures à lutter contre les flammes, il fait chaud, avec des températures qui dépassent 38°C, et vous vous retrouvez dans une tente pour vous reposer avant d'y retourner", insiste-t-il. Avec la multiplication des incendies, qui se déclarent fréquemment dans des zones escarpées et inaccessibles, les secours doivent souvent rouler, voire marcher, pendant plusieurs heures pour les atteindre, puis refaire le trajet en sens inverse une fois leur service terminé. Epuisés, ils doivent pourtant encore consacrer une partie de leur temps de repos à réparer et nettoyer leur matériel.
Mardi 22 septembre 2020 – Rachida Dati attaque Anne Hidalgo sur la délinquance à Paris :
Rachida Dati a accusé mardi la maire PS de Paris Anne Hidalgo d'être "aux abonnés absents" face à une délinquance qui "explose" dans la capitale, réclamant une nouvelle fois la mise en place d'une "police municipale armée et formée". "Les coups et blessures ont augmenté de 46%, les vols avec violence de 93%", entre 2013 et 2019, a souligné sur France Inter la maire LR du VIIème arrondissement, s'appuyant sur la base de données des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie.
"Et encore une fois Madame Hidalgo est aux abonnés absents", a fustigé la candidate malheureuse à l'Hôtel de Ville, décrivant "des quartiers entiers de Paris sous la coupe de dealers et de trafiquants".
Rachida Dati accuse également de "mensonge" la maire de Paris Anne Hidalgo qui "a affirmé qu'elle avait créé la police municipale" alors qu'elle "n'existe pas à Paris".
Anne Hidalgo "a changé les blousons des agents qui verbalisaient les voitures et leur a mis un blouson 'police municipale'", a-t-elle affirmé, ajoutant que policier municipal, "c'est un statut, c'est réglementé, il faut une formation", et il faut, selon l'élue parisienne, que la police municipale "soit armée".
Mardi 22 septembre 2020 – Aveyron : Une ponette retrouvée morte avec les parties génitales mutilées :
Une ponette mutilée a été retrouvée morte lundi dans l'Aveyron. Les enquêteurs privilégient la piste criminelle.
Lorsque Julien est allé nourrir sa ponette dans son pré dimanche soir «tout était normal». Le lendemain, raconte le propriétaire de l'équidé de 7 ans à «La Dépêche du Midi», il l'a retrouvée morte sur le sol, avec des traces de mutilations, notamment génitales et au ventre. «C'est affreux, elle était d'une grande douceur», a-t-il réagi auprès du quotidien.
La police de Decazeville a confirmé à France Bleu Occitanie que la ponette avait reçu «plusieurs cours intentionnels» et que la piste criminelle était privilégiée dans cette affaire survenue à Aubin, dans l'Aveyron.
Lundi, un autre cas de mutilation d'un poney a été recensé cette fois dans le Tarn. L'animal a été retrouvé mort dans son enclos. Il est «vraisemblable qu’il ait été tué par le tir d’un projectile» dans la tête, a déclaré dans un communiqué le procureur d'Albi Alain Berthomieu.
Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes en France à la suite des mutilations d'équidés, parfois mortelles, dont les premières ont été constatées dans le Puy-de-Dôme. Pour les enquêteurs, les motivations sont diverses -ils n'écartent pas la thèse du défi sur internet ou encore pratiques sataniques- et les auteurs multiples. Pour l'heure, aucun suspect n'a été arrêté.
Mardi 22 septembre 2020 – En Italie, l'extrême droite échoue à conquérir la Toscane, bastion de gauche :
L'extrême droite italienne a échoué lundi à conquérir la Toscane, bastion de gauche, dont elle espérait faire un symbole triomphant de ses ambitions nationales.
Le candidat de la gauche dans cette région du centre-ouest de l'Italie, Eugenio Giani, est crédité d'environ 47% des votes, contre quelque 40% à Susanna Ceccardi, la candidate de la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini, selon des projections publiées par les télévisions italiennes.
"C'est une victoire extraordinaire", a déclaré M. Giani devant son comité électoral. Son adversaire a reconnu sa défaite et envoyé un SMS à M. Giani lui demandant "de gouverner maintenant pour le bien des Toscans", selon les médias. "Nous avons stoppé Salvini", s'est de son côté félicitée la secrétaire générale du Parti démocratique toscan, Simona Bonafé.
Par ailleurs, au référendum national sur la réduction du nombre de parlementaires organisé en même temps que ces régionales, le "oui" l'a emporté avec environ 69% des voix, selon un décompte portant sur les bulletins dépouillés dans près de 95% des bureaux de vote.