Lundi 21 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 20 septembre au soir :
La France a enregistré plus de 10 569 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, un nombre de cas inférieur à celui enregistré la veille, mais le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) a encore progressé à 5,7%.
Par ailleurs, 3.894 malades du Covid ont été hospitalisés sur les sept derniers jours, dont 593 en réanimation, a indiqué le service public de santé.
Depuis le début de l'épidémie, au moins 31.585 décès liés au Covid ont été enregistrés en France, soit 12 de plus que la veille, dont 20.725 en milieu hospitalier. 1045 clusters sont en cours d'investigation et 89 départements sont en situation de vulnérabilité modérée ou élevée.
Lundi 21 septembre 2020 – Gabriel Attal ironise sur "les 50 Nuances de candidature à la présidentielle" de Xavier Bertrand :
Xavier Bertrand, qui a assumé dimanche son ambition d'être candidat en 2022, joue "les 50 Nuances de candidature à la présidentielle", a ironisé lundi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
M. Attal a raconté sur France Inter avoir participé "il y a un an" sur France 2 à une émission avec M. Bertrand qui avait alors déjà "annoncé en grande pompe sur ce plateau sa candidature à la présidentielle". "Il y a six mois j'ai ouvert un hebdomadaire, Xavier Bertrand annonçait en grande pompe sa candidature à la présidentielle. Cet été j'étais en vacances en Corse, Xavier Bertrand aussi; il a annoncé dans Corse Matin en exclusivité sa candidature à la présidentielle. Et hier (...) il a annoncé sa candidature à la présidentielle", a-t-il énuméré.
"J'ai l'impression d'être dans ce film avec Bill Murray où il y a le journaliste qui se réveille tous les matins qui a l'impression de revivre la même journée (Un Jour sans fin, NDLR), il nous fait les 50 Nuances de candidature à la présidentielle, je ne vais pas commenter à chaque fois sa candidature", a lancé Gabriel Attal. "Tout le monde a le droit, on est en démocratie, de dire qu'il veut se présenter à l'élection présidentielle. Juste, pour moi aujourd'hui, pour le gouvernement, l'élection présidentielle, c'est pas le sujet du moment" en pleine crise sanitaire du Covid-19, a-t-il conclu.
Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France, a assumé dimanche sur Europe 1 son ambition d'être candidat en 2022, en lançant des signaux à la droite LR et des piques à Emmanuel Macron.
Lundi 21 septembre 2020 – Le Gard panse ses plaies, toujours deux personnes portées disparues :
Les recherches des deux personnes portées disparues suite aux violentes précipitations qui ont frappé le Gard ce week-end ont repris lundi matin avec des équipes cynophiles et des sauveteurs en eau vive, a-t-on appris auprès des pompiers du département.
Une aide soignante de 64 ans, qui circulait en voiture samedi dans le secteur de Pont d'Hérault, est portée disparue depuis samedi. Son véhicule a été localisé plusieurs kilomètres en aval du lieu où il a été emporté par le fleuve Hérault, a précisé un communiqué du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) dimanche soir. "Il faudrait un miracle pour qu'on la retrouve vivante", avait indiqué dès dimanche matin le préfet Didier Lauga à l'AFP.
La deuxième personne portée disparue est un homme de 56 ans parti courir samedi en montagne, dans la même zone, a précisé lundi matin à l'AFP le commandant Jean-Charles Dussère, pour les pompiers du Gard. Les recherches ont lieu sur les communes de Pont d'Hérault et de Mandagout.
Alors que l'ensemble du département est retombé en zone de vigilance jaune, les services de secours ont repris leurs interventions lundi auprès de la population, avec quelque 500 foyers encore privés d'électricité sur les flancs du mont Aigoual selon les chiffres d'Enedis. Des interventions sont également prévues pour rétablir les lignes téléphoniques sur les communes de Saumane et de Saint-André-de-Valborgne.
Le préfet du Gard doit s’est rendu sur les lieux lundi matin, afin de rencontrer des sinistrés et d'évaluer l'ampleur des dégâts provoqués par les trombes d'eau tombées samedi sur les contreforts du massif des Cévennes. Gonflés par les pluies, des cours d'eau comme le Gardon ont connu des crues rapides, avec une hausse de six mètres en deux heures, forçant les autorités à évacuer plusieurs centaines de personnes par précaution.
Lundi 21 septembre 2020 – Philippe Etchebest "la boule au ventre" : le chef revient sur son échange avec Emmanuel Macron :
Le 24 avril dernier en plein confinement, Emmanuel Macron s'est entretenu avec des représentants de la restauration, de l'hôtellerie et du tourisme, des secteurs particulièrement éprouvés par la crise du coronavirus. Parmi ses interlocuteurs en visioconférence, le chef Philippe Etchebest qui réclamait la réouverture des restaurants et demandait au chef de l'Etat de mobiliser les assurances, se prêtant volontaire pour leur mettre «petit coup de pression» pour qu'ils accompagnent les restaurateurs.
Dimanche dans «Sept à Huit», le juré de «Top Chef» est revenu sur cet échange. «J'avais la boule au ventre», a-t-il indiqué avant d'estimer que la restauration n'a pas été épaulée par le gouvernement. «Les réponses de l'Etat, on n'en a pas vraiment eu en fait. On a été écouté mais on n'a pas été entendu. Il y a le chômage partiel certes mais je pense que c'était indispensable».
Le chef bordelais a ensuite prédit que les restaurants vont faire face à une «2ème vague» lorsqu'ils vont devoir rembourser les prêts garantis par l'Etat et les reports de charges décidés durant la crise. «J'ai beaucoup d'amis restaurateurs qui sont dans cette configuration qui me disent qu'ils ne savent pas comment ils vont s'en sortir. Ils ne savent pas quoi faire», a ajouté celui qui confie de son côté «tenir le choc» pour l'instant. Il considère que «le plus gros des cessations d'activités, dépôts de bilan» vont se dérouler en «novembre-décembre». «Il y a la faillite financière et la faillite morale», a-t-il dit au sujet des quatre suicides de restaurateurs à cause de la crise du covid-19, s'inquiétant qu'il y ait «plus» à venir.
Lundi 21 septembre 2020 – Blanchiment : une enquête journalistique secoue les banques :
Une vaste enquête journalistique lève le voile sur les pires pratiques des banques les plus prestigieuses de la planète.
Des montants astronomiques d'argent sale ont transité durant des années par les plus grandes institutions bancaires du monde, révèle une enquête internationale du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), qui dénonce les carences de la régulation du secteur. «Les profits des guerres meurtrières contre la drogue, des fortunes détournées des pays en développement et des économies durement gagnées volées dans le cadre d'une pyramide de Ponzi ont tous pu entrer et sortir de ces institutions financières, malgré les avertissements des propres employés des banques», détaille l'investigation, menée par 108 médias internationaux, de 88 pays.
L'enquête est fondée sur des milliers de «rapports d'activité suspecte» (SAR en anglais) adressés aux services de la police financière du Trésor américain, FinCen, par des banques du monde entier. «Ces documents, compilés par les banques, partagés avec le gouvernement, mais gardés hors de la vue du public, exposent le gouffre béant des garanties bancaires, et la facilité avec laquelle les criminels les ont exploitées», assure le média américain Buzzfeed News, en préambule de son enquête. Les documents portent sur 2000 milliards de dollars de transactions, qui ont circulé entre 1999 et 2017.
L'investigation pointe notamment du doigt cinq grandes banques -JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank, et Bank of New York Mellon- accusées d'avoir continué à faire transiter des capitaux de criminels présumés, et ce même après avoir été poursuivies ou condamnées pour faute financière. Au terme de ses recherches, Buzzfeed News affirme que «les réseaux par lesquels l'argent sale transite dans le monde sont devenus des artères vitales à l'économie mondiale».
Lundi 21 septembre 2020 – En pleine flambée de covid-19, le Taj Mahal rouvre dans l’angoisse :
Le Taj Mahal, fermé depuis 6 mois en raison de la crise du covid-19 a rouvert ses portes lundi en Inde, alors que le pays connait une flambée de cas.
Ils étaient environ 200, lundi matin, à arpenter le Taj Mahal, masque sur le nez. Le mythique monument indien a rouvert ses portes après avoir été fermé durant 6 mois en raison de la crise du nouveau coronavirus. La jauge de visiteurs ne pourra pas dépasser les 5000 par jour, soit un quart de la fréquentation habituelle et les billets devront être réservés en ligne. Un protocole strict s'applique évidemment pour le port du masque et la distanciation physique. Les visiteurs ne peuvent toucher le marbre et le fameux banc où ils s'assoient pour la fameuse photo a été plastifié afin de pouvoir être régulièrement désinfecté sans l'endommager.
Le but est bien sûr d’éviter au maximum les contaminations sur le site dont l’arrêt mettait en péril de très nombreux emplois. Mais l’angoisse est là, alors que le pays connaît une flambée des cas. L'Inde, avec 1,3 milliard d'habitants, comptabilise plus de 5,4 millions de cas de coronavirus, deuxième pays au monde le plus touché après les Etats-Unis, et enregistre près de 100.000 nouveaux cas supplémentaires chaque jour. Par ailleurs, beaucoup d'experts estiment que le nombre de cas positifs dans le pays, malgré les tests effectués chaque jour sur plus d'un million de personnes, dépasse largement les chiffres officiels. De même pour le nombre des décès (plus de 86.000 actuellement) dont beaucoup ne sont pas enregistrés correctement même en temps normal.
Edifié au XVIIe siècle dans le Nord de l'Inde, à Agra (environ 180 km au sud de New Delhi), ce mausolée de marbre blanc est le monument le plus visité du pays avec sept millions de visiteurs annuels. Joyau architectural de l'art indo-islamique, il a été construit par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse préférée, Mumtaz Mahal, morte en 1631, et figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.
Lundi 21 septembre 2020 – Protocole allégé dans les écoles :
Les règles concernant les cas contacts à un élève porteur du Covid-19 vont être assouplies dans les écoles maternelles et élémentaires à partir de mardi, a annoncé dimanche soir le ministère de l'Education. Lorsqu'un enfant sera testé positif, sa classe pourra «continuer de se tenir normalement pour les autres élèves, qui ne sont plus considérés comme cas contacts», a indiqué le ministère dans un communiqué. Jusqu'à présent, si un élève était considéré comme «cas contact», il ne pouvait revenir à l'école que si un test, réalisé sept jours après le dernier contact avec le cas confirmé, était négatif. «Le protocole d’identification des personnes cas contacts, leur isolement éventuel, la fermeture possible de classes, voire d’écoles, sera toutefois appliqué lorsque qu’il y aura au moins trois cas confirmés dans la même classe» venant de différentes familles, poursuit le ministère.
Lundi 21 septembre 2020 – Pour Blanquer, les élèves doivent être habillés de façon "correcte et républicaine" à l'école :
Invité sur RTL, Jean-Michel Blanquer a rappelé que les élèves devaient être habillés de façon correcte et républicaine lorsqu’ils vont à l’école. Des propos en réaction au mouvement #lundi14septembre lancé sur les réseaux sociaux.
Lundi dernier, des milliers d’élèves ont pris part au mouvement #14septembre lancé sur les réseaux sociaux. Le message ? Contester l’interdiction de certaines tenues jugées «indécentes» dans les établissements scolaires. Ce sont les jeunes filles, souvent la cible de critiques, qui ont été les premières à vouloir faire passer ce message, soutenues la semaine dernière par Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté. «Aujourd’hui #lundi14septembre des jeunes filles ont décidé spontanément partout en France de porter jupes décolletés crop top ou maquillage pour affirmer leur liberté face aux jugements & actes sexistes. En tant que mère, je les soutiens avec sororité & admiration», avait-elle écrit sur Twitter.
Mais le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, ne semble pas convaincu par ce débat. Invité sur RTL lundi matin, il a expliqué qu’il était important d’arriver «dans une tenue correcte à l’école». «L'école n'est pas un lieu comme les autres. Vous n'allez pas à l'école comme vous allez à la plage ou en boîte de nuit», a-t-il réagi. Et d’ajouter : «Chacun peut comprendre qu'on vient à l'école habillé d'une façon républicaine».
Jean-Michel Blanquer a justifié ses propos en indiquant qu’il s’agissait non de restreindre la liberté des élèves à s’habiller comme ils le souhaitent mais à les protéger face «à la pression» qu’ils subissent. «Nos enfants sont sous la pression de bien des choses, notamment des marques, de la mode, du regard de l’autre sur les chaussures et les vêtements… Je souhaite qu’il y ait une certaine sobriété en la matière parce que là aussi c’est un enjeu d’égalité sociale puis de protection des filles et des garçons». Et alors que les adolescentes dénoncent la sexualisation de leurs corps lorsqu’elles se mettent en jupes courtes par exemple, le ministre a affirmé être «très sensible» à cette question et «ouvert à la discussion sur ce qu'on peut faire pour améliorer cette protection», précisant toutefois que pour lui, «ça passe par justement le fait que le vêtement ne doit pas être un facteur ni de stigmatisation ni de discrimination».
Lundi 21 septembre 2020 – Jadot fustige le "mépris de classe insupportable" de certains élus écolos :
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a fustigé lundi le "mépris de classe insupportable" selon lui des élus écologistes qui ont à plusieurs reprises ces dernières semaines critiqué le Tour de France, dont un élu Vert parisien.
Vendredi soir sur Cnews, Jacques Boutault, ex-maire du IIe arrondissement de Paris, aujourd'hui adjoint à la mairie de Paris Centre, avait critiqué le patron du Tour Christian Prudhomme, en l'accusant de "faire regarder le Tour de France et filer des goodies" aux "chômeurs". "Il est là pour faire rêver les Français, il fait son job. Il leur file des gadgets inutiles, il leur vend du spectacle. N'empêche qu'on ne leur donne pas de boulot en attendant. En attendant, ils restent calés devant la télé à rêver à des exploits de types hyper dopés qui ne gagnent que parce qu'ils se font changer leur sang dans des cliniques, voire une autre forme de dopage qui n'est absolument pas détectée alors qu'il pourrait l'être facilement, c'est le dopage mécanique. Avec des moteurs, des micromoteurs cachés dans les cadres des vélos", avait déclaré Jacques Boutault.
Invité à réagir lundi sur franceinfo à ces propos, Yannick Jadot s'est dit "fatigué de ces prises de parole", en racontant avoir lui-même été sur le Tour "gamin", y avoir emmené ses enfants et le "regarder régulièrement sur (son) canapé un peu avachi". "Je ne supporte pas ce mépris, je ne supporte pas cette façon d'insulter les Français, les classes populaires, c'est un mépris de classe qui est absolument insupportable", a-t-il critiqué.
"Il faut que les écologistes - c'est l'ambition heureusement de l'extrême majorité - retrouvent le fil d'une écologie qui rassemble", car "ce n'est pas en les insultant qu'on rassemble" les Français, a-t-il insisté.
Lundi 21 septembre 2020 – Dans les rues de Minsk, la colère contre Loukachenko ne faiblit pas :
La colère ne faiblit pas à Minsk. Dimanche, une nouvelle grande manifestation a eu lieu dans les rues de la capitale bélarusse, pour protester contre le président Alexandre Loukachenko et le résultat de l'élection présidentielle du mois dernier, dont il est sorti large vainqueur malgré des accusations de fraude. Plus de 160 arrestations ont eu lieu et des véhicules blindés ont été déployés dans la ville, mais ils n'ont pas effrayé les manifestants, vêtus aux couleurs de l'opposition, le rouge et le blanc. Une cinquantaine d'arrestations supplémentaires ont été recensées en province, notamment à Grodno, Gomel et Brest.
Parmi les slogans scandés par les manifestants, certains visaient directement Vladimir Poutine, auquel Alexandre Loukachenko a demandé de l'aide face au mouvement populaire, après avoir, au début de l'été, dénoncé l'ingérence russe dans le pays. Le président russe a promis à son homologue un soutien sécuritaire si nécessaire et un prêt de 1,5 milliard de dollars.
Ce lundi, l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa, qui revendique la victoire à l'élection du 9 août et s'est réfugiée en Lituanie face aux menaces qui pèsent contre elle, a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne à Bruxelles. «N'ayez pas peur d'être libres!», a-t-elle déclaré dimanche, à l'adresse de ses soutiens. Mais les arrestations continuent parmi le Conseil de coordination de l'opposition, qu'elle a créé : Maria Kolesnikova, qui a refusé d'être conduite hors du Bélarus, est toujours emprisonnée, accusée d'avoir porté atteinte à la sécurité nationale.
Lundi 21 septembre 2020 – Abstention massive au 1er tour des législatives partielles :
Six élections législatives partielles, conséquences des municipales et de la nomination du gouvernement en juillet, ont connu leur premier tour dimanche, et les résultats déjà connus pour cinq d'entre elles montrent une abstention massive de quelque quatre électeurs sur cinq. En pleine résurgence de l'épidémie de Covid-19, l'abstention dépasse 79% dans la 1re circonscription du Haut-Rhin, 82% dans la 5e de Seine-Maritime et dans la 3e de Maine-et-Loire, 84% dans la 1re de la Réunion et atteint même 87% dans la 9e circonscription du Val-de-Marne.
Lundi 21 septembre 2020 – L'acteur Michael Lonsdale est mort :
L'acteur Michael Lonsdale, 89 ans, est décédé lundi après-midi à son domicile à Paris, a annoncé son agent Olivier Loiseau à l’AFP, confirmant une information de L'Obs. En près de soixante ans de carrière, l'acteur à la chevelure et à la barbe blanche a incarné plus de 200 rôles au cinéma, au théâtre ou encore à la télévision.
Cet acteur à la foi chrétienne chevillée au corps a obtenu en 2011 un César du Meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation de Frère Luc, moine libre et héroïque, assassiné à Tibéhirine dans "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois (Grand Prix à Cannes en 2010).
Il apparaissait encore en 2015 au cinéma dans un film de Bouli Lanners, "Les Premiers Les Derniers", puis l'an dernier, dans le court métrage pour l'Opéra de Paris "Degas et Moi", d'Arnaud des Pallières. Sa longue carrière l'a vu aussi bien jouer sous la direction de François Truffaut, dans "Baisers Volés" en 1968, qu'incarner le méchant dans "Moonraker", un James Bond de 1979.
Né à Paris le 24 mai 1931, d'une liaison entre un officier anglais et une Française, Michael Lonsdale, parfaitement bilingue, a été élevé à Londres, puis au Maroc. Il s'était confié à Paris Match sur son enfance. « Nous habitions à Casa, la seule maison à un étage qui donnait sur la prison des femmes. Elles se révoltaient en hurlant. J’avais peur. Surtout lorsque je voyais le gardien arriver avec son bâton et leur taper dessus. Ma mère, qui pour avoir grandi en Algérie parlait l’arabe, leur envoyait des cigarettes et du chocolat. »