Jeudi 20 août – point sur le Coronavirus le 19 août au soir :
La France a dépassé ces dernières 24 heures les 3.700 nouveaux cas de Covid-19, une progression inédite depuis mai, selon les chiffres publiés mercredi par la direction générale de la santé (DGS).
Selon ce décompte, 3.776 nouveaux diagnostics positifs ont été enregistrés sur la dernière journée écoulée, contre 2.238 mardi. Et depuis mai, la barre des 3.000 nouveaux cas n'avait été franchie qu'à deux reprises, samedi et dimanche dernier. Au total, 16.747 personnes ont été dépistées positives au Covid-19 sur les sept derniers jours.
"Près d’un tiers des départements dépassent, au cours des sept derniers jours, le seuil de vigilance de 10 nouveaux tests RT-PCR positifs pour 100.000 habitants", selon la DGS, qui cite notamment l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les hôpitaux français ont admis 162 nouveaux patients atteints de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, contre 185 mardi. Au total, 4.806 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, un chiffre en baisse (elles étaient 4.823 mardi). Le nombre de patients en réanimation (374) a légèrement baissé par rapport à la veille (380). 31 patients ont été admis dans des services de réanimation, contre 28 lundi.
30.468 personnes sont décédées en France depuis le début de l'épidémie (soit 17 décès depuis mardi), dont 19.957 au sein des établissements hospitaliers et 10.511 en établissements sociaux et médico-sociaux (un chiffre qui date de mardi et sera actualisé le 25 août).
Le pourcentage de tests positifs continue à légèrement augmenter, à 3,1% contre 3% mardi et 21 nouveaux foyers de cas groupés (clusters) ont été détectés, a aussi indiqué la DGS.
Jeudi 20 août – Bélarus : l'UE ne reconnaît pas le résultat de l'élection présidentielle :
L'Union Européenne ne reconnaît pas le résultat de l'élection présidentielle au Bélarus, ont déclaré mercredi 19 août le président du Conseil Charles Michel et la chancelière allemande Angela Merkel, après un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l'UE. Assurant que l'Union était «aux côtés» du peuple de ce pays, M. Michel a ajouté que l'UE allait «bientôt» prendre des sanctions contre un nombre «substantiel» de dirigeants du régime d'Alexandre Loukachenko, responsables «de violences, de répressions et de fraudes électorales».
« Nous soutenons fermement le droit du peuple bélarusse à déterminer son propre destin», a insisté Charles Michel, affirmant l'unité des 27 sur le sujet après leur réunion par visioconférence. La chancelière Merkel a souligné que les Bélarusses devaient «trouver leur propre voie», avant d'appeler à un dialogue national incluant M. Loukachenko. «Les gens au Bélarus savent ce qu'ils veulent (...) C'est pourquoi nous voulons une voie indépendante pour le Bélarus où les conditions politiques sont décidées par le pays lui-même» de manière «pacifique et par le dialogue», a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs révélé que M. Loukachenko n'avait pas souhaité s'entretenir avec elle au téléphone.
Interrogée sur la question de savoir si l'UE prônait une nouvelle élection, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a répondu que c'était la population elle-même qui demandait un nouveau scrutin «libre et équitable». «Nous soutenons le peuple bélarusse pour qu'il choisisse le chemin qu'il veut suivre», a-t-elle ajouté. De son côté le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré à l'issue du sommet de l'UE qu'une nouvelle élection présidentielle devait avoir lieu, estimant que celle du 9 août «ne pouvait pas être considérée comme juste, libre et démocratique».
Il a ajouté qu'à la demande de la Pologne, les 27 s'étaient mis d'accord pour impliquer des organisations internationales comme l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe), «afin de pouvoir éventuellement aussi soutenir le processus de démocratisation, par exemple en supervisant la préparation des prochaines élections, si la situation évolue de cette manière». Les 27 dirigeants européens se sont réunis par visioconférence pour un sommet extraordinaire sur la crise au Bélarus, au 11e jour de manifestations dans ce pays. Juste avant la réunion, la figure de proue de l'opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa, avait exhorté les 27 de l'UE à rejeter les résultats de la présidentielle du 9 août qu'elle a qualifiée de «frauduleuse».
Jeudi 20 août – Mali : le colonel Assimi Goita se présente comme le chef de la junte :
Un officier malien, le colonel Assimi Goita, s'est présenté mercredi comme le chef de la junte qui a renversé la veille le président Ibrahim Boubacar Keïta et estimé que le Mali "n'a plus droit à l'erreur". "Je me présente: je suis le colonel Assimi Goita, le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP)", a-t-il déclaré à la presse en fin d'après-midi.
"Le Mali se trouve dans une situation de crise socio-politique, sécuritaire. Nous n'avons plus le droit à l'erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus (de tout), le Mali d'abord", a-t-il dit, entouré de militaires armés.
Le colonel Goita était apparu à la télévision dans la nuit de mardi à mercredi lors de l'annonce par un groupe de militaires de la création de ce comité qui a poussé à la démission le président Keïta, mais il n'avait pas pris la parole.
Il s'exprimait mercredi après avoir rencontré des hauts fonctionnaires au siège du ministère de la Défense. "Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l'Etat", a-t-il expliqué. "Suite à l'événement d'hier qui a abouti au changement de pouvoir, il était de notre devoir de donner notre position à ces secrétaires généraux pour qu'ils puissent travailler", a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron a estimé mercredi que "la lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l'État de droit sont indissociables", à propos de la situation au Mali où des militaires ont renversé mardi le président Ibrahim Boubacar Keïta. "En sortir, c'est provoquer l'instabilité et affaiblir notre combat. Ce n'est pas acceptable", a poursuivi le président français sur Twitter, en appelant à ce que le pouvoir soit "rendu aux civils", que "des jalons (soient) posés pour le retour à l'ordre constitutionnel" et que le président malien et son Premier ministre soient libérés.
Jeudi 20 août – Désastre en Californie, l’état d’urgence décrété :
Gavin Newsom sonne l’alerte. Le Gouverneur de Californie a déclaré mardi l’état d’urgence dans toute la Californie, qui continue de faire face à de violents incendies. Mercredi, des flammes faisaient route vers des zones habitées au nord de l’Etat, à l’ouest de Vacaville. Environ 100 000 habitants ont reçu l’ordre d’évacuer entre San Francisco et Sacramento, alors que les collines partaient en fumées non loin de leurs propriétés. «Il y a de nombreux endroits où les gens essaient de partir, et nous travaillons à rendre leur départ possible», a déclaré à CNN un porte-parole du shérif du comté de Solano à CNN. Dans les comtés de Napa, Sonoma et Solano, cet incendie déjà a brûlé près de 13 000 hectares de végétation.
«Nous déployons toutes les ressources disponibles pour assurer la sécurité des communautés alors que la Californie se bat contre les incendies dans des conditions extrêmes», a déclaré Gavin Newsom, dans un communiqué, avant de poursuivre : «La Californie et ses partenaires fédéraux et locaux travaillent de concert pour relever le défi et rester vigilants face à des conditions météorologiques toujours dangereuses.». Les vents violents et les températures caniculaires qui frappent l'Etat n'arrangent en rien le travail des pompiers déployés. Au total, selon le Los Angeles Times, plus de 30 incendies grignotent actuellement la Californie.
Jeudi 20 août – Parti socialiste : Olivier Faure à l’épreuve de la division :
Avant le congrès, le PS est à nouveau traversé par ses vieilles lignes de fracture.
C’est reparti pour un tour ! A la faveur des dernières municipales, le PS a repris du rose aux joues. «Aujourd’hui, il y a à nouveau un toit et des murs porteurs», se félicite son patron, Olivier Faure. Mais ce dernier n’a pas eu le temps de savourer ces victoires qu’il doit déjà subir les assauts d’une partie des siens. « On voit bien que le PS n’existe pas, qu’il n’a pas de ligne», déclare Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien bras droit de François Hollande. En cause, l’alliance avec les écologistes et le renversement des rapports de force ces deux dernières années. «Jusque-là, les socialistes avaient été assez hégémoniques», s’amuse Jean-Christophe Cambadélis, leur ancien patron. Mais, depuis, c’est au tour d’EELV. «Et ils reproduisent nos erreurs», s’inquiète Luc Carvounas, maire socialiste d’Alfortville. Ainsi, les écologistes ont déjà fait savoir qu’ils partiraient avec leurs têtes de liste aux régionales. Aux socialistes de s’adapter. L’enjeu: être en position d’imposer aux autres forces de gauche son candidat à la présidentielle. Alors, au PS, ça grogne. «Le dépassement oui, martèle Stéphane Le Foll, mais pas l’effacement. La ligne des Verts n’est pas une ligne gagnante.» "Les socialistes ne peuvent gagner seuls, mais personne ne peut gagner sans les socialistes", martèle Olivier Faure
Olivier Faure défend sa stratégie et a pensé les journées d’été du PS à Blois à la fin août comme le «rendez-vous de la gauche d’après. Il faut arrêter de vivre en vase clos», dit-il. Les écologistes seront présents, comme les radicaux de gauche, les représentants de Place publique, de Nouvelle Donne, La France insoumise, et même des dissidents de LREM. Olivier Faure devrait y annoncer la tenue d’un congrès à la fin de l’année. Pour l’instant, aucun concurrent ne s’est déclaré – Stéphane Le Foll jure ne pas être intéressé, tout comme « aujourd’hui » Luc Carvounas. «Ce congrès doit dire aux 30000 militants qui restent à quoi on sert, assure ce dernier. Est-ce qu’on se recroqueville sur nos territoires, et on met en place une extinction programmée en prenant le toboggan emprunté par le PC et le PRG, ou est-ce qu’on essaie de rebondir? Il faut qu’on définisse une doctrine, une ligne.»
Jeudi 20 août – Obama livre sa plus violente charge contre Trump : "Il ne s'est pas élevé au niveau" :
Depuis trois ans et demi, Barack Obama charge à demi-mot son successeur. Mais mercredi, au troisième jour de la convention démocrate, l'ancien président n'a pas retenu ses coups contre Donald Trump. Dans une charge d'une virulence inédite pour le démocrate, il a déclaré : «J'ai espéré, pour le bien de notre pays, que Donald Trump prendrait le métier au sérieux, qu'il sentirait le poids de la fonction et se découvrirait un respect pour la démocratie placée entre ses mains. Mais il ne l'a jamais fait. Depuis près de quatre ans maintenant, il n'a pas montré le moindre intérêt à travailler, aucun intérêt à chercher des points communs, aucun intérêt à utiliser le pouvoir de sa fonction pour aider quiconque à part lui-même et ses amis, aucun intérêt pour considérer la présidence pour plus qu'une émission de télé-réalité qu'il peut utiliser pour obtenir l'attention dont il a besoin. Donald Trump ne s'est pas élevé au niveau de la fonction car il ne le peut pas.»
«Les conséquences de cet échec sont graves», a poursuivi le démocrate : «170 000 Américains sont morts. Des millions d'emplois ont disparu alors que ceux au-dessus ont engrangé plus que jamais. Notre pires instincts se sont relâchés, notre fière réputation à l'étranger a été sévèrement abîmée et nos institutions démocratiques sont menacées comme jamais.»
Barack Obama a ensuite vanté les mérites de son ami Joe Biden, qu'il a sélectionné pour être son vice-président il y a 12 ans : «Pendant huit ans, Joe était le dernier dans la pièce lorsque j'étais confronté à une décision importante. Il a fait de moi un meilleur président, il a la personnalité et l'expérience de faire de nous un meilleur pays.» Kamala Harris, son «amie», a elle aussi reçu ses louanges : «Il a choisi une partenaire idéale qui est plus que préparée pour la fonction, quelqu'un qui sait ce que c'est de dépasser les barrages et qui s'est bâti une carrière en aidant les autres à accomplir leur rêve américain.»
Jeudi 20 août – L'opposant russe Navalny hospitalisé pour "empoisonnement", annonce sa porte-parole :
Le leader d'opposition russe Alexeï Navalny est en soins intensifs après avoir été apparemment empoisonné, a déclaré sa porte-parole jeudi sur Twitter. Alexeï Navalny était dans un vol de la Sibérie pour Moscou quand l'avion a dû atterrir en urgence en raison de la dégradation subite de son état de santé, selon sa porte-parole, Kira Yarmysh. "Alexeï a été empoisonné, intoxiqué", et "se trouve désormais en soins intensifs", a-t-elle tweeté.
"Nous pensons qu'Alexeï a été empoisonné avec quelque chose mélangé à son thé. Il n'a rien bu d'autre ce matin", a-t-elle précisé, en ajoutant: "Les médecins ont dit que le poison avait été absorbé rapidement à travers la boisson chaude". L'agence de presse d'Etat Tass a confirmé qu'Alexeï Navalny avait été admis à l'unité de soins intensifs du service de toxicologie aux urgences de l'hôpital d'Omsk, en Sibérie.
Principal opposant au président russe Vladimir Poutine, cet avocat de 44 ans, dont les publications anticorruption sont abondamment partagées sur les réseaux sociaux, a déjà souffert d'attaques physiques dans le passé. Il avait notamment été aspergé dans les yeux par un produit désinfectant à la sortie de son bureau en 2017. M. Navalny, ses partisans et leurs familles font régulièrement l'objet d'interpellations, de perquisitions et de pressions policières dans toute la Russie.
Jeudi 20 août – La sécheresse déboussole l’agriculture :
Dans les champs et les vergers, rien ne se passe comme d’habitude. Jamais, depuis 1959, un mois de juillet n’avait enregistré de si faibles précipitations. Cette sécheresse dure depuis le printemps, et, conjuguée aux fortes pluies de l’automne précédent, elle perturbe l’agriculture, bouleverse les calendriers et détériore les rendements. En Bourgogne, les vendanges débutent avec un mois d’avance dans les 4500 exploitations. « Nous n’avons jamais commencé si tôt, même en 2003 », assure Thiébault Huber, président de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne, qui s’attend à un millésime intéressant. Le blé, semé lors d’un automne pluvieux, n’a pas pu enfoncer ses racines profondément dans le sol. Il a tellement souffert que cette année sera la troisième plus mauvaise récolte en vingt-cinq ans ans. Les cours sur ce marché mondial n’ayant pas grimpé, les prix ne compenseront pas la moindre production.
« Les producteurs accuseront des baisses de revenu à cause des rendements décevants », prévoit Nathan Cordier, responsable de l’analyse de marché chez Agritel, société de conseil sur les marchés agricole et agro-alimentaire.Il redoute aussi que « la canicule mette en danger les cultures d’été, comme le maïs et le tournesol, grâce auxquelles les cultivateurs auraient pu limiter les pertes ». La récolte des fruits de la vallée du Rhône, victimes d’un hiver doux et de gelées, s’annonce mauvaise. Celle des abricots, par exemple, devrait être la pire depuis 12 ans –même si, dans ce cas, la hausse des prix devrait limiter les pertes de chiffre d’affaires. Alors que les deux tiers des céréales produites en France sont destinés à l’alimentation animale, les éleveurs ne sont pas épargnés. Ils ont commencé à puiser dans leurs stocks de fourrage d’hiver, les bêtes ne pouvant plus s’alimenter dans des prairies brûlées par le soleil.
Jeudi 20 août – "un nouveau confinement ne serait plus toléré" dans les Ehpad, affirme Brigitte Bourguignon :
Dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), mis sous cloche au printemps, "un nouveau confinement ne serait plus toléré, a affirmé jeudi la ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, plaidant pour un dépistage "systématique" et un isolement "ciblé" des résidents.
"Un nouveau confinement ne serait plus toléré ni par les résidents ni par les familles ni même par le personnel qui a très mal vécu les choses parfois", a déclaré Mme Bourguignon sur LCI. L'interdiction totale des visites dès le 11 mars, puis leur retour progressif depuis le 20 avril "a été nécessaire, parce qu'il y a eu un temps de sidération, où il a fallu s'adapter (et) réagir", a-t-elle rappelé. Sur les 30.000 personnes mortes du coronavirus dans le pays, plus de 14.000 étaient des résidents d'Ehpad, selon les données de Santé publique France.
Mais aujourd'hui "les établissements sont prêts" et disposent de stocks suffisants d'équipements de protection contre le Covid. "Vous n'entendrez plus d'établissement vous parler de moyens matériels", a même assuré la ministre.
Jeudi 20 août – Emmanuel Macron : "Le gouvernement incarne le dépassement des clivages traditionnels" :
Le 3 juillet dernier, Emmanuel Macron nommait Jean Castex Premier ministre en lieu et place d'Edouard Philippe. Le président de la République a confié à Olivier Royant combien il avait été «satisfait du gouvernement précédent». «J’ai été très heureux des trois années écoulées avec le gouvernement d’Edouard Philippe et ses équipes.». Pour autant, ajoute-t-il, «il y a des choses qui ont été bonnes ; d’autres, moins bonnes», dont il assume la responsabilité. Le président de la République explique qu’il fallait «pour (le) nouveau chemin, un nouvelle équipe». «Ce n’est pas un virage, mais une nouvelle étape, un nouveau chemin», répète-t-il.
Dans le gouvernement de Jean Castex, il y a «peut-être plus de complémentarité dans ce gouvernement avec des personnalités fortes qui ont un ancrage territorial.» Plus loin, il insiste : «Ce gouvernement incarne le dépassement des clivages traditionnels et la volonté d’engagement de personnalités issues de tous les horizons». Il détaille les thématiques du séminaire de rentrée du 2 septembre prochain «la lutte contre le Covid-19 et la reconstruction avec le plan de relance, «les deux plus grands combats avec également, le patriotisme républicain, l’école, la lutte contre les séparatisme, la lutte contre les discriminations.»
Jeudi 20 août – Fêtes organisées en plein Covid : Los Angeles coupe l’électricité de certaines maisons :
Voilà plusieurs semaines que le maire de Los Angeles s’alarme des nombreuses fêtes privées organisées alors que les Etats-Unis continuent de se battre contre la pandémie de nouveau coronavirus. Au début du mois d’août, Eric Garcetti avait mis en garde les habitants, expliquant qu’il ferait couper l’eau et l’électricité de certaines maisons, afin de mettre un terme à ces soirées interdites. Après les mots, les actions.
Récemment, le célèbre «TikTokeur» américain Bryce Hall a vu toutes les installations de sa maison de location privées d’électricité. Il s’est fait rappeler à l’ordre à plusieurs reprises pour les fêtes géantes organisées chez lui, malgré les règles mises en place par l’Etat de Californie. «Malgré plusieurs mises en garde, cette maison s’est transformée en boîte de nuit, accueillant une grande quantité de gens et violant donc de fait les ordres liés à la santé publique», a réagi mercredi le maire dans un communiqué. «La ville a donc déconnecté ses installations afin de mettre un terme à ces fêtes qui mettent en danger la communauté», a-t-il ajouté.
Samedi soir, la police avait déjà rendu visite au jeune homme, qui vit avec deux autres personnalités de l’application TikTok, Noah Beck et Blake Gray. Elle avait affiché de nombreux messages sur la propriété, rappelant aux résidants qu’ils risquaient des problèmes avec la justice s’ils continuaient ainsi. «Avec plus de 2000 habitants de Los Angeles – et plus de 170 000 Américains – morts du Covid-19, nous devons faire en sorte que chaque résident respecte les mesures afin d’arrêter la contamination de ce virus. Et cela implique de ne pas organiser ou assister à des fêtes qui les mettent eux, ou leurs voisins, ou d’autres, en danger», a encore lancé le maire de Los Angeles. Au total, en un week-end, la police a dû intervenir dans 13 maisons différentes et l’électricité a été coupée dans au moins trois d’entre elles, rapporte le «Los Angeles Times».
Jeudi 20 août – Gérald Darmanin en guerre contre les trafiquants de drogue :
«Ce sont les trafiquants de drogue qui vont arrêter de dormir». La phrase du nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tout de la formule choc préparée. En déplacement dans le Val-de-Marne -il s'est rendu à la cité du Moulin à Ivry-sur-Seine puis au commissariat de Créteil-, l'ancien maire de Tourcoing a martelé un discours très volontariste contre le trafic de stupéfiants. Un discours destiné aux trafiquants, donc, mais aussi à ceux qui en subissent les tourments au quotidien, «les honnêtes gens», pour reprendre les termes exacts de sa déclaration. «L’Etat ne lâchera rien face à ce fléau qui gangrène de nombreux quartiers et le quotidien de ceux qui y vivent», a-t-il également déclaré.
Gérald Darmanin s'est aussi voulu ferme à l'encontre des consommateurs de stupéfiants. «À partir du 1er septembre, tout consommateur de stupéfiants sera sanctionné par une amende importante, que ce soit pour une barrette de shit ou un gramme de cocaïne. Et ce sera vrai partout en France, dans les quartiers de Créteil comme dans le 16ème arrondissement de Paris», a-t-il ajouté.
Le 25 juillet en déplacement à Nice, justement en compagnie de Gérald Darminin, le Premier ministre Jean Castex avait déja annoncé la forfaitisation des délits de stupéfiants. Elle «sera généralisée dès la rentrée», avait-il annoncé. Cette mesure aidera les forces de l'ordre à «appliquer une sanction sans délai» et devrait se montrer efficace «contre les points de revente qui gangrènent les quartiers», a affirmé le chef du gouvernement.
Jeudi 20 août – L'Auvergne, eldorado des touristes à l'heure du coronavirus :
Beaucoup de Français ont choisi l'Auvergne pour leurs vacances estivales. Dans le Puy-de-Dôme, département phare du tourisme vert, la saison s'annonce "exceptionnelle, voire record".
"On profite du vert et on évite la foule!": à l'image de Lauriane Falkenau, venue de l'Oise, les touristes en quête de grands espaces ont plébiscité l'Auvergne, qui a bénéficié des effets cumulés du coronavirus et de la canicule. Dans le Puy-de-Dôme, département phare du tourisme vert, la saison s'annonce "exceptionnelle, voire record", relève une responsable de la mission Tourisme du conseil départemental, même si les chiffres définitifs ne seront pas connus avant plusieurs mois.
Symbole de ce succès, la fréquentation du téléphérique qui permet de rallier le Puy de Sancy, point culminant du Massif central et plus haut volcan de métropole, a bondi de 53% en juillet par rapport à 2019, pourtant déjà une bonne saison. Le nombre de visiteurs sur le site internet de l'Office de tourisme du Sancy a été multiplié par deux en juin et juillet, selon son directeur Luc Stelli. Et début août, les prévisions d'hébergement étaient en augmentation de 12%..
Dans les Combrailles, territoire rural situé dans le nord-ouest du département, les points d'accueil de l'Office de tourisme ont enregistré 12% de demandes supplémentaires, souligne Marie Lepissier, directrice de l'organisme. Aux Ancizes (Puy-de-Dôme), le vélorail -engin à cinq places qui permet de parcourir une voie ferrée en pédalant- inauguré en juin affiche complet une semaine à l'avance. Face à l'affluence, "nous avons embauché du personnel supplémentaire" et "ajouté deux créneaux", en plus des trois prévus chaque jour, explique Nicolas Lecoint, employé du site.