Mercredi 19 août – point sur le Coronavirus le 18 août au soir :
Le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 a progressé de 2.238 en 24 heures portant le total des cas à 16.129 sur la semaine, selon les chiffres publiés mardi par la direction générale de la santé (DGS). Les hôpitaux français ont admis 185 nouveaux patients atteints de Covid-19 au cours des dernières 24 heures contre 234 lundi.
Au total, 4.823 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19. 28 patients ont par ailleurs été admis dans des services de réanimation, contre 34 lundi. Au total, 380 personnes se trouvent en réanimation pour une infection au coronavirus (avec toutefois un solde global négatif puisque c'est quatre de moins que la veille).
30.451 personnes sont décédées en France depuis le début de l'épidémie (soit 22 décès depuis lundi), dont 19.940 au sein des établissements hospitaliers et 10.511 en établissements sociaux et médico-sociaux - un chiffre qui vient d'être actualisé et le sera à nouveau dans une semaine.
Le pourcentage de tests positifs continue à augmenter, à 3% contre 2,9% lundi et 29 nouveaux foyers de cas groupés (clusters) ont été détectés, a aussi indiqué la DGS, qui recommande toujours activement le port du masque et les respects des autres gestes barrières comme le lavage des mains et la distanciation physique dès qu’elle est possible.
Mercredi 19 août – Le port du masque va être "systématisé" en entreprise :
Le port du masque sera "systématisé" en entreprise, y compris dans les open space, a annoncé mardi à l'AFP Elisabeth Borne, à l'issue d'une rencontre avec les partenaires sociaux, rejoignant les appels récents émis par plusieurs infectiologues pour réduire les risques de contamination. "Il est nécessaire de systématiser, comme l'a préconisé le Haut conseil de la santé publique (HCSP), le port du masque dans tous espaces de travail qui sont clos et partagés", comme les "salles de réunions, couloirs, vestiaires, open space", a indiqué la ministre du Travail, après deux heures de visioconférence avec les représentants syndicaux et patronaux.
Cette rencontre visait à préparer la mise à jour du "protocole de déconfinement" qui désormais va s'intituler "protocole national pour assurer la santé et la protection des salariés en entreprise dans la période de crise santiaire". Le protocole actuel impose le masque uniquement quand la distanciation d'un mètre n'est pas respectée. Qu'en sera-t-il du coût de ce dispositif, qui doit entrer en vigueur "fin août", selon Mme Borne? "Il s'agit de la sécurité et de la santé des salariés, donc c'est clairement de la responsabilité de l'employeur", a déclaré la ministre, répondant ainsi à des inquiétudes syndicales. "La distanciation du mètre reste d'actualité en entreprise", a aussi ajouté la ministre.
Les indicateurs statistiques de contaminations sont repartis à la hausse depuis le dernier protocole, inquiétant autorités sanitaires et gouvernement, qui craignent une deuxième vague susceptible de faire tanguer de nouveau le système hospitalier et l'économie. Devant les obligations de porter le masque à l'extérieur prises dans certaines villes, comme Paris et Marseille, plusieurs médecins militent pour qu'il devienne obligatoire dans les espaces clos que sont les entreprises.
Mercredi 19 août – Les Coréens du Nord seraient obligés d’abandonner leurs chiens pour qu’ils soient mangés :
Selon un média sud-coréen, le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un a pris la décision d’interdire les chiens de compagnie à quatre pattes. Les maîtres doivent abandonner leurs toutous pour qu’ils soient mangés.
Pour Kim Jong-Un, les chiens de compagnie symbolisent la «décadence» du capitalisme. Alors, il aurait tout bonnement interdit la possibilité d'en avoir. En plus, le dictateur coréen obligerait les maîtres à abandonner leurs animaux, selon le journal sud-coréen «Chosun Ilbo» repris par le «Daily Mail». Selon une source anonyme citée par le média asiatique, les autorités confisquent les chiens et les tuent parfois. «Certains animaux sont envoyés dans des zoos d’état ou vendus à des restaurants de chiens», explique-t-elle.
Difficile de vérifier si cette pratique existe vraiment, les deux parties de la Corée étant toujours officiellement en guerre. Pour autant, une étude de 2019 de l’ONU établit que 43% des nord-Coréens ont besoin d’une aide humanitaire et 10 millions sont en situation de pénurie alimentaire imminente. Dans les années 1990, une grande pénurie alimentaire avait tué entre 1,3 et 1,5 million d’habitants dans le pays. En Corée du Sud, en Chine ou au Vietnam, la consommation de viande de chien fait régulièrement débat : tradition ou maltraitance animale ? Selon l'AFP, un million de chiens sont consommés chaque année en Corée du Sud. En 2018, les autorités avaient voulu faire interdire les plats à base de chien pendant les Jeux Olympiques de Pyeongchang, sans succès.
Mercredi 19 août – En Arctique, la banquise fond plus vite que prévu, nouvelle étude inquiétante :
En Arctique, la banquise fond plus vite que les modélisations actuelles le prédisent, ont averti mardi des chercheurs de l'Université de Copenhague. "Nos analyses des conditions dans l'océan Arctique montrent que nous avons clairement sous-estimé le taux d'augmentation de la température dans l'atmosphère au plus proche du niveau de la mer, laquelle a finalement fait fondre la banquise plus rapidement que nous l'avions prévu", a expliqué Jens Hesselbjerg Christensen, professeur de climatologie, dans un communiqué de l'Université.
Selon les auteurs de l'étude publiée fin juillet dans la revue Nature, la hausse exceptionnelle de la température observée actuellement dans l'Arctique n'a de précédent qu'une augmentation similaire lors du dernier âge de glace. A cette époque, les températures sur la calotte glaciaire groenlandaise ont augmenté plusieurs fois, entre 10 et 12 degrés, sur une période de 40 à 100 ans.
Mercredi 19 août – Donald Trump autorise les forages pétroliers dans une zone naturelle protégée en Alaska :
Le gouvernement de Donald Trump a approuvé lundi un programme ouvrant la voie à des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, en Alaska, où vivent des ours polaires. La vente de concessions pétrolières dans le refuge national de la faune arctique pourrait commencer "dès la fin de l'année", a précisé le ministre de l'Intérieur David Bernhardt au Wall Street Journal.
Le programme de forage concerne une zone côtière d'environ 70.000 kilomètres carrés, soit la taille de l'Irlande, longeant l'océan Arctique dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, où vivent des ours polaires et des caribous. Il "pourrait créer des milliers de nouveaux emplois et générer des dizaines de milliards de dollars", a affirmé M. Bernhardt à des journalistes, selon le site américain The Hill.
Cette décision ponctue 30 années d'efforts de la part des compagnies pétrolières et de dirigeants de l'Alaska pour exploiter les ressources de ce refuge national.
De nombreuses associations environnementales dénoncent depuis les années 1980 ces projets de forage dans cette zone protégée. "L'administration Trump continue sa course pour liquider la dernière zone naturelle sauvage de notre pays, mettant en danger les peuples indigènes et la nature emblématique qui en dépend", a commenté dans un communiqué Adam Kolton, directeur de l'association de protection de l’environnement Alaska Wilderness League. "Nous allons continuer à combattre cela à tous les niveaux, devant les tribunaux, au Congrès et dans les conseils d'administration", a-t-il ajouté.
Mercredi 19 août – Mutinerie en cours au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta arrêté :
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Boubou Cissé ont été arrêtés mardi en fin d'après-midi par des militaires en révolte, a affirmé un des chefs de la mutinerie, tandis que des soldats fraternisaient avec des manifestants qui réclament depuis des mois le départ du chef de l'Etat. "Nous pouvons vous dire que le président et le Premier ministres sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui" (au domicile du chef de l'Etat à Bamako), a déclaré à l'AFP un des chefs de la mutinerie, qui a requis l'anonymat.
Selon un autre militaire dans le camp des mutins, les deux dirigeants sont "dans un blindé en route pour Kati", où se trouve le camp Soundiata Keïta, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, point de départ de la mutinerie en début de journée. Les mutins ont ensuite pris le contrôle du camp et des rues adjacentes, avant de se diriger en convoi vers le centre de la capitale, selon un correspondant de l'AFP.
Dans Bamako, ils ont été acclamés par des manifestants rassemblés pour réclamer le départ du chef de l'Etat aux abord de la place de l'Indépendance, épicentre de la contestation qui ébranle le Mali depuis plusieurs mois, avant de se diriger vers la résidence du président Keïta, selon la même source.
Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu de la crise qui s'est déclenchée à Bamako avec ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, ivoirien Alassane Ouattara et sénégalais Macky Sall, et il a exprimé "son plein soutien aux efforts de médiation en cours des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Mercredi 19 août – L’envol du grand requin blanc :
Le spécialiste des squales Chris Fallows est parvenu à photographier, au Cap, la technique de chasse si particulière des grands requins blancs.
Jusqu’à quelle hauteur les grands requins blancs du Cap peuvent-ils jaillir hors de l’eau pour chasser leur proie ? Dans l’émission «Air Jaws», diffusée sur la chaîne Discovery Channel, des spécialistes des requins et photographes sous-marins professionnels se sont intéressés à cette donnée. C’est ce qu’ils appellent le «breaching», le moment où le squale, tapi dans les profondeurs, s’élance à toute vitesse vers la surface pour happer sa proie.
Mi-juin, c’était au tour de Chris Fallows d’immortaliser les sauts de requins. Ce Sud-Africain de 47 ans, qui a dédié sa vie carrière aux grands prédateurs, s’est allongé sur une plate-forme flottante, elle-même remorquée par un bateau, afin de se trouver au plus près des animaux (moins de 3 mètres). En accrochant un leurre au bout d’une corde, il a ainsi pu immortaliser des envolées plus impressionnantes les unes des autres.
Mercredi 19 août – La rentrée scolaire se profile entre allocation majorée et crainte du reconfinement :
À partir de mardi, l’allocation de rentrée scolaire est versée par la CAF (sauf à la Réunion et à Mayotte où elle est versée depuis le 4 août). Environ 470 euros sont alloués pour un enfant de 6 à 10 ans, 490 pour un enfant de 11 à 14 ans et plus de 500 pour un adolescent de 15 à 18 ans. Ces sommes, perçues par les foyers les plus modestes, sont bien supérieures aux années précédentes. Le 15 juillet, Jean Castex avait annoncé la revalorisation de cette aide à hauteur de 100 euros, prenant en compte la crise sanitaire et économique du Covid-19.
Selon «Le Monde», cinq millions d’enfants et trois millions de familles bénéficient de ces aides. Pour autant, tous les parents d’élèves doivent supporter l'augmentation des dépenses de rentrée scolaire, évaluée à 6,2% par rapport à 2019 selon la Confédération syndicale des familles (CSF).
Cette évolution ne prend pas en compte les dépenses pour des produits sanitaires, comme les gels hydroalcooliques ou les masques. Pour Aminata Koné, secrétaire générale de la CSF, ces surplus représentent un «coût important». «Pour le moment, nous n'avons pas de propositions permettant de dire que l'Etat a envie de prendre en compte ce coût supplémentaire», explique-t-elle.
Mercredi 19 août – Au Bélarus, les manifestations contre la réélection de Loukachenko se poursuivent :
Le mouvement populaire bélarusse à nouveau endeuillé. Mercredi, un nouveau manifestant est décédé : Guennadi Choutov, 43 ans, avait été blessé par balle le 11 août, à Brest, dans l'ouest du pays, où les autorités ont reconnu l'utilisation de balles réelles. Il s'agit du troisième décès d'un manifestant depuis le 9 août et le début des protestations contre la réélection d'Alexandre Loukachenko, violemment réprimées par le pouvoir. De nouvelles manifestations ont lieu ce mercredi, ainsi qu'une poursuite du mouvement de grève des industries vitales du pays.
Les autorités bélarusses ont confirmé la mort du quadragénaire, alors que la situation du pays sera au coeur du sommet extraordinaire de l'Union européenne ce mercredi. La veille, rappelle l'AFP, les dirigeants européens ont appelé Vladimir Poutine à faire pression sur son allié Loukachenko, qu'il soutient prudemment ces derniers jours.
Svetlana Tikhanovskaïa, figure de proue de l'opposition qui s'est réfugiée en Lituanie la semaine dernière, a appelé l'UE à rejeter le résultat de l'élection controversée, qui a vu la réélection d'Alexandre Loukachenko avec plus de 80% des voix. «Les élections du 9 août n'ont été ni équitables ni transparentes. Les résultats ont été falsifiés. Les gens, qui sont allés défendre leur vote dans les rues de leurs villes partout au Bélarus, ont été brutalement battus, emprisonnés et torturés par le régime qui s'accroche désespérément au pouvoir», a-t-elle déclaré. L'opposition s'est organisée au sein d'un «conseil de coordination» qui compte notamment la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch et Ales Bialiatski, directeur de la principale organisation bélarusse
Mercredi 19 août – Loos-en-Gohelle, du charbon à l'écologie :
Comment sortir de la pauvreté quand on est né du charbon, que l’économie est sinistrée depuis la fermeture des mines ? Grâce à la volonté d’un maire écolo et de ses administrés, depuis vingt ans, Loos-en-Gohelle invente un nouveau vivre-ensemble, vertueux et efficace. Dans cette ville durable, avec ses entreprises innovantes et ses champs zéro phyto, passer du noir au vert ne s’est pas fait sans embûches. Histoire d’une aventure modèle.
« Au nord, c’étaient les corons, la terre c’était le charbon, le ciel c’était l’horizon, les hommes, des mineurs de fond », chantait Pierre Bachelet. Loos-en-Gohelle, une commune de 6 800 habitants, jouxtant la ville de Lens, garde les traces de cette glorieuse période industrielle. Dès l’arrivée, impossible de rater les terrils les plus hauts d’Europe. Ces pyramides noires témoignent du passé minier de la cité. Le maire, Jean-François Caron, en a fait une fierté, prenant la tête du combat pour faire classer l’ancien bassin charbonnier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l’Unesco. Désormais, 150 000 touristes viennent chaque année visiter ces vestiges. « La réappropriation culturelle de notre histoire est fondamentale, insiste l’édile. J’ai fait en sorte qu’on travaille notre mémoire collective et notre système de valeurs. On ne peut pas construire si on n’a pas d’estime de soi, si on se renie, si on ne sait plus où l’on habite. »
Mercredi 19 août – La Chine a la tête sous l’eau :
Des inondations dans le sud-ouest de la Chine ont ravagé des routes et provoqué l'évacuation de dizaines de milliers d'habitants, un média d'Etat avertissant mercredi que le barrage géant des Trois-Gorges est soumis à rude épreuve. La télévision publique CCTV a montré des images impressionnantes d'eaux boueuses qui baignent les pieds d'une statue géante de bouddha haute de 71 mètres à Leshan (province du Sichuan).
Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, le site religieux et touristique, situé à proximité immédiate de trois rivières, avait pourtant été entouré de sacs de sable. Mais ils n'ont pas résisté à la montée des eaux.
Les médias chinois ont diffusé des images de soldats évacuant des habitants de Leshan, la plupart âgés et vêtus de gilets de sauvetage orange, à bord de canots. Quelque 1.000 personnes avaient été coincées, souvent sans eau potable et nourriture, à la suite de la montée des eaux, a indiqué l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
Au total, plus de 100.000 personnes ont été évacuées de Leshan et de la ville voisine de Ya'an, selon la même source. Les médias d'Etat ont diffusé des vidéos de villages inondés, d'arbres en partie submergés ou encore d'une petite construction en bois qui se désagrège et est emportée par les flots.
Mercredi 19 août – Les supporters du PSG euphoriques dans les rues de Paris :
La joie et l’euphorie ont pris le dessus sur les mesures sanitaires. Mardi soir, malgré les restrictions liées au covid-19 et au risque de contamination, les supporters du Paris Saint-Germain ont célébré la qualification en finale de Ligue des Champions dans les rues de la capitale. Sur les Champs Elysées ou dans certains bars, ils étaient des centaines à chanter pour féliciter leur club. Ils se sont également retrouvés devant le Parc des Princes, fêtant la victoire à coup de pétards, d’écharpes lancées en l’air ou de fumigènes.
Une liesse populaire pour une qualification historique. Avec ce succès, le PSG devient seulement le cinquième club français à atteindre la finale de la plus prestigieuse des coupes d'Europe après Reims (1956, 1959), Saint-Etienne (1976), Marseille (1991, 1993) et Monaco (2004). Dimanche, «ce sera le match d'une vie, d'un rêve, un vertige de l'amour pour célébrer son histoire et marquer celle du football français et européen» parce qu'une finale de Ligue des champions «dans le paysage tricolore est tellement rare qu'elle s'accompagne d'immenses attentes», écrit «Le Parisien» ce mercredi.
Ce soir, c’est au tour de l’Olympique lyonnais de tenter de se qualifier pour la finale. Les joueurs de Rudi Garcia devront battre l’impressionnant Bayern Munich s’ils veulent retrouver le PSG dimanche soir.
Mercredi 19 août – Coronavirus : Toulouse première grande ville entièrement masquée :
Face à une augmentation significative du nombre de contamination ces dernières semaines, Toulouse rend le port du masque obligatoire. C'est la première grande ville de France à prendre cette décision.
Le port du masque sera obligatoire à partir de vendredi 21 août au matin sur l'ensemble de la commune de Toulouse, une première pour une grande ville en France, en raison de la circulation active du Covid-19, a annoncé mercredi le préfet de Haute-Garonne. «J'ai décidé (...) d'étendre le port du masque sur l'ensemble de la ville de Toulouse à partir du 21 août à 7 heures du matin», a précisé le préfet Etienne Guyot lors d'une conférence de presse. La Ville rose, quatrième ville de France avec près de 500 000 habitants, avait été relativement peu touchée par la vague de contaminations au printemps.
Cette obligation est valable un mois, chaque jour de 7 heures du matin à 3 heures du matin, pour «les personnes de plus de 11 ans qui se déplacent à l'air libre», y compris celles à vélo ou trottinette mais pas pour celles dans «une voiture à habitacle fermé» sauf dans certains cas de covoiturage, selon le préfet de Haute-Garonne et d'Occitanie. Accompagné du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et du responsable de l'Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, il a justifié cette «mesure importante» par le fait que nous sommes «à la veille de la fin des vacances» : «tout le monde va rentrer» et «on va avoir de nouveau un brassage très important» de population. Le préfet a également précisé que les contrôles seront «adaptés» et qu'«on ne va pas verbaliser là où peu de gens se croisent».
Début août, la préfecture avait imposé le masque dans certaines zones longeant la Garonne, où se rassemblaient tous les soirs des centaines de personnes. Le directeur de l'ARS Occitanie Pierre Ricordeau a pour sa part souligné que «la situation de Toulouse est plus inquiétante» avec «une circulation (du virus) beaucoup plus forte que dans le reste du département et elle s'est accélérée dans les derniers jours». Le seuil d'alerte de 50 pour 100 000 «a été dépassé à Toulouse. Il est de 64,2 pour 100 000 habitants sur cette dernière semaine», a-t-il poursuivi.