Mardi 18 août – point sur le Coronavirus le 17 août au soir :
493 nouveaux cas ont été détectés en France ces dernières 24 heures, annonce ce lundi 17 août la Direction Générale de la Santé dans son communiqué quotidien. Ces trois derniers jours, 6808 contaminations ont été détectés.
Le taux de positivité des tests a nettement augmenté ces derniers jours, s'élevant à 2,9% entre le 8 et le 14 août, où 626.192 tests ont été effectués.
Le nombre d'hospitalisations s'élèvent ce lundi à 4 925, dont 234 nouvelles admissions enregistrées ces dernières 24 heures. 384 malades sont en réanimation, dont 34 accueillis depuis hier.
Au total, 30.429 personnes sont décédées en France, dont 19.924 au sein des établissements hospitaliers et 10.505 en établissements sociaux et médico-sociaux.
La Direction Générale de la Santé précise ce lundi 17 août que 386 foyers de contagion, ou «clusters», sont actifs sur le territoire français, dont 21 nouveaux depuis hier.
Mardi 18 août – À Dubaï, les particuliers se font livrer de la glace pour rafraîchir leur piscine :
Entre le coronavirus et les températures élevées, l’été 2020 est décidément à part. Une entreprise qui rafraîchit les piscines avec des blocs de glace fait un carton chez les Dubaïotes aisés.
Une piscine à 38 degrés, plus chaude que le bain d’un nourrisson : une eau trop chaude pour de nombreux Dubaïotes. Alors, ils préfèrent faire appel à «Modern Ice Factory». Au Royaume-Uni, l’entreprise vend des sculptures en glace. Aux Emirats Arabes Unis, elle s’est spécialisée dans la livraison de blocs de glaces pour les piscines individuelles. Suivant le même procédé qu’un glaçon dans une boisson, l’eau solide est relâchée dans la piscine. En fondant, elle fait descendre la température de 5 à 10 degrés selon un employé de la société interrogé par l’AFP.
«La demande est élevée cette année puisque les gens restent chez eux à cause de la pandémie», complète-t-il. Aux Emirats Arabes Unis, près de 65 000 cas de coronavirus ont été détectés, dont 364 décès. L’été, les températures tutoient les 40 degrés à Dubaï, où les habitants rivalisent d’idées pour faire baisser la température, faisant fi des considérations écologiques. Récemment, une rue de pluie artificielle a même été imaginée par le développeur autrichien Kleindienst Group. L’idée ? Une allée d’un kilomètre où l’eau tombe du ciel dès qu’il fait plus de 27 degrés pour rappeler un climat européen, rapporte la RTBF.
Mardi 18 août – Une pétition pour le coq Marcel, tué pour son chant, récolte des milliers de signatures :
Un homme dont le coq baptisé Marcel a été tué en Ardèche par un voisin a lancé une pétition en ligne. Elle rencontre un succès certain auprès des internautes.
Une pétition réclamant «justice pour le coq Marcel» a récolté des milliers de signatures à l'initiative d'un habitant du village de Vinzieux (Ardèche), dont le coq a été tué en mai dernier par un voisin. «Nous avons été profondément choqués par ce drame», a rapporté à l'AFP Sébastien Verney, habitant de cette petite commune ardéchoise de 450 âmes, où le gallinacé a été tué d'un coup de feu par un voisin exaspéré par ses chants. Le suspect a reconnu les faits et sera jugé début décembre par le tribunal de Privas.
«Le mode de vie à la campagne est de plus en plus atteint par des comportements qui ne sont pas punis», observe Sébastien Verney, rappelant le combat judiciaire mené l'été dernier autour du coq Maurice sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime).
Après ce qu'il a dénoncé comme un «acte barbare», le propriétaire de Marcel a créé une page Facebook qui a recueilli de nombreux témoignages et marques de soutien, incitant ce dernier à lancer la pétition «Justice pour le coq Marcel», afin de «sensibiliser et d'apaiser les campagnes». Elle a, à ce jour, mobilisé plus de 74 000 signataires. Le conflit autour du coq Maurice avait incité l'Assemblée nationale à voter en janvier une proposition de loi introduisant la notion de «patrimoine sensoriel» des campagnes dans le droit français. Elle doit prochainement être présentée aux sénateurs.
A Vinzieux, si Marcel n'est plus, sa descendance est assurée et cinq poussins sont prêts à reprendre le flambeau, selon leur propriétaire.
Mardi 18 août – Des milliers de fêtards sans masque : Polémique d'une soirée à Wuhan, berceau du COVID-19 :
Des milliers de Chinois ont bravé la peur de l'épidémie à Wuhan, épicentre du nouveau coronavirus, lors d'une méga-fête techno dans un parc aquatique qui faisait des remous lundi sur les réseaux sociaux. La Chine, où le Covid-19 a fait son apparition à la fin de l'an dernier, a largement maîtrisé le virus depuis, avec à peine quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens signalés ces derniers jours par les relevés officiels.
La métropole de Wuhan (centre), coupée du monde pendant 76 jours entre janvier et avril, a elle-aussi repris progressivement une vie normale après avoir été la première ville de la planète mise en quarantaine pour cause de coronavirus. Le week-end dernier, le Maya Beach Water Park était ainsi rempli à ras bord de fêtards en maillot de bain, dansant étroitement côte à côte au son d'une musique électronique -et visiblement sans aucun masque à l'horizon.
Mardi 18 août – Le service postal américain au coeur d'un brûlant débat politique :
Ces dernières semaines, le service postal américain est au coeur d'un débat profondément politique : Donald Trump reproche au service de ne pas être rentable et menace de couper les fonds. Ses détracteurs l'accusent de vouloir empêcher le vote par correspondance.
Aux États-Unis, les boîtes aux lettres ferment et les inquiétudes pour l'élection grandissent. Une restructuration des services postaux a été annoncée le 7 août dernier pour faire face aux difficultés financières de l'US Postal Service (USPS), aggravées par la crise économique. Parmi les mesures annoncées, la suppression de machines de tri jugées obsolètes, le gel des embauches et la fin des heures supplémentaires, contraignant les employés à finir aux horaires prévus et provoquant du retard dans la distribution, ainsi que la fermeture de certains points de distribution. Déjà, des élus se sont émus du retard d'acheminement des traitements médicaux destinés aux anciens soldats et envoyés par le département des Vétérans, précise ABC News.
Derrière ces changements internes, les démocrates lisent une stratégie politique : en déstabilisant l'USPS, Donald Trump met en pratique sa virulente opposition au vote par correspondance, que certains souhaitent étendre afin de garantir une participation élevée pour les élections de novembre prochain, qui seront toujours perturbées par la pandémie de Covid-19. Vendredi, le «Washington Post» a révélé que l'USPS avait mis en garde 47 États, fin juillet : en cas de recours massif au vote par correspondance, le délai de dépouillement des votes ne pourrait pas être garanti et les bulletins non comptés. Pour certains États clés, comme le Michigan, la Floride ou la Pennsylvanie, il s'agit même d'un «avertissement appuyé», évoquant une crainte d'acheminement tardif des documents ou de dépouillement trop lent. «Le Postal Service demande aux fonctionnaires et aux électeurs de prendre en compte, avec réalisme, de la façon dont fonctionne le courrier», a averti une porte-parole du service, Martha Johnson. Une solution proposée : avoir recours à un envoi de «première classe» plus rapide mais plus cher, qui double voir tripler le coût de chaque courrier... et faire ainsi peser cette charge sur les autorités locales.
Mardi 18 août – A Bormes-les-Mimosas, Emmanuel et Brigitte Macron commémorent la libération de la ville :
Depuis 2018 durant ses vacances estivales, le même rituel : Emmanuel Macron assiste aux commémorations de la libération de Bormes-les-Mimosas, la commune du Fort de Brégançon, son lieu de villégiature dans le Var. Cette année, l'ambiance était quelque peu différente, pandémie du coronavirus oblige. La cérémonie célébrant le 76ème anniversaire de la libération de la commune s'est déroulée lundi en petit comité, le président de la République s'est entretenu de loin avec les anciens combattants et le port du masque était obligatoire pour ses participants. Emmanuel Macron l'a ôté pour son discours. Durant ce dernier, il a rendu hommage à la «ferveur et l'audace» des soldats de tous horizons, notamment les soldats d'Afrique, et des résistants qui ont participé au débarquement en Provence le 15 août 1944, ainsi que celles des femmes qui «ont préparé l'insurrection nationale» et qui scandaient «des slogans qui s'attaquaient ouvertement au régime de Pétain».
Durant cette allocution, le chef de l'Etat a fait référence à la «crise inédite» du nouveau coronavirus que traverse la France et le monde. Celle-ci implique que «nous nous protégions tous mutuellement, que nous soyons chacun responsable de tous», a-t-il souligné, affirmant que «cet épisode de notre Histoire nous enseigne lui aussi que la solidarité s'écrit parfois en lettres minuscules» avant de remercier les soignants, les élus locaux, les forces de sécurité, les pompiers, les sauveteurs et «tous ceux qui ont tressé durant les mois passés et qui continuent de le faire au quotidien la solidarité de la Nation pour protéger les plus faibles».
Mardi 18 août – Violences conjugales : un décès tous les deux jours en 2019 :
Malgré une prise de conscience collective de l'ampleur des violences conjugales proclamées «grande cause du quinquennat», le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou ex-compagnon a augmenté en 2019 avec 146 victimes, soit 25 de plus que l'année précédente. Vingt-sept hommes ont également été tués au sein du couple, soit 173 décès au total (+16%), selon des chiffres rendus publics par le ministère de l'Intérieur lundi. Cela représente en moyenne un décès tous les deux jours.
La victime est en général une femme, de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans ou de plus de 70 ans et n'exerce pas ou plus d'activité professionnelle. «C'est une hausse effroyable, mais qui ne me surprend pas», a réagi auprès de l'AFP Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, «ça doit appeler une réaction urgentissime, le blabla ne suffit pas, il est nécessaire qu'il y ait des mesures fortes». «Marlène Schiappa n'a pas fait ce qu'il fallait. Les principales mesures du Grenelle ne sont pas mises en place, les moyens ne sont pas mis pour protéger suffisamment ces femmes», a-t-elle ajouté.
Le Grenelle contre les violences conjugales qui s'est tenu à l'automne «a permis une vraie prise de conscience et une mobilisation de toute la société face aux violences conjugales. Avant le Grenelle, 8% de la population connaissait le 3919 (numéro d'aide, ndlr): c'est désormais plus de 64%», a pourtant défendu Marlène Schiappa ministre déléguée chargée de la citoyenneté et ancienne secrétaire d'Etat chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes. Pour Caroline De Haas du collectif #NousToutes, «ces chiffres correspondent à l'absence de politique ambitieuse», «il y a un décalage entre l'affichage du gouvernement et ses résultats». «Mieux repérer et mieux protéger les victimes, mieux sanctionner les agresseurs constituent, dans le sillon du Grenelle des violences conjugales, mes priorités», a assuré de son côté Elisabeth Moreno ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Mardi 18 août – Crise du covid : Marks and Spencer annonce 7000 suppressions d'emplois :
La chaîne britannique de distribution Marks and Spencer a annoncé mardi la suppression de 7.000 emplois au cours des trois prochains mois en raison de l'impact de la pandémie et d'une baisse de fréquentation des magasins. Le groupe, qui emploie plus de 80.000 personnes dans le monde, explique dans un communiqué que ces réductions d'effectifs se feront surtout sur une base volontaire ou par des départs anticipés à la retraite. Marks and Spencer entend s'adapter au changement d'habitude des consommateurs, qui s'est accéléré avec la crise sanitaire, et mettre l'accent sur ses activités en ligne.
Les suppressions d'emplois affecteront surtout les magasins au Royaume-Uni ou encore le personnel d'encadrement, précise Marks and Spencer, qui prévoit par ailleurs de créer des emplois dans la vente sur internet. "En mai nous avions annoncé que nous apprendrions de la crise, allions accélérer notre transformation et devenir une société plus agile dans un monde où les habitudes de consommation ont définitivement changé", a rappelé Steve Rowe, directeur général du groupe. "Nous annonçons aujourd’hui des proposions pour rendre encore plus souples nos opérations dans nos magasins et nos structures de direction", a-t-il souligné.
Marks and Spencer a dévoilé par ailleurs des chiffres d'activités en forte baisse cet été avec une chute de 10% des ventes entre début juin et début août. L'enseigne rencontre avant tout des difficultés dans sa branche d'habillement et de produits pour la maison, qui est son d'Achille depuis des années et dont le chiffre d'affaires a reculé de 29,9% sur la période.
Mardi 18 août – Bélarus : nouvelle manifestation de l'opposition, la pression monte sur Loukachenko :
Des milliers de partisans de l'opposition au Bélarus se sont rassemblés lundi soir pour une nouvelle manifestation qui a suivi une journée tendue pour le président Alexandre Loukachenko, chahuté dans une usine et confronté à un mouvement de grève qui s'amplifie. Au moins 5.000 personnes ont manifesté dans la soirée à Minsk, la capitale, aux cris de "Va-t-en !" adressés au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1994 et réélu pour un sixième mandat avec 80% des voix lors d'une élection présidentielle très contestée le 9 août dernier.
L'opposition, qui a tenu dimanche le plus grand rassemblement de l'histoire du pays avec plus de 100.000 participants, dénonce des fraudes massives et réclame que le pouvoir soit transféré à sa cheffe de file Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie. Elle s'est dite lundi prête à "assumer ses responsabilités". Les manifestants rassemblés lundi soir à Minsk ont scandé le nom de "prisonniers politiques" devant l'un des centres de détention de la capitale, exigeant leur libération.
Ils ont aussi exprimé leur soutien à Pavel Latouchko, ancien ministre de la Culture et directeur du théâtre académique d'Etat, limogé lundi pour avoir appelé publiquement à de nouvelles élections et au départ de M. Loukachenko. Selon les médias bélarusses, plusieurs membres de sa troupe ont démissionné par solidarité. Les soutiens aux revendications de l'opposition se sont multipliés toute la journée de lundi, surtout à travers des grèves dans plusieurs entreprises et dans des secteurs industriels vitaux pour l'économie du pays. "Nous appelons tous les collectifs de travailleurs à se joindre à la grève illimitée exigeant la démission d'Alexandre Loukachenko", a déclaré l'équipe de campagne de Mme Tikhanovskaïa.
Défiant, M. Loukachenko a répété qu'il ne comptait pas abandonner le pouvoir. "Jamais je ne ferai quoi que ce soit sous pression", a-t-il déclaré: "Tant que vous ne me tuerez pas, il n'y aura pas d'élections". Il a nuancé en se disant prêt à organiser une nouvelle élection après l'adoption d'une nouvelle Constitution, sans donner de détails: "Soumettons-la par référendum, adoptons la Constitution et je vous transmettrai le pouvoir (...) Mais pas sous la pression et pas par la rue".
Mardi 18 août – Une femme accuse Trump d’avoir tué son père, mort du Covid-19 :
Pendant la convention nationale démocrate, début de la campagne présidentielle du candidat Joe Biden aux États-Unis, Kristin Urquiza a prononcé un puissant témoignage. Elle accuse Donald Trump d’être responsable de la mort de son père, touché par le Covid-19.
«Mon père devrait être ici aujourd’hui mais il n’est plus là. (…) Il avait confiance en Donald Trump : il a voté pour lui, il l’a écouté et il l’a cru quand il disait que le coronavirus était maîtrisé et qu’il allait disparaitre.» Lundi 17 août, Kristin Urquiza, une avocate de l'Arizona, a pris la parole à la convention nationale démocrate. L’événement, qui doit lancer la campagne de Joe Biden se déroule à distance, avec des discours pré-enregistrés et diffusés sur les réseaux sociaux, à cause du coronavirus. Pour cette première soirée, où Michelle Obama a prononcé un discours en faveur du candidat démocrate, Kristin Urquiza a exprimé à travers un témoignage très personnel les ravages de la politique de Donald Trump dans la gestion du coronavirus.
«Mon père était un homme de 65 ans en bonne santé. Sa seule maladie a été de croire en Donald Trump et il en a payé de sa vie. Je ne suis pas la seule dans ce cas», a-t-elle expliqué, face caméra, avec des images de Mark Anthony Urquiza dans sa fin de vie pendant l’épidémie. Il est mort le 30 juin dernier. Elle a raconté comment son père a attrapé le virus : «Fin mai, quand le confinement a été levé en Arizona, mon père est allé dans un bar-karaoké avec ses copains. Quelques semaines plus tard, il a été mis sous respirateur artificiel et après cinq jours d’agonie, il est mort seul.» La femme de 39 ans s’était fait connaître en juillet 2020 en publiant un avis de décès dans lequel elle accusait Donald Trump et le gouverneur républicain d’Arizona, Doug Ducey, d’être responsables du décès de son père. Le texte avait ému Joe Biden qui a écrit à Kristin Urquiza le 21 juillet pour lui faire part de ses condoléances dans un échange rendu public
Mardi 18 août – Base sous-marine : Proteus, le projet fou de Fabien Cousteau :
Un base de 370 mètres carrés à 18 mètres de profonde: cette base pourrait être construite en 3 ans.
Le petit-fils du commandant veut construire une « Station spatiale internationale » sous l’eau, en mer des Caraïbes. Seulement 5 % des océans ont été explorés, alors qu’ils renferment une manne de solutions pour la médecine, la science et l’industrie. Proteus sera la première base d’exploration sous-marine du futur.
Ce dessein, aussi fabuleux que vital, ne pouvait être conçu que par un Cousteau. La conquête de l’espace absorbe une grande partie des financements mondiaux au détriment de l’exploration sous-marine, devenue désuète. Mais le vent tourne, et les océans se révèlent enfin comme le poumon du futur. D’où l’idée de Fabien Cousteau de créer un véritable laboratoire aquatique, une station sous-marine permanente, un peu comme l’ISS, la Station spatiale internationale. Proteus sera installé au large de l’île de Curaçao, dans la mer des Caraïbes.
Dessinée par le designer suisse Yves Béhar, cette base d’exploration de 370 mètres carrés accueillera 12 aquanautes. Sa forme est inspirée de celles du corail et des hôtels-capsules japonais. La station sera pourvue d’un mini-hôpital, de deux laboratoires scientifiques, d’un salon, d’une cuisine, d’un sas pour submersibles, mais aussi d’un jardin hydroponique permettant de cultiver des légumes. « En mission, la nourriture agit directement sur le moral et l’efficacité de l’équipage, explique Fabien Cousteau. Le potager sera à l’intérieur de la station, mais aussi à l’extérieur, directement dans la “colonne d’eau” [phénomène dû aux différentes caractéristiques physiques et chimiques de l’eau de mer selon la profondeur], pour cultiver des algues très nutritives. Nous allons travailler avec trois chefs, norvégien, américain et français, afin de limiter au minimum le lyophilisé. »
Mardi 18 août – Les Kayapo, le peuple de Raoni, demandent l’aide de Bolsonaro :
Afin de demander l'arrêt des feux en Amazonie et l'aide des autorités brésiliennes contre le coronavirus, les indigènes membres de la tribu des Kayapo Mekragnoti ont bloqué un axe routier au Brésil.
Des dizaines d'indigènes membres de la tribu des Kayapo Mekragnoti ont bloqué lundi "pour une durée indéterminée" un important axe routier d'Amazonie, exigeant davantage d'aide des autorités brésiliennes contre le coronavirus, a constaté l'AFP. Ces indigènes de l'Etat septentrional du Para protestent aussi contre les activités minières illégales dans leurs réserves et la déforestation de la forêt amazonienne.
Armés de bâtons, de flèches et de machettes, les indigènes ont élevé des barricades de pneus et de troncs d'arbres qui ont bloqué à la hauteur de la localité de Novo Progresso la BR-163, principale artère d'acheminement des récoltes du fertile centre-ouest du Brésil vers les ports fluviaux de l'Amazonie. "Nous menons ce mouvement car chaque jour qui passe cette maladie progresse, pour que le gouvernement s'intéresse aux indigènes, pas seulement nous, mais dans tout le Brésil. Tous les indigènes ont besoin d'aide" contre le coronavirus, a déclaré le cacique Beppronti Mekragnotire, par l'intermédiaire de son interprète Doto Takak-ire.
Les Kayapo Mekragnoti, un sous-groupe de l'ethnie Kayapo du célèbre cacique au plateau labial Raoni, défenseur infatigable de la cause indigène, vivent dans les réserves de Bau et de Mekragnoti, qui occupent une surface de 6,5 millions d'hectares, équivalente à celle d'un pays tel la Croatie.
Les manifestants réclament aussi la fin de la déforestation pratiquée par les envahisseurs de leurs terres, qui ravagent des pans entiers de la forêt amazonienne. Celle-ci est étroitement liée aux incendies qui y sévissent actuellement, en pleine saison sèche. "Vous voyez toute cette fumée?", a demandé le cacique. "C'est à cause de la déforestation, qui augmente chaque jour".
Mardi 18 août – Michelle Obama : "Il faut voter pour Joe Biden comme si nos vies en dépendaient" :
Près de 20 minutes de discours et un message puissant : «Donald Trump n'est pas le bon président pour notre pays». Lundi, au premier jour de la convention démocrate, Michelle Obama a pris la parole depuis chez elle -l'événement est organisé de façon virtuelle, pandémie de Covid-19 oblige. L'ancienne First Lady, qui est rodée à l'exercice après s'être exprimée aux conventions de 2008, 2012 et 2016, a martelé le besoin d'une unité massive face au président sortant : «Si vous pensez que les choses ne peuvent pas empirer, croyez-moi, elles peuvent et le feront si nous ne marquons pas un changement à l'élection. Si nous avons espoir de mettre fin à ce chaos, nous devons voter pour Joe Biden comme si nos vies en dépendaient.» Elle a insisté sur l'importance d'une mobilisation massive pour élire l'ancien vice-président : «Il y a quatre ans, trop de personnes ont préféré croire que leur vote ne comptait pas. Peut-être en avaient-ils assez. Peut-être pensaient-ils que le résultat ne serait pas serré. Peut-être les obstacles étaient-ils trop grands. Peu importe la raison, au final, ces choix ont envoyé derrière le Bureau ovale une personne qui a perdu le vote populaire de près de 3 millions de votes. Dans certains des États qui ont été cruciaux, la marge de victoire n'a en moyenne été que de deux voix par bureau de vote. Deux voix. Et nous vivons tous avec les conséquences», a-t-elle martelé. Un message qu'elle affichait autour de son cou : son collier doré formait le mot «Vote».
Les attaques ont été en règle contre le milliardaire : «Il a eu largement assez de temps pour prouver qu'il pouvait faire le job, mais il est clairement dépassé. Il n'est pas à la hauteur. Il ne peut pas être la personne dont on a besoin qu'il soit. C'est tout.» Elle n'a pas tari d'éloges envers Joe Biden, «un homme profondément décent, guidé par la foi» et «un vice-président génial» : «Il sait ce qu'il faut pour sauver une économie, lutter contre une pandémie et mener notre pays. Et il écoute. Il dira la vérité et fera confiance à la science. Il fera des plans intelligents et dirigera une bonne équipe. Et il gouvernera en tant que personne qui a mené une en laquelle chacun de nous peut se reconnaître», a-t-elle poursuivi, rappelant que son père avait perdu son emploi alors qu'il était enfant, qu'il avait perdu sa première épouse et leur fille dans un accident de voiture, puis son fils aîné d'un cancer. «Joe sait l'angoisse d'être seul à table face à une chaise vide, c'est pour cela qu'il accorde tant de temps à des parents en deuil. Joe sait ce qu'est de se battre, c'est pour ça qu'il donne son numéro de téléphone portable à des enfants qui luttent eux-mêmes contre le bégaiement.»