Mardi 4 août – point sur le Coronavirus le 3 août au soir :
Le coronavirus continue de sévir en France, où 29 personnes en sont décédées ces trois derniers jours, a annoncé ce lundi 3 août la direction générale de la Santé (DGS) dans son communiqué quotidien. 3376 cas ont été dépistés ce week-end, dont 556 en 24 heures, soit une moyenne de 1125 nouveaux cas par jour en trois jours.
Concernant les hospitalisations, 5198 malades sont actuellement traités, dont 384 en soins intensifs - soit 13 patients graves de plus depuis vendredi. Les régions «Île de France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Hauts-de-France et Guyane regroupent 68% des malades en réanimation», précise la DGS.
289 «clusters» sont toujours en activité sur le territoire, dont 5 nouveaux qui ont été détectés ces dernières 24h. Entre le 25 et le 31 juillet dernier, 564.275 tests ont été effectués sur le territoire, avec un taux de positivité de 1,5%. Depuis le début de l'épidémie, 107.569 personnes ont été hospitalisées et 82.166 sont rentrées à domicile.
Jean Castex a appelé lundi les Français à «ne pas baisser la garde» face au Covid-19 pour éviter «un reconfinement généralisé», lors d'une visite dans la métropole lilloise, où s'applique désormais le port du masque obligatoire dans des «lieux publics ouverts», comme dans de plus en plus de villes. Alors que la métropole fait face, comme d'autres régions françaises et européennes, à un regain de l'épidémie, le Premier ministre a appelé «chaque Française et chaque Français à rester très vigilant». «Le virus n'est pas en vacances. Nous non plus», a lancé l'ancien «Monsieur déconfinement» à l'issue de sa visite à Lille et à Roubaix. «Il faut nous protéger contre ce virus, surtout sans faire arrêter la vie économique et la vie sociale, c'est-à-dire en évitant la perspective d'un reconfinement généralisé», a mis en garde le chef du gouvernement.
Dans la métropole lilloise, qui compte 95 communes regroupant 1,2 million d'habitants, le taux de positivité atteint 3%, un niveau «trois fois plus élevé que dans le reste du département», et le taux d'incidence s'établit désormais à 38 personnes contaminées pour 100.000 habitants contre 17 deux semaines plus tôt.
Mardi 4 août – Coronavirus : un cluster de 25 porteurs identifié à Saint-Malo :
L'origine d'un foyer recensant "25 cas de personnes contaminées à ce jour", principalement des jeunes, a été identifié à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), a-t-on appris lundi auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).
Le premier cas a été identifié le 25 juillet et les investigations sont toujours en cours, a-t-on indiqué de même source. Ce foyer fait suite à une fête organisée dans un gîte à laquelle participait une soixantaine de jeunes et à "la difficulté d'appliquer les gestes barrière dans ce type de circonstances".
Venues de différents secteurs géographiques, les personnes concernées ont été invitées à se confiner pendant deux semaines. Le travail minutieux de traçage des personnes ayant été en contact avec les participants à cette soirée est toujours en cours, a-t-on ajouté. L'Ille-et-Vilaine est le département le plus touché de la région par les cas de Covid 19. C'est aussi le plus peuplé.
Mardi 4 août – Virgin Galactic dévoile son avion supersonique, plus rapide que le Concorde :
La société spatiale Virgin Galactic a annoncé lundi un partenariat préliminaire avec le constructeur de moteurs Rolls Royce pour construire un avion de ligne capable de voler à trois fois la vitesse du son. Seul le Concorde, autre avion supersonique, avait transporté régulièrement des passagers dans l'histoire du transport aérien, de 1976 à 2003. Virgin Galactic veut aller plus vite (Mach 3 au lieu de Mach 2 pour le Concorde), mais devra résoudre les problèmes qui ont condamné le Concorde, en particulier le bruit et la consommation de carburant.
L'appareil imaginé par Virgin dans des images publiées lundi est une aile delta capable d'accueillir entre 9 et 19 passagers, à une altitude supérieure à 60.000 pieds soit 18.000 mètres, environ le double des avions de ligne actuels. Il devra décoller et atterrir des pistes d'aéroports existantes.
Mardi 4 août – "Laisser les jeunes se contaminer", la proposition "politiquement incorrecte" qui divise :
Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à la Pitié Salpêtrière a jeté un pavé dans la mare. Ce week-end, dans le «Parisien», il s’est demandé s'il ne fallait pas «laisser les jeunes se contaminer entre eux», afin que ses derniers participent à l’immunité collective. Les 20-30 ans sont souvent pointés du doigt dans la lutte contre le coronavirus, beaucoup ne respectant pas les gestes barrières, participant à des regroupements, apéros ou autres fêtes multipliant les embrassades et contacts rapprochés. Les exemples et témoignages des principaux intéressés dans les médias ne manquent pas.
Interrogé sur les cas de contaminations qui augmentent chez les jeunes de 20 à 30 ans, Eric Caumes répond : «On ne va pas pouvoir leur imposer le masque partout et leur interdire de se rassembler, surtout en plein été. Ce n’est peut-être pas politiquement correct, mais je pense de plus en plus qu’il faut les laisser se contaminer entre eux». Il insiste sur une condition primordiale : «qu’ils ne voient pas leurs parents et leurs grands-parents. Sinon les jeunes seront un réservoir de contamination et on se retrouvera avec une épidémie ingérable». «Ne les stigmatisons pas, disons-leur de respecter les anciens», poursuit le médecin. «En les laissant se contaminer, ils participeront à l’immunité collective et elle sera plus importante à la rentrée, dans les écoles et les universités, même si cela aura des conséquences», enchaîne-t-il, mettant en garde sur les «formes graves» qui peuvent aussi toucher les jeunes.
Sa proposition a fait réagir parmi ses confrères et ouvert de nombreux débats. Lundi matin sur RTL, Eric Caumes persiste et développe son propos. «Je pars du constat que les jeunes ne nous ont pas demandé notre avis. Ils se réunissent, ils font la fête, ils peuvent être plusieurs milliers à se réunir (…) A partir du moment où on fait rien pour empêcher cela, je pense qu’il faut l’accepter ? Je pars plutôt d’un principe de réalité», défend-t-il.
Pour évoquer les risques liés à la population des 20-30 ans, il prend le cas du porte-avion Charles de Gaulle, touché par le coronavirus : «La moyenne d’âge est d’environ 30 ans. Il y a eu presque un millier de marins atteints, zéro mort et 2% de formes graves. Je pense que si on doit débuter l’immunité collective par une partie de la population la moins à risque, c’est par celle –là». «De toute façon, ils nous l’imposent, donc on a pas le choix (…) Ca fait un mois qu’on demande (aux jeunes de respecter les gestes barrières), un mois qu’ils ne le font pas», déplore-t-il encore. Par contre, selon lui, «on peut leur expliquer qu’il peut y avoir des formes graves» et que «le principal risque est de contaminer les personnes plus âgées, parents et grand parents». «C’est à nous parents et grand-parents de nous protéger », considère encore Eric Caumes.
Mardi 4 août – Pizzas en bord de mer et en famille pour Emmanuel et Brigitte Macron :
Un dimanche soir en famille, au bord de mer et au restaurant. Le couple présidentiel, qui a posé la semaine dernière ses valises au Fort de Brégançon pour la pause estivale, a passé la soirée dans un petit établissement du Lavandou. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont retrouvé un restaurant qui leur est familier, Les Sirènes, avenue du Cap-Nègre, plage Cavalière, au Lavandou.
Emmanuel et Brigitte Macron, qui étaient en compagnie des enfants et petits-enfants de la Première dame, sont restés environ deux heures. «C'était convivial, les enfants se sont amusés sur la plage... C'est quand même un honneur d'avoir le Président, après ils sont très sympathiques donc je n'ai pas été impressionnée, car ils se sont comportés comme des clients normaux», débriefe la co-gérante de cet établissement en bord de mer. «On n'a pas du tout parlé de politique, mais plutôt des vacances, même s'ils ne m'ont pas parlé de leur programme pour autant. Le président m'a demandé comment allait le travail, je lui ai dit que c'était difficile et qu'on espérait que l'année prochaine ce soit un mauvais souvenir. Il a répondu "Je l’espère, on fait tout pour"
Mardi 4 août – Des montgolfières dans le ciel britannique pour le festival de Bristol version Covid-19 :
L’International Balloon Fiesta 2020 devait rassembler 500 000 visiteurs. Habituellement, ils peuvent admirer les montgolfières dans le ciel de Bristol et même monter à bord de certaines d’entre elles gratuitement. Pour cette édition qui devait se tenir du 6 au 9 août prochains, l’organisation a été repensée. Le vol inaugural, « Fiesta Flypast », n’était pas annoncé pour ce matin. Les services d’organisation avaient simplement prévenu qu’il aurait lieu entre le 1er et le 14 août, sans révéler le moment exact des décollages des 43 montgolfières présentes.
En 2019, un ballon en forme de masque de Dark Vador, le célèbre personnage de la série Star Wars, avait eu un large succès pendant le festival. Samedi 8 août, un événement virtuel aura lieu à la place des vols habituels. L’année prochaine, le festival aura lieu du 12 au 15 août.
Mardi 4 août – Juan Carlos a décidé de s’exiler du royaume d’Espagne :
C’est une lettre historique qu’a adressée l’ex-roi Juan Carlos d’Espagne, âgé de 82 ans, à son fils le roi Felipe VI. Dans cette missive révélée ce lundi 3 août 2020 par le Palais et qui débute par ces mots «Majesté, cher Felipe», l’ancien souverain, qui est actuellement sous le coup d'une enquête de la Cour suprême pour soupçon de corruption, annonce son choix de s’exiler, dès à présent, du royaume. Une décision qu’il dit prendre avec «une profonde émotion, mais avec une grande sérénité». «J’ai été Roi d'Espagne durant près de quarante années et, durant chacune d’elles, j'ai toujours voulu le meilleur pour l'Espagne et pour la Couronne», assure-t-il.
Le père de l’actuel monarque motive ainsi sa volonté de quitter le pays: «Avec le même souci de service à l'Espagne qui a inspiré mon règne et devant la répercussion publique que certains événements passés de ma vie privée engendrent, je souhaite t’exprimer ma plus totale disponibilité pour contribuer à faciliter l'exercice de tes fonctions, de la tranquillité et de la sérénité que requiert ta haute responsabilité. Mon héritage, et ma propre dignité en tant que personne, me l'exigent». «Certains événements passés de ma vie privée» font référence à l’enquête ouverte début juin par la Cour suprême espagnole pour suspicion de perception de commissions illégales versées par l’Arabie Saoudite en marge du contrat de construction du train à grande vitesse Médine-La Mecque remporté, en 2011, par un consortium de douze entreprises espagnoles.
Rappelant qu’il y a un an, il a souhaité arrêter ses activités institutionnelles, Juan Carlos explique: «Maintenant, guidé par la conviction d’assurer le meilleur service aux Espagnols, à leurs institutions et à toi en tant que Roi, je te communique ma décision réfléchie de déménager, en ce moment, hors d'Espagne».
La Casa Real a signalé qu’en réponse à cette lettre qu’il signe juste «Ton père», après les mentions «Avec ma loyauté de toujours. Avec mon amour et mon affection de toujours», son fils lui a exprimé «son respect et sa gratitude pour sa décision». La Maison royale a ajouté «Le Roi désire souligner l'importance historique que représente le règne de son père, en tant qu'héritage et œuvre politique et institutionnelle au service de l'Espagne et de la démocratie; et en même temps, il veut réaffirmer les principes et les valeurs sur lesquels elle se fonde, dans le cadre de notre Constitution et du reste du système juridique».
Mardi 4 août – Coronavirus : Melbourne, ville fantôme :
L'Australie avait été louée pour sa gestion efficace de la première vague épidémique. Mais quelques nouveaux foyers de contamination en juin à Melbourne et dans sa région ont échappé à tout contrôle.
Quand Katherine Reed a appris que les mesures de confinement dans sa ville de Melbourne allaient non seulement être prolongées de six semaines, mais aussi renforcées, cette femme de 32 ans vivant seule s'est mise à pleurer. Cela faisait des mois, depuis mars, qu'elle travaillait de chez elle quand, en même temps que l'hiver austral, est arrivée en juin la deuxième vague épidémique dans la deuxième ville d'Australie. Et elle déprime à l'idée de penser qu'à l'instar de millions d'autres, elle devra vivre isolée six semaines de plus. "Je comprends que le confinement soit renforcé", dit-elle, tout en jugeant "cruelles et malavisées" les règles qui permettent de recevoir la visite de son conjoint, mais pas d'un ami.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les experts avertissent que la lutte contre le Covid-19 impliquera pour tout le monde des hauts et des bas, des progrès mais aussi des revers. Pour Katherine Reed, le savoir n'aide pas à faire passer la pilule. L'Australie avait été louée pour sa gestion efficace de la première vague épidémique. Mais quelques nouveaux foyers de contamination en juin à Melbourne et dans sa région ont échappé à tout contrôle.
L'Etat de Victoria, qui enregistre désormais plusieurs centaines de cas par jour, a graduellement durci les mesures. Melbourne est désormais soumis à un couvre-feu nocturne de 20H00 à 05H00 du matin, et ce jusqu'au 13 septembre. A compter de jeudi matin, seuls les commerces essentiels pourront ouvrir. Le masque est obligatoire. En journée, les habitants de Melbourne n'ont pas le droit de se déplacer à plus de cinq kilomètres de chez eux.
Mardi 4 août – Coronavirus : "Nous pouvons basculer à tout moment", avertit le Conseil scientifique :
Le Conseil scientifique avertit mardi sur l'importance des mesures barrières et avertit que "l'équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment" vers une reprise incontrôlée de l'épidémie de Covid-19 en France.
"L'avenir de l'épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens", prévient l'instance dans un nouvel avis. Au-delà de la situation cet été, le Conseil scientifique juge toujours "hautement probable qu'une seconde vague épidémique soit observée à l'automne ou l'hiver."
Mardi 4 août – Bernard Tapie rassure sur sa santé : "La tumeur a pris un sale coup" :
Bernard Tapie, qui lutte contre un double cancer et suit un traitement expérimental en Belgique, donne dans la presse belge de ses nouvelles.
La voix reste éraillée, mais les nouvelles sont optimistes. Bernard Tapie se confie dans la presse belge sur son état de santé. L’homme d’affaires qui lutte avec courage depuis près de trois ans contre un double cancer, touchant l’estomac et l’œsophage, suit depuis janvier à Louvain, en Belgique, «un traitement expérimental avec le docteur Van Cutsem». «C’est de l’immunothérapie», précise-t-il. Et cette démarche semble porter ses fruits. «Je suis très content de parler à un Belge car je serais déjà mort si votre pays n’existait pas», lance-t-il au journaliste de la «DH». «Il y a trois stades pour le lancement d’un nouveau traitement sur le marché. Mon traitement est au deuxième stade. Il faudra attendre des résultats suffisants pour qu’il passe au troisième stade. Je suis une sorte de cobaye pour la médecine, développe-t-il. En France, pour avoir la paix, les médecins refusent de vous soumettre à ce traitement. Mais si on ne l’avait pas mis en route, je ne serais certainement plus là pour vous en parler. Oui, je serais mort sans ça».
Et de promettre à son interlocuteur belge : «Si Dieu me fait revivre, je peux vous garantir que les Belges sauront à quel point je les aime. Très souvent, les Français font un complexe de supériorité par rapport à votre pays mais ils feraient mieux d’avoir le sens du devoir que j’ai trouvé à l’hôpital de Louvain». L’homme d’affaires évoque des «effets secondaires épouvantables» et «des moments très compliqués» mais l’éternel battant «serre les dents» et rassure : «La tumeur a pris un sale coup».
Mardi 4 août – Macron annonce des primes Covid pour les aides à domicile :
Lors d'une visite à Toulon, mardi, Emmanuel Macron a annoncé que l'Etat et les départements allaient débloquer 160 millions d'euros pour verser une prime exceptionnelle Covid aux 320.000 aides à domicile.
Cette somme, qu'apporteront à parité l'Etat et les conseils départementaux, permettra aux professionnels concernés "d'avoir ces 1.000 euros de prime qu'ont eus les autres" personnels soignants, a déclaré le chef de l'Etat devant des aides à domicile.
Les aides à domicile, qui interviennent en soutien à 800.000 personnes âgées en perte d'autonomie et à 300.000 personnes en situation de handicap, étaient jusqu'à présent "les oubliés de la prime Covid", a relevé le président. Cette prime, qui sera versée "avant Noël", après instruction des dossiers "entre septembre et décembre", permettra "de reconnaître pleinement le rôle" qu'ils ont joué pendant la crise épidémique, selon lui.
Mi-juin, les fédérations de l'emploi à domicile avaient crié à l'"injustice", en s'étonnant que les professionnels du secteur - des femmes à 97% - soient exclus de la prime accordée aux personnels en première ligne face au coronavirus. En avril, le gouvernement avait annoncé le versement de primes pour les soignants à pied d'œuvre face à l'épidémie et également souhaité l'attribution d'une prime pour les personnels de toutes les structures médico-sociales qu'elles soient publiques ou privées.
Mais l'exécutif avait également souligné, jusqu'à présent, que le versement de cette prime aux aides à domicile incombait aux conseils départementaux, puisque ce sont eux, et non pas l'assurance maladie, qui financent les services d'aide et d'accompagnement à domicile.
Mardi 4 août – Bélarus : Alexandre Loukachenko dénonce une tentative "d'organiser un massacre" à Minsk :
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a dénoncé mardi une tentative d'organiser «un massacre» à Minsk à l'approche de la présidentielle dimanche, après l'arrestation de «combattants» réputés proche du Kremlin. «La tentative d'organiser un massacre dans le centre de Minsk est évidente», a-t-il affirmé lors de son discours à la nation, accusant la Russie de «mensonge» au sujet des personnes arrêtées, car «ils ont tout raconté».
Moscou a indiqué après l'arrestation au Bélarus de ces 33 hommes, membres du groupe militaire privé Wagner selon Minsk, qu'ils étaient en transit pour rejoindre d'autres destinations. Cette organisation opaque est accusée de longue date d'envoyer des mercenaires combattre dans des zones où la Russie ne souhaite pas intervenir officiellement. «C'est des mensonges : sur Istanbul, sur le Venezuela, l'Afrique et la Libye. Ces gens ont avoué, ils ont été envoyés spécialement au Bélarus», a lâché le président Loukachenko, devant des invités et les élus du Parlement. Il a affirmé qu'une «autre unité» avait été envoyée dans le sud du pays : «On doit la pourchasser dans les forêts et l'attraper», a-t-il martelé.
L'arrestation de ces suspects a encore accru les tensions avec la Russie, pourtant le plus proche allié historique du Bélarus. «Vous êtes en retard d'un quart de siècle, nous sommes ancrés fermement dans l'avenir, nous ne vous abandonnerons pas le pays. L'indépendance ça coûte cher, mais elle en vaut le coût", a encore dit Alexandre Loukachenko, semblant une fois encore s'adresser à la Russie qu'il accuse depuis des mois de vouloir faire du Bélarus un vassal.