Dimanche 19 juillet – point sur le Coronavirus le 18 juillet au soir :
L'épidémie du Covid-19 a fait 14 morts depuis jeudi, portant le nombre total de décès à 30 152 depuis le début de l'épidémie en France, a annoncé vendredi la Direction générale de la Santé, pointant une augmentation de la circulation du virus. "3800 cas par semaine, hausse des recours à SOS médecins, des passages aux urgences, du nombre de 'clusters', 600 hospitalisations par semaine dont plus de 70 en réanimation", souligne la DGS dans son communiqué.
Une situation qui "s’inscrit dans le contexte où une proportion très insuffisante de patients présentant des symptômes réalisent un test virologique", avertit l'organisme, qui recommande l'adoption "collectivement et rigoureusement (d)es mesures de prévention, dont le port du masque dans les espaces collectifs clos".
Dimanche 19 juillet – Sommet européen : un dîner mais pas d'avancées majeures :
Les 27 dirigeants de l'UE se retrouvaient à dîner samedi soir à Bruxelles après une série de rencontres multilatérales sans percées significatives dans la recherche d'un compromis sur un plan de relance post-coronavirus massif. Les discussions butent sur les exigences des pays les plus "frugaux", au grand dam des capitales du sud.
Différentes sources interrogées par l'AFP restaient prudentes sur la poursuite du sommet. Le président du Conseil européen Charles Michel "va tester des idées dégagées au cours des bilatérales et multilatérales" pendant le dîner, a expliqué l'une d'entre elles.
Selon l'issue du repas, M. Michel peut amender sa proposition, poursuivre les négociations pendant la nuit, les faire reprendre dimanche ou constater un blocage. D'après une source diplomatique, il penche pour des rencontres bilatérales pendant la nuit avant de reprendre le sommet en plénière dimanche. L'unanimité des Etats membres étant requise, un compromis est particulièrement difficile sur le plan de relance, adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027) de 1.074 milliards d'euros. M. Michel avait lancé les discussions samedi sur la base d'une proposition révisée offrant davantage de gages aux pays réticents, Pays-Bas en tête.
Dans un message vidéo sur Facebook publié en fin d'après-midi, le Premier ministre italien Giuseppe Conte a décrit les négociations comme "beaucoup plus difficiles que prévu", évoquant même une "situation d'impasse". "Les Pays-Bas et autres frugaux (Autriche, Danemark, Suède, ndlr) ne comprennent pas la nécessité d'une réponse forte", a-t-il déploré.
La journée de vendredi s'était achevée dans une grande tension face à l'inflexibilité des Pays-Bas. Avec sa nouvelle proposition, Charles Michel, médiateur du sommet, espérait infléchir la position des récalcitrants en offrant des concessions, en particulier sur la répartition entre subventions et prêts, ainsi que sur les conditions qui encadrent le versement de l'argent.
Le plan de relance, inspiré d'une proposition de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français Emmanuel Macron, prévoit toujours un montant de 750 milliards d'euros.
Dimanche 19 juillet – Coronavirus : Jean Castex dit surveiller "de très près" la situation en Espagne :
Le Premier ministre, Jean Castex, a indiqué samedi "surveiller de très près" la situation sanitaire en Espagne, alors que la frontière entre les deux pays, fermée pendant trois mois, a rouvert le 21 juin. "Nous surveillons cela de très près, ici en particulier, parce que c'est un vrai sujet dont il faut que nous discutions aussi avec les autorités espagnoles", a affirmé M. Castex, en réponse à une question sur la reprise de l'épidémie de Covid en Catalogne et une possible fermeture des frontières.
Il était interrogé lors d'une visite dans sa ville de Prades, dans le département frontalier des Pyrénées-Orientales.
En Espagne, près de 4 millions d'habitants de l'agglomération de Barcelone ont été appelés vendredi à "rester chez eux" sauf pour des raisons de première nécessité, en raison de la hausse des cas de Covid-19.
Dimanche 19 juillet – Incendie dans la cathédrale de Nantes : un bénévole du diocèse en garde à vue :
Un bénévole du diocèse de Nantes a été placé en garde à vue samedi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, a indiqué dimanche à l'AFP le procureur de la République, confirmant une information du quotidien Presse-Océan.
Cet homme "était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir et les enquêteurs voulaient préciser certains éléments de l'emploi du temps de cette personne", a déclaré à l'AFP Pierre Sennès. Les enquêteurs souhaitent également entendre cet homme "sur les conditions de fermeture de la cathédrale", a ajouté le procureur.
Le magistrat a souligné que "toute interprétation qui pourrait impliquer cette personne dans la commission des faits est prématurée et hâtive". "Il faut rester prudent quant à l'interprétation de cette garde à vue, c'est une procédure normale", a-t-il encore dit.
Interrogé sur les premiers éléments de l'enquête, le procureur a confirmé l'arrivée samedi après-midi des experts incendie du laboratoire de police scientifique et technique. Toutefois, ils attendaient encore le feu vert des pompiers pour accéder à la plateforme où se trouvait le grand orgue, qui a été détruit par les flammes samedi matin. "On espère le faire dans la journée", a indiqué M. Sennès.
Dimanche 19 juillet – Journée "décisive" au sommet européen sur le plan de relance, un échec reste possible :
La chancelière allemande Angela Merkel n'a pas écarté dimanche le risque d'un échec dans les négociations sur un plan de relance post-coronavirus massif, au troisième jour d'un sommet européen tendu à Bruxelles, où les 27 apparaissent profondément divisés. "Il y a beaucoup de bonne volonté (...) mais il est aussi possible qu'aucun résultat ne soit obtenu aujourd'hui", a déclaré Mme Merkel à son arrivée au sommet pour une journée qu'elle a qualifiée de "décisive". "Je ne peux toujours pas dire si une solution sera trouvée", a insisté Mme Merkel, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union.
Le président français Emmanuel Macron, qui défend ce plan aux côtés de l'Allemande, a lui prévenu que les "compromis" ne pouvaient pas se faire "au prix de l'ambition européenne". Malgré des "dissensions", un accord est encore "possible", a-t-il cependant estimé.
Mme Merkel et M. Macron ont retrouvé à 09H30 (7H30 GMT) le président du Conseil européen, Charles Michel, chef d'orchestre du sommet, pour décider de la marche à suivre, après 48 heures de discussions qui n'ont pas permis de faire plier les Pays-Bas et leurs alliés "frugaux" (Danemark, Suède et Autriche, ainsi que la Finlande), très réservés sur ce projet.
Les 27 dirigeants de l'UE se retrouveront ensuite à midi (10 heures GMT) pour continuer à discuter de ce plan de relance, rendu d'autant plus urgent que l'Europe affronte une récession historique.
Sur la table des négociations, un fonds constitué par une capacité d'emprunt de 750 milliards d'euros pour relancer l'économie européenne, adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027) de 1074 milliards d'euros. L'unanimité des 27 Etats membres étant requise, un compromis est particulièrement difficile.
Dimanche 19 juillet – Très affaibli, le cacique Raoni hospitalisé :
Le cacique Raoni, 90 ans, porte-parole des indigènes du Brésil hospitalisé depuis deux jours pour un état de grande faiblesse, a été transféré samedi par avion vers un hôpital mieux équipé afin de subir une série d'examens.
Le leader du peuple Kayapo a été transféré "avec une certaine urgence" du petit hôpital de la ville de Colider où il avait été admis jeudi, vers un établissement plus moderne de celle de Sinop (centre-ouest également), en raison d'"une aggravation de son état", a annoncé le premier établissement. "Il a présenté aujourd'hui (...) une hausse de son anémie et une dégradation des fonctions rénales (...) probablement à cause d'une hémorragie digestive", a indiqué dans un bulletin l'hôpital Santa Inês de Colider où avait été admis jeudi le chef indigène défenseur de la forêt amazonienne.
Cet hôpital de l'Etat du Mato Grosso "ne disposant pas d'unité de soins intensifs, il a été transféré avec une certaine urgence dans un autre établissement" du même Etat "au cas où son état clinique empirerait". Celui-ci, l'hôpital Dois Pinheiros, a indiqué en soirée que le chef mondialement célèbre au plateau labial présentait "des signes d'amélioration", notamment une élévation de sa tension, après de premiers soins.
Raoni Metuktire, connu dans le monde entier pour sa lutte infatigable pour la défense des droits et des terres indigènes, avait été transporté par avion de son village vers Colider, souffrant de "faiblesse, difficultés respiratoires, perte d'appétit et de diarrhées", a précisé l'hôpital Santa Inês. L'établissement a ajouté que le cacique se trouvait dans un état dépressif depuis le décès de son épouse Bekwyjka le 23 juin, d'un accident vasculaire cérébral. Bekwyjka était sa compagne et conseillère depuis plus de 60 ans.
Dimanche 19 juillet – Ni "laxiste" ni "ultra-répressif", Dupond-Moretti dessine sa feuille de route :
Dans une interview accordée au JDD, Eric Dupond-Moretti a défendu une justice proche des citoyens et dessiné quelques priorités comme la lutte contre les violences conjugales et la fermeté face au terrorisme.
Ni "laxiste", ni "ultra-répressif", le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti défend une justice proche des citoyens, dessinant quelques priorités, de la lutte contre les violences conjugales à la fermeté face au terrorisme, des réformes du parquet et de la justice des mineurs, dans un entretien au JDD.
En 600 jours, il ne pourra pas tout faire, alors il ira "à l'instinct", avec "des idées" et la conscience d'un homme qui "doit tout à la République": "Comme avocat, j'ai toujours défendu des hommes, pas des causes. Cette fois encore, j'y suis allé pour l'homme", dit-il pour expliquer pourquoi il a troqué à 59 ans la robe d'avocat pour la cravate du ministre. Son arrivée place Vendôme a suscité autant de surprise que d'inquiétude voire de défiance au sein de la magistrature et parmi les associations féministes, échaudées par ses critiques du mouvement #MeToo.
D'emblée il démine: "Je veux que les hommes suspectés de violences conjugales, s'ils ne sont pas déférés, soient convoqués par le procureur et reçoivent un avertissement judiciaire solennel". "On m'a déjà dit que ça pourrait heurter la présomption d'innocence : j'ai montré les dents... Il ne s'agit pas d'une condamnation; c'est le moyen de montrer à un homme que la justice est attentive et qu'elle ne laisse rien passer", assène-t-il. "J'entends déjà que certains me caricaturent en laxiste qui veut vider les prisons, d'autres en ultra-répressif qui veut les remplir. Je ne serai ni l'un ni l'autre", répète-t-il.
L'ancien ogre du barreau connaît l'immense "besoin de moyens" des tribunaux et affirme avoir obtenu des assurances pour le budget 2021 qui "va accroître le rythme des créations de postes pour la Justice".
Dimanche 19 juillet – Moreno s'engage à "réduire le nombre de femmes victimes" de féminicides :
La nouvelle ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno, s'engage à faire baisser le nombre de femmes victimes de féminicides en France, dans une interview au Parisien mise en ligne samedi, où elle revient aussi sur l'accusation de viol à l'encontre de son collègue de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"S'il y a une chose que je laisserai de mon passage au gouvernement, ce sera celui-là. Dans 600 jours, on aura réduit le nombre de femmes victimes", promet Mme Moreno qui dit ne pas être "là pour briller". "Ce que je veux c'est que les féminicides passent de 170 actuellement identifiés à 10 par an. Alors, je pourrai mourir tranquille", affirme-t-elle.
Quant au budget dont elle disposera, "je peux vous affirmer que je sais négocier", avance Mme Moreno, appelée au gouvernement alors qu'elle était dirigeante de Hewlett-Packard pour l'Afrique. "J'avais prévenu le président et le Premier ministre: je ne viens dans ce gouvernement qu'à la condition d'avoir les moyens d'atteindre mes objectifs et ils se sont tous les deux engagés à le faire", poursuit la ministre déléguée qui assure: "Je ne suis pas venue faire de la poterie".
"Ma responsabilité est de faire en sorte que des victimes de violences se sentent libres de dire 'je suis violentée'. J'ai récemment attrapé notre ami garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti pour lui dire: 'Je vais être un gros caillou dans ta chaussure. Pas une victime ne doit s'interdire ces démarches et il va falloir suivre'".
Quant à la plainte pour viol dont fait l'objet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Mme Moreno estime que "la France est un Etat de droit et que nous pouvons lui laisser le bénéfice du doute. S'il est reconnu coupable, là, on en reparlera".
Dimanche 19 juillet – En Israel, manifestations contre le gouvernement et la corruption :
Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi soir à Jérusalem et Tel-Aviv pour dénoncer la corruption et la gestion de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences par le gouvernement israélien.
La gronde populaire s'est intensifiée ces derniers jours, dans le sillage de nouvelles restrictions imposée face à la résurgence de l'épidémie qui a plombé l'économie, les protestataires accusant le gouvernement d'être "déconnecté" de la réalité.
Un premier rassemblement a eu lieu à Jérusalem devant la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour exiger sa démission. Inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, M. Netanyahou est au coeur d'un procès dont la prochaine audience est prévue dimanche.
"Démocratie", "menteur" et "manipulateur", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les quelques centaines de manifestants présents, selon un journaliste de l'AFP.
Dans la ville côtière de Tel-Aviv, des milliers de manifestants ont afflué vers le parc Charles Clore pour protester contre la gestion de la crise sanitaire et économique, au lendemain de l'entrée en vigueur de nouvelles restrictions visant à endiguer la propagation du virus.
Dimanche 19 juillet – Cyberattaques des recherches vaccin :
Le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab (photo), s'est dit dimanche "absolument sûr" de l'implication de Moscou dans des cyberattaques visant à voler des recherches sur un vaccin contre le coronavirus, un agissement "répréhensible" démenti par la Russie.
Le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada avaient accusé jeudi un groupe de hackers russes, opérant "presque certainement dans le cadre des services de renseignements russes", de s'en être pris à des organisations britanniques, canadiennes et américaines pour voler leurs recherches dans la mise au point d'un vaccin contre le SARS-CoV-2.
"Nous sommes absolument sûrs que les agences de renseignement russes étaient impliquées dans une cyberattaque (...) en vue de saboter ou profiter de la recherche et développement" sur un vaccin, a assuré Dominic Raab sur la chaîne Sky News. "A un moment où le monde se rassemble pour tenter de contrer le Covid-19, en particulier afin de trouver une solution mondiale pour un vaccin, je pense qu'il est scandaleux et répréhensible que le gouvernement russe soit impliqué dans cette activité", a-t-il ajouté. "Nous allons demander à la Russie de rendre des comptes et faire en sorte que le monde connaisse la nature de (son) comportement répréhensible", a-t-il poursuivi.
Ces accusations ont été vivement démenties par l'ambassadeur de Russie à Londres, Andrei Kelin. "Je ne crois pas du tout à cette histoire, cela n'a aucun sens", a-t-il souligné dans une interview diffusée dimanche sur la BBC, affirmant avoir entendu parler pour la première fois de ces hackers par le biais des médias britanniques. Il est impossible d'attribuer des actes de piraterie informatique à un pays en particulier, a-t-il également fait valoir.
Dimanche 19 juillet – Visite symbolique d'Erdogan à Sainte-Sophie :
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué dimanche une visite symbolique dans l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul, la première depuis la reconversion controversée de cet édifice en mosquée la semaine dernière.
Lors de cette brève inspection, M. Erdogan a observé les travaux de reconversion à l'intérieur du bâtiment, a indiqué la présidence, qui a publié des photos sur lesquelles on voit des échafaudages.
La visite surprise du chef de l'Etat turc intervient à quelques jours de la première prière musulmane à Sainte-Sophie depuis sa reconversion, prévue vendredi. Il n'est pas encore clair si M. Erdogan y prendra part. La semaine dernière, le plus haut tribunal administratif de Turquie a révoqué une décision gouvernementale datant de 1934 conférant à Sainte-Sophie le statut de musée. Aussitôt cette décision rendue publique, le président Erdogan a annoncé la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
Selon l'Autorité des Affaires religieuses (Diyanet), 500 personnes participeront à la première prière collective vendredi à l'intérieur de Sainte-Sophie. Les icônes chrétiennes qui ornent l'intérieur de l'ancienne basilique byzantine seront dissimulées le temps de la prière, selon la Diyanet.
Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul.
Dimanche 19 juillet – À Portland, la présence des forces fédérales attise les violences :
Le maire de Portland a demandé le départ des troupes fédérales, déployées pour mettre fin aux manifestations qui secouent la ville depuis deux mois, les accusant d'attiser la violence.
Près de deux mois de manifestations et une situation toujours tendue. Dimanche, le maire de Portland Ted Wheeler a de nouveau réclamé le départ des troupes fédérales, envoyées par Washington pour apaiser la ville qui vit depuis des semaines au rythme de manifestations contre le racisme et les violences policières. Selon le démocrate, ces forces fédérales contribuent à «gravement détériorer la situation» : «Leur présence cause plus de violences et plus de vandalisme, cela n'aide pas du tout. Ils ne sont pas les bienvenus et nous voulons qu'ils partent», a-t-il déclaré à l'antenne de CNN.
Ces derniers jours, des militants des droits humains et des élus ont dénoncé des arrestations dissimulées. «Les gens sont littéralement enlevés dans des véhicules de location banalisés. Ils ne savent pas qui les mettent dans ces véhicules, ils ne s'identifient pas. Selon moi, c'est anticonstitutionnel», a dénoncé l'édile.
Donald Trump, qui s'est placé en défenseur de «la loi et l'ordre» sans évoquer le débat sur les violences policières envers les Afro-Américains qui a marqué l'opinion publique depuis la mort de George Floyd fin mai, a défendu la présence des forces fédérales : «Nous essayons d'aider Portland, pas de lui faire du mal. Leur direction a, depuis des mois, perdu contrôle des anarchistes et des agitateurs. Ils manquent à l'appel. Nous devons défendre la propriété Fédérale ET NOTRE POPULATION. Ils n'étaient pas de simples manifestants, c'étaient les choses sérieuses!», a-t-il tweeté.
Dimanche 19 juillet – Sortie au golf pour Donald Trump :
Samedi, Donald Trump s'est rendu dans un des clubs de la Trump Organization pour y jouer au golf.
À un peu plus de trois mois de l'élection présidentielle, et alors que le coronavirus poursuit sa propagation aux États-Unis, Donald Trump s'est offert une partie de golf. Samedi, le président américain s'est rendu au Trump National Golf Club de Sterling, en Virginie, à une quarantaine de kilomètres de la Maison-Blanche. Il était accompagné par le sénateur de Caroline du Sud Lindsey Graham. Mais à son arrivée sur les lieux, le milliardaire a été accueilli par une poignée de manifestants, dont un était habillé en faucheuse, brandissant une affiche «137 K», en référence aux 137 000 victimes du Covid-19 aux États-Unis.
Selon le site TrumpGolfCount, qui tient une liste de toutes les sorties présidentielles sur un parcours de golf, il s'agissait de la 263ème partie de Donald Trump depuis son investiture en janvier 2017. Un nombre bien plus élevé que son prédécesseur, dont il s'était pourtant beaucoup moqué : «Je joue au golf pour me détendre. Mon entreprise est en grande forme. Barack Obama joue au golf pour s'échapper pendant que l'Amérique coule», écrivait-il dès décembre 2011. «Le président Obama a une grosse réunion à New York à propos de l'épidémie d'Ebola, avec des gens qui viennent de tout le pays, mais lui décide de jouer au golf!», lui reprochait-il en octobre 2014. Le virus Ebola a fait une victime aux États-Unis, pour quatre cas, alors que les États-Unis sont officiellement le pays le plus touché par la pandémie avec plus de 3,7 millions de cas pour 140 000 décès, selon les données de l'université américaine Johns Hopkins.
«Obama devrait jouer au golf avec les Républicains et ses opposants au lieu d'un petit groupe d'amis. Ainsi, peut-être que cette terrible impasse prendrait fin», avait-il tweeté en septembre 2012 -alors que lui-même ne joue qu'avec des élus conservateurs et proches.