Samedi 18 juillet – point sur le Coronavirus le 17 juillet au soir :
14 personnes sont décédées de suites du nouveau coronavirus en France, ce jeudi 17 juillet, portant le bilan total à 30.152 depuis le début de l'épidémie. «6688 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19 et 119 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures», indique la Direction générale de la santé dans son communiqué quotidien. Selon les chiffres officiels, 17 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation, tandis que 21 personnes ont fait le chemin inverse. En tout, 477 personnes sont toujours en soins intensifs sur le territoire.
Lors de son point épidémiologique hebdomadaire, Santé publique France met l'accent sur le cas de la Mayenne, désormais placée en niveau de «vulnérabilité élevée». Le nombre de cas augmente de façon rapide, avec 52,7 personnes contaminées pour 100.000 habitants alors que la moyenne nationale se situe aux alentours de 4. Les mesures sanitaires vont être renforcées dans le département, et le dépistage massif, déjà en cours depuis plusieurs jours, va être maintenu. Sur le reste du territoire, l'agence note une augmentation des actes de SOS médecins pour suspicion de Covid-19.
Santé Publique France surligne également la «diminution de l'adoption systématique des mesures de prévention (garder une distance d'au moins 1 m, saluer sans serrer la main, arrêter les embrassades), stabilisation des mesures d'hygiène et port du masque». De son côté la DGS met l'accent sur les facteurs de risques qui peuvent accompagner la période estivale. «Il est difficile de renoncer à un week-end en famille ou à des jours de vacances à cause d'un test positif mais ceux d'entre nous, qui sont confrontés à cette situation, peuvent l'épargner à beaucoup d'autres, à commencer par leurs proches», peut-on lire dans le communiqué.
Samedi 18 juillet – Zizi Jeanmaire est décédée :
Zizi Jeanmaire, la plus atypique des ballerines françaises, décédée vendredi, a promené ses jambes gainées de noir, ses plumes et ses paillettes sur les scènes du monde entier, bouleversant les frontières traditionnelles de la danse, de la chanson et du music-hall.
Malicieuse, enthousiaste et travailleuse acharnée, elle a tout exploré: ballet, comédie musicale, théâtre, récital, télévision, revue, mêlant les genres avec jubilation, sans jamais perdre sa rigueur de danseuse de formation classique, chevillée au corps.
Sa carrière est étroitement liée à celle de Roland Petit, l'un des plus grands chorégraphes français et l'homme de sa vie, décédé en 2011. Ils se sont rencontrés la première fois en 1933, quand ils avaient 9 ans chacun, à l'école de danse de l'Opéra de Paris. Ils se marient en 1954 et ont une fille. Zizi sera au cœur de toutes ses créations.
Renée (son véritable prénom) Jeanmaire naît le 29 avril 1924 à Paris. «Petit rat» à l'Opéra, elle en claque la porte sur un coup de tête, à 19 ans: «on rêvait d'aller voir le monde... j'avais envie de gloire, d'être reconnue avec autre chose que +Giselle+», l'héroïne d'un grand ballet romantique.
Samedi 18 juillet – Barcelone reconfine :
En Espagne, l'un des pays les plus affectés par la pandémie avec plus de 28.400 morts, près de 4 millions d'habitants de l'agglomération de Barcelone ont été appelés vendredi à "rester chez eux". Le gouvernement régional a aussi annoncé la fermeture des cinémas, des théâtres ou des discothèques, l'interdiction des réunions de plus de dix personnes et des visites dans les maisons de retraite ou la limitation de la capacité d'accueil à 50% dans les bars et restaurants. Les autorités espagnoles surveillent depuis plusieurs jours plus de 120 foyers actifs, en particulier en Catalogne (nord-est).
Samedi 18 juillet – A Nantes, l'incendie de la cathédrale circonscrit mais le grand orgue "entièrement détruit" :
Quelques heures après leur arrivée sur place, les pompiers de Loire-Atlantique ont annoncé avoir circonscrit l'incendie qui s'est déclenché dans la cathédrale de Nantes, samedi matin. Ce sont des passants, alertés en voyant de la fumée s'échappant de la rosace de l'édifice gothique, qui avaient prévenu les secours.
Les dégâts, ont annoncé ces derniers, sont «concentrés sur le grand orgue», qui «semble être entièrement détruit». «La plateforme sur laquelle il se situe est très instable et menace de s'effondrer», a dit le général Laurent Ferlay, le directeur départemental des pompiers. Mais il a assuré que les dégâts ne pouvaient être comparés à ceux occasionnés par l'incendie de cette même cathédrale en 1972, après lequel «la toiture [avait] été refaite en armature béton».
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé qu'il se rendrait dès samedi après-midi à Nantes, avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. «En pensée avec nos sapeurs-pompiers mobilisés courageusement pour circonscrire l’incendie de la cathédrale de Nantes. Je les assure de mon soutien et de ma profonde gratitude. Aux Nantais, dont je partage l’émotion, je veux dire ma solidarité», a écrit sur Twitter le chef du gouvernement.
Samedi 18 juillet – Corse : les filles brisent le silence :
Venu des Etats-Unis, le hashtag #Iwas a provoqué une marée de dénonciations pour viol dans une île où tout le monde se connaît.
Au début, le silence. Un fardeau que Lena Pezzini, 18 ans, portait seule. Puis le secret est devenu un Tweet. Aujourd’hui, le témoignage de Lena s’affiche sur 4 mètres de long dans les rues colorées de Bastia. Des lettres noires sur des feuilles A4 blanches collées sur un mur jaune pastel. « Quand il a fini, il y avait du sang partout. Il reste debout devant moi, regarde son engin et me dit : “Tu as vu ce que tu as fait ? Je suis tout taché. Suce ! – Non.” Il essuie ses cuisses et étale mon sang sur moi… » Des passants s’arrêtent pour lire, prendre en photo les mots choquants. Sidéré, un trentenaire murmure : « Pas chez nous. Ce n’est pas possible. Pas en Corse. » Il semble découvrir ce que tant d’autres savent déjà : en matière de violences sexuelles, son île ne fait pas exception.
Lena se rappelle chaque minute du viol qu’elle a subi. Il y en a eu vingt-huit, les plus longues de sa vie. Bastia, 28 mars 2017, 10 heures du matin. Elle a 15 ans. Lui, 19 ans. C’est le petit copain d’une amie. Il l’emmène à l’écart, « pour discuter ». Elle ne se méfie pas, elle le connaît. Sur l’île, tout le monde se connaît, c’est même censé être un gage de confiance… Lena est vierge. Elle n’imagine pas ce qui l’attend. Les vêtements couverts de sang, elle rentre chez elle brisée. Depuis, elle croise régulièrement son agresseur, impuni, dans les rues, les boîtes de nuit. Une double peine. Elle raconte : « Quand il me voit, il se permet de me toucher les fesses et de me prendre la main. Les gens savent ce qui s’est passé, mais ils se taisent et continuent de le fréquenter. On dit de moi que je suis une menteuse et de lui qu’il a une bouille d’ange. »
C’est un hashtag venu des Etats-Unis, début juin, qui va lui redonner des forces : #Iwas (« J’avais »). Il incite les victimes à donner leur âge au moment de leur agression. Alors que les mots-clés #MeToo et #BalanceTonPorc n’avaient pas réussi à libérer la parole corse, celui-ci fait l’effet d’une bombe. En un week-end, à Bastia, Ajaccio, Porto-Vecchio et ailleurs, plus de 800 personnes, des femmes mais aussi quelques hommes, brisent la loi du silence. « Toute ma vie, on m’a dit que j’avais de la chance d’habiter en Corse, parce que ces choses-là n’arrivaient pas ici », raconte Scarlett Giorgi, 20 ans. Agressée par deux amis lorsqu’elle avait 13 ans, elle s’est tue, croyant être un cas isolé. Grande, blonde, mannequin débutant, Scarlett est aujourd’hui suivie par près de 5 000 personnes sur Instagram. Son témoignage a été un des premiers à faire écho. En quelques lignes, sur Twitter ou Facebook, l’indicible s’écrit enfin.
Samedi 18 juillet – "Nouvelles propositions" attendues sur le plan de relance pour débloquer le sommet européen :
De "nouvelles propositions" vont être présentées aux dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles, pour tenter de dégager un compromis sur un plan de relance post-coronavirus massif, bloqué par les pays dits "frugaux".
Le président du Conseil européen, Charles Michel, va "tester ce matin de nouvelles propositions", d'abord avec des petits groupes de pays, puis devant les 27, a expliqué une source européenne au deuxième jour de ce sommet. Le montant du plan, la répartition entre subventions et prêts, ainsi que les conditions pour bénéficier de l'argent sont au coeur des désaccords.
La première journée, vendredi, s'est achevée après un dîner dans une certaine tension, en raison de la position jugée trop dure des Pays-Bas sur le contrôle des fonds qui pourraient être distribués et plus globalement des réticences des trois autres "frugaux" - Autriche, Suède, Danemark - sur ce plan de relance. "On va essayer de reprendre les choses différemment pour sauver le sommet", a expliqué une source diplomatique.
Selon des sources concordantes, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et Charles Michel se sont entretenus après le diner pour se coordonner avant la journée de samedi. C'est la première fois en cinq mois, en raison de la pandémie de Covid-19, que les chefs d'Etat et de gouvernement - tous équipés de masques de protection - se retrouvent physiquement à Bruxelles.
Au coeur des discussions: un plan de relance post-coronavirus de 750 milliards d'euros financé par un emprunt commun, inspiré d'une proposition d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron. Ce plan est composé de 250 milliards de prêts, et surtout de subventions à hauteur de 500 milliards, qui n'auront pas à être remboursées par les Etats bénéficiaires. Il est adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027) de 1074 milliards d'euros.
Les quatre pays "frugaux", rejoints par la Finlande, ont de profondes réserves sur cette proposition, qui devrait profiter avant tout à l'Italie et l'Espagne, deux Etats très affectés par la pandémie, mais qu'ils considèrent comme les plus laxistes en matière budgétaire. Le projet prévoit que l'argent soit versé en contrepartie de réformes menées par les pays bénéficiaires. Or, le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, réclame que les plans de réforme de chaque Etat soient validés à l'unanimité des 27, et non à la majorité qualifiée. En résumé, un droit de veto de facto, qu'il est le seul, selon plusieurs sources, à formuler.
"Ce que demandent les Pays-Bas est légalement impossible et politiquement difficile à avaler", regrette une source diplomatique, résumant la position d'une majorité d'Etats membres.
Samedi 18 juillet – Coronavirus : Nouveaux records aux Etats-Unis :
Les Etats-Unis ont, pour le troisième jour consécutif, enregistré un record de nouveaux cas de coronavirus au cours des dernières 24 heures, selon le comptage vendredi à 20H30 (00H30 GMT samedi) de l'université Johns Hopkins. Les 77 638 nouvelles infections recensées sur une journée portent à près de 3,64 millions le nombre de cas positifs dans le pays depuis le début la pandémie.
Le Covid-19 y a par ailleurs fait 927 nouvelles victimes en 24 heures, pour un total de 139 128 morts, selon l'université basée à Baltimore, dont les bilans font référence. Les Etats-Unis connaissent depuis plusieurs semaines une flambée des infections dans le sud et l'ouest du pays, de loin le plus touché au monde en valeur absolue.
Samedi 18 juillet – Elizabeth II fait chevalier "Captain Tom", le centenaire qui a récolté des millions pour les soignants :
Tom Moore, un ancien combattant centenaire ayant réalisé l'exploit de collecter quelque 33 millions de livres (36,2 millions d'euros) pour le service de santé britannique en pleine pandémie, a été fait chevalier vendredi par la reine Elizabeth II, lors d'une cérémonie exceptionnelle au château de Windsor, quelques heures après le mariage de sa petite-fille, la princesse Beatrice.
"Captain Tom", qui a participé à la Deuxième Guerre mondiale, avait recueilli la somme sans précédent de 33 millions de livres- homologuée par l'académie Guinness - en accomplissant à petits pas, muni de son déambulateur, 100 tours de son jardin du Bedfordshire avant son centième anniversaire, le 30 avril.
Entouré de sa famille, médailles sur la poitrine et prenant appui sur un déambulateur, il a été élevé au rang de chevalier dans l'imposante cour du château de Windsor par la reine, qui a utilisé l'épée ayant appartenu à son père, le roi George VI, et respecté les règles de distanciation sociale.
Captain Tom voulait obtenir 1000 livres... il en a collecté plus de 33 millions. A l'issue de la cérémonie, Tom Moore a confié aux journalistes être "absolument impressionné": "C'est une journée absolument fantastique pour moi".
Samedi 18 juillet – Laurent Joffrin quitte la direction de Libération pour se lancer en politique :
Laurent Joffrin quitte la direction de Libération pour se lancer en politique et il publiera lundi un appel à la "recomposition de la gauche", déjà signé par une centaine de personnes "connues ou non", a-t-il déclaré à l'AFP. M. Joffrin abandonne ses fonctions de directeur de la rédaction, directeur de la publication et co-gérant de Libération. "Je continuerai à écrire pour le journal, des chroniques, des éditos et ma 'lettre politique' quotidienne", a-t-il affirmé jeudi, précisant qu'il ne cherchait "aucune fonction élective" mais plutôt à "refonder le discours d'une gauche démocratique, une gauche réaliste".
L'appel qu'il lancera lundi au cours d'une conférence de presse à Paris a déjà été signée par une centaines de personnes, "connues ou non", parmi lesquelles "des philosophes, sociologues, experts, comédiens, créateurs, militants d'associations, quelques syndicalistes...", a-t-il dit. "Si rien ne change, le scénario pour 2022 est écrit à l'avance. Au second tour, nous aurons Le Pen/Macron", a-t-il ajouté, précisant qu'il voulait créer une "association" politique. M. Joffrin va également publier prochainement un livre intitulé "Anti-Macron" (chez Stock).
M. Joffrin doit également adresser une lettre vendredi matin au personnel de Libération dans laquelle il explique pourquoi il quitte la direction du journal pour faire de la politique, a-t-il indiqué. Une source de la Société des journalistes et des personnels de libération (SJPL) a faut savoir jeudi à l'AFP qu'elle demandait sa "démission dès ce soir". Selon la SJPL, "Paul Quinio sera directeur de la publication par intérim". M. Joffrin a de son côté précisé qu'il pourrait être remplacé dans ses fonctions par Dov Alfon, ancien rédacteur en chef du quotidien de gauche israélien Haaretz, dont il assure à présent la correspondance à Paris.
Samedi 18 juillet – A Paris Plages, Parisiens et touristes entre joie et méfiance face au Covid-19 :
La 19e édition de Paris Plages a été lancée ce samedi, avec des adaptations réalisées pour respecter les mesures sanitaires.
"C'est génial que ça ouvre... Si tout le monde fait attention": comme Bruno, Francilien de 55 ans, des Parisiens et quelques touristes peu masqués investissaient samedi les berges de Seine qui accueillent jusqu'à fin août la 19e édition de Paris Plages, adaptée cette année aux mesures sanitaires.
Les traditionnels drapeaux bleus qui flottent au vent indiquent aux passants du Quai de l'Hôtel de Ville que Paris Plages est lancé. Mais pour "un été particulier" à l'heure du coronavirus, précisent les panneaux installés par la Ville de Paris.
Pour cette nouvelle édition, plus d'une cinquantaine d'animations (culturelles, ludiques et sportives) sont prévues le long du parc Rives de Seine et du Bassin de la Villette. Le public assez clairsemé a retrouvé dès samedi matin les traditionnels transats, parasols, tables de pique-nique, jeux de construction, pétanque mais aussi des cours de Taï Chi, des activités nautiques et une baignade gratuite dans le bassin de La Villette.
Pierre, 60 ans, sans masque, fait partie des "habitués" des cours de Taï Chi de Paris Plages. "Depuis 4 ans, je viens tous les jours, dès que ça ouvre et pour tout l'été, pour pratiquer mes deux heures de sport, c'est top", lance ce Parisien qui vit dans le XIVe arrondissement de Paris.
Un peu plus loin, une équipe d'une dizaine de "plagistes" s'affairent pour mettre en place les derniers transats, parasols. Une femme, la cinquantaine, les interpelle : "Ce sont toujours les mêmes personnes qui sont sur les transats vous savez?". "Ah oui madame, mais premiers arrivés, premiers servis!", lui rétorque un jeune plagiste, casquette rouge sur la tête.
Samedi 18 juillet – Quatre ans après la mort d'Adama Traoré, des milliers de manifestants défilent :
Une grande marche est organisée ce samedi à Beaumont-sur-Oise, quatre ans après la mort d'Adama Traoré.
Quatre ans après la mort d'Adama Traoré lors d'une interpellation à Beaumont-sur-Oise, des milliers de personnes ont commencé à défiler dans cette ville du Val-d'Oise, dans un contexte nouveau de mobilisation contre les violences policières. Cette marche est organisée par le comité qui réclame justice pour ce jeune homme noir de 24 ans, mort dans la commune voisine de Persan le 19 juillet 2016, peu après son arrestation, au terme d'une course-poursuite avec les gendarmes.
Fait inédit, cet hommage est pour la première fois organisé à la fois par le Comité Adama et Alternatiba, une des principales organisations du mouvement pour le climat, au nom d'une lutte commune contre les inégalités. "Laissez-nous respirer" ou "Pas de justice, pas de paix" pouvait-on lire sur des banderoles brandies dans la foule qui a commencé à défiler peu après 15 heures depuis la gare de Persan-Beaumont. "Aucun homme, aucune personne ne doit mourir de cette façon-là, à cet âge-là", a déclaré Assa Traoré, soeur du jeune homme et figure du combat mené depuis des années pour voir "la requalification des faits en homicide volontaire".
Samedi 18 juillet – Les hackers ont "manipulé" des employés de Twitter pour accéder aux comptes de célébrités :
Selon Twitter, les hackers qui ont réussi à pirater plusieurs comptes de célébrités et personnalités politiques ont "manipulé" des employés de l'entreprise.
Les hackers qui ont orchestré la spectaculaire attaque sur des comptes Twitter de célébrités et de personnalités politiques ont "manipulé avec succès un petit nombre d'employés" de Twitter, affirme le réseau social dans un blog samedi.
Twitter précise qu'au total les pirates informatiques ont visé 130 comptes et ont réussi à en pénétrer 45 grâce "à l'utilisation d'outils uniquement accessibles aux équipe de soutien interne". Parmi ces comptes piratés se trouvaient des responsables politiques comme le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden, l'ancien président Barack Obama mais aussi des grands patrons comme Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, Elon Musk, le patron de Tesla ou encore Bill Gates, le fondateur de Microsoft.
A partir des comptes piratés, les hackers ont envoyé des messages aguicheurs incitant les abonnés à envoyer des bitcoins, une crypto monnaie en échange du double de la somme envoyée. Selon des sites spécialisés qui enregistrent les échanges de bitcoins mais ne permettent pas de tracer les récipiendaires, quelque 100 000 dollars ont ainsi été envoyés.