Dimanche 28 juin – Macron partage des photos de Nemo pour mobiliser contre l’abandon des animaux :
A l'occasion de la journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie, Emmanuel Macron a partagé des photos du chien qu'il a adopté avec son épouse, il y a bientôt trois ans. «Mobilisez-vous contre l’abandon de nos animaux de compagnie et adoptez » Le chef de l’Etat a posté samedi sur les réseaux sociaux quelques photos de Nemo, son labrador croisé griffon, pour sensibiliser au sort des animaux de compagnie, trop souvent abandonnés par leurs maîtres, surtout à l’approche des vacances.
Ce samedi 27 juin marque la journée mondiale de lutte contre l’abandon. 2020 est une année d’autant plus ravageuse à cause du confinement et du coronavirus, qui ont poussé certains à abandonner leurs animaux de compagnie. La SPA rappelle que depuis le 11 mai -date de début du déconfinement - les Maisons et refuges SPA ont recueilli pas moins de 4210 animaux issus de l’abandon.
Emmanuel et Brigitte Macron ont adopté le jeune labrador croisé griffon au début du mandat présidentiel, en allant au refuge de la Société protectrice des animaux à Hermeray dans les Yvelines, en août 2017. Le chien a été baptisé Nemo, année des «N» oblige et clin d’œil au célèbre capitaine du roman de Jules Verne «Vingt mille lieues sous les mers». Ce jeune mâle de couleur noir avait été abandonné du côté de Tulle (Corrèze). Il avait ainsi été recueilli au refuge de Chameyrat depuis décembre 2016, puis transféré dans celui d’Hermeray quelques temps avant sa rencontre avec le couple présidentiel.
Dimanche 28 juin – Des milliers de postes menacés chez Air France :
Air France, durement frappée par la crise du Covid-19, se prépare à une semaine difficile sur le plan social, avec la présentation vendredi de l'impact sur l'emploi de son «plan de reconstruction» qui passera par une réduction drastique des liaisons intérieures et se traduira selon les syndicats par des milliers de postes supprimés, sans départs contraints.
Avions cloués au sol, personnel en grande partie au chômage partiel... Le choc a été sans précédent pour la compagnie française comme pour ses rivaux internationaux, qui ont enchaîné ces dernières semaines les annonces de coupes claires dans leurs effectifs : 22 000 chez le groupe allemand Lufthansa, 12 000 chez British Airways ou encore 10 000 pour l'américain Delta Air Lines.
Dans ce contexte, l'État français, actionnaire d'Air France-KLM, a apporté un soutien financier de 7 milliards d'euros, dont 4 milliards de prêts bancaires garantis et 3 milliards de prêt direct, en demandant au groupe d'améliorer sa rentabilité et son impact environnemental.
En réponse, le directeur général d'Air France-KLM Benjamin Smith a annoncé fin mai la réduction du réseau français (déficitaire) de 40% d'ici à la fin 2021. Les destinations au départ d'Orly disposant d'une alternative ferroviaire de moins de 2h30, comme Lyon, Nantes ou Bordeaux, sont menacées. Certaines routes transversales -de région à région- très déficitaires, assurées par la filiale régionale Hop!, pourraient également être supprimées.
Christophe Malloggi, de FO Air France, dénonce des «mesures contraignantes pour l'emploi» liées au prêt de l'État et estime que «le gouvernement a un rôle à jouer». Il s'inquiète notamment pour les salariés «en province où les bassins d'emploi sont déjà affectés» et qui auront plus de difficultés à accepter une mobilité au sein de la compagnie.
Dimanche 28 juin – Masqués, les électeurs ont commencé à voter pour le second tour :
Les électeurs de 4.820 communes ont commencé à voter dimanche pour le second tour des élections municipales, organisé avec des précautions sanitaires exceptionnelles dues à l'épidémie de coronavirus près de trois mois et demi après le premier. L'un des enjeux principaux du scrutin est la participation, alors que moins d'un électeur sur deux - 44,3%, contre 63,5% en 2014 - s'était déplacé pour voter le 15 mars en raison des risques de contamination.
Le suspense est fort dans quelques-unes des plus grandes villes -Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Lille... -, principalement sous la poussée des écologistes. Au Havre, le Premier ministre Edouard Philippe - qui a voté dès 8h15- joue en partie son avenir à Matignon.
Plus de 157.000 candidats et 16,5 millions d'électeurs sont concernés par ce scrutin hors normes, avec port du masque obligatoire dans les bureaux de vote, gel hydroalcoolique et priorité aux personnes vulnérables pour voter. Quelque 15% des communes sont concernées, surtout des villes, là où les conseils n'ont pas été élus au complet le 15 mars.
Six Français concernés sur dix pourraient s'abstenir, selon plusieurs sondages. Principale innovation, d'une portée limitée, pour faciliter le vote : un même mandataire pourra disposer de deux procurations au lieu d'une, pour permettre à un plus grand nombre de personnes, notamment aux plus âgées, de voter sans se déplacer.
Dimanche 28 juin – Une fête improvisée aux Invalides avec quelques centaines de jeunes dégénère :
Aux Invalides, une fête improvisée réunissant des centaines de jeunes samedi soir a nécessité l'intervention des forces de l'ordre.
Des incidents ont éclaté samedi soir sur l'esplanade des Invalides à Paris entre quelques centaines de jeunes participant à une fête improvisée et des forces de l'ordre venus interrompre les festivités, a constaté une journaliste de l'AFP. L'appel à ce rassemblement festif avait été lancé discrètement sur les réseaux sociaux sous le nom de code "ProjetX", en référence au film américain culte "Project X" de 2012 sur une fête organisée par des adolescents et qui dérape de par son ampleur.
Les incidents ont débuté peu avant minuit sur les pelouses de l'esplanade des Invalides quand des jeunes qui s'y étaient réunis ont lancé des projectiles au passage de plusieurs véhicules des forces de l'ordre qui arrivaient sur les lieux.
Selon Anaëlle, une Parisienne de 19 ans, venue avec deux amies, "on en a entendu parler sur les réseaux, on était quelques centaines, il y avait un peu de musique, des gens avec des enceintes mais rien d'organisé", a-t-elle raconté sur place à l'AFP. Ensuite "c'est parti en vrille, il y a des gens qui ont commencé à se lancer des bouteilles à la tête, en deux secondes la police est arrivée on était encerclé, ils ont commencé à tirer des lacrymos", a-t-elle poursuivi.
Vers 01H30, quelques dizaines de jeunes très mobiles étaient encore sur l'esplanade, à jeter des bouteilles parfois les uns sur les autres et aussi sur les policiers qui, à nouveau, ont dû tirer des grenades lacrymogènes pour disperser les derniers récalcitrants, a constaté une journaliste de l'AFP. Ces incidents interviennent sept jours après la fête de la musique qui avait donné lieu à Paris à de controversés rassemblements massifs de jeunes, malgré la circulation toujours active du coronavirus.
Dimanche 28 juin – Municipales : la participation à midi à 15,29%, en baisse par rapport au premier tour :
C'est l'un des enjeux majeurs de ce second tour des municipales qui se tient ce dimanche depuis 8 heures dans des conditions inédites. A midi, la participation était à 15,29%, en baisse de trois points par rapport au premier tour du 15 mars ((18,38%).
La participation est inférieure de 4,5 points à midi à celle du second tour des municipales de 2014 (19,83%), et de plus de 8 points par rapport à 2008 (23,68%).
Au premier tour, le 15 mars, moins d'un électeur sur deux - 44,3%, contre 63,5% en 2014 - s'était déplacé pour voter en raison des risques de contamination au coronavirus
Dimanche 28 juin – Coronavirus : la Chine confine un demi-million de personnes à Pékin :
Dans le canton d'Anxin, à 60 kilomètres au sud de Pékin, seule une personne par foyer sera désormais autorisée à sortir une fois par jour pour acheter de la nourriture et des médicaments.
La Chine a confiné dimanche près d'un demi-million de personnes près de la capitale Pékin, touchée depuis mi-juin par un rebond de Covid-19 que les autorités décrivent encore comme "grave et complexe".
Le pays asiatique a largement contenu l'épidémie. Mais l'émergence de quelque 300 nouveaux cas dans la ville en l'espace d'un peu plus de deux semaines alimente les craintes d'une deuxième vague de contaminations. La mairie a déjà lancé une vaste campagne de dépistage, refermé les écoles, appelé les Pékinois à ne pas quitter la capitale et confiné plusieurs milliers de personnes dans les zones résidentielles jugées à risque. Les autorités locales ont annoncé dimanche le confinement du canton d'Anxin, situé à 60 kilomètres au sud de Pékin dans la province du Hebei (nord). Onze cas liés au rebond épidémique pékinois y ont été recensés, selon le journal semi-officiel Global Times.
Seule une personne par foyer sera désormais autorisée à sortir une fois par jour pour acheter de la nourriture et des médicaments. Le ministère chinois de la Santé a fait état dimanche de 14 nouveaux cas locaux à Pékin lors des dernières 24 heures, portant le total à 311 depuis le début du rebond épidémique. Le foyer a été détecté à Xinfadi, un marché de gros du sud de la ville. Il fournit l'essentiel des supermarchés et restaurants de la capitale en produits frais. Environ un tiers des nouveaux cas rapportés jusqu'à présent sont liés à la section du marché réservée aux viandes de boeuf et de mouton, ont indiqué dimanche des responsables municipaux lors d'une conférence de presse.
"La situation épidémique dans la capitale est grave et complexe", y a souligné Xu Hejian, un porte-parole de la ville. Le dépistage toujours en cours concerne ceux qui ont fréquenté le marché, les employés de restaurants, les livreurs et les habitants de zones résidentielles jugées à risque. Au total, sur 8,3 millions d'échantillons prélevés jusqu'à présent, 7,7 millions ont déjà été testés, a annoncé dimanche la mairie.
Dimanche 28 juin – Trump retweete une vidéo d'un de ses partisans criant "white power" :
Un tweet présidentiel vient s'ajouter à la longue litanie des clins d'œil et allusions xénophobes ou ouvertement racistes dont Donald Trump s'est fait une spécialité. Dimanche, le président des Etats-Unis a retweeté une vidéo sur laquelle un de ses partisans crie «white power!» en réponse aux interpellations de manifestants anti-Trump. «White power» est de longue date le slogan des suprémacistes blancs. L'homme qui le répète à deux reprises le fait dans les premières secondes de la vidéo de deux minutes, aussi paraît-il peu plausible que le milliardaire n'ait pas entendu cette injonction raciste s'il a regardé la vidéo.
La vidéo a été tournée dans une communauté floridienne destinée aux retraités, The Villages, située à une centaine de kilomètres au nord d'Orlando. Ce «village» de plus de 50 000 habitants est un réservoir d'électeurs conservateurs qui a contribué à la victoire de Trump dans l'Etat lors de la dernière présidentielle, rapportait en 2017 le «Tampa Bay Times». Une minorité d'opposants tente toutefois de s'y faire entendre, ce qui suscite de fortes tensions. Ed McGinty, un septuagénaire résidant dans les Villages, mène la fronde depuis plusieurs mois, décorant sa voiturette de golf -le moyen de transport privilégié au sein de la communauté- de messages anti-Trump. Il en a fait les frais : objet de menaces, selon le «Washington Post» en février, il a récemment indiqué sur Twitter avoir reçu un «bon coup de poing» de la part d'un «supporter de Trump».
Dimanche 28 juin – Ils refusent de porter un masque dans un McDonald's et agressent les employés :
On leur refusait l'entrée d'un restaurant d'Agde (Hérault) sans masque, ils ont agressé les employés d'un McDonald's: cinq vacanciers ont été écroués pour des "violences en réunion", a annoncé le procureur de Béziers samedi.
Les cinq hommes, âgés de 18 et 19 ans, faisaient partie d'un groupe d'amis de dix personnes résidant en région parisienne et venus passer des vacances à Agde. Les vacanciers, qui ne portaient pas de masque, se sont vu refuser l'entrée d'un restaurant McDonald's. Ils s’en sont alors pris à deux employés qui tentaient de faire respecter les règles de sécurité sanitaire. "L’examen médical des deux victimes" a retenu "pour chacune une incapacité totale de travail à 5 jours", a précisé le procureur, Raphaël Balland, dans un communiqué. L'ensemble des membres du groupe ont été interpellés par la police et placés en garde à vue et cinq d'entre eux ont été identifiées "comme étant directement impliqués dans les violences commises", a précisé le procureur, quatre pour avoir porté des coups et le cinquième pour avoir filmé la scène.
Les cinq jeunes hommes seront jugés lundi devant le tribunal correctionnel de Béziers en comparution immédiate. Parmi eux, trois "ont fait ou font actuellement l'objet de procédures pénales non encore jugées dans d’autres juridictions pour des faits de violences", selon le procureur
Dimanche 28 juin – Islande, le pays où le président est réélu avec 92% des voix :
Le président islandais Gudni Johannesson a été triomphalement réélu samedi avec plus de 92% des suffrages, selon les résultats définitifs de l'élection présidentielle publiés dimanche. Lors de ce scrutin au suffrage universel à un tour, cet ancien professeur d'histoire à l'université a récolté 92,2% des 168.821 voix exprimées, contre 7,8% pour son adversaire de droite populiste, Gudmundur Franklin Jonsson.
Une tendance écrasante qui a été uniforme à Reykjavik et dans toutes les régions d'Islande. La participation ressort elle en baisse à 66,9%, contre 75,7% en 2016 lors de la première élection de Johannesson, et 69,3% en 2012.
Cette victoire démocratique avec un score quasi dictatorial avait été prévue par les sondages, qui créditaient ces dernières semaines le président sortant d'entre 90 et 94% des intentions de vote. C'est le deuxième score le plus élevé à une présidentielle en Islande.
Dans une interview à l'AFP samedi soir, le chef de l'Etat islandais a annoncé son intention de garder le cap. "Pour moi, le résultat de cette élection est la preuve que mes concitoyens ont approuvé ma conception de cette charge. Et m'ont donné un mandat pour continuer à exercer mon rôle de la même façon que ces quatre dernières années", a-t-il commenté, se disant "honoré et fier".
Dimanche 28 juin – "Au Havre, les résultats sont nets", Edouard Philippe l'emporte avec 58,83% des voix :
Le Premier ministre s'est imposé au Havre avec 58,83% des suffrages. «Au Havre on est heureux, on va fêter cette victoire, on va fêter l’engagement de tous ceux qui ont été candidat. Au Havre ou ailleurs», a-t-il réagi.
Au balcon, il a salué la foule et, sourire aux lèvres, a fait le V de la victoire, clin d'œil à l’un de ses mentors, Jacques Chirac. Le Premier ministre Edouard Philippe a remporté les élections municipales au Havre avec 58,83% des voix au second tour, face au député PCF Jean-Paul Lecoq. «Au Havre, les résultats sont nets, a-t-il déclaré, lors d’une courte allocution à 20 heures depuis l'Hôtel de ville. «Je voudrais remercier très sincèrement les Havraises et les Havrais qui ont continué à nous faire confiance, qui nous ont chargé de poursuivre la transformation engagée il y a maintenant bien longtemps avec Antoine Rufenacht, que je salue», a-t-il poursuivi. Le Premier ministre a eu avant un mot pour toutes les personnes mobilisées pour la tenue de ce second tour de plus particuliers.
Dimanche 28 juin – Municipales : Martine Aubry garde la mairie de Lille d'une courte tête :
Une défaite aurait acté la fin d’une carrière politique. Depuis 2001 et la succession de Pierre Mauroy, Martine Aubry est la grande figure politique de Lille, première femme maire de la ville, réélue en 2008 et en 2014 en battant à chaque fois le candidat de l’UMP, Sébastien Huyghe en 2008, Jean-René Lecerf en 2014. Cette fois-ci, le rival était issu de la gauche. Stéphane Baly, membre de son conseil municipal, délégué aux énergies, à la gestion technique des bâtiments et à l’éclairage public. Toute la soirée, les informations étaient contradictoires mais c'est finalement l'ancienne première secrétaire du Parti socialiste qui a remporté le plus de suffrages, en devançant «d'environ 200 voix» son adversaire.
Les derniers bureaux de vote, notamment ceux de la commune associée de Lomme, ont finalement donné l'avantage à l'ancienne ministre emblématique de la gauche plurielle. Elle l'emporte avec un peu moins de 40% des voix, sur fond d'abstention record. "J'éprouve d'abord une grande tristesse face au taux d'abstention aussi élevé, en France et à Lille. Il va falloir retrouver la politique ! J'éprouve aussi un grand bonheur d'avoir obtenu la confiance des Lillois pour continuer à aller plus loin, beaucoup plus loin sur la justice sociale et la transition écologique", a déclaré à l'AFP Martine Aubry. "Je connais et j'ai entendu l'expression d'une volonté, partout en France, d'aller plus loin sur cette transition écologique. Nous le ferons en réduisant les inégalités sociales", a-t-elle ajouté.
Dimanche 28 juin – Municipales à Toulouse : Jean-Luc Moudenc réélu :
Jean-Luc Moudenc, maire LR sortant soutenu par En Marche, a revendiqué dimanche une victoire confortable à Toulouse face à l'écologiste Antoine Maurice qui emmenait une large coalition vert-gauche. "Elle est confirmée", à "un peu plus de 52%", a affirmé M. Moudenc interrogé par la presse sur une victoire, à son arrivée au Capitole pour y faire une allocution.
Il a fait part de sa "reconnaissance" aux électeurs de la quatrième ville de France, bastion municipal traditionnel du centre-droit. M. Moudenc était arrivé en tête au 1er tour avec 36%. "Nous avons rassemblé au delà des clivages politiques, proposé un projet qui rassemble", a ajouté l'élu, qui avait été donné perdant par trois sondages après qu'Antoine Maurice, 39 ans, eut réussi à fédérer tout l'arc de gauche, EELV-FI-PCF-PS-PRG.
Reconduit après avoir déjà occupé le Capitole de 2004 à 2008, ce haut-fonctionnaire proche du Premier ministre Edouard Philippe a attribué son maintien en dépit de la vague verte en France au fait d'avoir pu présenter un "bilan écologiste consistant", un projet "porteurs d'une écologie responsable, réaliste et pragmatique".
Dimanche 28 juin – Patrick de Carolis devient maire d'Arles, sa ville natale :
Connu des téléspectateurs pour avoir présenté l'émission Des Racines et des Ailes, Patrick de Carolis, ancien président de France Télévisions, réussit à 66 ans son entrée en politique en remportant les municipales à Arles (Bouches-du-Rhône).
Revendiquant "une fibre sociale" pour "sortir la ville du marasme", Patrick de Carolis, né à Arles où il est revenu il y a deux ans, était soutenu par la droite pour arracher ce bastion communiste.
Avant de se lancer en politique, Patrick de Carolis a commencé dans les années 1970 une carrière de journaliste à la télévision. Il gravira les échelons, passant plusieurs fois du public au privé, jusqu'à présider le groupe de télévisions publiques France Télévisions de 2005 à 2010. C'est dans ce cadre qu'il a été condamné en appel l'an dernier à cinq mois de prison avec sursis et 25.000 euros d'amende dans l'affaire Bygmalion, pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme avec cette société, mise en cause dans le financement de la campagne de l'ancien président LR Nicolas Sarkozy en 2012.
Dimanche 28 juin – Municipales à Lyon : les écologistes remportent la ville et la Métropole :
La troisième ville de France passe au vert. Selon les estimations de France 2, le candidat d'Europe Ecologie Les Verts Grégory Doucet remporte la mairie lyonnaise et la Métropole tombe aussi dans l'escarcelle des écologistes. L'écologiste Bruno Bernard, tête de liste d'une coalition réunissant EELV et les partis de gauche, a revendiqué dimanche sa victoire à la métropole de Lyon, véritable siège du pouvoir local, pour un doublé historique dans la ville dirigée depuis 2001 par Gérard Collomb.
"Une nouvelle page s'écrit pour Lyon et sa métropole", a déclaré dans la presse écologiste Bruno Bernard, dont l'entourage revendique la victoire dans 8 ou 9 circonscriptions sur 14, alors que les résultats officiels n'avaient pas encore été communiqués dimanche en milieu de soirée.
Il devancerait ainsi largement les listes du sénateur LR François-Noël Buffet - allié à Gérard Collomb - et celles du président sortant de la collectivité David Kimelfeld, LREM dissident.