Samedi 27 juin – point sur le Coronavirus le 26 Juin au soir :
La France a enregistré 26 nouveaux morts dans les hôpitaux liés au Covid-19 en 24 heures, portant le nombre total des décès à 29 778, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. Le nombre de malades en réanimation continue de baisser avec 634 malades, soit 17 de moins que jeudi. Au total, moins de 9000 personnes (8886 exactement) personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19 en France.
Depuis le début de l'épidémie, 19 290 personnes sont décédées au sein des établissements hospitaliers. Les chiffres de la mortalité relatifs aux établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad, seront actualisés par Santé publique France le 30 juin.
Quatre régions (Ile de France, Grand-Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Hauts-de-France) regroupent 74% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 207 hospitalisations, dont 37 en réanimation. En Guyane, la circulation reste "particulièrement active et préoccupante", rappelle la Direction générale de la santé. Les trois experts envoyés sur place par le ministère (2 médecins réanimateurs et un officier de liaison) pour "coordonner le dispositif de gestion de crise, viennent de finaliser leur mission". "Ils rendront leur rapport dans les jours à venir", indique le ministère.
Samedi 27 juin – Emmanuel Macron invité par Vladimir Poutine en Russie :
Le président français Emmanuel Macron a accepté vendredi une invitation de Vladimir Poutine à se rendre prochainement, probablement avant la fin de l'année, en Russie, a annoncé la présidence française à l'issue d'une visioconférence entre les deux présidents.
Le président russe "a invité" le président français qui "a accepté", a indiqué la présidence française, sans donner de date. La visite pourra "vraisemblablement" se dérouler "dans les prochains mois", "avant la fin de l'année", mais il faudra tenir compte de la crise du Covid-19, a-t-elle ajouté. L'Elysée a précisé que le déplacement n'aura pas de dimension mémorielle, alors que la Russie vient de célébrer le 75ème anniversaire de la victoire sur les Nazis.
Cette invitation a été faite par M. Poutine à l'occasion d'un tête-à-tête en visioconférence, "un échange approfondi et substantiel" qui "a permis de faire le point sur le dialogue de confiance et de sécurité engagé" lors de la visite du président russe au fort de Brégançon, la résidence de vacances du président français dans le sud de la France, le 19 août 2019, peu avant le sommet du G7 de Biarritz (sud-ouest). La présidence française a ensuite insisté sur "la qualité de la relation bilatérale".
Après deux déplacements du président français en Russie en 2018, l'un à Saint-Pétersbourg et l'autre pour la finale de la Coupe du Monde de football, Vladimir Poutine était venu à Paris pour les obsèques de l'ancien président Jacques Chirac le 30 septembre 2019 puis, le 10 décembre, pour un sommet quadripartite, avec l'Ukraine, l'Allemagne et la France, destiné à relancer le processus de paix en Ukraine.
Samedi 27 juin – L'aéroport d'Orly a rouvert après près de 3 mois de fermeture :
L'aéroport d'Orly a remis les moteurs vendredi avec le décollage d'un premier vol à destination de Porto, après bientôt de trois mois de léthargie sous le coup de massue infligé au transport aérien par le coronavirus. Un avion de la compagnie low-cost Transavia a décollé à 06H25, marquant le retour dans le ciel des vols commerciaux de l'aéroport du sud de Paris, fermé le 31 mars au soir. Avant de s'élancer sur la piste, l'appareil a été arrosé par les canons à eau des pompiers de l'aéroport lors d'une cérémonie dite de "water salute".
Depuis près de trois mois, tous les vols commerciaux au départ de la capitale étaient regroupés à l'aéroport de Roissy, Paris-Charles de Gaulle, au nord de Paris, pour optimiser les coûts de fonctionnement. "Ça fait du bien. On se dit que maintenant on va pouvoir voyager. Mais bon, on ne se réjouit pas trop parce que vu comment ça se passe dans les autres pays, je ne sais pas si ça va rester ouvert longtemps. Mais bon, on en profite, du coup", se réjouit une passagère, Cristina, 44 ans, qui va voir sa mère au Portugal.
Pour les riverains de l'aéroport d'Orly, la reprise du trafic acte en revanche la fin d'un répit sonore. "On a soudainement découvert l'existence d'un cadre de vie qu'on ne supputait même pas", raconte Luc Offenstein, qui habite sous un couloir aérien à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne).
Le redémarrage du trafic sera toutefois extrêmement lent, a déjà prévenu ADP. À l'image des prévisions de l'Association internationale du transport aérien (Iata) qui anticipe au niveau mondial la reprise d'abord des vols intérieurs, puis des vols continentaux et enfin des vols intercontinentaux, avec un trafic qui ne reviendra pas avant 2023 aux niveaux de 2019. Vendredi à Orly, un peu plus de 70 mouvements d'avions sont prévus - contre une moyenne de 600 en temps normal. Ces vols desserviront notamment la Corse, quelques pays de la zone Schengen et l'Outre-mer. Environ 8 000 passagers sont attendus, soit moins de 10% du trafic habituel de 90 000 passagers en moyenne par jour dans cet aéroport. Le nombre de mouvements devait grimper à 200 en juillet mais leur progression reste aléatoire, liée aux inconnues de l'ouverture ou non des frontières, notamment au Maghreb, et de l'évolution de la situation sanitaire.
Samedi 27 juin – Sanofi prévoit de supprimer 1700 emplois en Europe dont 1000 en France :
La réorganisation, présentée vendredi aux partenaires sociaux européens, comprend un plan de 1.700 départs en Europe, dont un millier des 25.000 collaborateurs en France (sur 100.000 dans le monde). "Inacceptable et honteux", "impensable" selon les syndicats: Sanofi a annoncé vendredi vouloir supprimer jusqu'à 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France, alors même que le groupe pharmaceutique a vu ses ventes dopées au premier trimestre par la crise sanitaire.
Marcy-l’Étoile, le 16 juin: lors d'une visite d'Emmanuel Macron dans son usine du Rhône, Sanofi annonce en grande pompe 610 millions d'euros pour se concentrer sur ses vaccins et la création d'une nouvelle usine dans l'Hexagone avec, à la clé, 200 emplois créés. Ce jour-là, Sanofi n'évoque pas de plan de départ, même si "les autorités françaises savaient qu'on avait une réorganisation à mettre en place", a indiqué vendredi à l'AFP Olivier Bogillot, le président France du groupe pharmaceutique.
La réorganisation, présentée vendredi aux partenaires sociaux européens, comprend un plan de 1.700 départs en Europe, dont un millier des 25.000 collaborateurs en France (sur 100.000 dans le monde). Les départs en France seront "exclusivement basés sur le volontariat", s'étaleront sur trois ans et concernent des postes "en CDI pour la plupart, notamment des "fonctions support, commerciales et des plateformes liées à la recherche", a détaillé Olivier Bogillot.
Samedi 27 juin – L'administration Trump se tourne vers la Cour suprême pour abroger l'Obamacare :
Mesure phare de son prédécesseur, l'Obamacare est de nouveau dans le viseur de Donald Trump. Son administration s'est tournée vers la Cour suprême pour en demander son abolition.
En pleine pandémie qui a fait plus de 120 000 morts aux États-Unis, l'administration Trump s'attaque à une de ses cibles privilégiées : l'Obamacare. À moins de cinq mois de la prochaine élection présidentielle, Donald Trump souhaite mettre en application ce qui a été une de ses principales promesses de campagne et a demandé à la Cour suprême de statuer sur la constitutionnalité de l'Affordable Care Act (ACA), qui a permis à 20 millions d'Américains et à des millions de personnes avec une condition préexistante de bénéficier d'une couverture santé. «L'ACA dans son intégralité doit être abrogé», écrit le recours, qui s'appuie sur la suppression de l'amende sanctionnant l'absence d'assurance votée par les républicains en 2017.
Deux décisions de justice -une par une cour du Texas, l'autre par une cour fédérale- ont assuré que l'obligation de s'assurer était illégale. «Le mandat individuel n'est pas séparable du reste de la loi», a assuré jeudi le ministère de la Justice, estimant qu'«il est dorénavant inconstitutionnel du fait de la suppression de l'amende par le Congrès». Une vingtaine d'États (menés par le Texas) se sont rassemblés pour réclamer l'abrogation du texte, face à une alliance de 17 États (menée par la Californie) cherchant à la conserver, rappelle NPR.
La Cour suprême devrait commencer à étudier le dossier en octobre prochain et pourrait ne pas rendre de décision avant l'élection du 3 novembre. La question de l'assurance santé sera une nouvelle fois majeure : Joe Biden a à coeur de défendre ce qui est une des mesures phares de Barack Obama, en pleine crise sanitaire. «Cette administration a déposé un recours devant la Cour suprême pour arracher une couverture sociale à 23 millions d'Américains», a-t-il déclaré jeudi. «Chaque Américain mérite la paix d'esprit d'avoir accès à des soins abordables et de bonne qualité», a poursuivi le candidat démocrate putatif.
Samedi 27 juin – Six personnes poignardées à Glasgow, l'assaillant abattu :
La police écossaise a tué vendredi le suspect d'une attaque à Glasgow ayant fait six blessés, dont un membre des forces de l'ordre, dans un hôtel accueillant des réfugiés et qui n'est pas considérée comme terroriste par les enquêteurs.
Un important dispositif policier a été déployé autour de 13h00 (12h00 GMT) dans le centre-ville après ce qui a été présenté par les médias britanniques comme une attaque au couteau, moins d'une semaine après celle qui a fait trois morts à Reading, près de Londres. Mais contrairement à l'attaque de samedi dernier, les faits survenus à Glasgow ne sont pas du "terrorisme", selon la police, qui assure que tout danger pour la population est écarté.
L'homme "sur lequel la police a ouvert le feu est mort. Six autres personnes blessées sont à l'hôpital, dont un policier, qui se trouve dans un état critique mais stable", a déclaré sur Twitter un responsable de la police écossaise, Steve Johnson.
Samedi 27 juin – Avec les funambules de Notre-Dame :
Les cordistes s'attaquent enfin au squelette d'acier disloqué par l'incendie. L'opération de tous les dangers.
« Le but, c’est de vider la bête. » Après, il pourra enfin retrouver le sommeil. Le maillage d’acier élevé pour restaurer la flèche de Notre-Dame devait être le Graal de sa carrière. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Alors Didier Cuiset, directeur d’Europe Echafaudage, parle désormais de son œuvre comme s’il s’agissait d’un monstre à dépecer pour qu’il ne vienne plus hanter ses nuits. Parce que le combat doit se remporter sans larmes ni sang, il s’est entouré de forces spéciales : les cordistes du groupe Jarnias, un bataillon de funambules capables de se nicher dans les entrailles de la structure métallique avec une précision qui exige autant d’agilité que de savoir-faire.
Depuis 1993, date de la création de l’entreprise, ces experts de la hauteur se suspendent aux plus beaux monuments de France, s’aventurent là où les autres corps de métier n’oseraient aller. En 2003, on les a vus perchés à 324 mètres de hauteur, déployer 27 kilomètres de câbles pour habiller la tour Eiffel de 20 000 ampoules et la faire scintiller le soir. On leur doit aussi l’installation de toiles monumentales créées par des artistes afin de camoufler les travaux de rénovation au Panthéon, à Matignon, à Versailles ou aux Invalides, tout en préservant la beauté des lieux. Leur première fois à Notre-Dame, c’était quelques jours après l’incendie. Ils ont d’abord posé des filets de sécurité sur les pignons et les rosaces, pour éviter la chute d’éléments sur la rue en contrebas. Puis ils ont répondu à l’urgence absolue : mettre la cathédrale hors d’eau. Trente hommes se sont attelés à remplacer les 1 500 mètres carrés de toiture médiévale par une bâche, l’intervention a été pliée en trois jours ! On les a aussi sollicités pour les relevés photographiques des voûtes endommagées, les mesures de résistance mécanique des pierres qui ont subi le feu et l’eau. Mais leur plus grand défi a débuté le mardi 9 juin, sur le versant le plus complexe du chantier. Ils doivent maintenant se faufiler au cœur de l’échafaudage et scier une par une les pièces en partie tordues et soudées par les flammes.
Samedi 27 juin – Chez Air France, ultime adieu à l'Airbus A380 :
C'est une fin de carrière précipitée pour l'un des avions les plus emblématiques de la flotte d'Air France. Vendredi, un Airbus A380 aux couleurs de la compagnie française a volé pour la dernière fois. Alors qu'Air France traverse une crise de grande ampleur précipitée par la pandémie de coronavirus, l'entreprise a décidé de cesser l'exploitation du gros porteur, à la ligne reconnaissable à son double pont. A bord de cet ultime vol, 516 salariés d'Air France qui ont travaillé sur cet appareil qui a transformé l'expérience des vols long-courrier. Pilotes, hôtesses et stewards, mécaniciens qui avaient côtoyé le «trois-quatre-vingt» ont effectué, au départ de Roissy, une boucle au dessus de la France pendant deux heures, rapporte l'AFP. Les pompiers de l'aéroport leur ont rendu un «salut aquatique», créant avec leurs lances une arche d'eau spectaculaire. A l'embarquement, une hôtesse présentait un panneau portant l'inscription : «Merci aux équipes A380.»
Air France possède dix A380, qui ont effectué près de 40 000 vols et transporté 18 millions de passagers vers les Etats-Unis, la Chine, l'Afrique du Sud ou le Mexique, rappelle l'AFP. Le dernier vol commercial de l'appareil s'est déroulé le 23 mars, entre Paris et Johannesburg.
La fin de carrière du géant était programmée pour fin 2022 chez Air France. En cause : des coûts d'exploitation trop élevés. La pandémie, qui a paralysé le transport aérien un peu partout dans le monde, a conduit à revoir ce calendrier. «L'impact global de la dépréciation de la flotte d'Airbus A380 est estimé à 500 millions d'euros», selon la compagnie, citée par l'AFP. Un premier A380 avait été rendu au loueur Dr. Peters en janvier. Ceux qui restent en possession d'Air France se trouvent à Roissy (pour six d'entre eux), à Tarbes (un appareil) et sur l'aéroport de Teruel, en Espagne (2). Selon l'AFP, quatre de ces avions seront restitués à l'entreprise de location, tandis que les cinq autres, dont la compagnie est propriétaire, seront mis en vente.
Samedi 27 juin – Donald Trump annule son week-end de golf :
Le président américain Donald Trump a assuré avoir annulé vendredi à la dernière minute son départ pour le New Jersey, où il devait passer le week-end, afin de s'assurer que «l'ordre» règne à Washington, alors que son déplacement avait soulevé des interrogations en plein regain de pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis.
A quelques heures de son départ à bord d'Air Force One depuis la base militaire d'Andrews, la Maison-Blanche a annoncé qu'il ne se rendrait plus dans cet Etat où il avait prévu de passer le week-end dans son club de golf de Bedminster. Le président américain a plus tard déclaré sur Twitter avoir «voulu rester à Washington pour (s)'assurer que la loi et l'ordre soient appliqués».
Les Etats-Unis sont secoués depuis plusieurs semaines par des manifestations anti-racistes. Plusieurs statues, notamment de généraux confédérés ou de partisans de l'esclavage, ont été prises pour cible dans le pays. A Washington, une statue d'un général sudiste a été mise à bas et des manifestants se sont attaqués sans succès cette semaine à celle, située face à la Maison-Blanche, de l'ancien président Andrew Jackson, un défenseur de l'esclavage.
Comme il l'avait annoncé, Donald Trump a signé vendredi un arrêté présidentiel «protégeant» les monuments et statues et «combattant la violence criminelle récente», a-t-il déclaré sur Twitter. «De longues peines de prison pour les actes hors-la-loi contre notre grand pays!», a-t-il ajouté.
Samedi 27 juin – Devant le Bataclan, des policiers dénoncent les accusations de racisme et de violence :
La colère des policiers perdure. Vendredi soir, plus de 200 policiers se sont réunis devant le Bataclan, lieu symbolique des attentats du 13-Novembre, pour protester contre les accusations de violences policières et de racisme à l'encontre de leur profession, et dénoncer un manque de soutien de l'Intérieur.
En silence, ils ont déposé au sol leurs menottes, puis ils ont entonné la Marseillaise. Vendredi soir, plus de 200 policiers, en tenue ou en civil, arme à la ceinture, se sont réunis devant le Bataclan, où 90 personnes ont été tuées le 13 novembre 2015 lors des attentats qui ont touché la capitale et Saint-Denis ce soir là, avec au total 130 victimes. Devant ce lieu désormais symbolique, plusieurs dizaines de fourgons, motos, et voitures ont bloqué la rue vers 23h30, selon un journaliste de l'AFP.
Les policiers entendaient protester contre les accusations de violences policières et de racisme à l'encontre de leur profession depuis plusieurs semaines. "On réfute les accusations de violences et de pseudo-racisme", a soufflé un des participants, sous couvert d'anonymat, cité par l'agence de presse. "On ne comprend pas d'avoir été acclamés à l'époque des attentats et d'être pointés du doigt aujourd'hui."
Samedi 27 juin – Sous pression des annonceurs, Facebook fait un geste contre la haine en ligne :
Alors que plusieurs annonceurs importants ont annoncé un boycott de Facebook, le réseau social revoit son approche sur la modération des contenus, après avoir résisté pendant des semaines alors que ses concurrents, Twitter en tête, s'adaptaient.
Les publicités incitant à la haine? Mieux régulées. Les messages problématiques? Mieux signalés. En apparence timides, ces nouvelles mesures signalent que Facebook n'avait plus d'autre choix que de céder face aux pressions pour une modération plus stricte des contenus. Mark Zuckerberg, le patron du réseau social planétaire, défend depuis des mois son approche a priori plus laxiste que Twitter ou YouTube, notamment vis-à-vis des discours des personnalités politiques, au nom de la liberté d'expression. Mais vendredi il a lui-même détaillé le durcissement de sa position.
La plateforme retirera désormais les publicités qui affirment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres. Cette décision intervient alors que Unilever, le géant de l'agroalimentaire et des cosmétiques, vient de mettre un terme à ses publicités sur Facebook, Twitter et Instagram aux Etats-Unis, au moins jusqu'à la fin de l'année.